Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/05/2011

Scénarios sur la production de viande bovine en Bretagne

 La Bretagne est la troisième région française productrice de viande bovine. Mais en 10 ans, elle a perdu près d’un tiers de la production. Dans des conjonctures de plus en plus fluctuantes et face à l’incertitude pesant sur le secteur laitier, quels sont les futurs possibles pour la production de viande dans cette région ?

Pour y répondre, un travail prospectif a été piloté par les chambres d’agriculture de Bretagne avec l’Institut de l’élevage. Un séminaire a réuni 40 représentants professionnels ou responsables administratifs, acteurs de la filière viande bovine bretonne.

Cinq scénarios d’évolution de la production de viande bovine ont été construits, en lien avec la dynamique de la filière laitière et les choix stratégiques de l’industrie de la viande bovine :

- un scénario intitulé «développement des ateliers de transformation et de découpe à la recherche d’une viande au moindre prix» ;

- un scénario dans lequel « les outils d’abattage sécurisent leurs approvisionnements » ;

- un scénario de « développement de la production laitière au détriment de la production allaitante » ;

- un scénario où « la hausse des effectifs des vaches laitières se ferait au détriment de la production de bovins mâles » ;

- enfin, un scénario impulsé par les décisions politiques qui favoriseraient « une production à l’herbe » ;

L’impact potentiel des scénarios a été chiffré grâce à un outil de prévision. Trois scénarios pourraient aboutir à une baisse de la production de viande en Bretagne comprise entre -5% à -13%.

Les répercussions sur la valeur ajoutée ont également été évaluées. Globalement, l’accent a été mis sur la nécessité pour les producteurs de cerner au mieux leurs coûts de production et de réfléchir aux moyens pour les diminuer.

 

Source : Revue Chambres d'agriculture février 2011, n°1000

11:50 Publié dans 1. Prospective, Filières agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

10 tendances de l'alimentation aux États-Unis

 Le numéro d'avril du magazine Food Technology contient un article sur les 10 tendances de l'alimentation aux États-Unis :

  1. l'importance de la démographie et notamment l'éclatement des modes de consommation selon l'âge et l'origine ethnique, avec l'essor de catégories comme « les riches hispaniques » ou les personnes seules ;

  2. l'engouement pour la cuisine et le « fait maison », avec un niveau jamais atteint de personnes déclarant préparer leurs repas à la maison, y compris parmi les jeunes (influence possible de la crise) ;

  3. l'attrait pour les produits locaux made in USA, la cuisine traditionnelle américaine, les spécialités régionales (qui se développent également dans la restauration rapide), la fréquentation croissante des marchés fermiers ;

  4. la gastronomie comme nouveau hobby, particulièrement chez les jeunes adultes (25-34 ans) : plus de la moitié des Américains regardent des émissions culinaires à la télévision (en moyenne 4 heures par semaine) ; la proportion de ceux qui ont acheté des produits d'épicerie fine est passée de 46% en 2009 à 63% en 2010 ;

  5. la recherche de « naturalité », le rejet des produits chimiques, des additifs et colorants (essor des produits « sans », « artisanaux »)

  6. parmi les « produits santé », l'arrivée de nouveaux nutriments, les vitamines et le calcium étant éclipsés par les protéines et le magnésium ;

  7. malgré ce souci pour la santé, les produits dont les ventes connaissent les plus fortes hausses sont les desserts, les sucreries, les glaces, le chocolat et le vin ;

  8. le passage à trois repas par jour : ce qui est la norme en France ne l'était pas outre-atlantique mais le devient peu à peu. La proportion de personnes faisant trois repas par jour, en hausse, atteint 44% tandis que celle des personnes faisant deux repas et grignottant diminue. Le petit-déjeuner, en particulier, est davantage pris, la restauration hors foyer s'est emparée de cette tendance pour proposer diverses formules.

  9. Les aliments-médicaments prennent de l'importance avec l'incidence croissante du diabète, du cholestérol, et plus généralement le vieillissement de la population ;

  10. le recentrage sur le foyer, où 7 repas sur 10 sont encore pris, et où les Américains reçoivent davantage qu'auparavant (les services de traiteur sont également en hausse).

11:28 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : etats-unis, tendances |  Imprimer | | | | |  Facebook

Impact du réchauffement climatique sur la production

 Selon une étude réalisée par des scientifiques des universités de Stanford et de Columbia et publiée dans la revue Science, le réchauffement climatique aurait réduit la production mondiale de maïs et de blé de respectivement 5,5% et 3,8% entre 1980 et 2008. Cette diminution serait responsable d'une augmentation des prix de ces produits de 6% sur la période.

Quant au soja et au riz, les pertes dans certaines régions du monde auraient été compensées par des gains ailleurs.

Les effets du réchauffement sont variables selon les pays, certains étant plus affectés par la diminution de la productivité agricole (comme la Russie, la Turquie et le Mexique) et d'autres un peu moins (l’Inde, la France, le Brésil et la Chine).

L’étude insiste sur l'importance des stratégies d’adaptation, telles que les avancées technologiques, pour faire face à l’impact du réchauffement climatique à venir.

11:24 Publié dans Climat, Enseignement et recherche, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : climat |  Imprimer | | | | |  Facebook

20/05/2011

Tracteurs en open source, à faire soi-même

 Un réseau d'agriculteurs, d'ingénieurs et de donateurs, Open Source Ecology, a imaginé et créé le Global Village Construction Set, une plateforme technologique open source, conçue pour permettre la fabrication artisanale des 50 machines les plus importantes, depuis les tracteurs et les fours à pain aux graveuses de circuits imprimés, nécessaires à la vie moderne.

Sur un wiki sont donc publiés les plans en 3D, les schémas, les vidéos d’explication et les budgets nécessaires. Des participants du monde entier ont contribué à réaliser de nouveaux prototypes. Le projet commence à grandir de façon autonome.

open source.jpg

 

Marcin Jakubowski, fermier américain d'origine polonaise à l'origine de ce projet, explique qu'il est destiné aussi bien aux pays en développement qu'aux pays développés, l'objectif étant de développer une nouvelle culture du “faites-le vous-même”.




16:35 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Travail et emploi | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Verdissement de la PAC : un rapport d'évaluation pour alimenter les débats

 

Alors que le débat européen bat son plein sur les contours et les modalités d'un éventuel verdissement de la prochaine Politique agricole commune, la Commission européenne publie un rapport de synthèse de différentes études conduites par le GEIE Alliance Environnement et consacrées à l'évaluation des effets et impacts sur l'environnement de différentes mesures de la PAC passée et actuelle (des années 1980 au bilan de santé de 2008 exclu). Après un bref rappel de la méthodologie employée, le rapport présente, secteur par secteur, les effets environnementaux des différents dispositifs de la PAC associés à une lecture transversale par typologie d'instruments (soutien des prix, des revenus, quotas et limitation de production, outils réglementaires, etc.).

Outre qu'il rappelle les effets jugés nettement défavorables pour l'environnement des premières politiques agricoles (celles d'avant 1992 n'avaient tout simplement pas de réelle finalité environnementale) et les améliorations globalement apportées par les réformes successives (1992, 2003), le rapport formule quelques recommandations, la plupart prolongeant les orientations passées (comme l'amélioration de la prise en compte de l'environnement dans les textes communautaires et leurs déclinaisons par les Etats membres, la nécessité d'un ciblage accru ou encore la prévention contre le recours à des éléments distorsifs).

Plus originale est la place accordée à la formation des agriculteurs sur ces sujets.

Plus novatrice également, la proposition de mise en place de "réserves de surfaces de compensation écologique", un dispositif qui viserait, selon les auteurs, à généraliser l'implantation ou le maintien de surfaces non productives ou dédiées à des productions extensives. Signalons toutefois que des dispositifs existent déjà qui organisent la mise en place de ces surfaces "écologiques", que ce soit de façon obligatoire (introduction dans le bilan de santé de surface équivalente topographique) ou volontaire (dans certaines mesures agro-environnementales).

Pierre Claquin, Centre d'études et de prospective

 
 

16:04 Publié dans 2. Evaluation, 4. Politiques publiques, Environnement, PAC | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Etat des lieux du gaspillage et des pertes, par la FAO

 Le tiers des aliments produits chaque année dans le monde pour la consommation humaine, soit environ 1,3 milliard de tonnes, est perdu ou gaspillé, selon une étude commandée par la FAO au Swedish Institute for Food and Biotechnology.

L'étude distingue entre pertes alimentaires et gaspillage de nourriture :

Les pertes alimentaires - aux stades de la production, de la récolte, de l'après-récolte et de la transformation - sont plus importantes dans les pays en développement. Cela est dû à la fois à des infrastructures défaillantes, à des technologies dépassées et à la faiblesse des investissements dans les systèmes de production alimentaire.

Le gaspillage de nourriture, lui, est plus problématique dans les pays développés. Il est trop souvent le fait des détaillants et consommateurs qui jettent à la poubelle des aliments parfaitement comestibles.(voir graphique, cliquer pour agrandir)

FAO gaspillage.jpg


L'étude de la FAO, qui recense les données disponibles (souvent lacunaires) et les travaux récents sur le sujet, présente quelques chiffres marquants:

- En Europe et en Amérique du Nord, chaque consommateur gaspille entre 95 et 115 kg par an, contre 6 à 11 kg seulement pour le consommateur d'Afrique subsaharienne et d'Asie du Sud et du Sud-Est.

- Chaque année, les consommateurs des pays riches gaspillent presque autant de nourriture (222 millions de tonnes) que l'entière production alimentaire nette de l'Afrique subsaharienne (230 millions de tonnes).

- Le volume total de nourriture perdue ou gaspillée chaque année est équivalent à plus de la moitié de la production céréalière mondiale (2,3 milliards de tonnes en 2009-2010).

Les pertes alimentaires se traduisent par des pertes de revenus pour les petits paysans et par des prix trop élevés pour les consommateurs pauvres. A l'inverse, la réduction des pertes aurait un impact «immédiat et significatif» sur leurs moyens d'existence et leur sécurité alimentaire.

Les pertes et le gaspillage alimentaires entraînent également la dilapidation des ressources environnementales et engendrent des émissions de gaz à effet de serre.

Le rapport présente un certain nombre de suggestions d'ordre pratique visant à la réduction des pertes et du gaspillage : renforcement de la chaîne d'approvisionnement alimentaire facilitant l'accès direct des petits paysans aux acheteurs; investissements dans les infrastructures, le transport, la transformation et l'emballage; actions sur les normes de qualité (notamment concernant l'aspect extérieur du produit); éducation des consommateurs; récupération des invendus par les associations, etc.

Cette étude a été préparée à l'occasion du congrès international Save Food! de Düsseldorf.

13/05/2011

3e rapport du SCAR

 Le SCAR (Standing Committee on Agricultural Research), chargé de conseiller la Commission européenne et les Etats-membres sur la recherche en agriculture, a publié son troisième rapport de prospective, “Sustainable food consumption and production in a resource-constrained world”.

Ce rapport focalise sur les pénuries de ressources et souligne leur interdépendance, et donc la nécessité de prendre en compte les rétro-actions.Il présente deux "récits" (scénarios), ainsi que les implications pour la recherche.

Lire la suite

11:00 Publié dans 1. Prospective, Enseignement et recherche, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

10/05/2011

Le Brésil et l'Argentine veulent limiter les investissements fonciers étrangers sur leurs sols

 Au Brésil un nouveau décret a été signé, qui vient compléter la loi déjà adoptée à l’été 2010. Ce décret vise notamment à empêcher les non-Brésiliens d’acheter des parts dans les entreprises possédant des terres agricoles au Brésil. Un moyen supplémentaire mis en place pour empêcher les étrangers de contourner la loi actuelle qui leur interdit simplement l’achat de terres.

« Nous devons faire la différence entre d’un côté les spéculateurs et les fonds souverains qui constituent une menace à notre sécurité alimentaire, et de l’autre, les investisseurs étrangers qui arrivent avec de bons projets », a déclaré le ministre de l’Agriculture Wagner Rossi dans un récent entretien au Financial Times. Aujourd’hui, les non-brésiliens possèdent près de 1,8 millions d’hectares de sol arable brésilien et selon le gouvernement, ces achats ont augmenté de près de 11,5% depuis 2008.

De son côté, la présidente argentine Cristina Kirchner a présenté un projet de loi qui limite de manière drastique les rachats de terres par des personnes physiques, des gouvernements et des sociétés étrangères. Les étrangers ne pourront pas acheter plus de 1 000 hectares agricoles, selon le texte. Et ils ne pourront jamais posséder plus de 20% du territoire national. Un cadastre sera effectué dans les prochaines semaines pour connaître les chiffres exacts de la présence étrangère en Argentine, mais celle-ci représenterait, selon la fédération agraire, 10% du pays.

Sources : Momagri, Le Point.

Atelier de Réflexion Prospective « Changements environnementaux planétaires »

 Un Atelier de Réflexion Prospective (ARP) de l'Agence Nationale de la Recherche (ANR) s'est intéressé aux problématiques liées aux Changements Environnementaux Planétaires (CEP) à travers quatre thèmes:

1- Aménagement du territoire et utilisation des sols,

2- Ecosystèmes, biodiversité et vulnérabilité du vivant (continental et marin),

3- Ressources en eau, en sol et alimentation globale,

4- Alternatives pour le développement économique et énergétique planétaire sous contraintes environnementales

Son objectif est de contribuer à l’élaboration et à la réalisation d'un programme de l'ANR et d'en définir les principales composantes en se fondant sur une synthèse de l'état de l'art sur ces thématiques à l'international, en Europe et en France et sur l'identification des besoins majeurs de recherches fondamentales dans ces domaines.

Le projet a été mené par un consortium d'experts pluridisciplinaires, issus de différents organismes publics et privés, menant des actions de recherche sur les thématiques du changement environnemental global. Ce consortium était piloté par Hervé Le Treut, de l’Académie des Sciences.

La première partie présente une synthèse des travaux existants pour chacun des thèmes, les situe dans le contexte européen et international et fournit des pistes de recherche nécessaires afin de lever les verrous existants

La seconde partie concerne la prospective. Elle identifie des questions centrales et fédératrices dans la problématique des Changements Environnementaux Planétaires. Elle propose des thématiques de recherche prioritaires pour chacune de ces questions, et émet des propositions en termes d’implémentation. Les questions identifiées par le consortium sont les suivantes :

1- Quelles sont les trajectoires démographiques, économiques, techniques et sociales, à faible impact environnemental, qui permettent d’assurer les besoins fondamentaux des sociétés ?

2- Quels sont les impacts globaux des différentes options régionales d’occupation du territoire (urbain, rural, naturel et marin) ?

3- Comment mieux connaître, comprendre et prévoir les interactions entre écosystèmes (continentaux, marins et côtiers) et les CEP ?

4- Comment évaluer les interactions alimentation de la population mondiale, ressources naturelles (eau, sol, vivant) et les CEP ?

5- Quelles relations entre expertise, gouvernance et société face aux CEP ?

Le rapport final

17:37 Publié dans Enseignement et recherche, Environnement | Lien permanent | Tags : climat |  Imprimer | | | | |  Facebook

Une application pour trouver les produits locaux

 L'intérêt pour les produits locaux se manifeste une nouvelle fois avec la création aux États-Unis d'une application smartphone, LoveFre.sh, permettant de localiser les produits « frais » produits localement, qu'ils soient vendus sur des marchés fermiers, dans des magasins spécialisés ou servis dans des restaurants.

L'idée de cette application est d'utiliser les réseaux sociaux comme relais d'information : les abonnés sont invités à prendre des photos, des enregistrements audio ou vidéo, et à laisser des commentaires. Ils sont supposés « reconstruire » ainsi des communautés locales, et restaurer le lien social.

 

mapsmania.png

Quelques 30 000 personnes ont déjà téléchargé l'application gratuite. Les produits localisés se trouvent pour l'instant essentiellement aux États-Unis et encore peu en Europe (une seule référence en France).

 

16:52 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : ntic |  Imprimer | | | | |  Facebook

Potentiel agricole du Ghana

 Depuis deux décennies, le Ghana connaît une croissance économique de 5% par an et bénéficie d' un Etat de droit stable. Le pays est sur le point d'atteindre deux des objectifs du millénaire pour le développement (réduire la pauvreté et atteindre le statut de pays à revenu intermédiaire). L'agriculture représente 35% du PIB et emploie 60% de la main-d'oeuvre. Elle peut, selon cette cette étude de l'IFPRI (International Food Policy Research Institute), jouer un rôle majeur dans la transformation économique du Ghana.

rr171.jpg

Les auteurs étudient le potentiel agricole du Ghana en se basant sur un modèle d'équilibre général et proposent 5 « scénarios » de développement. Ils montrent que, dans le meilleur des cas, le pays pourrait atteindre une croissance agricole annuelle de 6% sur les 15 prochaines années et doubler le revenu par tête par rapport à 2007. Mais ceci n'est possible qu'à certaines conditions détaillées à la fin de l'étude.

12:12 Publié dans 3. Prévision, Développement, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

09/05/2011

Vivre en milieu rural

Depuis plus de trois décennies, les campagnes attirent nombre de citadins en mal de nature et de tranquillité, tant et si bien que certains ont parlé de renaissance rurale. Il s’agit d’un nouvel espace rural désormais décrit comme ouvert et dynamique, d’un monde qui a su évoluer tout en restant attaché à ses valeurs et à son terroir. De fait, les recompositions sociales des campagnes ont conduit à rassembler une population de souche et de « nouveaux habitants ». Toutefois, parallèlement, le milieu rural est également présenté comme un lieu de sous-équipement en services, publics ou privés, en commerces, en infrastructures… mais porté par de réelles solidarités.

 

infos sociales.gif


Ce numéro d’Informations sociales, revue de la Caisse nationale des allocations familiales, souhaite analyser le monde rural en termes d’espaces de vie, qu’il s’agisse de la mobilité résidentielle, des familles résidantes, de la cohésion sociale locale. Une première partie est ainsi consacrée à l’hétérogénéité du monde rural pour montrer la diversité des formes d’inscription dans cet espace au regard de la cohabitation entre résidants « traditionnels » et « nouveaux arrivants ». Une deuxième partie relate les histoires de familles, de la mise en couple, des séparations et l’orientation scolaire des jeunes. Enfin une troisième partie est, quant à elle, axée sur la question des solidarités locales : exclusion sociale, pauvreté, aides sociales mais également l’accueil de la petite enfance et les sociabilités à travers le monde associatif.

09:50 Publié dans Territoires | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

06/05/2011

Evaluation de la politique d'alimentation britannique

 

La SDC (Sustainable Development Commission), organisme indépendant créé en 2000 pour conseiller le gouvernement britannique, a publié une évaluation de la politique d'alimentation menée au Royaume-Uni, en Ecosse, au Pays de Galles et en Irlande du Nord de 2000 à 2011.

Selon cette évaluation, intitulée Looking back, Looking forward, des progrès ont été faits mais on ne peut pas encore parler de « système alimentaire durable » au Royaume-Uni. Une stratégie commune s'est dégagée au fil du temps qui a culminé avec le rapport du Defra Food 2030 Vision.Toutefois, le changement politique consécutif aux dernières élections aurait, selon Tim Lang, professeur à la City University de Londres et coordinateur du rapport, suspendu les initiatives en cours. Ce rapport a également pour but d'attirer l'attention du gouvernement sur l'urgence de relancer le processus.

Looking-Back-Looking-Forward.jpg


6 thèmes majeurs de la politique alimentaire ont été identifiés :

- la gouvernance

- le changement climatique

- la nutrition et la santé

- les enfants

- la sécurité alimentaire

- les inégalités et la justice sociale

Parmi les recommandations, la SDC suggère que les politiques définissent des régimes alimentaires durables, prenant en compte les variations nationales et locales, et en fassent la promotion. De même, la stratégie nationale concernant le gaspillage doit se fixer des objectifs chiffrés.

14:21 Publié dans 2. Evaluation, 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation, Climat | Lien permanent | Tags : uk |  Imprimer | | | | |  Facebook

05/05/2011

La Banque Populaire veut faciliter la vente en ligne

La Banque Populaire lance un portail internet pour aider ses clients agriculteurs et viticulteurs à vendre sur internet le fruit de leurs productions : directetbon.

L’agriculteur renseigne ses produits, les prix de vente et les modes de retrait possibles pour l’acheteur: retrait à la ferme, sur un lieu relais (type marché ou commerce) ou livraison à domicile avec un conditionnement adapté à la nature du produit (colis, frais, sous vide…). Il a accès à des outils de gestion des stocks, des flux financiers et des statistiques de son site. Un service de maintenance et de référencement lui est proposé. La création d’une e-boutique est réservée aux clients de la Banque populaire en échange d’un forfait mensuel de 50 € HT.

index.jpg

Le consommateur peut faire une recherche par catégorie de produit, signe de qualité (AB, AOC, Label rouge, etc) et par région. Il peut également trouver sur le site des conseils, par exemple sur les produits de saison. Les paiements sont sécurisés.

3000 « e-boutiques » sont attendues d'ici 2013.

Etats-Unis : un outil pour localiser les "food deserts"

 Le secrétaire d'Etat à l'agriculture Tom Vilsack a présenté un nouvel outil internet, Food Desert Locator, permettant de localiser les « food deserts » sur le territoire américain. Il s'agit des « census tracts » (plus petite unité territoriale aux Etats-Unis) où une proportion importante des habitants sont en dessous du seuil de pauvreté et ne disposent pas d'un accès aisé à une nourriture fraîche, équilibrée et bon marché (défini par la distance les séparant d'un supermarché ou d'une grande épicerie). Selon ces critères, 10% des census tracts aux États-Unis sont concernées, soit 13,5 millions de personnes, vivant en majorité en ville.

food deserts.jpg


Cet outil, qui se veut un levier pour les chercheurs, les aménageurs et décideurs politiques, fait partie du Food Environment Atlas qui présente une large série d'indicateurs (dépenses en fast foods,  taux d'obésité, niveaux d'activité physique, insécurité alimentaire, etc) à l'échelle du county.

Un rapport du service de recherches économiques de l'USDA évaluait en 2009 les conséquences des food deserts sur les régimes alimentaires et la santé des citoyens américains. Améliorer la disponibilité des aliments sains est une des priorités de l'initiative de Michèle Obama Let's Move ! pour lutter contre l'obésité des enfants.