02/05/2016
Publication de l'Insee sur le commerce de gros de produits alimentaires
En avril, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a consacré un focus au commerce de gros de produits alimentaires. Le secteur alimentaire représente, en 2013, un quart des ventes du commerce de gros, soit 179 milliards d'euros. Un tiers du chiffre d'affaires est généré par les centrales d'achats de produits alimentaires et près de la moitié des ventes concerne des produits frais (produits laitiers, œufs et huiles, fruits et légumes, viandes et poissons), même si la valeur a baissé entre 2005 et 2013.
Le secteur se concentre de plus en plus : en 2013, 9,5 % des entreprises réalisent 90 % du chiffre d'affaires, mais la situation est hétérogène selon les produits. Une structure sur quatre appartient à un groupe de sociétés (étranger dans 15 % des cas). De plus, 80 % des achats des grossistes se font en France et 57 % de leurs ventes auprès de détaillants. Enfin, ce secteur est peu ouvert aux échanges internationaux, avec là encore des différences en fonction des produits.
Source : Insee
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04/03/2016
Lancement d'une nouvelle marque de produits alimentaires
Dans un article du 3 mars, le site mescoursespourlaplanete.com rapporte le lancement prochain d'une nouvelle marque de produits alimentaires, La Marque du Consommateur. Portée par le collectif à l'origine des « Gueules Cassées », cette marque est présentée comme le second volet d'une action « qui vise à reconsidérer positivement nos modes de consommation par le consommateur lui-même ». La gamme de produits en préparation sera fabriquée selon un cahier des charges « durable et responsable », correspondant aux attentes et critères de choix des consommateurs. Sont notamment mis en avant une transparence sur les prix, qualité, origine des matières premières, ainsi que la volonté de soutenir les « petits producteurs », par exemple en payant plus cher le litre de lait. L'article rappelle enfin que cette approche présente des similitudes avec la marque « Ensemble, solidaires avec les producteurs » de Biocoop.
Source : mescoursespourlaplanete.com
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01/03/2016
Innovations dans le domaine des ingrédients et produits alimentaires intermédiaires
Dans son numéro 308, Les Marchés Hebdo consacre un dossier à plusieurs tendances dans le secteur des ingrédients et produits alimentaires intermédiaires, présentés à l'occasion de la tenue, à Rennes, du Carrefour des Fournisseurs de l'Industrie Agroalimentaire. Il s'agit d'apporter aux industriels des solutions pour répondre aux attentes des consommateurs (en particulier de naturalité) et pour améliorer la maîtrise des process et des coûts de production (remplacement d'une matière première trop chère, diminution du temps, simplification des manipulations, limitation des pertes).
Parmi les exemples donnés dans ce dossier, on peut retenir l'offre du groupe néerlandais GNT de matières colorantes de fruits et légumes. L'utilisation de ces denrées se développe en France depuis 2011 (boissons, produits laitiers, confiseries, glaces) et permet par exemple de substituer à la tartrazine du potiron ou de la carotte dans les plats cuisinés. Un article est également consacré à la farine stabilisée de fèves développée par Limagrain Céréales Ingrédients. Contenant 30 % de protéines, sans gluten, cette farine, dont l'amertume a été ôtée et la conservation améliorée, est destinée à une utilisation en boulangerie, pour des snacks apéritifs ou encore pour des steaks végétaux ; elle « s'inscrit dans la tendance du clean label et des produits naturels ».
Source : Les Marchés Hebdo
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08/02/2016
Le Centre d’information des viandes publie un rapport sur la valeur nutritionnelle des viandes cuites
Ce document, issu d’une étude menée par l’Institut de l’élevage, l'ADIV et l'INRA, fournit des données sur la valeur nutritionnelle de la viande cuite, et ce selon les différents modes de cuisson adoptés.
Cette étude a été conduite suite à des travaux de recherche ayant montré la dégradation de divers composés (protéines, certains micronutriments notamment) sous l’effet de la chaleur, ainsi que les pertes en eau et en nutriments dans le jus de cuisson. Il s’avère cependant que certains composés se maintiennent dans la viande cuite. C’est le cas des protéines, lipides intramusculaires, acides gras, zinc, sélénium, qui sont assez peu sensibles aux variations thermiques. En revanche, on note des déperditions plus conséquentes de nutriments sensibles à la dégradation thermique : c’est le cas notamment du fer héminique et de certaines vitamines B. Ce rapport fournit aux professionnels de la nutrition et de la restauration des éléments particulièrement intéressants pour adapter les apports nutritionnels en fonction des besoins des consommateurs.
Source : CIV
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16/12/2015
Enjeux et opportunités pour le système alimentaire britannique d’ici 2025
Le WRAP britannique (Waste and Resources Action Programme) vient de publier Food Futures : from business as usual to business unusual. Dix ans après un premier travail Grocery Futures, ce rapport analyse l’ensemble de la chaîne alimentaire du Royaume-Uni, au regard des enjeux pour les dix ans à venir qui impliquent des choix stratégiques. Ce document met en avant des solutions et émet des recommandations à destination des acteurs privés et publics. Une approche en trois étapes, s’appuyant notamment sur un groupe d’experts, a permis d’identifier 15 sujets prioritaires (représentés dans le schéma ci-dessous) et trois tendances clés transversales.
Food Futures topics et leurs inter-relations
Source : WRAP
Les quinze sujets sont présentés de façon similaire : identification des enjeux pour les acteurs publics et privés ; aperçu de la situation actuelle ; trajectoire tendancielle, opportunités et risques pour les dix ans à venir ; exemples de bonnes pratiques et d’innovations. Ainsi, pour ce qui est des compétences adaptées aux futurs défis alimentaires, les auteurs rappellent que le secteur est le premier employeur privé du Royaume-Uni (200 000 entreprises et 3,7 millions d’emplois en agriculture, transformation, distribution et restauration). Ils indiquent aussi qu’il y a de fortes craintes d’une pénurie de travailleurs, en particulier ceux ayant les compétences adaptées aux évolutions à venir. En parallèle, 35 % des emplois britanniques seraient menacés par une plus grande automatisation du secteur. Les objectifs sont donc d’agir de manière concertée, pour améliorer l’image du secteur et attirer des jeunes, créer un point d’entrée unique pour les différentes formations et diversifier le recrutement.
Enfin, à partir des trois tendances clés transversales identifiées, le WRAP émet une série de recommandations à destination des acteurs privés et publics. Aux défis croissants de résilience du système alimentaire, répond la nécessité de créer des chaînes d’approvisionnement « FIT » (flexible, intelligent and transparent) ; à l’« explosion » des technologies basées sur les données, répond l’investissement dans ces potentiels de traitement offerts pour la chaîne alimentaire ; à l’alignement des « agendas » santé et environnement, répond la promotion de l’innovation et de l’engagement du consommateur dans ces deux domaines.
Julia Gassie, Centre d’études et de prospective
Source : WRAP
11:26 Publié dans Alimentation et consommation, IAA | Lien permanent | Tags : royaume-uni, système alimentaire, wrap | Imprimer | |
13/11/2015
L’EFSA apporte des données sur les risques potentiels liés à la production et à la consommation d’insectes
Suite à une saisine de la Commission européenne, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié le 8 octobre un rapport sur les risques éventuels liés à la production, à la transformation et à la consommation d’insectes en alimentations animale et humaine. Depuis quelques années, l’usage de produits à base d’insectes suscite un intérêt croissant (qualité des protéines, impact environnemental et économique, investissements moins lourds). Plus de 2000 espèces d’insectes ont été répertoriées comme comestibles et ce rapport identifie quatre insectes qui auraient un intérêt alimentaire particulier, en tant que source alternative de protéines : la mouche domestique, le grillon, le ver à soie et le ver de farine.
L’EFSA a évalué les risques biologiques, chimiques et allergiques pour le consommateur, ainsi que les risques environnementaux liés à la production. Parmi ses conclusions, l’Agence estime que les risques biologiques, par transmission par exemple de contaminants microbiens, sont possibles, du fait notamment de l’utilisation de protéines animales pour l’alimentation des insectes. Le rapport signale certaines lacunes sur les connaissances des risques chimiques, en particulier le fait que l’insecte peut véhiculer des substances provenant d’un autre substrat (sol par exemple). Le risque allergique est également signalé pour la consommation humaine d’insectes, mais aucun cas n’est cité chez l’animal, de compagnie ou de production. Les risques environnementaux sont liés aux besoins en eau et en énergie et à l’occupation des territoires des élevages d’insectes.
Les avis sont encore partagés sur le taux de conversion protéique de cette filière et son empreinte carbone, par rapport aux filières traditionnelles : l’EFSA cite deux études, l’une concluant à des constantes meilleures pour la production d’insecte (aux conditions de laboratoire), l’autre à des taux identiques (dans des conditions naturelles).
Signalons enfin que si l'entomophagie est pour l’instant sporadique sur le territoire européen, trois États membres ont déjà réalisé une analyse de risques : les Pays-Bas, la Belgique et la France (avis d’avril 2015 de l'Anses).
Madeleine Lesage, Centre d’études et de prospective
Source : EFSA
10:51 Publié dans Alimentation et consommation, IAA, Santé et risques sanitaires | Lien permanent | Tags : efsa, insectes | Imprimer | |
12/11/2015
Les industries agroalimentaires en France. Jean-Louis Rastoin, Jean-Marie Bouquery (dirs)
Publié dans une collection dédiée au monde contemporain et à ses évolutions, cet ouvrage brosse un large portrait des industries agroalimentaires (IAA) aujourd’hui en France. La douzaine de chapitres, écrits par des spécialistes reconnus chacun dans leur domaine, propose des analyses détaillées reposant sur des chiffres actualisés.
Une première série de textes décrit les IAA en termes de structures, d’acteurs et de territoires. Ils insistent sur les ressorts de leur localisation géographique, sur l’emploi dans les principales branches, leur organisation en pôles d’activités et en réseaux d’innovation. Ils précisent leur place dans la chaîne de valeur alimentaire, rappellent la diversité des structures de marché et leurs défis en matière d’innovation, le tout en insistant sur les spécificités financières, organisationnelles et stratégiques du modèle très français des coopératives.
D’autres chapitres présentent les nouvelles influences auxquelles sont soumises les IAA, découlant en particulier de la mondialisation des échanges et des nouvelles attentes des consommateurs. Si la France dispose de puissants fleurons internationaux, les nouveaux concurrents des pays émergents connaissent une forte croissance et constituent de réelles menaces pour nos firmes. Simultanément, les comportements des mangeurs évoluent vite, les marchés se segmentent en fonction des styles de vie, les mouvements associatifs et citoyens défendent de nouvelles causes alimentaires (santé, écologie), et la puissance des réseaux sociaux numériques oblige les IAA à s’adapter et à réagir (communication, certification).
Enfin, un troisième ensemble de chapitres traite de questions plus institutionnelles. Ils abordent entre autres les dispositifs interprofessionnels de gouvernance des filières, les politiques publiques nationales comme européennes, les objectifs prioritaires de ces interventions publiques (qualité, nutrition, information), les problèmes de formation, de R&D et de capital humain des IAA.
En conclusion, trois scénarios de prospective mondiale des systèmes alimentaires sont présentés, ainsi que les facteurs clés qui en découlent pour l’avenir des IAA françaises : produits, capacités d’innovation, structures de marché, gouvernance.
Bruno Hérault, Centre d’études et de prospective
Lien : La Documentation Française
10:45 Publié dans IAA | Lien permanent | Tags : iaa | Imprimer | |
La Malaisie et l’Indonésie créent le Council of Palm Oil Producer Countries
Début octobre, la Malaisie et l’Indonésie, qui représentent 85 % de la production mondiale d’huile de palme, ont créé le Council of Palm Oil Producer Countries afin de travailler sur les normes de production, l’image de l’huile de palme, la stabilisation des prix et la coordination sur diverses thématiques (production, stocks, schémas de re-plantation, biodiésel). La création de cette instance intergouvernementale fait suite notamment à la signature, par plusieurs grandes compagnies de production d’huile de palme (Cargill, Golden Agri-Resources, Wilmar International notamment), de l’Indonesian Palm Oil Pledge.
Source : Reuters
10:39 Publié dans IAA, Mondialisation et international, Production et marchés | Lien permanent | Tags : indonésie, malaisie, huile de palme | Imprimer | |
21/05/2015
Filières agroalimentaires : un rapport dénonce la concentration du pouvoir au niveau international
L’expansion des chaînes d’approvisionnement globales à l’œuvre dans les filières agroalimentaires tend à renforcer la concentration du pouvoir, en particulier chez les acteurs de la fourniture d’intrants, du négoce, de la transformation et de la distribution. Or cette évolution génère des impacts croissants sur les producteurs et les salariés de nombreuses régions. Telle est la conclusion d’une étude réalisée par le bureau BASIC pour quatre organisations de commerce équitable, et préfacée par Olivier De Schutter, l’ancien rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation. Celui-ci considère que la répartition du pouvoir dans les chaînes alimentaires ayant longtemps constitué un tabou, ce rapport vient « combler un manque ».
Source : Altermondes
09:10 Publié dans IAA, Production et marchés | Lien permanent | Imprimer | |
07/04/2015
Innovations technologiques et performance industrielle globale : avis du CESE sur l’impression 3D
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a adopté fin mars un avis sur l’impression 3D. Mise au point il y a une trentaine d’années, cette technologie (ou « fabrication additive »), a vu récemment ses applications croître fortement, et le secteur alimentaire est identifié parmi les secteurs en pointe pour son utilisation, par les professionnels comme par les particuliers. Plusieurs projets sont ainsi listés : Barilla et la possibilité de choisir la forme et la composition des pâtes, un procédé d’impression de viande artificielle aux États-Unis (Modern Meadow), l’imprimante Foodini de Natural Machines nécessitant le développement de « capsules » d’ingrédients frais prêts à l’emploi, etc.
Plusieurs atouts pour l’impression 3D sont identifiés : impression d’objets personnalisés, raccourcissement potentiel des distances et délais entre conception, production et consommation des produits, optimisation de l’utilisation des ressources (matières premières, énergie). L’entrée de nouveaux acteurs dans les chaînes de production, de nouvelles organisations du travail et une nouvelle donne sociétale sont également mises en exergue. S’appuyant sur une analyse du contexte international et des atouts français, les préconisations du CESE incitent à « créer un ‘’écosystème’’ favorable » au développement de cette innovation technologique.
Source : CESE
09:37 Publié dans IAA | Lien permanent | Tags : cese, impression 3d | Imprimer | |
06/04/2015
Les applications des nanotechnologies dans le système alimentaire
Food Research International, dans sa livraison de mars 2015, consacre une revue de littérature aux applications des nanotechnologies dans l’agro-alimentaire, « du champ à l’assiette ». Sont notamment mis en lumière, en agriculture de précision, des développements prometteurs sur le contrôle des apports au système racinaire et l’utilisation de nano-émulsions pour l’application des produits phytosanitaires et, dans les industries agro-alimentaires, le potentiel des nano-capteurs en matière de contrôle-qualité. Selon les auteurs, une évaluation réaliste de ce champ de recherche reste un exercice délicat. Certes, il est l’un des plus dynamiques dans la recherche sur les « nanos », vu le nombre de publications. Mais les stratégies d’appropriation pionnière par prise de brevet pèsent déjà sur la recherche fondamentale, tandis que les études toxicologiques mettent en avant à la fois des risques sérieux pour la santé humaine et un manque de méthodes d’évaluation appropriées.
Source : academia.edu
09:33 Publié dans IAA | Lien permanent | Tags : nanotechnologies | Imprimer | |
15/12/2014
Royaume-Uni : lutte contre l'esclavage moderne dans le secteur agricole et agroalimentaire
Le gouvernement britannique a mis en place, en novembre dernier, une stratégie de lutte contre l'esclavage moderne, phénomène en forte expansion qui concerne 10 000 personnes par an au Royaume-Uni. Un tiers des cas relève du travail forcé, deuxième forme d'esclavage après l'exploitation sexuelle. L'agriculture et l'agroalimentaire ont été identifiés comme les principaux secteurs concernés, avec celui de la construction.
Le travail forcé est majoritairement le fait de trafiquants et du crime organisé, agissant au niveau international, mais il peut relever également d'actes individuels. Dans le domaine agricole, le rapport pointe les agissements de certaines entreprises fournisseuses de main-d'œuvre (gangmasters). Les victimes de travail forcé au Royaume-Uni sont le plus souvent originaires de Pologne, de Hongrie, des Pays Baltes, de Roumanie ou de Chine.
La stratégie mise en place par le gouvernement vise à coordonner l'action de l'ensemble des ministères, des agences et des partenaires extérieurs. Elle comporte quatre volets : persécution, prévention, protection des victimes et préparation. Elle s'accompagne d'un renforcement des dispositions législatives dans divers domaines (Modern Slavery Bill, Company Bill).
La dimension internationale est déterminante dans ce domaine. En effet, les chaînes d'approvisionnement des entreprises sont de plus en plus longues, complexes et globalisées. Les biens et services vendus au sein de l'UE peuvent impliquer de nombreuses entreprises dans le monde entier, auxquelles une partie du travail a été externalisée. Le gouvernement britannique entend donc introduire l'obligation pour les entreprises d'une certaine taille de rendre compte de leurs efforts destinés à s'assurer que les droits humains sont respectés tout au long de leur chaîne d'approvisionnement, et ce partout dans le monde.
Cette mesure est, de l'avis de plusieurs observateurs, l'une des plus avancées à l'heure actuelle. Elle s'inspire d'une mesure similaire prise récemment par l'État de Californie. Responsabiliser les entreprises de dimension internationale au respect des droits humains chez leurs fournisseurs est devenu un enjeu important dans ces deux pays. Cela fait suite à des cas d'esclavage révélés récemment dans le secteur agroalimentaire, tels que celui des crevettes d'origine thaïlandaise vendues dans les supermarchés britanniques, ou celui du cacao ivoirien, dans lequel la Cour d'appel américaine a condamné Nestlé, ADM et Cargill pour avoir toléré l'esclavage d'enfants dans les plantations de leurs fournisseurs.
Alexandre Martin, Centre d’études et de prospective
Source : gouvernement du Royaume-Uni
15:19 Publié dans IAA, Mondialisation et international, Société | Lien permanent | Tags : esclavage moderne | Imprimer | |
Nouveau rapport du Forum à haut niveau pour l’amélioration du fonctionnement de la chaîne de valeur agroalimentaire
Le Forum à haut niveau pour l'amélioration du fonctionnement de la chaîne de valeur agro-alimentaire vient de remettre son nouveau rapport. Travaillant de 2010 à 2014 sous l'égide des commissaires Feroci (Industrie et entrepreneuriat), Barnier (Marché intérieur et services), Ciolos (Agriculture) et Borg (Santé), ce comité mobilisant 47 institutions publiques, entreprises et corps intermédiaires a été constitué en 2010, suite au constat de dysfonctionnements de la chaîne de valeur agro-alimentaire et de pratiques commerciales déloyales.
Cette chaîne agro-alimentaire européenne regroupe 46 millions d’emplois et dégage une valeur ajoutée de 800 milliards d’euros par an. En son sein, les industries agroalimentaires constituent le premier secteur industriel européen avec plus de 1 000 milliards d’euros de chiffres d’affaires, 203 milliards d’euros de valeur ajoutée et 4,25 millions d’emplois.
Le Forum confirme le constat initial et appelle à de meilleures relations commerciales pour l'intérêt de l'ensemble de la chaîne de valeur. Il indique que des moyens d’améliorer la coopération entre les acteurs de la chaîne doivent être explorés et il encourage les États membres à prendre des mesures législatives spécifiques tout en regrettant des divergences d’interprétation du cadre communautaire par les autorités nationales compétentes.
Si le Forum énonce des recommandations, notamment sur l’obésité et le gaspillage, on retiendra surtout son analyse de la récente réforme de la Politique Agricole Commune qui, en encourageant la constitution d'organisations de producteurs et en finançant leur mise en place, permettra d'améliorer le fonctionnement de la chaîne agroalimentaire. Le soutien au développement d'observatoires des prix est réitéré. Au-delà des projets nationaux en fonctionnement ou en projet, l'observatoire des prix du lait installé en avril 2014 montre l'importance de développer ces suivis au niveau communautaire afin d'objectiver les dysfonctionnements.
Clôturant quatre années de discussion, le Forum appelle à un renouvellement de son mandat en se donnant entre autres nouveaux objectifs celui de suivre la mise en place effective de ses recommandations en termes de bonnes pratiques commerciales.
Frédéric Courleux, Centre d’études et de prospective
Source : Commission européenne
15:17 Publié dans IAA, Organisations agricoles | Lien permanent | Tags : chaîne de valeur agroalimentaire | Imprimer | |
06/11/2014
Plusieurs innovations pour lutter contre le gaspillage alimentaire
Dans le contexte de la lutte contre le gaspillage alimentaire, à laquelle la journée du 16 octobre est consacrée, plusieurs innovations ont été récemment annoncées :
- Decollogne (Dijon Céréales) vient de lancer un nouveau format de commercialisation de la farine, une dosette unitaire de 100 grammes, d’utilisation pratique pour la préparation de gâteaux et pour son transport et rangement ;
- l’application pour iPhone Checkfood, développée par l’Agence 5ème Gauche, alerte les consommateurs sur l’arrivée proche de leurs produits à la date de péremption : avec un scan des produits au moment d’être rangés dans le réfrigérateur, l’application envoie une alerte sur le smartphone quelques jours avant la date de péremption et peut proposer de mettre le consommateur en lien avec des associations partenaires pour qu’il donne les produits concernés (s'il ne souhaite pas les consommer). Lancée en juin 2014, une V2 de cette application est en cours de réflexion, pour simplifier notamment la phase de scan des produits.
Sources : Agro-Media, Les Clés de demain
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31/10/2014
Foodpolis, le cluster coréen dédié à l’alimentation
À l’occasion du SIAL 2014, l’Agency for Korea National Food Cluster a présenté le projet Foodpolis, dans l’optique de recruter des entreprises, en particulier américaines et européennes. Initié en 2008 et bénéficiant d’un budget d’environ 500 millions d’euros, l’objectif de Foodpolis est de devenir la plate-forme privilégiée pour les exportations agroalimentaires à destination de l’Asie du nord-est (Corée, Japon, Chine). S’inspirant notamment de la Food Valley au Pays-Bas et du pôle de compétitivité Vitagora (Dijon), cette zone située à moins de deux heures de Séoul (train à grande vitesse en construction) proposera aux entreprises des terrains, des infrastructures commerciales (port, aéroport, etc.), trois centres de R&D, ainsi qu’un « coup de pouce » administratif. Le projet devrait être lancé début 2016.
Sources : Korea National Food Cluster, AFP
10:14 Publié dans IAA, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : corée du sud | Imprimer | |