10/10/2014
Consommation durable : typologie des consommateurs de 2004 à 2014
Le 18 septembre dernier, Ethicity a publié son étude annuelle sur la consommation responsable, réalisée en partenariat avec l’ADEME. Menée depuis 2004, cette étude repose, pour l’édition 2014, sur une enquête par questionnaire postal auprès d’un panel de 3 700 personnes, représentatif de la population française (15-74 ans). Huit groupes de consommateurs sont identifiés, cette typologie permettant de préciser les leviers de changement et les attentes spécifiques à chaque groupe :
Source : Ethicity
Depuis 2004, période marquée surtout par la recherche de bénéfices collectifs (préservation de la planète, souci d’éthique), l’engagement des personnes interrogées a évolué avec l’apparition d’enjeux sociaux et économiques (locatif, participatif, partage). Des préoccupations plus individuelles entrent également en compte, comme la recherche de qualité (ex : produit de meilleur goût) ou une envie de simplicité (objectif d’économies, choix d’authenticité).
En 2014, les individus engagés représentent la moitié de la population, contre 39 % en 2004 ; cet engagement s’est également féminisée (57 % de femmes en 2014 contre 51 % en 2004) et n’est plus « l’exclusivité des privilégiés et intellectuels parisiens ». Cette année, les cadres, professions intermédiaires et retraités de CSP supérieures représentent 36 % du panel, et les personnes vivant en région parisienne environ 18 %.
Julia Gassie, Centre d’études et de prospective
Source : Ethicity
11:09 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : consommation durable | Imprimer | |
07/10/2014
Régimes alimentaires, productions animales et eau
Dans son article « Water for animal: a blind spot in water policy », publié en septembre dans Environmental Research Letters, Arjen Y. Hoekstra, professeur à l'université de Twente (Pays-Bas), apporte un éclairage sur la relation entre la ressource en eau et notre alimentation. De son point de vue, l'approche qui optimiserait, pour les productions animales, la valeur nutritionnelle par volume d'eau utilisé (« more nutritional value per drop »), à l'image de ce qui est fait pour les cultures (« more crop per drop »), reste un sujet encore peu traité. Par son analyse reposant sur le concept « d'empreinte eau », il souhaite montrer que les politiques actuelles sur l'eau se focalisent plus sur une production soutenable (ex : efficience de l'utilisation d'eau, des intrants), que sur une consommation soutenable, ce qui reviendrait à avoir une approche plus holistique des systèmes alimentaires.
Source : Environmental Research Letters
10:43 Publié dans Alimentation et consommation, Enseignement et recherche, Environnement | Lien permanent | Tags : empreinte eau | Imprimer | |
06/10/2014
Rythme des repas au Danemark, en Finlande, en Norvège et en Suède
Un article publié dans la revue Appetite analyse des données portant sur les rythmes journaliers de consommation alimentaire, en comparant les années 1997 et 2012. À l’échelle de chaque pays, des « pics » de consommation apparaissent nettement (petit déjeuner et déjeuner), et ont peu bougé sur la période étudiée. Au sein des populations nationales, un groupe identique ne suivant pas ces moments de consommation (ie sautant plus régulièrement le petit déjeuner et le déjeuner) est identifié. Toutefois, si son effectif a tendance à croître entre 1997 et 2012, cela ne signe pas une destructuration naissante du rythme alimentaire, puisque le fait de fonder une famille ou d’avancer en âge entraîne un retour au rythme commun.
Source : Appetite
10:40 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : danemark, finlande, suède, norvège, rythmes alimentaires | Imprimer | |
L’USDA publie les données de consommation alimentaire des Américains, sur la période 2007-2010
L’United States Department of Agriculture (USDA) a publié, début octobre, une analyse des données de consommation alimentaire des Américains, portant sur la période 2007-2010 et comparant ces apports nutritionnels aux recommandations de l’USDA et du U.S. Department of Health and Human Services. Une distinction entre différents niveaux de revenus, âges et types de restauration est notamment effectuée. De manière générale, il apparaît que les Américains consomment trop de sucres ajoutés, de matières grasses solides et de sel, et insuffisamment de fruits, légumes (cf. graphe ci-dessous) et produits laitiers.
Source : USDA
10:37 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : etats-unis, usda, consommation alimentaire | Imprimer | |
03/10/2014
E-delicious, le robot qui garantit les currys et les soupes thaïs
Fin septembre a été lancé, en Thaïlande, le robot e-delicious qui, à partir de l’analyse d’extraits de plats (curry, soupe), compare leur composition à celle de la version « authentique » (ie correspondant aux « préférences populaires thaïlandaises »), définie par les autorités thaïlandaises. Ce robot a été développé dans le cadre du Thaï Delicious Committee, agence de défense gastronomique lancée en 2012 par le gouvernement, et s’inscrit dans la politique de certification et de promotion à l’échelle mondiale de la cuisine Thaï authentique. Un label « thaï select »est ainsi attribué aux restaurants utilisant au moins 30 % d’ingrédients frais en provenance de Thaïlande et dont le chef a suivi une formation reconnue par le gouvernement.
Sources : Slate, The New York Times
10:20 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : thaïlande, patrimoine | Imprimer | |
02/10/2014
Nielsen publie son Breakthrough Innovation Report - Europe
Fin septembre, Nielsen a rendu public son Breakthrough Innovation Report – Europe : basé sur l’analyse de près de 12 000 produits de grande consommation lancés en Europe de l’ouest entre 2011 et 2013, cette étude montre notamment que trois nouveaux produits sur quatre ne restent pas en rayon au-delà de la première année.
Parmi l’ensemble des produits étudiés, Nielsen en a identifié sept (dont six alimentaires - bière Foster’s Gold, glace Magnum Infinity, biscuits Milka Choco Supreme, yaourt à la Grecque Mullerlight, limonade Lucozade Energy Pink, salades composées Sodebo Salade et Compagnie) relevant de la catégorie des « European Breakthrough Innovation Winners », c’est-à-dire répondant à des critères de différenciation, de pertinence et d’endurance. Trois autres produits (dont deux alimentaires - chips Lay’s Xtra, chocolat au lait Cadbury Marvellous Creations) sont considérés comme prometteurs pour le palmarès de l’année prochaine.
10:16 Publié dans Alimentation et consommation, IAA | Lien permanent | Tags : innovation, pgc | Imprimer | |
11/09/2014
Campagnes de promotion de la consommation de fruits et légumes : quels résultats et quelles perspectives ?
Un article publié récemment dans la revue scientifique Appetite s'intéresse aux principales politiques menées, depuis plus d'une décennie, dans les pays développés et visant à augmenter de façon durable la consommation de fruits et légumes. La consommation journalière de fruits et légumes reste bien inférieure aux recommandations de l'OMS et l'impact de ces actions apparaît limité. Différents types de facteurs d'influence ont été identifiés (liés à la production, à la distribution et au consommateur), et les auteurs proposent de nouvelles approches qui seraient plus efficaces.
Ainsi, si l'impact de ces programmes est modeste chez les adultes, une campagne ciblée sur les enfants aura plus de succès. Par ailleurs, les approches holistiques sont plus à même de favoriser des changements de comportement durables. Enfin, une collaboration entre les différents acteurs concernés est un facteur facilitant la réussite de la campagne, tout comme cibler un groupe spécifique de consommateurs et favoriser une participation pro-active des familles.
Julia Gassie, Centre d'études et de prospective
10:10 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : fruits et légumes | Imprimer | |
10/09/2014
Quelle contribution des médias sociaux à l'information sur les risques alimentaires ?
Dans le cadre du projet européen de recherche FoodRisC, un sondage en ligne a été administré auprès de 1 264 consommateurs (de 18 à 75 ans et issus de huit États membres), afin d'étudier leur propension à utiliser différentes sources pour trouver des informations sur les risques sanitaires liés aux bactéries dans les légumes frais. Ce focus thématique fait suite à la crise liée à la présence d'E. coli dans des graines germées, survenue en 2011.
Quatre catégories de consommateurs ont été identifiées en fonction de leur appétence à utiliser l'ensemble ou certains des médias existants (« traditionnels » ou sociaux) et à rechercher de l'information supplémentaire. Les consommateurs utilisant les médias sociaux ont une moyenne d'âge plus basse que les autres catégories. Les représentants, dans l'échantillon, des pays du Sud (Italie, Portugal, Espagne) ont une plus forte propension à chercher de l'information sur les risques alimentaires via tous les médias, alors que la Belgique, l'Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni sont sous-représentés dans cette catégorie. Enfin, il apparaît que les médias sociaux ne peuvent pas être utilisés pour toucher, sur cette thématique, des personnes difficiles à atteindre par d'autres moyens de communication.
Julia Gassie, Centre d'études et de prospective
Sources : EUFIC, Food Quality and Preference
10:07 Publié dans Alimentation et consommation, Enseignement et recherche, Santé et risques sanitaires | Lien permanent | Tags : médias sociaux, risques alimentaires | Imprimer | |
L'insécurité alimentaire au Québec
L'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a publié, mi-août 2014, une mise à jour des données sur la prévalence, et son évolution depuis 2005, de l'insécurité alimentaire chez les ménages de la province. En 2011-2012, 8,1% des ménages québécois (soit un peu plus de 250 000) ont connu une situation d'insécurité alimentaire (modérée pour 5,8% des ménages, grave pour 2,3%). Cette proportion est similaire à celle du Canada (8,4%).
La prévalence de l'insécurité alimentaire présente des variations significatives en fonction du lieu de résidence (8,6% en milieu urbain contre 5,9% en milieu rural), de la taille et du type de ménage (12% pour les personnes seules, 15% pour les familles monoparentales, 4% pour les couples avec ou sans enfant), du revenu (24% des ménages à très faible revenu par exemple), du logement (17% des locataires) ou encore du niveau d'étude. Si la prévalence de l'insécurité alimentaire est restée constante de 2005 à 2010 (7%), elle a crû en 2011-2012 (8,1%), du fait d'une plus grande proportion de ménages en insécurité alimentaire modérée.
S'appuyant sur des travaux montrant que la méthode usuelle employée sous-estimerait la prévalence de l'insécurité alimentaire (critères de classification des ménages trop stricts), l'INSPQ introduit une nouvelle catégorie, « l'insécurité alimentaire marginale ». Correspondant aux « ménages ayant indiqué qu'ils avaient des craintes ou des obstacles pour l'accès à des aliments en raison du revenu », elle concerne 4,9% de ménages en 2011-2012, portant ainsi l'insécurité alimentaire totale à 13% des ménages québécois. Enfin, l'INSPQ présente les résultats d'une nouvelle méthode distinguant parents et enfants au sein des ménages : 12% des adultes seraient en insécurité alimentaire au Québec et 16% des enfants.
Julia Gassie, Centre d'études et de prospective
Source : Institut national de santé publique du Québec
10:05 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : insécurité alimentaire, canada | Imprimer | |
09/09/2014
Les Français veulent vivre plus intensément
Publié en juillet 2014 par le Crédoc, le numéro 268 de Consommation et modes de vie présente une synthèse du Cahier de recherche La société des loisirs dans l'ombre de la valeur travail (décembre 2013). À l'instar de nombreux pays, les Français veulent de plus en plus réussir toutes les facettes de leur vie (famille, travail, relations amicales, loisirs, etc.). La France se distingue toutefois par une place centrale accordée à la vie professionnelle et par un moindre investissement de la dimension « loisir et temps libre » par rapport aux habitants des pays nordiques et anglo-saxons.
La place symbolique accordée à la vie amicale, au temps libre et aux loisirs a progressé. Le temps libre a ainsi cru de 47 minutes par jour entre 1986 (7h19) et 2010 (8h06) ; les Français consacrent notamment neuf minutes supplémentaires aux repas. Par rapport aux autres pays, un intérêt plus important est constaté pour le repas, le bricolage et le jardinage, alors qu'il est par exemple moindre pour des pratiques artistiques amateurs ou les visites de monuments. Les Français passent ainsi, en moyenne et par jour, 2h15 à table, soit un peu plus que dans les pays latins et beaucoup plus qu'au Royaume-Uni (1h25) et qu'en Suède (1h34).
Julia Gassie, Centre d'études et de prospective
Source : Crédoc
10:04 Publié dans Alimentation et consommation, Société | Lien permanent | Tags : crédoc | Imprimer | |
Ingrédients et peurs alimentaires
Dans un article publié dans Food quality and preference en juin 2014, une équipe de recherche de la Cornell University (État de New-York) présente les résultats d'une étude sur les peurs alimentaires liées à des ingrédients. Sur la base d'une enquête téléphonique menée auprès d'un échantillon de 1 008 mères américaines, ces travaux s'appuient sur le cas du sirop de maïs riche en fructose, objet récemment d'une forte attention des médias généralistes ainsi que des blogs et réseaux sociaux.
Parmi les points mis en évidence, les consommatrices ayant peur d'un ingrédient spécifique peuvent exagérer les risques perçus et être partiellement influencées par leur groupe de référence. Les ingrédients associés à des aliments moins sains (snacking, desserts) nuisent, par leur présence, à l'évaluation d'aliments perçus en général comme relativement sains. Les peurs alimentaires peuvent être contrebalancées lorsque des informations sur l'ingrédient (histoire, mode de production, utilisation) sont données.
Les auteurs identifient plusieurs pistes de recherche : mesurer l'impact que les normes et la désirabilité sociales peuvent avoir sur l'évitement d'ingrédients, étudier le comportement d'autres catégories de population, évaluer l'influence des peurs alimentaires sur les comportements réels et les schémas de consommation. Ainsi, par exemple, les personnes craignant le sirop de maïs riche en fructose ne sont pas prêtes à payer plus pour des produits contenant plutôt du sucre de table.
Julia Gassie, Centre d'études et de prospective
Source : Food Quality and Preference
09:57 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : ingrédients, peurs alimentaires | Imprimer | |
08/09/2014
Quantification de l'impact environnemental des protéines animales pour la consommation humaine aux États-Unis
Le travail de quatre chercheurs américains et israéliens, récemment publié dans Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), éclaire l'impact de la consommation américaine en protéines animales sur les surfaces agricoles, le volume d'eau mobilisé pour l'irrigation, les émissions de gaz à effet de serre et l'azote réactif (fertilisants). Cette étude repose sur une approche top-down, autrement dit mobilisant des données statistiques agrégées à l'échelle des États-Unis.
Sont distingués les élevages bovins (avec une subdivision viandes et lait), porcins et avicoles (volailles de chair et œufs). La figure ci-dessous présente les « unités » de ressources mobilisées par 1 000 kcals consommées, et ce pour chacune des productions étudiées. La dernière figure (E) indique la consommation moyenne journalière par personne.
Source : PNAS
En termes de résultats, l'élevage bovin viande mobilise respectivement 28, 11 et 6 fois plus de terres, d'eau pour l'irrigation et d'azote réactif que la moyenne des autres productions. Pour les émissions de GES, elles sont cinq fois supérieures. Un résultat qui change peu si l'on considère non plus les calories, mais les protéines consommées.
En conclusion, les auteurs soulignent plusieurs points : 1) la robustesse des résultats sur la filière bovin viande malgré les incertitudes (une filière plus consommatrice en ressources), 2) la mise en lumière d'impacts potentiellement bénéfiques d'un changement de régime alimentaire et 3) la création d'une méthodologie mobilisable pour évaluer les politiques alimentaires, avec des améliorations à apporter sur le travail des données (mobilisées en grand nombre dans cet exercice).
Élise Delgoulet, Centre d'études et de prospective
Source : PNAS
09:52 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent | Tags : protéines, etats-unis | Imprimer | |
03/09/2014
Des Australiens peu au fait des risques sanitaires alimentaires
Selon diverses autorités australiennes, dont l'Australian Food Safety Council, la population a beaucoup de lacunes en matière de sécurité sanitaire alimentaire. Ainsi, moins de la moitié des Australiens connaitrait l'importance du couple temps-température pour la prévention du risque alimentaire, ce qui conduit ces personnes à consommer de la nourriture ayant séjourné à des températures à risques. C'est notamment le cas avec les repas de midi préparés à la maison et amenés sur le lieu de travail, avec pour certains un maintien hors réfrigération pouvant aller jusqu'à six heures. Or, on considère qu'il y a risque de dégradation sanitaire après maintien d'une denrée sensible pendant au moins deux heures à une température comprise entre 5 et 60 degrés Celsius.
L'autorité de sécurité sanitaire de Nouvelle-Galles du Sud (NSW) estime à 5,4 millions, soit environ un Australien sur quatre, le nombre de patients atteints chaque année d'une intoxication alimentaire. À titre de comparaison, en France, le nombre annuel d'intoxications alimentaires est estimé entre 250 000 et 750 000, pour une population presque trois fois plus élevée. Par ailleurs, les intoxications alimentaires en Australie représentent une charge économique importante : 1,2 million de visites médicales, dont 300 000 donnant lieu à prescription d'antibiotiques.
Enfin, l'information du public est un enjeu fort, notamment celle des parents de jeunes enfants, la pratique du lunch box emmené dans le cartable étant fréquente. Le Conseil d'information sur la sécurité sanitaire alimentaire organise depuis plusieurs années, en novembre, une semaine d'information dédiée à ce type de risques. Cette année, le thème retenu sera les recommandations et conseils en matière de sécurité sanitaire alimentaire.
Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective
Source : Australian Food News
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02/09/2014
Réduire la taille des portions – Les guerres alimentaires aux États-Unis
Publié en juillet 2014 dans le cadre du Programme États-Unis de l'Institut français des relations internationales (IFRI), le numéro 19 de la collection Potomac Paper est consacré à l'alimentation aux États-Unis, de la fin du XIXe siècle à nos jours. L'auteur y examine la mise en place d'un système industriel de production agroalimentaire, le « triomphe du marketing » des années 1980, l'épidémie d'obésité et les réactions qui ont suivi la prise de conscience de ce problème de santé publique. Si les États-Unis furent le lieu d'importation de cuisines diverses, mélangées aux aliments et méthodes de préparation des Amérindiens, ils ont également donné naissance à la nourriture industrielle et standardisée du XXe siècle, ainsi qu'à des techniques de marketing tenues pour responsables de l'épidémie d'obésité et de diabète.
Source : IFRI
09:27 Publié dans Alimentation et consommation, IAA, Société | Lien permanent | Tags : etats-unis | Imprimer | |
01/09/2014
Motiver le changement des comportements
L'European Food Information Council a publié, en juillet 2014, une analyse bibliographique portant sur les différentes approches pour accompagner un changement des comportements vers une vie plus saine (notamment une alimentation plus équilibrée). Cette analyse mobilise les théories sur les processus qui façonnent le comportement, les études empiriques les vérifiant ainsi que des éléments issus de la recherche appliquée.
Sont tour à tour abordés : l'intérêt d'une « approche écologique » du changement comportemental (facteurs personnel, social et environnemental) ; le fait qu'informations et conseils ne sont pas suffisants à eux seuls ; les techniques de changement comportemental les plus efficaces ; le rôle du marketing social ; le nudging ; l'utilisation de la technologie (ex : e-santé, SMS, jeux vidéo) ; la mise en pratique de la théorie comportementale ; l'évaluation de ces interventions.
Source : EUFIC
09:25 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : comportements | Imprimer | |