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07/07/2021

Une analyse des aides européennes de crise apportées au secteur laitier

La Cour des comptes européenne a publié un rapport spécial consacré au soutien exceptionnel apporté par l'Union européenne (UE) aux producteurs de lait, au cours de la période 2014-2016. Les magistrats reviennent d'abord sur les processus qui ont contribué à cette crise, avant de rappeler les mesures mises en œuvre et de les analyser. Ils relèvent que si la Commission a réagi rapidement au déploiement de l'embargo russe sur les produits laitiers de l'UE, la réponse aux déséquilibres structurels de marché a été tardive et peu efficiente. Les mesures de réduction volontaire de la production n'ont été mises en place qu'en septembre 2016, et les stocks publics de poudre de lait écrémé ont pesé sur les marchés et retardé la sortie de crise. À partir de ce retour d'expérience minutieux, les magistrats recommandent notamment que la Commission se prépare à la gestion de déséquilibres futurs en améliorant la réactivité et le ciblage des mesures, et en évaluant le rôle du filet de sécurité.

Source : Cour des comptes européenne

Impacts économiques de Xylella fastidiosa sur les marchés de l'olive

La bactérie Xylella fastidiosa, détectée en Italie en 2013, provoque la dessiccation des oliviers en obstruant le xylème, ce qui bloque la circulation de la sève. Son expansion est un problème majeur pour la filière en Italie et en Europe. Un article publié dans Ecological Economics analyse les impacts économiques de ce risque sur les producteurs et les consommateurs, à l'aide d'un modèle d'équilibre général multi-pays. En considérant plusieurs hypothèses de diffusion de Xylella fastidiosa, les auteurs montrent que les baisses de production liées à la maladie devraient conduire à des hausses de prix pour les consommateurs, et un certain maintien des revenus des producteurs, les pertes de production étant en partie compensées par les prix plus élevés. En fonction de la vitesse d'expansion de la maladie, les pertes économiques pour le consommateur, liées à l'augmentation des prix à l'achat, sont estimées entre 4,1 et 10,3 milliards d'euros sur une période de 50 ans, auxquelles pourraient s'ajouter des pertes supplémentaires significatives en tenant compte, dans la modélisation, de cas de contamination de la Grèce et de l'Espagne.

Source : Ecological Economics

L'industrie de la viande aux États-Unis a favorisé l'accélération des contaminations liées à la Covid-19

Dans un article récent publié dans Food Policy, une équipe de chercheurs de plusieurs universités américaines a établi un lien entre la présence d'usines de conditionnement de la viande et la dynamique de la pandémie à l'échelle des comtés. Elle a ainsi calculé que le taux d'infection 60 jours après l'apparition du 1er cas était multiplié par 2,6 lorsqu'une usine importante (capacité de plus de 4 500 t/mois) de transformation de viande de porc était présente dans le comté, par 2,1 dans le cas de la viande de bœuf et 1,2 dans celui de la volaille. L'analyse des épisodes de contamination en Allemagne, pour les mêmes types de structures, a d'ailleurs permis d'identifier et de quantifier les principaux facteurs (froid, faible renouvellement de l'air, promiscuité), comme publié récemment dans Plos One.

Enfin, les auteurs de l'étude américaine évaluent à plus de 334 000 le nombre de cas induits par les clusters dans l'industrie de la viande, pour un coût économique de plus de 11 milliards de dollars.

Source : Food Folicy

Le sketchnote pour rendre des travaux de recherche plus accessibles : l'exemple de la télédétection aéroportée

Pour la première fois, la revue Sciences Eaux & Territoires a recours à cette technique graphique, souvent utilisée dans le cadre d'ateliers où elle accompagne la réflexion par une prise de notes sous forme de dessins. De façon originale il s'est agi, pour le duo formé d'un graphiste et d'un scientifique, de proposer une relecture d'un article publié précédemment sur l'apport de la télédétection aéroportée à la gestion des forêts de montagne. En trois planches graphiques, l'essentiel des éléments est synthétisé de façon claire et rapidement assimilable, y compris par des lecteurs non experts de ces questions. La première planche rappelle les enjeux d'une gestion forestière durable dans les massifs forestiers, la deuxième présente l'approche combinant télédétection et observations sur le terrain pour cartographier des massifs peu accessibles, et la troisième conclut sur l'intérêt de la démarche pour l'exploitation du bois en montagne.

Exemple de planche sketchnote

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Source : Sciences Eaux & Territoires

Source : Sciences Eaux & Territoires

19:36 Publié dans Forêts Bois, Production et marchés, Territoires | Lien permanent | Tags : télédétection, forêts |  Imprimer | | | | |  Facebook

06/07/2021

44 % des déchets retrouvés en mer sont des sacs, emballages et contenants alimentaires et de boissons

Afin de déterminer la source des déchets retrouvés dans les eaux et océans, 36 inventaires ont été comparés dans un article de Nature. En moyenne, 80 % des déchets sont des plastiques, 7 % des métaux, 5 % du verre et 3 % des tissus. Les bouteilles en plastique comptent parmi les cinq déchets les plus retrouvés, quels que soient le milieu et la profondeur considérés, et elles sont particulièrement fréquentes dans les fonds marins (à 23 %, contre 12 % pour l'ensemble des déchets). Suivent les contenants et les couverts alimentaires, avec une moyenne de 9 % et une forte abondance dans les eaux fluviales (36 %). 8 % des déchets sont du matériel de pêche, mais cette part atteint 61 % en haute mer. Les canettes (3 % des déchets) sont communes dans les fonds marins (10 %) tandis que les bouteilles en verre (3 %) sont répandues dans les fonds fluviaux (11 %). Le remplacement du plastique par des matériaux plus facilement dégradables, la réduction de l'emploi d'objets à usage unique et la responsabilisation des consommateurs sont, selon les auteurs, indispensables pour lutter contre la pollution des milieux aquatiques.

Type et abondance des déchets retrouvés en mer en fonction de leur localisation géographique

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Source : Nature

Lecture : de gauche à droite et de haut en bas, pays à hauts revenus, Europe de l'Est et Asie centrale, Asie du Sud, Asie de l'Est et Pacifique, Amérique latine et Caraïbes, Afrique du Nord et Moyen-Orient, Afrique subsaharienne. En rouge, la catégorie des déchets « à emporter » (bouteilles plastiques, sacs en plastique, bouteilles en verre, bouchons et couvercles plastiques, conserves, contenants et couverts alimentaires, canettes, capsules de couvercles et tirettes, emballages). En bleu, la catégorie « océan et voies navigables » (articles de pêche, cordes synthétiques, plombs de pêche, cordes ficelles et filets en tissu, filet de pêche). En vert, la catégorie des déchets industriels et domestiques (pneus et courroies, habillement, bois traité, bandes de cerclage et conditionnement industriel).

Source : Nature

19:34 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement, Pêche et aquaculture | Lien permanent | Tags : déchets, océans, pêche |  Imprimer | | | | |  Facebook

Cartographie d'un vignoble pour optimiser l'installation d'un réseau de capteurs

L'International Viticulture and Enology Society (IVES) publie dans sa revue OENO One une étude évaluant la qualité de réception des réseaux de capteurs (via le protocole LoRA) dans les conditions réelles d'une exploitation viticole. Les informations enregistrées (température, humidité, croissance des plantes, etc.) sont à la base de la mise en place d'une agriculture de précision aidant le viticulteur à programmer et à moduler ses interventions. Cette étude présente une méthode, basée sur une cartographie de l'exploitation, pour visualiser la qualité du signal et déterminer l'emplacement idéal de la « passerelle » qui sert d'interface, assurant la connectivité des capteurs au réseau. Plusieurs contraintes sont également à prendre en compte dans le choix de cet emplacement : l'accessibilité, la proximité d'un réseau électrique, les conditions de sécurité, la topographie, les perturbations causées par d'autres réseaux Wi-Fi ou par les signaux électromagnétiques d'autres équipements, etc.

Qualité de la réception du signal dans les différentes zones de l'exploitation

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Source : OENO One

Lecture : la qualité de la réception du signal est représentée par le gradient de couleur (le rouge correspondant à la meilleure qualité). Entourées en violet, les parties en open field ; en bleu, les zones partiellement ouvertes ; en orange, les zones fermées ; en vert, les principaux bâtiments ; en rouge, la cave. Le point bleu indique l'emplacement de l'antenne passerelle.

Source : OENO One

19:32 Publié dans Exploitations agricoles, Filières agricoles, IAA | Lien permanent | Tags : capteurs, viticulture, agriculture de précision |  Imprimer | | | | |  Facebook

Une analyse des conditions du bon fonctionnement des collectifs d’agriculteurs

Les collectifs d’agriculteurs sont mis en avant, notamment par les pouvoirs publics nationaux et européens, en tant qu'instruments phares de la transition agro-écologique. Ils visent, par l’apprentissage entre pairs, à écologiser les pratiques. Pourtant, seule une minorité d’agriculteurs y participe, et leur généralisation s’avère difficile. Dans un article publié dans la revue Développement durable & territoires, deux chercheuses du Centre d'économie et de sociologie appliquées à l'agriculture et aux espaces ruraux (Cesaer) identifient les conditions du succès de ces démarches. Pour ce faire, elles analysent les trajectoires de deux collectifs, l’un ayant bien fonctionné, l’autre s’étant soldé par un échec. Elles montrent que ces groupes atteignent d’autant plus leurs objectifs qu’ils s’appuient sur des agriculteurs ayant l’habitude de travailler ensemble, et qui partagent une vision commune sur les manières de faire évoluer leurs pratiques. En revanche, lorsque le groupe est constitué ex nihilo, par exemple par un institut technique ou un organisme de développement agricole, il est plus difficile de le pérenniser et de le rendre performant.

Source : Développement durable & territoires

La FAO analyse l'augmentation du prix des denrées alimentaires

L'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) a publié en juin son rapport semestriel Outlook, sur la situation des principaux marchés mondiaux de denrées alimentaires (céréales, huiles végétales, sucre, viande, produits laitiers, produits de la mer). Les auteurs observent une augmentation du prix de ces denrées, en particulier le blé, les autres céréales et les huiles végétales : le prix des protéines en mai 2021 était 23 % plus élevé qu'en mai 2020, et le prix général des calories a augmenté de 34 % sur la même période. Les auteurs présentent également des prévisions pour les années 2021 et 2022 (cf. figure ci-dessous) et ils anticipent notamment un risque de crise alimentaire dans les 47 pays à faible revenu et peu autosuffisants en nourriture : leur ratio d'importations alimentaires sur importations totales devrait augmenter de 20 % en 2021, soit cinq fois plus que pour les pays les moins développés.

Comparaison du PIB (GDP) et du montant total des importations alimentaires (FIB) de 2015 à 2021 (prévision), en base 100 pour 2015

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Source : FAO

Lecture : de gauche à droite, et de haut en bas, les graphiques concernent : le monde ; les « pays développés » ; les « pays en développement » ; les « pays les moins développés » ; les pays à faible revenu et faiblement autosuffisants en nourriture ; les pays d'Afrique sub-saharienne.

Source : Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO)

Une exposition sur le véganisme à l'Alimentarium (Suisse)

L'Alimentarium, musée de l'alimentation soutenu par le groupe Nestlé, propose une exposition temporaire sur le véganisme. Si la visite requiert de se déplacer à Vevey, en Suisse, plusieurs contenus sont accessibles sur internet. Ont ainsi été recueillis des témoignages de personnes véganes sur la plateforme Ma vie végane. Plus ou moins longues, ces contributions éclairent les motivations, les trajectoires et les pratiques alimentaires liées au véganisme.

Par ailleurs, une série de conférences peut être visionnée sur Youtube. Sont abordées, entre autres, l'histoire plus large des « non-mangeurs de viande » (J. Ristic, conservatrice à l'Alimentarium), les revendications des militants antispécistes (F. Truffer, association PEA - Pour l’Égalité Animale), et la sociologie de la cause animale en Suisse romande (I. Courtin, université de Genève). Cette dernière commente les évolutions observées depuis 2018. Elle souligne le contraste entre la progression de l'offre de produits véganes et la décrue des mouvements de libération animale, « qui ont fait l'objet d'une répression judiciaire importante », après des actions directes contre des abattoirs et des boucheries.

Source : Alimentarium

Les Rencontres de l’Alimentation - Nouvelle-Aquitaine : qualité et origine

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Le 20 mai dernier se sont déroulées Les Rencontres de l’Alimentation - Nouvelle-Aquitaine sur le thème de la qualité et de l’origine. En présence de la directrice de l’Institut national de l'origine et de la qualité, Marie Guittard, cette conférence d’une heure visait à présenter les Signes d’identification de la qualité et de l’origine (SIQO) tels que l’Appellation d'origine protégée (AOP), l’Indication géographique protégée, le Label rouge et l’Agriculture biologique. La forte augmentation de l’offre et de la demande pour cette dernière a notamment été évoquée. Karine Latouche, directrice de recherche à INRAE, a présenté la recherche COMPANI (2019), qui analyse l’AOP en tant que facteur de compétitivité à l’export des entreprises dans l’industrie du fromage et du beurre français. Un résultat de cette recherche est que les fromages et les beurres AOP sont vendus, à l'exportation, 11,5 % plus cher que des produits sans certification. La création d’un observatoire économique des produits sous SIQO, qui sera un outil d’aide à la décision et de pilotage pour les décideurs, a également été évoquée.

Source : Les Rencontres de l’Alimentation - Nouvelle-Aquitaine

05/07/2021

Expansion de l’agronégoce brésilien et conflictualité foncière

Au Brésil, le secteur agroalimentaire représente 20 % du produit intérieur brut et 30 % des emplois. Un récent article de la revue Hérodote met en évidence ses relais au sein du pouvoir politique, leurs modes d’action et les tensions géopolitiques internes qui les prolongent. Au Congrès, les intérêts de l’agrobusiness sont portés par le Front parlementaire de l’agriculture qui, entre 2015 et 2018, comptait 208 membres soit 40 % des députés.

Les députés « ruralistes » par grandes régions entre 2015 et 2018

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Source : Hérodote

Au sein de l’exécutif, c’est le ministère de l’agriculture lui-même qui représente le principal levier d’action du secteur agroalimentaire, plusieurs ministres étant aussi des acteurs de premier plan des grandes filières d’exportation. La guerre commerciale qui oppose la Chine aux États-Unis, favorable au Brésil, aiguise les appétits des défenseurs d’une expansion spatiale des grandes productions agricoles, réactivant ainsi les classiques conflits fonciers entre l’agronégoce et l’agriculture familiale villageoise.

Source : Hérodote

Avenir de la filière caprine française

Le numéro 108 de la revue de la Société d'Ethnozootechnie termine le projet, débuté avec le numéro 105, d'une description de la filière caprine française. Elle comporte trois parties : un aperçu historique, une description des régions caprines, un bilan et des perspectives.

La filière a conservé une bipolarité entre industries laitières commercialisant préférentiellement des produits provenant d'éleveurs livreurs en circuits nationaux et producteurs fermiers privilégiant les circuits courts. Ces derniers représentent encore une part importante (20 %) de la production fromagère.

Bipolarité de la filière caprine française

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Source : Ethnozootechnie

À l'avenir, six questions seront déterminantes. L'incidence croissante de la PAC sur les revenus des éleveurs livreurs les rendra-t-elle dépendants des aides ? La livraison du lait aux entreprises agroalimentaires entraînera-t-elle une concentration autour de quelques groupes ? Le secteur fermier saura-t-il se maintenir grâce aux circuits courts ? La baisse du nombre d'éleveurs se ralentira-t-elle ? Comment la filière répondra-t-elle aux demandes sociétales ? Restera-t-elle unie dans sa diversité ?

Source : Société d'Ethnozootechnie

La situation économique et financière des coopératives polyvalentes en 2019/2020 : des difficultés antérieures à la crise de la Covid-19

En mai 2021, l’Observatoire financier des entreprises agroalimentaires du Crédit Agricole consacre son analyse aux coopératives polyvalentes. Exerçant dans de multiples filières, ces entreprises génèrent 40 % de leur chiffre d’affaires « à l’amont » (collecte et commercialisation des productions agricoles, fourniture de produits et de services) et 60 % « à l’aval » (transformation puis commercialisation de produits transformés). La diversité des situations des structures étudiées est grande et dépend de leur taille et secteur d’activité. En 2019/2020, le chiffre d’affaires des entreprises de l’échantillon est de 22,3 milliards d’euros. Leur rentabilité se stabilise, mais elle est inférieure à celle des coopératives spécialisées. Leur résultat net est très dégradé et leurs investissements sont insuffisants et moindres que ceux de l’ensemble du secteur agroalimentaire (3 % du chiffre d’affaires contre 5 %). Pour les auteurs, cela pourrait entraîner à terme des rapprochements ou des fusions. Le Crédit Agricole publie régulièrement des analyses économiques et financières : le numéro de juin 2021 est ainsi dédié aux métiers des grains (meunerie, boulangerie-viennoiserie-pâtisserie, etc.).

Source : Observatoire financier des entreprises agroalimentaires, Crédit Agricole S.A.

Quels sont les bénéfices du biocontrôle ?

Le biocontrôle pourrait être un levier majeur de la transition agro-écologique de l'agriculture européenne, selon un rapport commandé par l'association internationale des producteurs de biocontrôle à l'Institut pour une politique environnementale européenne (IEEP - voir un précédent portrait). Les auteurs y définissent le biocontrôle, passent en revue les différentes techniques existantes et discutent de son lien avec l'agro-écologie, l'agriculture biologique et la protection intégrée des cultures. Ils présentent ensuite ses bénéfices directs pour la biodiversité, la qualité des sols et la santé humaine. Ils reviennent également sur ses effets indirects tels que la baisse des coûts de production à rendements constants, la réduction des émissions de gaz à effet de serre dus à la production et à l'application de pesticides, l'évolution des systèmes de cultures, etc. Enfin, ils font cinq recommandations, parmi lesquelles la création d'une définition et d'un cadre légal spécifiques pour l'autorisation des produits de biocontrôle.

Source : lnstitut pour une politique environnementale européenne

19:19 Publié dans Agronomie, Environnement, Production et marchés | Lien permanent | Tags : bio-contrôle, transition écologique, ieep |  Imprimer | | | | |  Facebook

La relation entre les professionnels et les animaux dans l'élevage du futur

Dans le cadre de la semaine de l'agriculture, les instituts techniques agricoles et INRAE ont organisé, du 17 au 21 mai 2021, trois webinaires pour « imaginer l'agriculture de 2035 ». Après avoir exploré les paysages olfactifs pour la protection des cultures, puis le microbiome des plantes, le dernier s'intéressait aux relations homme-animal dans les élevages de demain.

La profession d'éleveur du futur sera multifonctions : il faudra savoir être à la fois chef d’entreprise, producteur, responsable environnemental et du bien-être animal. Dans une telle configuration, l'animal serait à la fois un compagnon de travail et un être affectif avec lequel l'homme interagit.

L'étude des relations entre éleveurs et animaux s'est renouvelée au cours de la dernière décennie. Le bien-être associe désormais celui de l'animal et celui de l'éleveur parce qu'ils dépendent l'un de l'autre : c'est le concept One Welfare qu'étudie un réseau mixte technologique nouvellement créé.

Dix ans d'une relation éleveur-animal

élevage, one welfare,

Source : Acta-INRAE

Source : Acta