13/01/2011
Territoires 2040, 2e numéro
Le deuxième numéro de Territoires 2040, la revue de prospective et d’études de la DATAR, fait du périurbain son objet de questionnement principal. A quoi ressemblera l’espace périurbain en 2040 ? Quelles options stratégiques prendre pour orienter ou réguler son développement ?
Cinq scénarios ont été imaginés par un groupe de travail nommé « Futurs périurbains », piloté par Martin Vanier :
Scénario 1 : l’urbain compact l’emporte, digère le périurbain en le densifiant, et la périurbanisation s’arrête, ou devient un phénomène secondaire. C’est le "triomphe de Grenelle".
Scénario 2 : la dispersion généralisée s’impose, grâce aux solutions techniques rendant les faibles densités soutenables et l’accès au confort spatial désirable. C’est la "surprise de l’abondance".
Scénario 3 : l’enjeu "agrinaturel" est central et structure de nouveaux rapports villes-campagnes, et les espaces intermédiaires, jadis périurbains, deviennent des conservatoires périruraux. C’est la "revanche des périphéries".
Scénario 4 : l’interterritorialité organise l’ancien périurbain, entre les métropoles et entre les territoires, par tous leurs sites et fonctions d’interface. C’est le scénario de la "nouvelle frontière".
Scénario 5 : le périurbain est réquisitionné pour son intérêt écologique global par les villes qui dominent leur région et équilibrent ainsi leur empreinte, dans un contexte de très fortes contraintes environnementales. C’est "l’après-catastrophe".
Ces scénarios sont mis en récit sous forme de fictions situées en 2028.
10:55 Publié dans 1. Prospective, Territoires | Lien permanent | Imprimer | |
12/01/2011
Coût du travail en Fruits et légumes aux Etats-Unis
La production de fruits et légumes demande beaucoup de main-d'oeuvre. Celle-ci représente 42% des coûts de production des exploitations maraîchères américaines.
Environ la moitié des salariés agricoles aux États-Unis seraient des immigrés clandestins, or les réformes des lois sur l'immigration, si elles réduisent l'offre de main-d'oeuvre, risque d'accroître le coût du travail agricole. Dans ce rapport de l'ERS, plusieurs scénarios envisagent les conséquences potentielles sur la base d'études de cas, dont une mécanisation plus importante pour certaines cultures, et une réduction de la production pour d'autres.
14:55 Publié dans Filières agricoles, Travail et emploi | Lien permanent | Tags : etats-unis | Imprimer | |
11/01/2011
Une application smart-phone pour réduire le gaspillage alimentaire
Une nouvelle application smart-phone a été développée afin de réduire le gaspillage : « Consume within » (à consommer avant »). Elle a été développée par le Caparo Innovation Centre (CIC) en partenariat avec l'université de Wolvehampton.
Ls utilisateurs peuvent photographier les aliments et indiquer où ils les conservent (frigo, congélateur ou plaquard). Des alertes quotidiennes les préviennent ensuite de l'imminence de l'expiration de tel ou tel produit.
Andrew Pollard, du CIC, estime que le gaspillage est un vrai défi au Royaume-Uni où il coûte 830 livres sterling par an à chaque famille et où 8,3 millions de tonnes de nouriture sont jetées tous les ans par les ménages. L'application peut également être utile pour les restaurants.
18:27 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Imprimer | |
10/01/2011
Un outil pour calculer les émissions agricoles
L'USDA a annoncé le lancement d'un outil en ligne pour aider les agriculteurs à estimer leurs émissions de gaz à effet de serre ainsi que les capacités de séquestration de leurs exploitations.
Les informations nécessaires sont l'Etat dans lequel se situe l'exploitation, la taille des parcelles, l'historique des changements d'utilisation des sols, les pratiques en termes de fertilisation et de travail du sol, la consommation d'éléctricité, etc.
Cet outil, développé en collaboration avec l'Université du Colorado, se veut simple d'utilisation, accessible à tous les producteurs pour leur permettre de mesure leur empreinte carbone et les leviers dont ils disposent pour la réduire.
14:19 Publié dans 4. Politiques publiques, Environnement | Lien permanent | Tags : climat, etats-unis | Imprimer | |
Etiquette carbone pour le vin
Le premier vin certifié par l'agence britannique Carbon Trust, qui certifie les entreprises engagées dans une réduction de leur empreinte carbone, est néo-zélandais. Le Mobius Marlborough, un Sauvignon blanc de ce pays, affiche en effet sur ses bouteilles la quantité de CO2 par verre, selon une estimation qui prend en compte les processus de fabrication, de mise en bouteille, de réfrigération mais aussi de transport.
Ce chiffre varie donc en fonction de l'endroit où la bouteille est vendue : pour les bouteilles commercialisées dans le pays, l'étiquette mentionnera 140 grammes de CO2/verre, mais pour celles vendues en Australie 190 g et pour celles exportées en Europe encore davantage.
En France, le ministère de l’Écologie vient de lancer un appel à candidature pour l’expérimentation nationale de l’affichage des caractéristiques environnementales des produits.
11:01 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent | Imprimer | |
05/01/2011
Agriculture et gaz à effet de serre : état des lieux et perspectives
Une publication du Réseau Action Climat-France (RAC) fait le bilan des émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole à l’échelle européenne. Elle présente un état des lieux objectif des connaissances scientifiques et des différentes pistes techniques, politiques et économiques permettant d’atténuer l’impact de ce secteur sur les changements climatiques.
Les principaux défis à relever concernent l'évaluation et la mesure des émissions, ainsi que la mise en œuvre, dans la recherche et dans les politiques, de démarches systémiques pour prendre en compte la complexité des systèmes et des pratiques.
L'une des conclusions du rapport porte sur la nécessité de mettre en place des politiques de recherche.
En particulier, la mesure du stockage de carbone devrait être l'un des principaux points d'attention.
Fabienne Portet, CEP (Centre d'études et de prospective)
15:01 Publié dans Climat, Environnement | Lien permanent | Tags : climat | Imprimer | |
La pauvreté rurale persiste dans les pays en développement
Le Fonds international pour le développement de l´agriculture (Fida) a publié son Rapport sur la pauvreté rurale 2011.
Malgré les progrès de ces dix dernières années, qui ont permis de tirer plus de 350 millions de ruraux de l'extrême pauvreté, les auteurs soulignent que la pauvreté mondiale reste un phénomène de grande ampleur et essentiellement rural. Sur 1,4 milliard de personnes qui vivent dans les pays en développement et souffrent d'extrême pauvreté, 70% résident en zone rurale.
Le Fida fait état d'une hausse alarmante du nombre de personnes extrêmement pauvres vivant dans les zones rurales de l'Afrique subsaharienne. Il met également en évidence la persistance de la pauvreté rurale sur le sous-continent sud-asiatique estimée à 1 milliard de personnes.
La pauvreté rurale est ainsi issue essentiellement du manque de capitaux, d'opportunités économiques limitées et d'un manque de "capacités" au sens d'Amartya Sen (capital humain et éducation). Elle est également fondamentalement liée aux inégalités et frappe ainsi davantage les femmes, les jeunes et les minorités. Il existe une certaine mobilité de la pauvreté, les gens en sortent et y entrent, le plus souvent suite à un choc (santé, mauvaise récolte, conflit...).
Ainsi, la première série de recommandation insiste sur l'appui à la prévention et la gestion du risque. En effet, les plus pauvres sont souvent moins résilients aux chocs qui augmentent encore plus leur vulnérabilité et diminuent leur chance de s'en sortir. Or, les risques sont multiples et tendent à augmenter avec le changement climatique, la pression sur les ressources naturelles et la volatilité des prix.
Deux autres pistes visent à améliorer le secteur agricole, qui reste essentiel et une des premières sources de réduction de la pauvreté et de croissance. Il s'agit notamment d'aider la petite agriculture familiale à s'intégrer aux marchés et à pratiquer une intensification durable qui utilise une approche systémique, adaptée au contexte, liant intensification traditionnelle et agro-écologie, savoirs paysans et formels. Pour cela, il est indispensable d'améliorer l'environnement rural (infrastructures), diminuer l'exposition au risque (prévention et mitigation), améliorer l'accès à l'éducation et favoriser l'organisation collective.
Enfin, il est également indispensable d'appuyer également les opportunités rurales non agricoles.
Marie-Aude Even, CEP (Centre d'études et de prospective)
14:27 Publié dans Développement, Mondialisation et international, Territoires | Lien permanent | Imprimer | |
Obésité : pistes de recherche
Ce rapport dresse un inventaire des données scientifiques à prendre en compte pour mener une politique de prévention plus efficace, et propose les orientations stratégiques indispensables pour lutter avec succès contre l'obésité.
14:22 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent | Imprimer | |
17/12/2010
Sécurité alimentaire mondiale et changement climatique : scénarios à 2050
L'IFPRI (International Food Policy Research Institute) publie de nouveaux scénarios sur la sécurité alimentaire mondiale à l'horizon 2050 face au défi du changement climatique.
Dans la lignée de son rapport de 2009 Climate Change: Impact on Agriculture and Costs of Adaptation, cet exercice ne repose plus sur un scénario tendanciel mais sur trois combinaisons d'hypothèses concernant l'évolution des revenus et de la population par grandes régions du monde (un scénario « moyen », un scénario pessimiste et un scénario optimiste).
Chacun de ces trois scénarios peut être soumis à quatre scénarios climatiques plausibles, plus un scénario « d'atténuation » climatique (soit la continuation du climat actuel).
La combinaison des deux sets de scénarios débouche donc sur 15 scénarios d'ensemble, caractérisés par trois grands indicateurs : les prix des principales céréales, le nombre moyen de calories consommées par jour et par habitant, le nombre d'enfants souffrant de malnutrition.
Le rapport indique que d'ici à 2050, les prix du maïs pourraient augmenter de 42 à 131%, ceux du riz de 11 à 78%, ceux du blé de 17 à 67%, selon le scénario considéré.
Des cartes interactives permettent de visualiser l'évolution de plusieurs indicateurs par pays
La synthèse (8 p.)
L'étude (140 p.)
16:17 Publié dans 1. Prospective, 3. Prévision, Alimentation et consommation, Climat, Environnement, Sécurité alimentaire | Lien permanent | Tags : climat | Imprimer | |
16/12/2010
L’agriculture européenne en 2020: Défis à long terme, nouvelles politiques publiques et privées
Le GEM (Groupe d'économie mondiale) Sciences-po a organisé, avec le German Marshall Fund, en janvier 2009, une conférence sur l'agriculture européenne en 2020. La première journée portait sur l'agriculture face aux défis climatique, énergétique et de l'eau. La seconde abordait d'abord la question des politiques publiques concernant la sécurité alimentaire, la PAC, la multifonctionnalité, puis les politiques privées avec la question de la gestion des risques, l'agroalimentaire et la politique de concurrence.
Cette conférence a donné naissance à un ouvrage en anglais richement illustré, sous la direction de Pierre Boulanger et Patrick Messerlin.
Les actes de la conférence (avec les débats) sont également disponibles en français.
16:25 Publié dans 4. Politiques publiques, Climat, Energie, Environnement, Mondialisation et international, PAC | Lien permanent | Imprimer | |
15/12/2010
Stratégie allemande de recherche sur la bio-économie d'ici à 2030
Le 10 novembre 2010 a été présenté à Berlin la stratégie nationale allemande de recherche sur la bio-économie d'ici à 2030, la "Nationale Forschungsstrategie BioOkonomie 2030", qui pour la première fois regroupe quatre ministères. La biotechnologie est à l'honneur dans ce programme interministériel dont la première mesure concrète sera une initiative de 100 millions d'euros dans les biotechnologies industrielles.
La somme totale allouée à la bio-économie, comprend des financements du Ministère fédéral de l'enseignement et de la recherche (BMBF), du Ministère fédéral de l'alimentation, de l'agriculture et de la protection du consommateur (BMELV), du Ministère fédéral de l'environnement (BMU) et du Ministère fédéral de la coopération économique et du développement (BMZ) ainsi que des organismes de recherche appartenant aux sociétés Max Planck (MPG) et Fraunhofer (FhG) et aux communautés Leibniz (WGL) et Helmholtz (HGF).
A l'aide de cette stratégie nationale de recherche sur la bio-économie, le Gouvernement fédéral veut poser les jalons d'un développement vers une économie plus durable axée sur les sciences du vivant et plus orientée sur le cycle de vie naturel des matériaux. Pour cela, le gouvernement fédéral a identifié cinq domaines d'action. Ses objectifs seront de garantir l'alimentation mondiale, de développer les chaînes de valorisation pour des procédés et des produits biologiques plus efficaces, de renforcer la production agricole durable, de produire une source d'énergie basée sur la biomasse et de progresser dans l'usage industriel des matières premières renouvelables.
Source : ADIT
16:01 Publié dans 4. Politiques publiques, Biomasse/Biocarburants, Energie, Enseignement et recherche | Lien permanent | Imprimer | |
Perception des risques liés à l'alimentation en Europe
L’enquête Eurobaromètre sur la perception des risques associés à l’alimentation par les consommateurs a été commanditée par l’EFSA. C’est la seconde recherche de ce type réalisée sur une période de 5 ans. Les objectifs de cette enquête étaient de comprendre les inquiétudes des consommateurs à l’égard des aliments et des risques associés à la chaîne alimentaire et de déterminer le niveau de confiance que les consommateurs placent dans les autorités publiques en ce qui concerne les questions liées à la sécurité des aliments.
Il en ressort que la majorité des Européens associent l’alimentation et le fait de manger avec le plaisir. Les consommateurs préoccupés par d’éventuels risques associés aux aliments ont davantage tendance à s’inquiéter de la contamination chimique des aliments que de la contamination bactérienne ou de questions liées à la santé ou à la nutrition.
15:47 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Imprimer | |
Le gouvernement chinois veut lutter contre la hausse des prix agricoles
Le gouvernement chinois a fait savoir son intention de mettre en place une politique de contrôle des prix alimentaires. En effet, l'inflation augmente beaucoup dans ce pays et les denrées alimentaires sont particulièrement touchées : le coût moyen de 18 variétés de légumes de base a augmenté de 62% en un an dans plus de 36 grandes villes.
Pour tenter de remédier à cette augmentation des prix, le gouvernement chinois a décidé différentes mesures :
- Un encadrement rigoureux des prix agricoles et alimentaires pour éviter toute volatilité extrême qui ne correspondrait pas aux fluctuations « naturelles » observées sur les marchés agricoles.
- Des mesures de déstockage en puisant dans les réserves nationales. Ainsi, depuis la fin du mois de septembre, 62 400 tonnes de porc et 410 000 tonnes de sucre ont déjà été introduits sur les marchés.
- Des mesures monétaires par une appréciation des taux directeurs pratiqués par la Banque centrale chinoise de manière à freiner l'afflux de liquidités et des investisseurs sur les marchés agricoles.
- Des mesures financières par une appréciation « modeste » du yuan visant à accroître le pouvoir d'achat des consommateurs chinois pour acheter des produits agricoles et alimentaires renchéris.
Ceci montre que la volatilité et l'inflation des prix agricoles et alimentaires sont aujourd'hui au cœur des préoccupations des grandes puissances agricoles.
Source et commentaire : Momagri
15:20 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation, Mondialisation et international, Production et marchés, Sécurité alimentaire | Lien permanent | Imprimer | |
03/12/2010
Agriculture intelligente vis-à-vis du climat
Au moment où démarre la conférence de Cancun, la FAO forge un concept nouveau : l'« agriculture intelligente vis-à-vis du climat » (climate-smart agriculture), qui doit être capable de relever le triple objectif de la sécurité alimentaire, de l'adaptation au changement climatique et de l'atténuation des émissions de GES.
Deux messages forts se dégagent du rapport :
- D'une part, les options techniques disponibles sont de natures multiples. L'agriculture devra doser de manière intelligente, c'est à dire en fonction des ressources et des contraintes locales et pour mieux gérer l'utilisation des ressources, différents types d'approches : pratiques agricoles basées sur les écosystèmes (agriculture de conservation, agro-foresterie), recherche de gains de productivité (améliorations variétales, sélection génétique), nouveaux modes d'organisation (diversification des productions et des activités incluant la production d'énergies renouvelables, agricultures urbaine et péri-urbaine).
- D'autre part, le manque de transfert entre les connaissances climatiques et leurs applications en agriculture freinent ce processus de transition vers une « agriculture intelligente ». Les institutions internationales devraient améliorer ces transferts dans le cadre de politiques climatiques et agricoles intégrées impulsées par les États. Mais surtout, cette transition nécessite des moyens financiers importants. Les États devraient orienter leurs investissements vers des modèles d' « agriculture intelligente », par exemple en utilisant les revenus de l'atténuation (30 milliards US$/an selon le GIEC) comme leviers dans les pays en développement. La finance carbone permettrait d'assurer la transition en compensant les coûts et le manque à gagner sur les revenus liés à un changement de pratique agricole. Concernant les modalités de mise en œuvre, la FAO ne tranche pas entre les mécanismes financiers existants ou la création d'un fonds climat, actuellement en discussion.
La FAO met en outre à la disposition des acteurs une série d'outils permettant d'analyser les effets sur les productions (Crop monitoring and yield forecasting for early warning systems, climate impact assessement tollbox, Farm adaptative dynamic optimization, Local climate estimate, etc.)
Fabienne Portet, Centre d'études et de prospective
12:18 Publié dans Climat, Energie, Environnement, Sécurité alimentaire | Lien permanent | Tags : climat | Imprimer | |
01/12/2010
Première usine de "plastique vert" au Brésil
La première usine de plastique sans pétrole a été inaugurée à Triunfo au Brésil. Le polyéthylène «vert» est obtenu à partir d’un composant obtenu lors de la distillation de la canne à sucre pour produire de l’alcool-carburant. Ce plastique a les mêmes caractéristiques que celui obtenu à partir de dérivés de pétrole et peut être utilisé sans adaptation particulière.
Sa production, à partir de matières premières 100% renouvelables, est économe en émissions de CO2, puisque la canne à sucre, en poussant, absorbe ce qui est émis lors de la fabrication. En revanche, il n'est pas biodégradable, sa destruction pouvant s'étaler sur des siècles.
Braskem a investi 500 millions de dollars dans sa fabrique de Triunfo pour implanter cette ligne de production. La capacité est de 200 000 tonnes par an. La première année de production a été commercialisée avant même l'achèvement de l'usine.
4 pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique viennent de signer un accord avec cette entreprise afin d’utiliser cette technologie, ils vont de plus importer de l’éthanol brésilien pour produire leur propre plastique « vert ». Le président du groupe Braskem estime que dans 20 à 25 ans le "plastique vert" aura totalement remplacé le plastique traditionnel.
15:30 Publié dans Biomasse/Biocarburants, Environnement | Lien permanent | Imprimer | |