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19/05/2010

Vers une meilleure exploitation de la forêt française ?

La surface de la forêt française s'est accrue de 10% au cours des vingt dernières années et couvre aujourd'hui 30 % du territoire. Réaffirmé par le Grenelle de l'Environnement, le potentiel forestier est un enjeu important pour contribuer aux objectifs énergétiques que la France s'est fixés pour 2020. Mais pour contribuer à cet effort, la filière sylvicole doit se moderniser pour accroître ses débouchés et impliquer les propriétaires afin de stimuler la mise sur le marché des coupes de bois, selon une enquête réalisée par le CRÉDOC à la demande de la Fédération Forestiers Privés de France et du Centre national de la propriété forestière.

Elle révèle que la moitié des propriétaires possédant plus d'un hectare de bois réalise des coupes, très souvent pour leurs besoins personnels, notamment de bois de chauffage, mais qu'ils ne sont pas nombreux à être intéressés par une exploitation commerciale. Pour près de 80% des propriétaires privés, les bois n'apportent aucun revenu. Selon l'étude, le faible niveau de valorisation économique des bois privés s'explique en partie par le morcellement des propriétés.

Alors que la balance commerciale de la filière bois accuse un déficit de 6,3 milliards d'euros en 2008, le CRÉDOC estime qu'il faudrait inciter les Français à acquérir des parcelles boisées et à les exploiter.

Le 4 pages du CRÉDOC

 

14:53 Publié dans Forêts Bois | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

17/05/2010

Prospective de l'industrie lainière

La Bergerie Nationale de Rambouillet a accueilli le jeudi 6 mai 2010 les Entretiens de Rambouillet autour d'un séminaire intitulé : Des « bouillonnements créatifs » : nouvelles perspectives dans un ordre mondial en bouleversement !

Deux tables rondes principales se sont succédées ; la première présentait des exemples de filières de niche et de développement territorial local construit autour de la laine ; la deuxième était une table ronde internationale de prospective sur l'industrie lainière et la place des éleveurs représentés par deux français et un australien.

Le compte-rendu par Jo Cadilhon (CEP) (1 p.)

 

 

14:21 Publié dans Filières agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

14/05/2010

Le vin dans le monde à l'horizon 2050

La Commission "Vins & Spiritueux" de l'association des Conseillers du commerce extérieur a rendu public un rapport intitulé "Le vin dans le monde à l'horizon 2050".

Le rapport souligne que la consommation mondiale de vin parait installée dans un courant durablement ascendant, avec cependant des incertitudes pouvant infléchir cette tendance, en particulier eu égard aux questions de santé. La demande mondiale, qui régresse dans les pays "traditionnels", se déplace de nouvelles zones de consommation, avec des consommateurs différents dans leur approche de ce produit.

Le rapport s'étend largement sur les deux sujets de craintes que sont la santé publique et l'impact du changement climatique sur des déplacements des zones de production.

Enfin, il analyse les évolutions du marché, des techniques, la filière, les principales zones de production : Europe, "Nouveau Monde" constitué de l'Afrique du Sud, de l'Argentine, de l'Australie et des États-Unis et "Nouveau nouveau monde" - Brésil, Chine, Inde, Afrique du Nord, Bulkarie, Géorgie, Hongrie, Ukraine - qui constitue un nouvel eldorado pour le monde du vin.

Le rapport (31 p.)

 

14:22 Publié dans Climat, Filières agricoles, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

07/05/2010

Volatilité des prix

Un rapport sur la volatilité des prix du pétrole, coordonné par Jean-Marie Chevalier, fait le point sur cette question. Il s'intéresse dans un premier temps aux interactions entre marchés physiques et marchés financiers, qui limitent les capacités de régulation politique.

Il expose ensuite les réflexions en cours pour améliorer le fonctionnement des marchés pétroliers.

Plusieurs des éléments développés peuvent s'appliquer aux marchés agricoles, même s'il y a des différences majeures entre les deux types de produits.

Le rapport (144 p.)

17:59 Publié dans Energie, Production et marchés | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

La compétitivité de l'agriculture néozélandaise menacée

L'agriculture néozélandaise a toujours été considérée comme très compétitive. Cependant, un rapport de KPMG indique que son avantage comparatif pourrait s'éroder dans les cinq prochaines années face à ses concurrents de d'Amérique du Sud, de Chine et d'Asie centrale, des pays qui ont des coûts du travail et du foncier plus bas, et qui sont plus près géographiquement des marchés émergents.

La Nouvelle-Zélande a 5 ans pour adopter un modèle de production plus efficient, selon le rapport, en investissant massivement dans la sicence, la technologie et les infrastructures pour produire une alimentation de qualité et gagner en valeur ajoutée. Le gouvernement doit également développer une meilleure politique de gestion des ressources en eau et améliorer les techniques de traçabilité.

Le rapport de KPMG (64 p.)

 

 

05/05/2010

Rapport du Parlement européen pour une PAC forte

Les eurodéputés de la commission Agriculture ont examiné pour la première fois, lundi 12 avril, un projet de rapport sur l'avenir de la PAC.

Ce rapport, écrit par le libéral britannique George Lyon, prend position pour une PAC forte, maintenue sur "tout le territoire européen" et doté d'un important budget. Le texte développe cinq "axes prioritaires" : la sécurité de l'approvisionnement alimentaire et le commerce équitable, la durabilité, l'agriculture dans toute l'Europe, la préservation de la biodiversité et la protection de l'environnement, et enfin la croissance verte. Le texte accorde également une large place au changement climatique et à ses effets sur l'agriculture européenne.

Techniquement, George Lyon préconise une PAC toujours constituée en deux piliers, constituant un cadre « commun, simple et flexible ». Le premier, dont dépendrait les aides directes, comprendrait quatre volets: le paiement unique par exploitation, les filets de sécurité, les compléments contractuels et les zones défavorisées. A l'exception de ce dernier volet, ce premier pilier serait exclusivement financé par le budget européen.

Le deuxième pilier, en revanche, serait cofinancé. Il prendrait en charge le développement rural. Cet instrument passerait notamment par des « contrats territoriaux » et des « accords de résultat » avec les agriculteurs. Ces mesures sont parmi celles envisagées pour réduire les « formalités administratives » qui pèsent sur le système actuel.

Pour la première fois depuis le traité de Lisbonne, le Parlement européen s'exprime en tant que co-législateur dans le domaine agricole.

Le projet de rapport (23 p.)

 

15:50 Publié dans Organisations agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Premier bilan climatique de l'industrie laitière mondiale

La FAO a publié le premier bilan climatique de l'industrie laitière mondiale. Au total, et en excluant la production de viande, le secteur a émis, en 2007, près de 2 milliards de tonnes équivalent CO2 (Mtéq.CO2), soit 4% des émissions anthropiques annuelles.

Pour parvenir à ce chiffre, les chercheurs ont utilisé la démarche de l'analyse du cycle de vie des produits laitiers.

Dans son étude (à laquelle ont participé l'Inra et le groupe Danone), la FAO estime que globalement, la production d'un litre de lait donne lieu, en moyenne, à l'émission de 2,4 kg équivalent CO2. Mais cela varie grandement selon les modes de production régionaux : en Afrique sub-saharienne, ce bilan dépasse les 7 kgéq.CO2/litre, soit 7 fois plus qu'en Amérique du Nord.

Avec 126 grammes éq.CO2 émis par kilogramme, le fromage est le produit laitier le moins émetteur, contrairement au lait fermenté qui culmine avec 304 grammes éq.CO2/kg.

Produit par le système digestif des ruminants, le méthane (dont le pouvoir de réchauffement global est 25 fois plus puissant que celui du CO2) est, de loin, le plus importants des gaz à effet de serre du secteur laitier (52% du bilan), devant le protoxyde d'azote et le gaz carbonique.

Dans un rapport de 2006, L'ombre portée de l'élevage, la FAO avait révélé que le secteur de l'élevage, dans sa globalité, est responsable de 18% des émissions anthropiques de gaz à effet de serre.

L'étude de la FAO (98 p.)

 

15:30 Publié dans Alimentation et consommation, Climat, Environnement, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : climat, lait |  Imprimer | | | | |  Facebook

Eau virtuelle et sécurité alimentaire

Selon une étude de la UK Royal Academy of Engineering, la dépendance du Royaume-Uni à ''l'eau virtuelle'' accroît la pénurie d'eau dans d'autres pays. Près de deux tiers de la consommation d'eau du pays sont importés sous forme de nourriture, d'énergie ou d'autres marchandises. Or, la croissance démographique, l'urbanisation, la pollution des ressources en eau et le changement climatique accroissent les pressions sur cette ressource.

Selon le président du groupe de travail Peter Guthrie, ''si la crise de l'eau devient critique, elle constituera une menace sérieuse au développement futur du Royaume-Uni, du fait de l'impact qu'elle aurait sur notre accès aux ressources essentielles. Les prix des denrées alimentaires monteraient en flèche et la croissance économique souffrirait. Pour l'empêcher nous devons prendre conscience que notre empreinte eau impacte sur la disponibilité mondiale d'eau''.

Le rapport préconise quelques solutions pour réduire dès aujourd'hui l'empreinte eau du Royaume-Uni : développer l'efficacité d'eau dans l'agriculture, qui compose 70 % d'utilisation actuelle d'eau, ainsi que le dessalement d'eau, le recyclage, la réutilisation et la récupération d'eau de pluie.

L'étude de la UK Royal Academy of Engineering (42 p.)

 

14:36 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent | Tags : royaume-uni, eau |  Imprimer | | | | |  Facebook

Déchets alimentaires : la stratégie britannique

Le WRAP (Waste and Resources Action Programme) a publié les résultats d'une enquête sur les volumes de rejets et déchets issus de la chaîne alimentaire (aliments/boissons, emballages et autres) à 4 stades: fabrication, distribution, commerce de détail et ménages.

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Les coûts associés aux déchets alimentation/emballage sont estimés à 17 Mds£, dont 12 Mds£ pour les seuls ménages.

Le gaspillage alimentaire est un sujet récurrent dans la presse britannique et fait partie des priorités du gouvernement britannique dans les efforts de limitation des émissions des GES au Royaume-Uni, mais aussi de sécurité alimentaire au niveau international. En 2009, Hilary Benn annonçait le programme « War on waste ». Selon le WRAP, la campagne nationale lancée en 2007 « Love food, hate waste » aurait évité 137 000 tonnes de déchets en 2 ans, et épargné 300 M£.

Cyril Portalez

Conseiller agricole au Royaume-Uni

 

14:04 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

M&S récompense ses producteurs laitiers soucieux de bien-être animal

La chaîne emblème britannique Marks & Spencer a annoncé fin avril 2010 une nouvelle initiative de production laitière soucieuse de la santé et du bien-être animal : Milk Pledge Plus Scheme (programme d'engagement laitier +).

Le prix payé aux producteurs sera calculé selon une formule prenant en compte le coût des intrants, le prix au détail dans la chaîne et les initiatives de santé et bien-être animal.

Le programme a été établi avec le concours de l'école vétérinaire de Bristol et des consultants agricoles Anderson's.

Cyril Portalez

Conseiller agricole au Royaume-Uni

Source : Farmers Weekly Interactive

13:56 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : bien-être animal, royaume-uni |  Imprimer | | | | |  Facebook

PAC 2013, les propositions de l'Académie d'agriculture

L'Académie d'agriculture de France a publié une synthèse des travaux du groupe « PAC 2013 », dont le rapporteur est Gilles Bazin, professeur à AgroParisTech.

La proposition phare est une réforme de la PAC qui pourra relégitimer une politique de soutien au monde agricole aux yeux des agriculteurs eux-même mais aussi des consommateurs et des citoyens européens. En particulier, le groupe propose de clarifier les objectifs et les moyens de la PAC, de l'inscrire dans la durée, et de limiter ses effets de rentes tout en rendant la politique intelligible pour tous les citoyens européens.

Le groupe confirme la nécessité de maintenir un ensemble cohérent d'instruments de soutien aux marchés agricoles, la rémunération des biens publics non marchands fournis par les agriculteurs, l'appui aux politiques d'alimentation de qualité, et une réforme des instruments budgétaires.

Jo Cadilhon

La synthèse de l'Académie d'agriculture (12 p.)


 

11:29 Publié dans PAC | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Crise de 2008, les facteurs d'explication

Entre 2003 et 2008, les prix nominaux du maïs et du blé ont doublé, tandis que ceux du riz ont été multipliés par trois en l'espace de quelques mois. De nombreux facteurs ont été avancés pour expliquer cette envolée, dont la spéculation, la dépréciation du dollar, la réduction des stocks...

En reprenant l'évolution des prix produit par produit, l'IFPRI montre l'influence des décisions de restrictions d'exportations ou d'importations massives, en particulier pour le marché du riz ; et souligne l'insuffisance de nombreuses études dans l'explication de la crise alimentaire (ne prenant généralement pas en compte les réponses psychologiques des traders et les stratégies politiques).

Le prix du pétrole, la demande en biocarburants, la faiblesse du dollar ont créé des premières tensions sur les hausses de prix mais qui ont causé ensuite des stratégies commerciales engendrant les forts mouvements de prix (succession de restrictions massives d'exportations, importations dans des mouvements de panique, et l'IFPRI évoque le "Dilemne du prisonnier" pour expliquer ces comportements).

Suite à son analyse, l'IFPRI recommande dans sa conclusion d'établir des accords commerciaux multilatéraux prohibant les interdictions d'exportations, mais suffisamment flexibles pour laisser des marges de manœuvres, notamment pour des politiques commerciales (barrières tarifaires...) garantissant une certaine stabilité des prix sur les marchés intérieurs. L'IFPRI critique les accords OMC qui accordent une place centrale à l'ouverture aux importations mais qui considèrent peu le maintien des marchés exports ouverts.

Marie-Sophie Dedieu

L'étude de l'IFPRI Rethinking the global food crisis. The role of trade shocks (36 p.)

 

03/05/2010

Stratégie britannique pour développer les compétences

Au Royaume-Uni, une nouvelle stratégie nationale, AgriSkills Forum 2010, élaborée par les acteurs majeurs du secteur agroalimentaire, et réalisée à la demande du Department for Environment, Food and Rural Affairs (DEFRA), vise à faire reconnaître l'agriculture comme un secteur industriel à la fois prioritaire et innovant, et à développer les compétences des agriculteurs en conséquence.

Partant du constat que les agriculteurs ne sont plus uniquement des exploitants mais aussi des producteurs, des aménageurs ou encore des fournisseurs d'énergie, le rapport souligne que Ieur niveau de qualifications s'élève rapidement et nettement. Pourtant, n'étant pas reconnue comme une industrie de pointe ou comme un domaine stratégique, l'agriculture continue à véhiculer l'image d'un monde nécessitant peu de compétences.

AgriSkills Forum 2010 suggère des pistes d'action pour doter le Royaume-Uni en compétences techniques et professionnelles adaptées aux enjeux d'avenir. Privilégiant l'industrie agroalimentaire, elles visent à faire reconnaître comme essentiel le développement des business skills : compétences économiques et financières, qualités managériales et entrepreneuriales.

10:01 Publié dans 4. Politiques publiques, Enseignement et recherche, IAA, Travail et emploi | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

23/04/2010

Dépendance alimentaire des pays du Golfe

Un récent rapport de l'Economist Intelligence Unit prévoit un doublement des montants annuels consacrés aux importations de produits alimentaires dans les pays du Golfe entre 2010 et 2020 (de 26 milliards à 53 milliards de dollars). Il insiste sur le caractère stratégique pour ces pays d'assurer leurs approvisionnements à prix raisonnable. Augmenter la production nationale « n'est pas une option » pour ces pays, selon les auteurs, du fait des ressources en eau limitées et des coûts de plus en plus élevés de la désalinisation de l'eau.

Si les pays du Golfe vont probablement maintenir leur production domestique d'aquaculture, de lait ou de céréales n'exigeant pas d'irrigation intensive, leur stratégie d'investissements fonciers à l'étranger s'impose, d'après le rapport, d'autant que ces pays ont, grâce à leurs réserves de pétrole, des moyens financiers importants. Mais les auteurs alertent sur la nécessité de bien gérer les risques liés à ces investissements, notamment en les faisant en toute transparence, en indiquant bien les bénéfices pour les populations locales et en respectant les règles commerciales du pays d'accueil. Les pays du Golfe doivent avoir une vision de long terme et accepter des taux de retour plus faibles, en partageant avec les communautés locales une partie de la production.

Le rapport (30 p.)

 

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22/04/2010

L’emploi agricole amortit la crise en Turquie

Sous l'effet de la crise économique (-5% de PIB en 2009), le taux de chômage en Turquie est passé de 10,6% fin 2008 à 14% fin 2009. Mais cette hausse serait nettement plus forte sans l'emploi agricole qui joue un rôle d'amortisseur de la crise. En effet, hors agriculture, le taux de chômage est passé à 16,6% fin 2009, après avoir atteint 19% au début de la même année.

L'agriculture adoucit les conséquences de la crise en offrant des possibilités d'emplois aux travailleurs les moins qualifiés. Le secteur primaire emploie encore 26% de la population active, soit plus de cinq millions de personnes.

Cette part s'est réduite (40% de la population active travaillait dans le secteur en 1999), sous l'effet de la modernisation rapide du pays. Mais avec la crise, l'emploi agricole connaît une remontée sensible (+640.000 emplois en 2009), signe d'un retour de la main d'œuvre vers les villages.

Selon Seyfettin Gürsel, directeur du centre de recherches économiques et sociales de l'université Bahçesehir d'Istanbul, "l'emploi agricole, inhabituellement haut, stabilise le taux de chômage".

Il est probable que le même phénomène soit à l'œuvre dans d'autres pays encore très agricoles, comme certains pays d'Europe centrale et orientale.

Source : Econostrum info

 

10:24 Publié dans Mondialisation et international, Travail et emploi | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook