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07/07/2021

Impacts économiques de Xylella fastidiosa sur les marchés de l'olive

La bactérie Xylella fastidiosa, détectée en Italie en 2013, provoque la dessiccation des oliviers en obstruant le xylème, ce qui bloque la circulation de la sève. Son expansion est un problème majeur pour la filière en Italie et en Europe. Un article publié dans Ecological Economics analyse les impacts économiques de ce risque sur les producteurs et les consommateurs, à l'aide d'un modèle d'équilibre général multi-pays. En considérant plusieurs hypothèses de diffusion de Xylella fastidiosa, les auteurs montrent que les baisses de production liées à la maladie devraient conduire à des hausses de prix pour les consommateurs, et un certain maintien des revenus des producteurs, les pertes de production étant en partie compensées par les prix plus élevés. En fonction de la vitesse d'expansion de la maladie, les pertes économiques pour le consommateur, liées à l'augmentation des prix à l'achat, sont estimées entre 4,1 et 10,3 milliards d'euros sur une période de 50 ans, auxquelles pourraient s'ajouter des pertes supplémentaires significatives en tenant compte, dans la modélisation, de cas de contamination de la Grèce et de l'Espagne.

Source : Ecological Economics

16/04/2014

Les olives sous l'influence du changement climatique

Une équipe issue d'un partenariat de laboratoires italien et états-unien s'est intéressée à l'effet du changement climatique sur une culture connue pour sa résistance à la sécheresse et son importance socio-économique pour le bassin méditerranéen, l'olive. Publiée dans le Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), les chercheurs ont regardé, à l'aide de la modélisation, l'évolution des rendements et de la présence d'un ravageur, la mouche à olive, à l'horizon 2040 (augmentation de la température de 1,8°C). Sous ce climat futur, les rendements augmentent de 4,1% et les profits de 9,6% pour l'ensemble du bassin méditerranéen. Mais de fortes disparités sont aussi constatées. En Afrique du Nord, le profit supplémentaire est estimé à plus de 41%, alors qu'au Moyen-Orient, les pertes moyennes sont de 7,2%.

Cependant, l'étude souligne que les exploitations les plus petites et marginalisées seront négativement touchées, et susceptibles de cesser leur activité. L'abandon de ces productions ne permettrait alors plus d'assurer le maintien de la biodiversité, la protection des sols et la lutte contre les incendies. Quant au ravageur, sa présence devrait décroître de 8% dans l'ensemble du bassin avec quelques disparités géographiques, en particulier une augmentation de 5,9% en France et en Italie.

Source : PNAS

14:18 Publié dans Climat, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : olives, changement climatique |  Imprimer | | | | |  Facebook