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10/03/2021

Entente sur le marché du bois en Finlande : quels impacts réels sur les prix ?

Un article récent traite du conflit ayant opposé trois des plus grands producteurs mondiaux de pâte à papier, opérant en Finlande, aux services publics forestiers, à des propriétaires privés et à des municipalités. Il s'est soldé, au milieu des années 2010, par l'absence d'indemnisation : si le cartel était bien confirmé et actif durant la période 1997-2004, les expertises à l'appui de la décision de justice n'avaient pu mettre en évidence l'effet de cette entente sur les prix payés aux propriétaires.

Pour mesurer cet impact, les auteurs traitent des séries de prix de produits issus de résineux (grumes et bois d'industrie de pin et d'épicéa), avec une analyse économétrique basée sur l'approche dite « variable indicateur ». Régulièrement employée pour mettre en évidence les conséquences des pratiques anticoncurrentielles, cette méthode compare l'évolution réelle des prix avec ce qu'elle aurait été en situation de concurrence normale. Il apparaît ainsi que seul le prix du bois d'industrie de pin a été réduit de façon significative : la baisse moyenne induite serait de l'ordre de 10 % sur l'ensemble de la période. Pour les autres produits, aux débouchés plus larges que la seule production de pâte à papier, les auteurs concluent à l'absence d'impact sur les prix.

Source : Forest Policy and Economics

11:08 Publié dans Forêts Bois | Lien permanent | Tags : concurrence, cartel, prix, forêt-bois, bois, finlande |  Imprimer | | | | |  Facebook

05/03/2018

Une étude sur la transmission des antibiorésistances entre animaux de ferme, sol et eau en Finlande

La revue Environmental Science & Technology a publié une étude sur la transmission de gènes d'antibiorésistance entre animaux d'élevage (sélection d'antibiotic-resistance genes – ARG – lors de l'utilisation d'antibiotiques, puis diffusion par épandage de fumier), sol et eau en Finlande. L'étude porte sur quatre élevages, deux bovins laitiers et deux porcins, dont tous les animaux avaient reçu un traitement antibiotique ponctuel suite à une infection bactérienne. Des échantillons ont été prélevés dans deux types de fumier (frais et stocké), dans des sols agricoles (sols témoins et sols recevant un épandage – prélèvement avant, juste après, deux et six semaines plus tard) et dans l'eau d'un fossé d'évacuation (avant et après épandage). Les extractions d'ADN dans les divers échantillons ont permis d'identifier au total 161 gènes de résistance, notamment à des groupes d'antibiotiques et à des désinfectants. La plus grande diversité de ces gènes a été trouvée dans le fumier, frais ou stocké, et dans les sols épandus. À noter que les sols non fertilisés ne comportaient que 29 types d'ARG.

D'après les auteurs, cette étude confirme que les élevages sont un réservoir d'ARG. Cependant, les échantillons prélevés avant l'application annuelle de fumier présentent de faibles concentrations (même en cas d'épandage depuis des années), montrant la survie relativement courte de ces gènes dans le sol. Les conditions climatiques finlandaises (périodes longues de gel) contribueraient également à atténuer la diffusion de l'antibiorésistance via l'environnement.

Source : Environmental Science & Technology

09:42 Publié dans Environnement, Protection des végétaux et des animaux | Lien permanent | Tags : antibiorésistance, finlande |  Imprimer | | | | |  Facebook

10/02/2016

Projet finlandais pour augmenter de 40 % la production locale de protéines d’ici 2030

Dans un article du 18 janvier, le site mescoursespourlaplanete.com présente le projet finlandais ScenoProt. Coordonné par le Natural Resources Institue Finland (Luke), l’objectif est de passer d’une production locale de protéines de moins de 20 % actuellement à 60 % en 2030, et donc de réduire la dépendance vis-à-vis des importations brésiliennes de soja. Doté d’un budget de 8 millions d’euros, ce projet doit permettre, en six ans, de développer des aliments utilisant des sources alternatives de protéines (insectes, champignons) ou d’autres matières premières végétales. Plusieurs disciplines et domaines vont être mobilisés, de la production végétale et de la nutrition animale aux process agroalimentaires, aux effets sur la santé et au marketing des produits. Sont impliqués des organismes de recherche et des entreprises, et des consommateurs seront associés à la conception des prototypes de produits.

Sources : mescoursespourlaplanete.com, Luke

06/10/2014

Rythme des repas au Danemark, en Finlande, en Norvège et en Suède

Un article publié dans la revue Appetite analyse des données portant sur les rythmes journaliers de consommation alimentaire, en comparant les années 1997 et 2012. À l’échelle de chaque pays, des « pics » de consommation apparaissent nettement (petit déjeuner et déjeuner), et ont peu bougé sur la période étudiée. Au sein des populations nationales, un groupe identique ne suivant pas ces moments de consommation (ie sautant plus régulièrement le petit déjeuner et le déjeuner) est identifié. Toutefois, si son effectif a tendance à croître entre 1997 et 2012, cela ne signe pas une destructuration naissante du rythme alimentaire, puisque le fait de fonder une famille ou d’avancer en âge entraîne un retour au rythme commun.

Source : Appetite

10:40 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : danemark, finlande, suède, norvège, rythmes alimentaires |  Imprimer | | | | |  Facebook