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14/10/2010

La Norvège met au point un système d'épandage intelligent

SINTEF, centre de recherche norvégien, avec l'aide de Institut Norvégien de Recherche Environnementale et Agricole et de constructeurs d'équipement agricole, pense pouvoir mettre sur le marché d'ici 2012 un robot autonome équipé d'un système d'épandage intelligent. Celui-ci serait en effet capable d'évaluer la quantité de mauvaises herbes en un point donné, afin de calculer la juste quantité de désherbant nécessaire. Pour arriver à un tel résultat, les techniques de traitement d'images sont utilisés qui font appel à des algorithmes de reconnaissance des formes.

S'il rencontre un bon accueil auprès des agriculteurs norvégiens, il est très probable que ce système pourra être commercialisé dans d'autres pays, puis être par la suite adapté à d'autres épandages que celui des désherbants.

Source : ADIT

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Financements innovants pour les forêts

Dans un rapport remis au Président Nicolas Sarkozy, le député Jacques Le Guen préconise des financements innovants pour lutter contre la déforestation.

Il propose d'appliquer de nouvelles taxes mondiales, comme celle sur le défrichement visant tous les pays connaissant une déforestation nette, ou encore d'affecter une taxe sur les huiles végétales de palme, soja ou tournesol "souvent liées à la déforestation des forêts primaires'', notamment en Asie du Sud-Est. D'autres taxes pourraient aussi être appliquées sur les carburants fossiles mais aussi l'électricité, les flux financiers mondiaux ou informatiques.

Ces propositions seront discutées au sommet sur le climat de Cancún qui se tiendra du 29 novembre au 10 décembre 2010.

15:05 Publié dans Filières agricoles, Forêts Bois, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Occupation et utilisation des sols en Europe

Pour la première fois, l'Union Européenne publie des données sur l'utilisation des sols dans ses pays membres. Les forêts et autres terres boisées couvrent près de 40% de la superficie totale de l'UE, les sols cultivés près d'un quart et les prairies un cinquième, tandis que les zones bâties ainsi que les autres zones non-bâties, telles que les routes et chemins de fer, représentent 4% de la superficie totale.

En ce qui concerne l'utilisation socio-économique des sols, plus de 40% de ceux-ci sont utilisés pour l'agriculture et près de 30% pour la sylviculture. L'utilisation des sols à des fins résidentielles, commerciales et industrielles concerne un peu plus de 10% de la surface totale de l'UE.

Les plus fortes proportions de sols cultivés sont observées au Danemark (48%), en Hongrie (47%), en Pologne (36%), en République tchèque (35%), en Allemagne et en Italie (33% chacun) ainsi qu'en Espagne et en France (30% chacun).

Si la France est connue pour sa couverture de sols partagée presque équitablement entre forêts, prairies et sols cultivés, l'utilisation des sols marque la prépondérance des activités agricoles. Plus de la moitié (54%) des sols est utilisée pour l'agriculture, 23 % pour la sylviculture et 12 % pour le commerce, les services, le logement, l'industrie et le transport.

Ces données publiées Eurostat sont basées sur les résultats d'une enquête à grande échelle réalisée en 2009, l'enquête aérolaire sur l'utilisation et la couverture des sols (dite LUCAS, Land Use/Cover Area frame Survey). La base de données qui en résulte est unique, les données étant entièrement harmonisées et comparables en raison de définitions et de méthodologies communes dans les États membres.

11:57 Publié dans Environnement, Filières agricoles, Forêts Bois | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Pourquoi les rendements stagnent-ils en France?

Depuis une vingtaine d’années, la croissance des rendements du blé ralentit et s’est même arrêtée ces dernières années dans de nombreux pays européens, dont la France. Dans une étude publiée dans la revue scientifique Field Crops Research, des chercheurs de l’Inra et d’Arvalis montrent que la stagnation des rendements du blé en Europe est essentiellement due aux pratiques agronomiques (notamment le remplacement des légumineuses par le colza comme culture précédant le blé) et au réchauffement climatique, qui se fait sentir depuis le début des années 1990.

Cependant, le progrès génétique du rendement des variétés cultivées de blé n’a pas faibli, il permet de maintenir les rendements à un niveau stable.

11:39 Publié dans Climat, Enseignement et recherche, Filières agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Propositions de la Commission sur la future PAC

Dans un projet de document, les services du commissaire européen à l’Agriculture, Dacian Ciolos, exposent les grandes lignes de l’avenir de la Politique agricole commune (PAC). Ce texte de 13 pages, dont la version définitive sera officiellement rendue publique le 17 novembre, pointe trois objectifs que la future PAC devra relever :

- Elle doit permettre d’atteindre une «production alimentaire viable». Il faut «contribuer aux revenus agricoles et limiter leur variabilité, sachant que les prix et la volatilité des revenus et des risques naturels sont plus marqués dans le domaine agricole que dans d’autres secteurs». Le document pointe aussi l’importance de l’amélioration de la compétitivité, ainsi que de la compensation des «contraintes naturelles» inhérentes à certaines régions d’Europe.

- La future politique agricole devra viser «une gestion durable des ressources naturelles». Pour cela, la Commission envisage de «garantir la production durable et de sécuriser la provision des biens publics environnementaux». La croissance verte sera encouragée par l’innovation «qui requiert l’adoption de nouvelles technologies et de nouveaux produits, ainsi que le changement des processus de production et le soutien des nouveaux modèles de demande».

- Enfin, un «développement territorial équilibré» doit être promu, afin de maintenir les emplois dans les zones rurales. Pour cela, la Commission envisage d’utiliser plusieurs instruments, dont les paiements directs. Des subventions qui doivent être distribuées selon des critères aussi «économiques» qu’«environnementaux».

Le document envisage trois méthodes pour réformer la PAC:

- un «statut-quo amélioré», limitant les changements, en se concentrant par exemple sur une distribution plus équitable des paiements directs entre les Etats membres. C’est l’option la plus conservatrice, par rapport à la politique actuelle;

- un «soutien plus équilibré, fléché et soutenable», qui passerait notamment par l’orientation des aides vers une politique plus verte, et des objectifs précis et plus compréhensibles par les citoyens européens;

- un soutien fort aux revenus pour «abolir» les marchés, entièrement centré sur des objectifs environnementaux. Cette option entraînerait une «réduction significative» des taux de production. C’est la voie la plus «radicale», reconnait la Commission qui affirme qu’elle entraînerait «une perte des synergies entre les dimensions économique, environnementale et sociale de la PAC».

Source : Euractiv

11:02 Publié dans PAC | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

13/10/2010

Coût de l'obésité aux Etats-Unis

Les salariés américains obèses coûteraient à leurs employeurs environ 73 milliards de dollars par an, d'après une étude publiée dans le Journal of Occupational and Environmental Medicine.

En comptabilisant les frais médicaux, la plus faible productivité et les absences des salariés obèses, les chercheurs de la Duke-National University de Singapour sont arrivés à la conclusion que le coût engendré par l'obésité représentait 16 900 dollars par an pour les femmes accusant un surpoids de 45 kg ou plus, et de 15 500 dollars pour leurs collègues masculins.

La conclusion des chercheurs est que les employeurs devraient mettre en place des programmes afin de promouvoir une alimentation saine sur le lieu de travail et encourager une «culture du bien-être». Ils pourraient notamment proposer des «récompenses financières» aux salariés pouvant démontrer qu'ils ont fait des efforts pour perdre du poids.

 Selon une autre étude récente de la Brookings Institution, l'obésité coûterait chaque année à l'économie américaine au moins 215 milliards de dollars, qu'il s'agisse de coûts directs comme ceux des dépenses médicales, ou indirects comme ceux liés à la perte de productivité.

16:55 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Changement climatique et risques d'incendies

Actuellement, environ un tiers de la surface forestière française, soit 5,5 millions d'hectares, présentent un risque important face aux feux de forêts. Selon un rapport de la mission interministérielle chargée d'évaluer les conséquences des changements climatiques sur l'aléa feux de forêts pour les décennies à venir, ces surfaces pourraient augmenter de 30% à l'échéance 2040 pour atteindre près de la moitié des surfaces forestières en 2050.

 L'extension des zones à risque concernerait principalement le massif aquitain et la Sologne. En effet, le quart Sud-ouest de la France souffrirait en 2040 d'un retour des conditions locales de l'été caniculaire de 2003, entre 1 année sur 2 et 3 années sur 4. La principale incertitude concernant cette zone est la capacité de rétention d'eau des sols qui est déterminante pour l'évolution du massif forestier.

 S'agissant de la forêt méditerranéenne, qui est actuellement la plus touchée par les feux de forêts, le rapport estime que ''le scénario d'altération durable de la végétation forestière résultant d'incendies répétés (plus de 4 en 50 ans) paraît tout à fait possible dès 2030''.

 Afin de réduire les risques, la mission préconise une série de mesures concernant notamment l'information du public, la lutte contre les incendies, la gestion forestière et l'aménagement du territoire. Actuellement estimé à plus de 500 millions d'euros par an, le coût de la prévention et de la lutte contre les feux de forêts devrait augmenter ''d'au moins 20% d'ici 2040'' afin de préserver le niveau actuel de protection.

16:30 Publié dans Climat, Environnement, Forêts Bois | Lien permanent | Tags : climat |  Imprimer | | | | |  Facebook

Montpellier, capitale de la recherche agricole internationale

Le Groupement Consultatif pour la Recherche Agricole Internationale (GCRAI) vient de retenir la capitale du Languedoc-Roussillon pour l’implantation de son secrétariat mondial. L’organisation internationale s’installera dans une extension du complexe montpelliérain Agropolis et doit accueillir une cinquantaine de personnes dès 2011.

 Créé en 1971, le CGIAR est un partenariat stratégique rassemblant divers donateurs qui appuient 15 centres internationaux travaillant en collaboration avec des centaines de gouvernements, d’organisations de la société civile et d’entreprises privées à travers le monde. Parmi ses bailleurs de fonds figurent des pays en développement et des pays industrialisés, des organisations internationales et régionales et des fondations privées.

 Son objectif est de combattre la faim et la pauvreté, améliorer la santé humaine et la nutrition et renforcer la résilience des écosystèmes en favorisant les partenariats, le leadership et l’excellence dans la recherche agronomique internationale. D’où le lancement de recherches scientifiques de pointe qui contribuent à une croissance agricole durable au profit des pauvres. Les 11 centres du CGIAR administrent des banques internationales de gènes, capables d’assurer la préservation et la diffusion d’une large gamme de ressources phytogénétiques qui constituent la base de la sécurité alimentaire mondiale. Le Groupe a également lancé plusieurs programmes novateurs appelés Challenge Programs, mis en œuvre dans le cadre de vastes partenariats de recherche. En 2009, les dépenses du CGIAR ont atteint 572 millions de dollars, ce qui représente l’un des plus gros investissements consentis pour mobiliser la recherche scientifique au profit des pauvres des zones rurales du monde entier.

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Vers le développement du marché agro-alimentaire africain ?

Le magazine The Economist annonce un projet d'acquisition encore en discussion entre le géant américain de la distribution Wal-Mart et la compagnie Massmart, un distributeur africain disposant d'un réseau de 288 supermarchés dans 14 pays d'Afrique subsaharienne. Wal-Mart ne serait peut-être le seul acquéreur à se positionner, ce qui semble indiquer que l'Afrique est désormais en ligne de mire des agro-industries mondiales.

La croissance économique en Afrique n'a pas faibli malgré la récession mondiale. Avec le développement des villes et l'amélioration des niveaux de vie, la classe moyenne et la population urbaine vont créer une demande croissante pour les produits alimentaires élaborés et autres biens de consommation courante. C'est donc bien le potentiel de développement économique de l'Afrique qui attirerait à présent les investisseurs, comme ce fut le cas il y a vingt ans en Extrême-Orient. L'Afrique serait-elle enfin en passe de rejoindre la voie d'un développement économique endogène tiré par l'amélioration du niveau de vie et les aspirations consommatrices de sa propre population ?

Jo Cadilhon (Centre d'études et de prospective)

 

15:32 Publié dans Alimentation et consommation, IAA, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

01/10/2010

Irlande : un plan stratégique à 2020

Au début du mois de septembre, le ministère de l’Agriculture irlandais a présenté sa stratégie pour la prochaine décennie. Baptisée Food Harvest 2020, elle se base sur deux leviers essentiels : être en permanence à l’écoute du consommateur pour saisir les opportunités et accélérer la restructuration des entreprises agricoles pour gagner en compétitivité.

Pages de 2020FoodHarvest.jpg


Cet ambitieux plan de développement sur dix ans vise à augmenter la production agricole, agroalimentaire, sylvicole et piscicole de 33% par rapport à 2007-2009 et augmenter l’exportation de ces produits de 42%. La production de lait devrait augmenter de 50% grâce à la suppression des quotas

Il doit accroître la valeur de la production primaire des agriculteurs et pêcheurs de 1,5 million d'euros. Ainsi, l'agriculture jouerait un rôle majeur dans la reconstruction de l'économie du pays, avec la perspective de création de 3500 à 4000 emplois d'ici 2020.

Atteindre cet objectif ne semble pas gagné d'avance : selon les analyses du ministère, environ 30% des fermes laitières irlandaises ne sont économiquement pas viables. En bovins viande, plus de la moitié se trouvent dans cette situation. Pour le gouvernement, la restructuration est indispensable à la recherche de rentabilité du secteur agricole. Le rapport propose de créer une marque ombrelle «Ireland» pour permettre aux produits agricoles et agroalimentaires de bénéficier de l’image accueillante et «verte» du pays.

L'association des fermiers irlandais a accueilli positivement ce rapport, et son président, John Bryan, a confirmé que les objectifs fixés pouvaient être atteints grâce à l'aide du gouvernement

13:49 | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Le génome du cacao décrypté

Deux groupes de chercheurs, appuyés par de grandes marques de chocolat rivales, ont annoncé avoir déchiffré le séquençage du génome de cacaoyers dans le but d'améliorer la qualité et la résistance du cacao.

 Le département américain de l'agriculture (USDA), en partenariat avec le géant de la confiserie Mars et le groupe informatique IBM, a annoncé avoir achevé le séquençage du génome du cacaoyer Matina 1-6, une espèce commune issue du Costa Rica. Ces travaux visent à soutenir l'approvisionnement de l'industrie américaine du chocolat, qui pèse 17 milliards de dollars.

 De l'autre côté de l'Atlantique, le Cirad, un centre de recherche français, associé à des scientifiques provenant de six pays, a également annoncé avoir décrypté le séquençage d'ADN du Criollo, une variété de cacaoyer collecté au Belize. Le groupe chocolatier américain Hershey et l'université de Pennsylvanie sont partenaires de cette recherche.

 Le cacao est cultivé dans les zones tropicales mais les productions sont sujettes à des attaques de parasites qui peuvent détruire 80% d'une récolte et provoquent des pertes de 700 millions de dollars chaque année. Les scientifiques dans le monde entier cherchaient depuis des années comment rendre les cacaoyers plus résistants aux maladies, champignons, sécheresses et parasites. Les séquençages seront disponibles dans le domaine public et pourront être utilisés pour améliorer la génétique du cacao.

10:24 | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Une étude indienne établit le rôle de la pollinisation dans la productivité agricole

D'après des chercheurs en écologie de l'université de Calcutta, les cultures dépendantes du niveau de pollinisateurs auraient un rendement directement dépendant de l'abondance des insectes pollinisateurs, en particulier les abeilles.

La production de plusieurs légumes tels que courges, courgettes, concombre serait affectée par une présence d'insectes pollinisateurs en déclin.

L'Inde produit 7,5 millions de tonnes de fruits et légumes par an, soit 14% de, la production mondiale. Si ce lien est confirmé, un déclin pourrait donc avoir des impacts négatifs sur la sécurité alimentaire du pays, et au-delà.

Source : BBC

Thuriane Mahé

10:05 | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

30/09/2010

L'obésité dans les pays de l'OCDE

L’obésité est passée au premier plan des politiques de santé publique dans le monde. Avant 1980, nettement moins de 10% de la population étaient concernés. Depuis, la proportion a doublé ou triplé dans beaucoup de pays et, dans près de la moitié de la zone OCDE, 50% ou plus des habitants sont en surpoids. On estime que l'obésité est responsable de 1% à 3% des dépenses totales de santé dans la plupart des pays (5% à 10% aux Etats-Unis).

 Un nouveau rapport de l’OCDE, réalisé en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé, examine l’étendue et les caractéristiques de l’épidémie, les rôles et influences respectifs des forces du marché et des pouvoirs publics, et l’impact des interventions.

Il présente des analyses et comparaisons de données détaillées sur l'obésité pour 11 pays de l'OCDE.

(cliquer pour voir l'image en plus grand)

graph OCDE obesite.jpg


Une approche économique de la prévention des maladies chroniques est décrite, qui ouvre de nouvelles pistes par rapport à une approche plus traditionnelle de la santé publique.

Les Ministres de la Santé des pays de l’OCDE discuteront de ce sujet lors de la réunion à l’OCDE les 7 et 8 octobre 2010.

16:48 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Dégradation des sols en Inde

En Inde, la dégradation des sols concerne environ 120 millions d’hectares, soit 36% de la superficie du pays, selon une étude menée conjointement par le Conseil indien de la recherche agricole et l’Académie nationale indienne des Sciences agricoles. La majeure partie - 93 millions d’hectares - est menacée par l’érosion hydrique, le reste par le vent, la salinisation ou la déforestation. Au total, l'étude chiffre à 285 milliards de roupies, soit 4,8 milliards d’euros, le coût de ces dégradations. La perte de productivité des sols touchés serait de 12 % en moyenne. LE PNUE estime que cette dégradation des sols pourrait potentiellement entraîner une chute de la production de 20 millions de tonnes de céréales.

Les scientifiques appellent le gouvernement à mettre en œuvre dès aujourd’hui des mesures pour lutter contre les phénomènes d’érosion. Pour les situations les plus critiques, l'étude préconise la plantation de forêts, les cultures énergétiques ou encore l’agroforesterie.

Source : ADIT

16:36 | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Tendances de la consommation de viande des Français

Une étude de FranceAgriMer de septembre décrit les évolutions depuis 40 ans de la consommation française de viandes. On peut distinguer deux périodes:

- De 1970 à la fin des années 1990, la consommation a enregistré une hausse régulière, passant de 3,93 millions de tonnes équivalent carcasse à 5,66 millions (+1,6%/an).

- Depuis 1990, la consommation s’est stabilisée, ce qui, avec la croissance démographique, se traduit en réalité par une diminution de la consommation par personne. La part de viande de boeuf ne cesse de diminuer (39% en 1970 et 29% en 2009), comme celle du cheval. La part de viande ovine reste stable. En revanche, les viandes blanches se sont développées, particulièrement la viande de volailles (+12% en 40 ans).

En Europe, les Français se situent au 8e rang des plus gros consommateurs, et au premier rang pour la viande bovine.

Parallèlement, la consommation hors foyer s’est largement répandue (12% en 1980 pour 25% en 2005) et les grandes et moyennes surfaces ont pris le dessus sur les circuits spécialisées (40 % en GMS en 1980 contre 82% aujourd’hui).

FAM prévoit la poursuite de ces tendances dans l'avenir : "Les aspects économiques, nutritionnels et environnementaux, bien que de nature différente, concourent tous vers une diminution de la consommation individuelle".

16:19 Publié dans Alimentation et consommation, Filières agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook