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01/12/2010

Les transformations en cours du métier d’éleveur laitier

Face au contexte changeant, les éleveurs laitiers voient leur métier se transformer progressivement. Pour mieux connaître la nature de ces changements, les compétences induites nécessaires et les besoins de formation à moyen terme des éleveurs, Vivéa, le fonds de formation des agriculteurs a lancé un chantier national sur le sujet. L’Institut de l’Elevage a conduit la partie « étude » de ce projet, dans laquelle il s’agissait de comprendre les préoccupations des éleveurs, d’appréhender leurs nouvelles compétences à acquérir, et de déterminer les freins et motivations liées à la formation.
Pour cela, une série d’entretiens auprès d’éleveurs et d’experts de la filière ont été menés dans deux départements (Tarn et Ille-et-Vilaine) et au niveau national.
Dans l'ensemble, les éleveurs laitiers enquêtés estiment avoir un métier "passionnant" mais sont aujourd’hui fortement préoccupés par les aspects "revenu" et "condition de travail".
 Ils jugent que les changements en cours sont en train de transformer leur métier d’éleveur, qui les fait passer du statut de "livreur de lait" à celui de "gestionnaire". La formation est reconnue comme une des clés permettant la réussite de cette transformation.

14:03 Publié dans Filières agricoles, Travail et emploi | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Synthèse des projections sur la biodiversité

Afin d’envisager les évolutions de la biodiversité mondiale au cours du XXIe siècle, les auteurs d'une étude du Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique ont synthétisé et analysé les projections et les scénarios réalisés récemment dans le cadre de travaux internationaux sur la biodiversité terrestre, d’eau douce et marine.

La majorité de ces projections anticipent des pertes de biodiversité terrestre deux fois plus importantes au cours du XXIe siècle que lors du siècle précédent, qui s’était déjà caractérisé par des taux d’extinction deux fois plus élevés que ceux des ères préhistoriques.

Néanmoins, les experts ne s'accordent pas sur les espèces les plus menacées : alors que certains redoutent de nombreuses pertes dans les zones tropicales à cause de la déforestation, d’autres alertent sur les conséquences du réchauffement climatique dans les régions tempérées. Dans la plupart des travaux, les prairies, les savanes et les forêts tropicales africaines sont considérées comme les zones les plus vulnérables.

Les modèles de projections actuels indiquent également que l’abondance des espèces terrestres pourrait diminuer de 9% à 17% au cours de la première moitié du XXIe siècle.

Les exercices de prospective consacrés à la biodiversité d’eau douce sont beaucoup moins nombreux que ceux liés à la biodiversité terrestre. À l’horizon 2100, selon certaines estimations, elle pourrait diminuer de 15% par rapport à son niveau actuel.

Les prévisions concernant la biodiversité marine ne sont guère plus optimistes : depuis 40 ans, le nombre de « zones mortes » (sans aucune espèce vivante) enregistrées a été multiplié par deux tous les 10 ans, et elles seraient aujourd’hui plus de 400 (représentant environ 250 000 kilomètres carrés). Cependant, les modèles actuels permettent difficilement d’estimer précisément l’évolution des espèces marines.

12:03 Publié dans 1. Prospective, 3. Prévision, Environnement | Lien permanent | Tags : biodiversité |  Imprimer | | | | |  Facebook

Explosion de la demande de sucre d'ici 2030

Selon un rapport du courtier Czarnikow, Sugar in 2030: How the World will Meet an Extra 50% Demand, la demande de sucre devrait exploser dans les années à venir, passant de 168 millions de tonnes en 2010 à 257 millions d'ici à 2030. La consommation indienne, notamment, pourrait doubler en 20 ans et celle de la Chine atteindre les niveaux européens dès 2014.

En 2030, l'Inde représenterait près de 18% de la consommation mondiale et la Chine près de 15%.

Le rapport estime que peu de pays disposent de terres disponibles pour augmenter leur production et que la croissance de la productivité en elle-même ne sera pas suffisante pour répondre à l'augmentation de la demande. Le Brésil, dont la production a augmenté de 355% les deux dernières décennies, a encore la capacité de l'accroître de 45 millions de tonnes. Le pays représente aujourd'hui 60% des exportations mondiales.

Source : Agra Europe

10:31 Publié dans 3. Prévision, Filières agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

25/11/2010

Synthèse des prospectives sur l'eau

Une synthèse technique commandée par FARM à AgroParisTech- ENGREF dresse un état des lieux des connaissances disponibles en prospective sur les ressources  en eau et usages agricoles à l’échelle mondiale, vis-à-vis d’objectifs de satisfaction des besoins alimentaires.

Il en ressort que si l’eau est un paramètre clé de la détermination des équilibres entre production agricole et consommation alimentaire, elle est prise en compte à des niveaux de détail variables au sein des prospectives alimentaires réalisées à l’échelle mondiale.

La demande en eau agricole (irrigation) est en général évaluée, les demandes des autres secteurs le sont plus rarement. La pression sur la ressource peut être estimée via des indicateurs dédiés, et l’adéquation entre ressource et usages est parfois assurée par l’utilisation de règles d’allocation entre secteurs. L’utilisation de modèles dédiés facilite la prise en compte de l’eau dans les études.

Les problèmes connexes liés à l’eau (pollution, dégradation des sols, perte de biodiversité) et leurs effets restent malgré tout à la marge et ne sont pas quantifiés. Enfin des difficultés liées au manque de données, à la méthodologie ou à la prise en compte du changement climatique existent.

Certaines études actuelles indiquent qu’il y aura suffisamment d’eau en 2050 pour nourrir la planète. Cependant ces résultats ne peuvent être considérés comme totalement fiables. De nouvelles études prenant en compte le changement climatique, les problèmes connexes liés à l’eau, la résilience des socio-écosystèmes agricoles et accordant une attention particulière au niveau de consommation alimentaire et au maillage géographique seront plus précises.

17:06 Publié dans 1. Prospective, Climat, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

100 questions pour l'avenir de l'agriculture

Une équipe de 55 experts de l’agriculture et de l’alimentation du monde entier ont, à la demande du Foresight britannique, élaboré un travail en commun inédit. Ensemble, ils ont dressé le  panorama des questions les plus importantes auxquelles l’agriculture devra répondre. Elles ont été formulées pour obtenir des réponses concrètes, en termes de programme de recherche et de réponses politiques.

Pour l’heure, les questions sont classées en 4 sections : les ressources naturelles, les pratiques agronomiques, le développement agricole, marchés et consommation.

Un rapport sur les enjeux complets de ces questions devrait être diffusé dans le courant de l’année 2011.

19/11/2010

Options pour la PAC, communication de la Commission européenne

La Commission européenne a publié sa communication intitulée «La politique agricole commune (PAC) à l'horizon 2020: Alimentation, ressources naturelles et territoire - relever les défis de l'avenir». Elle distingue trois options possibles pour relever ces grands défis:

1) remédier aux insuffisances les plus pressantes que présente la PAC par des changements progressifs;

2) faire de la PAC une politique plus écologique, plus équitable, plus efficiente et plus efficace;

3) renoncer aux mesures de soutien au revenu et aux mesures de marché et concentrer l'action sur les objectifs en matière d'environnement et de changement climatique.

Tableau résumant les 3 options

Dans ces trois options, la Commission prévoit le maintien du système actuel à deux piliers – un premier pilier comprenant les paiements directs et les mesures de marché, dont les règles sont clairement définies au niveau de l'UE, et un deuxième pilier comprenant les mesures pluriannuelles de développement rural au sein duquel les options sont formulées au niveau de l'UE mais où le choix définitif en ce qui concerne les régimes revient aux États membres ou aux régions dans le cadre d'une gestion conjointe.

Autre élément commun aux trois options, l'idée que le futur système de paiement direct ne pourra pas reposer sur des périodes de référence historiques mais devrait être lié à des critères objectifs.

 

15:08 Publié dans PAC | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

20 ans de développement

Le programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a publié son 20e Rapport sur le développement humain. Revenant sur ces 20 années, il constate que des progrès indéniables ont été faits en matière de santé, d'éducation ou d'accès aux services.

Ainsi, les « 10 pays les plus performants » – ceux qui ont le plus progressé en termes d’IDH (indice de développement humain) au cours des 40 dernières années – ont à leur tête l’Oman qui, au fil des décennies, a investi ses revenus de l’énergie dans l’éducation et la santé publique. Les neuf autres sont la Chine, le Népal, l’Indonésie, l’Arabie saoudite, le Laos, la Tunisie, la Corée du Sud, l’Algérie et le Maroc.

Par ailleurs, le rapport constate que les inégalités se sont accrues, non seulement entre pays mais aussi à l'intérieur même des pays, et appelle à la mise en œuvre de politiques publiques innovantes. Le PNUD propose la création de trois nouveaux indices qui doivent permettre de mieux mesurer l'évolution du développement humain : l'indice de développement humain ajusté aux inégalités, l'indice de genre et l'indice de pauvreté multidimensionnelle.

14:41 Publié dans Développement, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Défis et opportunités de la production porcine européenne

Robert Hoste, économiste de la production de porc du LEI Wageningen, fait le point dans ce papier sur les défis et opportunités de la production porcine européenne à l'avenir.
- Les opportunités : l'augmentation de la consommation de viande dans le monde, l'efficience croissante de la production avec des gains importants de productivité.
- Les défis : augmenter la production, poursuivre dans son efficacité, notamment dans le poste de coût lié aux achats d'aliments, et poursuivre dans l'éfficacité de l'ensemble de la filière.
La prise en compte des préoccupations des consommateurs concernant les problématiques environnementales et de bien-être animal est cruciale à l'avenir, ce qui passe dans des démarches proactives comme cela a déjà pu être engagé aux Pays-Bas.

On peut toutefois ajouter les enjeux lié à l'effet ciseau de prix pour les producteurs porcins, que la volatilité du prix de l'alimentation animale peut fragiliser ; et les problématiques liées à la restructuration et à la concentration géographique des élevages, bien que des progrès dans la gestion des conséquences environnementales aient été effectués.

Marie-Sophie Dedieu CEP, Centre d'études et de prospective

14:04 Publié dans Environnement, Filières agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

12/11/2010

Mesures en faveur des biocarburants aux Etats-Unis

Le 13 octobre 2010, l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a relevé à 15%, contre 10% depuis 1979, le taux autorisé (mais non exigé) pour l’incorporation de bioéthanol dans l’essence, pour les véhicules légers construits depuis 2007. L’EPA décidera, d’ici à la fin de l’année, si ce taux peut être étendu aux véhicules construits entre 2001 et 2006, ce qui toucherait alors 40% des automobiles.

Selon certaines estimations, une hausse de 5% du taux d’incorporation aux véhicules construits depuis 2001 signifierait une augmentation potentielle du tonnage de maïs transformé en bioéthanol équivalente à environ 10% de la récolte actuelle de maïs.

De plus, le secrétaire à l’Agriculture, Tom Vilsack, a rendu public tout un train de mesures en faveur des biocarburants : création de cinq centres de recherches régionaux sur la biomasse qui soutiendront également la construction d’une bioraffinerie par région, aide aux stations-service pour l'installation de des pompes spéciales, subventions à la transformation et au transport de biocarburants...

Par ailleurs, l’USDA a passé un accord quinquennal avec l’Administration de l’aviation civile pour mettre au point un carburant « vert », à partir de la transformation de résidus de récolte et de produits du bois.

Les mesures annoncées ont provoqué une levée de boucliers de la part des organisations d’éleveurs et de l’industrie de la viande, qui considèrent que les biocarburants renchérissent le prix du maïs et du tourteau de soja, et des associations de défense de l’environnement, qui dénoncent l’impact indirect des biocarburants en termes d'émissions de gaz à effet de serre (par le changement d'affectation des sols).

Un rapport récent de l'USDA montre que l'obligation d’incorporation votée en 2007 (un volume minimum d’incorporation de biocarburants de 136 Md L en 2022, soit 4,5 fois plus que le volume de biocarburants effectivement utilisé en 2008) pourrait, dans certaines conditions, bénéficier à l’ensemble de l’économie.

14:06 Publié dans Energie | Lien permanent | Tags : etats-unis |  Imprimer | | | | |  Facebook

Un triple accord international pour la biodiversité

Après dix jours de négociations, le Sommet international de Nagoya au Japon s’est conclu par un accord important pour la protection de la diversité biologique.

Trois textes ont été adoptés par les 193 Etats parties de la convention:

  • Le premier est le nouveau plan stratégique 2011-2020. Une vingtaine d’objectifs - non contraignants - sont listés, parmi lesquels la réduction de moitié de la perte d’habitats naturels, la restauration d’au moins 15 % des zones dégradées, et la protection de 17 % des zones terrestres et de 10 % des zones marines et côtières, contre respectivement 12,5 % et 1 % aujourd’hui.

 

  • Le deuxième accord concerne l’accès et le partage des avantages issus de l’utilisation des ressources génétiques de la planète. Ce texte crée un cadre international pour les échanges Nord-Sud afin de se prémunir contre les risques de «biopiraterie» de la part des activités industrielles.

 

  • Enfin, le troisième accord porte sur la stratégie de mobilisation des ressources financières, même si le montant et les modalités de financement n’ont pas fait l’objet d’un accord.

14:00 Publié dans 4. Politiques publiques, Environnement, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Doper la productivité agricole pour répondre à la demande mondiale

Selon un rapport de Global Harvest Initiative, association qui regroupe des firmes de l’agrofourniture et de la transformation agricole ainsi que des organisations de protection de l’environnement et de développement agricole, il faudrait augmenter le taux actuel de croissance de la productivité agricole de 25% pour répondre à l’augmentation des besoins alimentaires et non alimentaires mondiaux d’ici à 2050.

Le rythme de croissance annuelle de la productivité globale des facteurs en agriculture est très variable selon les pays. Sur la période 1970-2007, il est en moyenne de 2,5% en Chine et 2,4% au Brésil, mais seulement 0,6% dans les pays de l’ex-URSS et 0,5% en Afrique subsaharienne.

Les pays où la productivité agricole augmente le plus vite, note Global Harvest Initiative, sont ceux qui ont investi le plus dans la recherche, la vulgarisation et la formation en milieu rural.

Source : Agri US Analyse

10:14 Publié dans Exploitations agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

11/11/2010

Energie et climat : un scénario tendanciel

Dans ses dernières prévisions, l'AIE a estimé le coût du manque d'ambition des engagements climatiques  et les répercutions à prévoir sur le marché de l'énergie. L'agence  décrit un nouveau scénario « prudent », dans lequel les engagements de  réduction des émissions de GES et leur mise en œuvre se limitent à ceux  fixés à Copenhague. La demande de pétrole, tirée par les pays hors de  l'OCDE, croîtrait de 36% entre 2008 et 2035 pour atteindre 99 millions  de barils par jour. Le prix du pétrole doublerait pour atteindre 113$ le  baril d'ici 2035. La part des EnR atteindrait alors 14% alors que le  nucléaire augmenterait de 8%; mais le pétrole resterait l'énergie  dominante sur les marchés d'ici 2035, suivi du charbon.

La hausse de la demande de pétrole contribuerait à élever les  températures au-delà de 2°C, ce qui rendrait les réductions d'émissions  non seulement plus importantes mais aussi plus coûteuses dès 2020. Le  coût du manque d'ambition climatique est estimé à mille milliards de dollars US.

L'AIE appelle donc les gouvernements à une « poussée politique  phénoménale ». Ils devraient en particulier supprimer d'ici 2020 les soutiens octroyés aux énergies fossiles inefficaces, estimés à 312  milliards de $ en 2009, ce qui permettrait de réduire la demande de  pétrole de 4.7 mb/jour.

Fabienne Portet, CEP (Centre d'études et de prospective)

13:59 Publié dans Climat, Energie, Environnement | Lien permanent | Tags : climat |  Imprimer | | | | |  Facebook

Le sans-labour progresse au Etats-Unis

La réduction du labour peut permettre au sol de mieux retenir la matière  organique qui permet de stocker du carbone et donc de réduire les  émissions de CO2 qui contribue au changement climatique. Théoriquement,  l'adoption de pratiques moins basées sur le labour pourrait contribuer à  l'effort des USA en faveur de la lutte contre le changement climatique.

 

sanslabour.jpg


L'USDA tente donc de mieux suivre les changements de pratiques sur le labour. En 2009, environ 35,5% de la surface agricole (pour 8 cultures couvrant  94% de la SAU) n'a pas fait l'objet de labour en 2009. Le soja est la  culture la plus concernée avec 50% de la surface non labourée en 2009,  tandis que le mais, le coton et le riz était non labourés sur  respectivement 30, 24 et 16% des surfaces concernées.

Marie-Aude Even, CEP (Centre d'études et de prospective)

11:55 Publié dans Climat, Environnement, Exploitations agricoles | Lien permanent | Tags : etats-unis |  Imprimer | | | | |  Facebook

Avantages des OGM Bt pour les cultures non OGM voisines

Une étude novatrice publiée dans la revue Science s'intéresse aux effets des cultures de maïs OGM de type Bt pour les cultures non OGM avoisinantes de la même espèce.  Elle montre que les effets de la culture OGM sont économiquement positifs pour les champs de maïs voisins non OGM qui bénéficient alors de la protection contre les insectes offerte par les cultures Bt. La propriété insecticide exprimée du transgène Bt permet de lutter contre la pyrale du maïs. Le bénéfice total de protection est estimé à 3,2 millions de dollars pour trois Etats américains et sur une rétrospective de 14 ans. De ce montant, 2,4 millions auraient bénéficié aux champs non OGM à proximité du fait que les semences correspondantes sont moins chères et que les pertes évitées ont permis d'améliorer les rendements.

Toutefois, cette étude est délicate à généraliser à toutes les cultures OGM, leurs potentiels bénéfices écologiques et économiques étant variables selon la maladie ou le ravageur visée (voir aussi cette note).

Thuriane Mahé, CEP (Centre d'études et de prospective)

 

11:22 Publié dans Environnement | Lien permanent | Tags : ogm |  Imprimer | | | | |  Facebook

Une pomme de terre OGM de seconde génération en Inde

"Protato", une nouvelle variété génétiquement modifiée de pomme de terre, pourrait bientôt être autorisée en Inde. Avec l'intégration d'un gène d'amaranthe, cette pomme de terre aurait une meilleure productivité, un contenu en protéine supérieur de 60% à celui d'une pomme de terre conventionnelle et des propriétés culinaires intéressantes. L'équipe de recherche qui a mis au point cette construction génétique est indienne. Une demande de commercialisation auprès des autorités du pays a été déposée.

Toutefois, le gouvernement indien reste prudent sur les OGM (voir cette note).

Source : ADIT.

Thuriane Mahé, CEP (Centre d'études et de prospective)

 

11:07 Publié dans Environnement | Lien permanent | Tags : ogm, inde |  Imprimer | | | | |  Facebook