26/09/2013
Lait équitable français : FaireFrance
La coopérative Fairecoop a lancé une marque française de lait équitable : FaireFrance. Les 800 agriculteurs adhérents récupèrent 10 centimes de plus sur chaque bouteille de lait vendue par la coopérative à la grande distribution. La coopérative souhaite étendre la marque à d'autres types de produits, comme les fromages.
Source : FaireFrance
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14/06/2013
Record des exportations agroalimentaires de l'UE, et freins à l'internationalisation du secteur
Le commerce mondial va demeurer un moteur de l'économie mondiale à l'horizon 2015. Pour l'agroalimentaire, cela constituera un potentiel de croissance, mais moins que pour d'autres secteurs tels que la chimie ou l'automobile. Car l'internationalisation du secteur agro-alimentaire est, d'après une étude publiée par Euler-Hermes, structurellement limitée par les contraintes logistiques et sanitaires qui lui sont spécifiques.
Les coûts logistiques liés à la périssabilité des denrées, et les contraintes liées aux cadres règlementaires, en raison des enjeux sanitaires de ces produits, engendrent des charges bien supérieures à d'autres secteurs. Cela constitue un obstacle structurel au développement des exportations et fait que l'internationalisation se concentre sur les produits agricoles de base, et sur les produits alimentaires à forte valeur ajoutée.
Le potentiel de croissance des importations mondiales dans ce secteur sera largement tiré par les nouvelles couches moyennes dans les pays émergents, et les changements d'habitudes de consommation vers des produits carnés, lactés ou sucrés. Les débouchés majeurs continueront à se situer en Asie, avec en tête la Chine, le Japon et l'Inde.
En parallèle, une publication de la Commission européenne annonce un nouveau record dans les exportations agroalimentaires de l'UE en 2012. Aidées par la faiblesse de l'euro, celles-ci se sont élevées à 12,6 milliards d'euros. Les hausses d'exportations ont cependant principalement concerné le vin et les boissons alcoolisées (voir graphique).
Graphique : principaux produits contribuant à la hausse des exportations de l'UE-27 (Commission européenne – DG agriculture - MAP)
Alexandre Martin, Centre d'études et de prospective
Sources:
16:49 Publié dans IAA, Mondialisation et international | Lien permanent | Imprimer | |
10/06/2013
L'ANIA communique avec les consommateurs
L'ANIA vient de lancer deux outils internet pour s'adresser directement au grand public :
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Alimexepert est une plateforme interactive permettant à l'internaute de poser des questions sur les aliments et d'obtenir des réponses pédagogiques, basées sur des articles scientifiques. Les questions sont classées par produit (charcuterie, chocolat, etc) et par thèmes transversaux (sécurité des aliments, traçabilité).
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Alimevolution est une fresque sur l'histoire des procédés de fabrication, et la réglementation concernant la sécurité sanitaire, mise en regard avec les évolutions de la société, fresque réalisée avec le concours d'historiens et sociologue.
Avec ces deux sites, l'ANIA entent nouer un dialogue avec les consommateurs à la recherche d'informations objectives et fiables.
15:50 Publié dans Alimentation et consommation, IAA, Sécurité alimentaire | Lien permanent | Imprimer | |
03/06/2013
Les géants de l'agroalimentaire dénoncent les biocarburants
Unilever et Nestlé ont rejoint plusieurs ONG pour dénoncer les politiques de soutien aux biocarburants. Dans une lettre adressée au Premier ministre britannique, David Cameron, les dirigeants des deux leaders mondiaux de l'agroalimentaire dénoncent les impacts négatifs du développement des biocarburants sur la sécurité alimentaire, en raison de leurs effets sur les prix. Citant des simulations des Nations unies, la lettre affirme que les objectifs d'incorporation pourraient provoquer des hausses de prix des denrées concernées de 20% à 36% d'ici 2020. Ces hausses de prix affectent, selon eux, la capacité des entreprises de l'agroalimentaire à fournir des produits à des prix abordables.
Par ailleurs, le président de Nestlé met en avant sur son blog l'impact négatif des biocarburants sur les ressources en eau, citant des travaux du Department of Energy américain, et rappelant les résultats d'une conférence organisée en 2012 avec l'International Institute for Sustainable Development (IISD) sur le sujet. Dans la lettre, signée également par les dirigeants d'Action Aid UK, OXFAM GB et WF-UK, ils demandent à M. Cameron, qui préside actuellement le G8, d'user de son influence au sein de cette instance pour sensibiliser les autres pays à cet enjeu.
Alexandre Martin, Centre d'études et de prospective
Sources :Financial Times , Nestlé
16:01 Publié dans Biomasse/Biocarburants, IAA | Lien permanent | Imprimer | |
12/05/2013
La NASA finance un projet d'imprimante alimentaire
La NASA vient d'accorder une bourse de 125 000 dollars à l'entreprise texane Systems and Materials Research Corporation pour créer un prototype d'imprimante 3D permettant de créer des aliments du type pizzas ou biscuits au chocolat. Le projet consiste à utiliser diverses « cartouches » contenant sucres, protéines et autres particules gastronomiques élémentaires pour « imprimer » les plats.
L'objectif premier est de de nourrir les futurs astronautes des missions spatiales de longue durée. En effet, les « poudres » de l'imprimante à nourriture auront une durée de vie de trente ans, seront facile à doser pour apporter précisément les calories et nutriments nécessaires à l'organisme des astronautes et ne généreront aucun déchet. L'armée américaine pourrait également avoir recours à ce type d'imprimante pendant ses missions.
Source : NASA , Dossier de présentation du projet technique
15:46 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation, IAA | Lien permanent | Imprimer | |
10/05/2013
Rapport de la Cour des comptes de l'Union européenne (CCUE) sur les aides aux IAA dans le 2nd pilier
L'aide de l'UE aux industries agroalimentaires (IAA) a-t-elle permis de manière efficace et efficiente d'accroître la valeur ajoutée des produits agricoles ? C'est le titre du rapport que la Cour européenne des comptes vient de publier à propos de la mesure dite « 123 A » du 2nd pilier de la PAC. La France (en particulier la région Rhône-Alpes) a fait partie des 6 programmes de développement rural audités à cet effet, avec l'Espagne, l'Italie, la Lituanie, le Portugal et la Roumanie.
15:10 Publié dans 2. Evaluation, 4. Politiques publiques, IAA | Lien permanent | Imprimer | |
12/01/2013
Compétitivité du secteur agroalimentaire européen
Un rapport de FoodDrinkEurope fait le point sur le secteur agroalimentaire dans l'Union européenne, premier secteur industriel en termes de chiffre d'affaires (956 milliards d'euros) et d'emploi (4,1 millions). Malgré la crise économique depuis 2008, le secteur reste solide et moins soumis à la conjoncture que les autres industries. Il a généré près de 14% de la valeur ajoutée industrielle européenne en 2009, soit 2% du PIB européen. Autre caractéristique, il dépend largement de la demande interne à l'UE.
Selon ce rapport, l'industrie agroalimentaire européenne perd du terrain face à ses concurrents, notamment l'Argentine, le Mexique et les États-Unis. Mais ses performances seraient meilleures que celles de la Nouvelle-Zélande, du Brésil et du Japon.
Malgré des progrès, l'investissement dans la R&D en Europe reste moins important dans le secteur agroalimentaire que dans les autres industries ou que dans les secteurs agroalimentaires d'autres pays, en particulier le Japon, les États-Unis et la Norvège :
FoodDrinkEurope fait des propositions pour améliorer la compétitivité des industries agroalimentaires, comme d'identifier les blocages à la recherche et à l'innovation, et plus généralement de développer une politique industrielle spécifique au secteur au niveau européen.
Céline Laisney, Centre d'études et de prospective
Source : FoodDrinkEurope
16:24 Publié dans IAA | Lien permanent | Imprimer | |
15/11/2012
Le gaspillage, source de création de valeur pour les IAA
Les industries agroalimentaires peuvent découvrir de nouveaux leviers de création de valeur dans la réduction du gaspillage, d'après une étude de Rabobank. La croissance du prix des matières premières et de l'énergie, ainsi que les objectifs de durabilité, mettent en effet l'accent sur la nécessité d'économiser les ressources. Les nouvelles technologies le permettent plus facilement. Il s'agit donc de considérer le gaspillage non plus comme un coût, mais comme une source de revenus.
De nombreux entreprises illustrent les stratégies possibles pour accroître la rentabilité, en utilisant les déchets comme source d'énergie par exemple, ou en généralisant le compostage, le recyclage, etc. Nestlé produit ainsi 3,5% de son énergie grâce aux 800 000 tonnes de marc de café générées au cours de son processus de production. Cordes, producteur de whisky écossais, en fait de même avec les co-produits de sa distillation.
À peu près au même moment que la parution de cette étude, à l'occasion du Forum de la distribution qui s'est déroulé le 11 octobre 2012 à Bruxelles, des responsables de la grande distribution se sont engagés à prendre, sur une base volontaire, des mesures en matière de prévention des déchets, en vue notamment d'éviter le gaspillage des denrées alimentaires. 19 membres du Forum de la distribution ont présenté leurs propres initiatives dans le domaine des déchets, de la prévention et de la réduction du gaspillage alimentaire. L'Union européenne s'est fixée comme objectif de réduire de moitié ce gaspillage d'ici 2020. Les signataires de l’initiative rendront compte des résultats obtenus lors des prochaines réunions du Forum de la distribution.
Céline Laisney, Centre d'études et de prospective
16:49 Publié dans Environnement, IAA | Lien permanent | Imprimer | |
23/10/2012
La gestion des grandes marques particulièrement complexe dans l'agroalimentaire
Le classement des 100 plus grandes marques mondiales en 2012 a été publié par Interbrand. On y retrouve 15 marques du secteur agroalimentaire, parmi lesquelles le n°1, Coca-Cola, ainsi que deux marques françaises : Danone (52) et Moët&Chandon (98).
D'après Interbrand, c'est dans le secteur agroalimentaire que la gestion des marques est la plus complexe de nos jours. En raison d'une part de la pression croissante sur les enjeux éthiques et de santé, qui n'existe pas dans d'autres secteurs, et d'autre part des marges étroites dans la vente de produits alimentaires, les leaders mondiaux doivent ajuster au plus près leur image aux préférences des consommateurs.
14:54 Publié dans IAA, Mondialisation et international | Lien permanent | Imprimer | |
22/10/2012
Inauguration du premier Mega Food Park en Inde
Le premier Mega Food Park (MFP) a été inauguré par le ministre de l’Agriculture indien dans l’Andhra Pradesh. Il s’agit de la concrétisation d’un programme ambitieux lancé en 2008 par le ministère des industries agroalimentaires pour favoriser les investissements dans la transformation agroalimentaire. Les MFP sont des zones industrielles spécifiques dédiées aux IAA.
Le présent MFP, d’une taille de 60 ha, dispose de toutes les installations pour accueillir des industriels (zones de stockage, laboratoires, chaîne du froid, chambres de mûrissage, lignes d’embouteillage, lignes pour fabrication de pulpes de fruits, etc). L’utilisation est prévue sur la base de location des installations ou de terrains. Une dizaine de projets de MFP ont été validés par le ministère des IAA. La mise en place de ces MFP bénéficie de subventions importantes (50 à 75 % du montant total des investissements hors terre).
Philippe Beyries, conseiller agricole à New Delhi
14:55 Publié dans 4. Politiques publiques, IAA, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : inde | Imprimer | |
09/10/2012
Stratégie agro-alimentaire de l'Irlande à l'horizon 2020
Le ministère de l'Agriculture irlandais a publié un bilan d'étape de son ambitieuse stratégie Food Harvest 2020 de développement du secteur agricole et agro-alimentaire. En matière de développement agricole, l'Irlande mise sur ses exportations. La stratégie fixe trois objectifs globaux à l'horizon 2020 : une hausse de 33% de la production agricole en valeur, une hausse de 31% des exportations et une hausse de 40% de la valeur ajoutée. Elle mise également sur la durabilité environnementale de la chaîne de production, dans un but de différentiation sur les marchés internationaux. Pour cela, les entreprises peuvent adhérer à un schéma volontaire, Origin Green.
Cette stratégie avait été mise en place en 2010, au terme d'un processus transparent et participatif. Suite à une large consultation publique, dont l'ensemble des contributions sont en ligne, un Comité avait été mis en place pour élaborer des recommandations. Il était composé de représentants des organisations agricoles, de l'industrie, de la distribution, mais également des consommateurs, des organisations de défense de l'environnement, ainsi que d'économistes, banquiers et experts en finances publiques.
Le document de stratégie se décline en plus de 200 recommandations issues de ce Comité. L'originalité du processus réside aussi dans l'importance accordée au suivi de la mise en œuvre. Afin de responsabiliser les acteurs, ce suivi est assuré par le même Comité, qui chaque année produit un document d'étape et définit les actions prioritaires de l'année. Le document d'étape de 2012 indique que parmi les 200 recommandations, 4% ont été réalisés, 39% sont en bonne voie, 49% ont fait l'objet de premières mesures et 7% n'ont pas encore été entamées.
Alexandre Martin, Centre d'études et de prospective
Source : Ministère de l'agriculture irlandais
15:07 Publié dans Environnement, IAA, Mondialisation et international | Lien permanent | Imprimer | |
01/10/2012
Information et affichage environnementaux dans le secteur alimentaire
Depuis une dizaine d’années, les initiatives d’information environnementale destinées à éclairer les décisions d’achats des consommateurs se développent. Si elles ont d'abord été initiées par des acteurs privés (en particulier les distributeurs), aujourd’hui les acteurs publics commencent à jouer un rôle plus actif et des processus expérimentaux sont actuellement en cours en France et au niveau de l’Union européenne. Le secteur agroalimentaire est particulièrement concerné par ces processus.
Afin de mettre en évidence les zones de convergence entre toutes les parties prenantes et d’identifier les points qui restent à débattre, l’Iddri et l’ambassade de la Nouvelle-Zélande à Paris ont organisé un atelier sur l’affichage environnemental dont un document synthétise les principaux points.
Il en ressort que, pour l'instant, l'affichage environnemental sert davantage à documenter les évolutions et améliorations des pratiques le long de la chaîne alimentaire qu'à modifier les comportements de consommation.
Les aspects méthodologiques (quels indicateurs retenir ?), l'accès aux données, la présentation la plus pertinente de cette information pour une meilleure compréhension du consommateur restent des questions très délicates. Elles renforcent la nécessité d’une expérimentation illustrant les écueils potentiels et les solutions possibles.
Source : IDDRI
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30/06/2012
Décomposition de « l'euro alimentaire »
L'observatoire des prix et des marges de FranceAgriMer vient de publier un document de travail rédigé par Philippe Boyer, de l'Observatoire, et Jean-Pierre Butault, de l'INRA, sur la décomposition de l'euro alimentaire en revenus des différents facteurs de production en France pour l'année 2005.
Ces travaux s'inspirent d'une méthode de calcul de décomposition du dollar alimentaire développée par le Service de recherche économique du Département de l'agriculture américain (USDA/ERS), à partir des tableaux entrée-sortie de la comptabilité nationale. Les premiers résultats montrent qu'en 2005, 65% de chaque euro dépensé en alimentation dans les lieux de vente de détail (ne comprenant donc pas la restauration hors domicile) contribuaient à créer de la valeur au sein des filières agro-alimentaires françaises. Le reste de la dépense alimentaire de détail rémunérait les importations de produits agricoles bruts et de produits intermédiaires ou était constitué de taxes sur les produits.
Cette méthode permet également de répartir la valeur ajoutée créée par chaque maillon de la filière agro-alimentaire française et de calculer le nombre d'emplois induits dans les IAA par nos dépenses alimentaires. Ces calculs sont destinés à être actualisés pour couvrir des années plus récentes.
Jo Cadilhon, Centre d'études et de prospective
Source : Observatoire des prix et des marges
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19/06/2012
Scénarios pour l'innovation dans l'agroalimentaire
« Europe INNOVA » est une initiative à l’intention des professionnels de l’innovation, financée par la Commission européenne dans le cadre du 6e programme-cadre, qui identifie et analyse les incitations et les obstacles à l'innovation dans des secteurs spécifiques. L'industrie agroalimentaire a fait l'objet dans ce cadre d'un rapport de prospective sectorielle.
Sur la base de tendances lourdes (croissance démographique et vieillissement en Europe, progrès scientifique et techniques), cinq scénarios ont été élaborés :
16:39 Publié dans 1. Prospective, Alimentation et consommation, IAA | Lien permanent | Imprimer | |
04/06/2012
Essor de l'industrie agroalimentaire africaine
De nombreux éléments ont déjà annoncé le développement de l'agriculture et des agro-industries sur le continent africain : terres cultivables disponibles, investissements étrangers de grande échelle dans l'agriculture et l'agro-industrie, attention renouvelée par les bailleurs de fonds et les décideurs politiques, échanges d'expériences avec les autres pays en voie de développement, etc.
Selon un article paru dans l'hebdomadaire Jeune Afrique, les premiers résultats de ce développement agro-industriel sur le continent africain apparaissent enfin.
C'est ainsi que la société sénégalaise Patisen est devenue leader du marché régional d'Afrique de l'Ouest des pâtes à tartiner chocolatées et des bouillons cubes. Ses marques locales sont conçues pour répondre aux demandes des consommateurs locaux. Patisen est un concurrent direct de Nestlé, pourtant fort d'une présence séculaire et ancien leader du marché. La société investit à présent en Afrique Centrale et élargit sa gamme de produits et services pour approvisionner la grande distribution et la restauration hors domicile, secteurs émergents sur le continent.
Jo Cadilhon, Centre d'études et de prospective
16:17 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation, IAA | Lien permanent | Imprimer | |