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14/10/2013

Inde : mise en culture d’un millet perle riche en fer

Plus de 30 000 agriculteurs indiens ont planté cette année une variété de millet particulièrement riche en fer. Développée par l’Institut international de recherche sur les cultures des zones semi-arides (ICRISAT), cette variété, dont le nom commercial est Dhanashatki, permet par ailleurs d’obtenir de meilleurs rendements et possède des caractéristiques de résistance au stress hydrique.

Selon l’IFPRI (International Food Policy Research Institute), 100 grammes de farine issue de cette variété suffisent à couvrir le besoin quotidien en fer pour un enfant. L’anémie en fer est très répandue en Inde : elle concerne 70% des enfants de moins de 5 ans. Cette semence pourrait gagner en popularité du fait d’une meilleure valorisation, ce qui contribuerait à relancer la production déclinante de cette céréale secondaire (8,74 Mt en 2012-2013 contre 12,11 Mt en 2003-2004).

Cédric Prévost, conseiller pour les affaires agricoles à l’ambassade de France en Inde

Source : The Hindu Business Line

16:43 Publié dans Agronomie, Alimentation et consommation, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : inde |  Imprimer | | | | |  Facebook

11/10/2013

Baisse de l'impact en GES de la production alimentaire

S’engager dans une perspective de production et de consommation durables nécessite de pouvoir évaluer l’impact environnemental des biens et des services en prenant en compte l’ensemble de leur cycle de vie. C'est pourquoi une étude a été réalisée par le cabinet BIO Intelligence Service pour le compte de l’ADEME, avec pour objectif d’apporter des informations de cadrage pour les politiques publiques de consommation durable. Cette étude estime, pour chaque catégorie de biens ou de services consommés en France, les impacts liés à leur production. Ainsi, pour la catégorie «Alimentation et boissons non-alcoolisées», sont pris en compte les impacts liés à la culture et l’élevage ainsi qu’à la transformation agroalimentaire, en termes notamment d’émissions de gaz à effet de serre (GES) et d’acidification.

Les émissions importées, c’est-à-dire les émissions engendrées à l’étranger par la fabrication de produits, finis et intermédiaires, consommés sur le territoire national, sont également comptabilisées (cliquer pour agrandir) :

ademe.jpg

L’évolution, entre 1995 et 2007, des émissions de gaz à effet de serre engendrées par la consommation d'aliments et boissons non-alcoolisées, montre une réduction de 10% de l’impact de cette catégorie sur la période. Selon l'étude, cette diminution résulte d’une orientation du secteur vers des produits intermédiaires et des procédés de production moins polluants, compensant ainsi en grande partie l’augmentation des quantités consommées.

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

Source : ADEME

16:40 Publié dans Alimentation et consommation, Climat | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Dernières tendances de l'agriculture biologique

Le marché du bio devrait atteindre 4,5 milliards d’euros en 2013, selon l'Agence bio, qui a présenté début octobre les derniers chiffres du secteur. La barre du million d’hectares cultivés en bio a été franchie, ainsi que celle des 25 000 producteurs.

Le mouvement de relocalisation des achats de produits bio, engagé depuis plusieurs années, a eu ses effets : les « importations » (y compris échanges intra-européens) sont passées de 38% en 2009 à 25% en 2012. Plus des trois quarts des produits bio ou matières premières utilisées sont donc à présent d'origine France, et quasiment 100% pour les viandes bovines et ovines, les volailles, les œufs et le vin. Le reste est composé de denrées « exotiques » non disponibles sur le territoire français, et de certaines gammes (traiteurs, surgelés, épicerie salée et sucrée, jus de fruits et de légumes) encore peu disponibles en France (et offrant donc des perspectives de développement).

Dans le même temps, les produits bio français gagnent l’international : leurs ventes (dont une majorité de vins) ont fait un bond de + 62% entre 2011 et 2012, passant de 192 millions d’euros à 309 millions d’euros, soit 8% du chiffre d'affaires du bio au stade de gros en 2012.

Plus d’un producteur bio sur deux déclare pratiquer la vente directe, et un producteur sur quatre transforme, en tout ou partie, sa production à la ferme.

Enfin, l’introduction des produits bio en restauration collective se poursuit, tandis que le marché des produits bio en restauration commerciale, encore restreint, est appelé à se développer en France.

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

Source : Agence Bio

16:39 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : bio |  Imprimer | | | | |  Facebook

10/10/2013

Diversification des circuits d'achats alimentaires

Le CREDOC a renouvelé en 2012 l'enquête réalisée en 2005 sur la fréquentation des commerces alimentaires. La confrontation des résultats de l’enquête, à sept ans d’intervalle, met en évidence les évolutions intervenues dans ce domaine. Si les hypers et supermarchés restent les circuits privilégiés, les commerces alimentaires spécialisés (boucheries, charcuteries, etc.), les magasins de surgelés et le hard discount sont davantage fréquentés qu’il y a sept ans. Dans le même temps, le recours à Internet, et surtout aux drives, se développe (cliquer pour agrandir) :

credoc.jpg

Les consommateurs tendent aussi à diversifier leur parcours d’achat. Ils se rendent moins souvent dans chaque circuit, mais fréquentent un plus grand nombre de formats de distribution. La proximité géographique est le premier critère de choix d'un magasin, devant le prix (critère en forte progression toutefois).

Le CREDOC a réalisé une typologie des acheteurs selon qu'ils sont « éclectiques » (fréquentant au moins quatre circuits différents) ou « massificateurs », ou encore des conquis du « hard discount ». Les habitudes d'achat sont donc loin d'être uniformes et le paysage des circuits de distribution se diversifie pour s’adapter aux demandes propres à chaque type de clientèle.

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

Source : Crédoc

16:37 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

ECOTROPHELIA EUROPE 2013, les trophées étudiants de l’innovation alimentaire

Les trophées ECOTROPHELIA Europe 2013 des « Meilleures innovations alimentaires » mises au point par des étudiants ont été remis ces 6 et 7 octobre 2013 au salon international de l’alimentation (ANUGA) à Cologne. 18 pays européens, représentés par l'équipe universitaire lauréate de chaque compétition nationale, étaient en compétition. L'ECOTROPHELIA Europe d’or a été décerné à la France pour Ici & Là, une gamme éco-innovante de burgers de lentilles françaises AOP congelés, riches en protéines, sans allergène. Le produit Ici & Là a été élaboré par les étudiants de l’ISARA (Institut supérieur de l'agriculture et de l'agro-alimentaire Rhône-Alpes).

L'ECOTROPHELIA Europe d’argent est revenu aux Pays-Bas pour Choco-Quino, une boisson à base de chocolat et quinoa issus de cultures biologiques et du commerce équitable, riche en protéines à teneur réduite en matières grasses, imaginé par l’équipe de l'université de Wageningen.

L'ECOTROPHELIA Europe de bronze a été attribué à l’Italie pour SOcrock, une barre céréalière recouverte de chocolat noir et de poudre de pépin de raisin, inventée par l’équipe de l'Università Cattolica Del Sacro Cuore et de la Facoltà di Agraria (Piacenza).

Une mention spéciale « coup de cœur » a distingué en outre le projet des Pays-Bas : Hai Shen, une soupe instantanée, pour un repas facile et sain à tout moment de la journée, développée par l’équipe de Sigillum Universitatis Islandiae et University of Iceland (Reykjavik).

Les innovations alimentaires qui figurent au palmarès d’ECOTROPHELIA Europe ont été conçues en partenariat avec des entreprises et des centres techniques, et sont actuellement en cours d’industrialisation. En effet, 35 produits alimentaires déjà récompensés par un ECOTROPHELIA sont présents dans les circuits de distribution depuis 2011.

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

Source : ECOTROPHELIA

16:35 Publié dans Alimentation et consommation, IAA | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

09/10/2013

L'impact environnemental et économique du gaspillage

Après un premier rapport, en 2011, sur l'ampleur des pertes et du gaspillage à l'échelle mondiale, la FAO publie une nouvelle étude : Food Wastage Footprint: Impacts on Natural ressources, qui analyse les impacts écologiques du phénomène, en se penchant sur ses conséquences pour le climat, les utilisations de sols et d'eau, ainsi que sur la biodiversité.

Les pertes et le gaspillage s'élèveraient à 1,3 milliard de tonnes de nourriture par an, soit un tiers de la production mondiale. Cela représente 250 km3 d'eau (un volume équivalant au débit annuel du fleuve Volga), et l'émission de3,3 gigatonnes de gaz à effet de serre. L'analyse par l'empreinte carbone fait apparaître que le gaspillage au stade de la consommation a un impact plus élevé que ce qui est perdu dans les étapes précédentes de la chaîne alimentaire : en effet, alors que ce stade ne représente, au niveau mondial, que 22% des quantités perdues ou gaspillées, en termes d'empreinte carbone cette proportion monte à 37%.

Des analyses croisées, par produits et par régions du monde, font apparaître un certain nombre de hot spots : les pertes de céréales en Asie ont ainsi de lourds impacts en termes d'émissions de carbone et d'utilisation de la ressource en eau. Le secteur de la viande a une empreinte carbone relativement élevée, en particulier dans les pays à forts revenus et en Amérique latine, qui, ensemble, représentent 80% de tous les gaspillages et pertes de viande. Le gaspillage des fruits est quant à lui responsable de gaspillages d'eau en Asie, en Amérique latine, et en Europe.

L'évaluation des impacts économiques du gaspillage est basée sur les statistiques FAO de prix à la production 2009 d'environ 180 produits (sauf poissons et fruits de mer), dans une centaine de pays. Le coût économique total s'élève à 750 milliards de dollars par an, l'équivalent du PIB de la Suisse.

En complément de cette étude, la FAO a également publié un guide contenant des pistes d'action pour toutes les étapes de la filière : producteurs, distributeurs, restaurateurs, consommateurs, etc.

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

Sources : étude FAOGuide

 

28/09/2013

Lancement d'un blé éthique sur le modèle du commerce équitable en Vendée

Le groupe CAVAC a lancé en Vendée le premier blé éthique, sur le modèle du commerce équitable. Le pacte Agri-Ethique est mis en place entre agriculteurs, coopérative, meunier et boulanger ou industriel. Les prix sont fixés à l'avance pour trois ans dans le but de contrer la volatilité des prix des céréales. Ce pacte ne porte pour l'instant que sur 30% du blé collecté par CAVAC, mais les responsables ont l'intention d'étendre progressivement la démarche à d'autres partenaires et d'autres régions.

Source : Pacte Agriéthique

16:12 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation, IAA, Territoires | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

26/09/2013

Lait équitable français : FaireFrance

La coopérative Fairecoop a lancé une marque française de lait équitable : FaireFrance. Les 800 agriculteurs adhérents récupèrent 10 centimes de plus sur chaque bouteille de lait vendue par la coopérative à la grande distribution. La coopérative souhaite étendre la marque à d'autres types de produits, comme les fromages.

Source : FaireFrance

16:10 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation, IAA | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

12/09/2013

L'écart de prix entre produits biologiques et conventionnels se réduit

Selon une étude de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) portant sur quatre produits (carotte, pomme golden, concombre et tomate ronde) sur la période 2008-2011, si l'écart de prix entre les fruits et légumes conventionnels et leurs équivalents biologiques reste important (environ le double), il tend à se réduire. L'étude porte sur les prix observés dans les GMS rayon bio, GMS rayon conventionnel et magasins spécialisés.

Ce différentiel s'explique notamment par des rendements des cultures souvent plus faibles en agriculture biologique, un recours à la main-d'œuvre plus important, des réseaux de collecte et de distribution de taille plus modeste et par le coût du contrôle et de la certification (à la charge des opérateurs).

Par ailleurs, l'étude montre une volatilité des prix des produits biologiques plus faible que celle des prix des produits conventionnels, du fait, selon les auteurs, de la fidélisation des consommateurs de bio et de la structure des coûts propre à ces produits.

D'après le Baromètre de consommation et de perception des produits biologiques de l’Agence Bio, le prix des produits biologiques est encore aujourd’hui le principal obstacle à l’achat : 77% des consommateurs interrogés en 2012 citent cette raison pour expliquer le fait qu’ils n’achètent pas de produits biologiques.

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

Source : DGCCRF

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11/09/2013

Prospective de la filière fruits et légumes en France

Interfel a confié à FranceAgriMer, accompagné par l’Institut des hautes études de la vigne et du vin (IHEV) de Montpellier SupAgro, la conduite d’une étude prospective de la filière fruits et légumes. Une synthèse en a été publiée récemment. Elle présente cinq scénarios contrastés d'évolution de cette filière à l’horizon 2025/2030 :

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14:58 Publié dans 1. Prospective, Alimentation et consommation, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : f&l |  Imprimer | | | | |  Facebook

Baisse de l'obésité chez les enfants pauvres aux États-Unis

D'après une étude publiée par les Centers for Disease Control and Prevention, la proportion de jeunes enfants obèses dans les familles pauvres a pour la première fois reculé dans 19 des 44 États américains étudiés. Basée sur des mesures de taille et de poids de 12 millions d'enfants âgés de 2 à 5 ans bénéficiaires des programmes fédéraux de nutrition, cette étude montre qu'un enfant sur 8 dans cette tranche d'âge est obèse.

Le précédent rapport, portant sur la période 2003-2008, avait noté au contraire une augmentation significative des taux d'obésité infantile dans 24 États.

Comme explications, les chercheurs avancent la croissance de l'allaitement maternel, la limitation des boissons sucrées et le rôle des politiques publiques, nationales comme le programme Let's Move, ou locales, qui consistent notamment à faciliter l'accès aux fruits et légumes et à promouvoir l'activité sportive.

 Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

 Source : CDC

09/09/2013

Des propositions du Sénat pour redresser la filière viande

Les conclusions de la mission commune d'information sur la filière viande en France et en Europe ont été rendues en juillet 2013. Cette mission, motivée notamment par la fraude sur la viande de cheval, avait été mise en place en mars 2013, à l'initiative du groupe Union des démocrates et indépendants (UDI-UC).

Les deux sénatrices en charge de cette mission ont mené des entretiens avec de multiples interlocuteurs de la filière viande, parmi lesquels les organisations professionnelles, des directions générales ministérielles, France AgriMer, des représentants de la protection animale, ainsi que des représentants de cultes religieux.

Ce rapport formule des propositions concrètes, notamment en matière de contrôle, d'étiquetage, d'application de normes et d'attribution d'aides PAC. On peut citer par exemple la proposition de créer un dispositif d'agrément au niveau européen pour le négoce des viandes, le renforcement des contrôles au niveau national, l'obligation de mentionner l'origine de la viande brute et le mode d'abattage sur l'étiquette, et enfin une orientation plus accentuée des aides PAC vers l'élevage.

 Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective

 Source : Sénat

02/09/2013

Amazon se lance dans le e-commerce alimentaire

Le spécialiste du commerce en ligne Amazon se lance dans la livraison de produits alimentaires frais. Son nouveau service, Amazon fresh, testé depuis cinq ans à Seattle, étendu depuis peu à San Francisco et Los Angeles, et qui doit être déployé dans 20 villes américaines en 2014, comprend la livraison le jour même et un forfait livraison annuel à 299 dollars US. Pour convaincre le consommateur, Amazon livre ses produits frais dans un sac réfrigéré isotherme et développe un réseau de casiers-consignes où les commandes Internet peuvent être récupérées 24h/24 en entrant un code envoyé par SMS.

Ce système de consignes est également testé par le distributeur Waitrose au Royaume-Uni, pays où le e-commerce alimentaire représentait entre 5,6 et 6 milliards de livres en 2012, soit 4% du total des ventes alimentaires, et qui devrait atteindre 11 milliards de livres d'ici à 2017, selon les études (Mintel, IGD).

 

Sources : Amazon s'attaque à l'alimentaire, Le Figaro, 04/06/2013

Waitrose lance des casiers pour le frais au Royaume-Uni, LSA, 23/08/2013

La bataille de l'e-commerce alimentaire britannique se durcit, LSA, 8/07/2013

 

14:29 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

01/09/2013

Fruits et légumes sur ordonnance

Les médecins de New-York pourront prescrire des fruits et légumes à leurs patients obèses, ou risquant de le devenir, grâce au Fruit and Vegetable Prescription Program. Ce programme est financé par Wholesome Wave, une ONG qui soutient l'agriculture locale, en partenariat avec la Health and Hospitals Corporation (HHC) de la ville de New York.

Les patients inscrits dans ce programme recevront 1 dollar par jour et par membre de la famille (soit 120 dollars par mois pour une famille de quatre personnes) en bons d'achats utilisables sur les 140 marchés de producteurs locaux de la ville. Ils seront revus tous les mois par leur médecin pour évaluer les progrès, fixer de nouveaux objectifs et renouveler les prescriptions. L'expérience pilote a montré que le programme permettait d'augmenter de 55% la consommation de fruits et légumes des patients et que 37% des enfants avaient vu leur IMC diminuer.

L'obésité est en effet une préoccupation croissante à New-York, où plus d'un adulte sur deux est en surpoids et 22% des habitants sont obèses. Le programme, qui a bénéficié de dons de mécènes privés, devrait profiter également à l'économie locale au travers des revenus des producteurs agricoles.

L'État fédéral, par l'intermédiaire des food stamps, subventionne déjà l'achat de produits alimentaires, mais ce programme est accusé de favoriser la junk food car il permet aussi d'acheter des boissons sucrées, friandises, chips, etc.

 

Source : Wholesome Wave 

 

Mesures contre le gaspillage en Belgique

En Belgique, 200.000 personnes bénéficient de l’aide alimentaire, alors que d’un autre côté 15 kg de nourriture par personne sont jetés par an. Le bourgmestre de la ville de Herstal, Frédéric Daerden, a lancé une initiative forte contre le gaspillage : les supermarchés de la ville ont l'obligation de donner leurs invendus aux associations d’aide alimentaire pour que leurs permis d’environnement (équivalent du permis d’exploitation français, qui permet aux magasins de s’installer dans la ville) soit renouvelé.

Namur et d’autres communes ont adopté cet exemple et Frédéric Daerden, également député au Parlement européen, a posé une requête à la Commission européenne demandant une loi similaire à plus grande échelle.

D'autre part, le ministre des Finances belge a fait adopter cet été par son administration une décision pour exonérer de TVA le don de denrées alimentaires par des supermarchés à des banques alimentaires (auparavant, la destruction de ces denrées leur « coûtait » moins cher que le don).


Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

 Source : « La Belgique interdit le gaspillage alimentaire dans les supermarchés », Consoglobe août 2013