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25/10/2011

Campagne pour l'étiquetage OGM aux Etats-Unis

Aux Etats-Unis, où 90% du maïs et du coton ou encore 94% du soja sont issus de semences génétiquement modifiées, les OGM sont présents dans de nombreux produits, sans que le consommateur ne soit forcément au courant.

C'est pourquoi le Center for Food Safety (CFS), appuyé par 350 organisations, a engagé une action en justice contre la Food and Drug Administration (FDA) pour qu'elle impose un étiquetage des produits alimentaires contenant des OGM. Cette action est notamment soutenue par Horizon Organic, un des plus gros fournisseurs de lait bio aux États-Unis.

Une campagne intitulée Just Label It – We Have a Right to Know  a été lancée, ainsi qu’une pétition rassemblant déjà près d’un million de signatures.

Une enquête menée en 2010 montre que 95% des consommateurs américains pensent que les produits OGM devraient être signalés et 93% veulent que le gouvernement impose cet étiquetage. L'un des arguments majeurs des pro-étiquetage est que de nombreux pays, dont ceux de l'Union européenne, de l'Australie ou le Japon, ont déjà adopté de telles mesures.

15:24 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : ogm |  Imprimer | | | | |  Facebook

Bonduelle se développe en Russie

Le groupe Bonduelle, spécialisé dans les légumes en conserve et surgelés, a annoncé lors de la présentation de ses résultats annuels son projet d'acheter une usine et de reprendre des terres agricoles en Russie, avec pour objectif d'accélérer son développement sur ce marché très prometteur.

Bonduelle est présent en Russie et dans les pays d'Europe Centrale et Orientale depuis le milieu des années 1990. Il est leader du légume en conserve sur le marché russe avec plus de 30% de parts de marché en valeur. Outre la Russie, le Brésil est un autre point fort du développement de Bonduelle dans les pays émergents. Une usine y a été mise en service en septembre 2010 pour la conserve de maïs doux et petits pois.

14:26 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, IAA | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

L'espérance de vie des agriculteurs s'accroît

De 1976 à 2008, l'espérance de vie à 35 ans a augmenté de cinq années pour les hommes et de quatre années et demie pour les femmes, selon l'INSEE. Toutes les catégories sociales ont profité de ce progrès : les agriculteurs ont gagné plus de quatre ans d'espérance de vie. Leur espérance de vie à 35 ans, si elle a moins augmenté que celle la moyenne des Français, reste parmi les plus élevées, avec celle des cadres et des artisans, commerçants et chefs d'entreprise (cliquer pour agrandir):

INSEE Esperance de vie.jpg

Ceci est parfois expliqué par un moindre tabagisme, une activité physique plus importante et une alimentation plus variée. Toutefois, cet indicateur doit être relativisé par  l'"indicateur de vie en bonne santé", selon lequel la situation des agriculteurs est moins favorable.

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

12:02 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Travail et emploi | Lien permanent | Tags : agriculteurs |  Imprimer | | | | |  Facebook

Flambée des prix du foncier agricole aux Etats-Unis

La hausse du prix du foncier agricole aux États-Unis se poursuit : +17% en un an. C'est ce que confirment les dernières données publiées cet été par le service de recherche du Département américain à l'agriculture. Les évolutions de prix sont toutefois très variables géographiquement, notamment du fait des différentes orientations productives agricoles. La hausse est très marquée en particulier dans le Corn Belt. Dans certains États du Sud-Est et du Nord-Est, en revanche, les prix ont enregistré des baisses.

prix foncier uspng.png

La Federal Reserve Bank de Chicago s'est penchée sur ces évolutions et annonce une conférence en novembre sur le sujet, pour notamment analyser les causes de la flambée

Sources :

Lettre de veille de la Federal Reserve Bank de Chicago

Les données de l'USDA

Marie-Sophie Dedieu, Centre d'études et de prospective

11:04 | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

19/10/2011

Évaluation de la politique d'alimentation américaine

L'USDA vient de publier la liste des projets d'évaluation des politiques qu'il mène dans le cadre des programmes WIC (Women, Infants, and Children, programme pour l'alimentation des femmes, des nourrissons et des enfants) et SNAP (Supplemental Nutrition Assistance Program – les food stamps), ce dernier concernant, en 2010, 40 millions de personnes soit 13% des Américains. Certaines des mesures qui doivent être évaluées relèvent des incitations économiques et comportementales (ou nudges), outils usuels de la politique d'alimentation américaine pour orienter les comportements alimentaires vers des choix plus sains.

Ces 10 projets d'évaluation représentent plus de 2 millions de dollars US.

Annie Soyeux, Centre d'études et de prospective

13:02 Publié dans 2. Evaluation, 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

11/10/2011

Scénarios canadiens d'adaptation au changement climatique

Le ministère de l'agriculture canadien, dans le cadre du programme Cultivons l'avenir, a réuni un groupe multidisciplinaire de 60 participants représentant l'ensemble du secteur pour réfléchir à  la question de la résilience du système agricole canadien au changement climatique.

Quatre scénarios ont été élaborés sur la base de deux incertitudes : les répercussions du changement climatique seront-elles graduelles ou perturbatrices ? La géopolitique fonctionnera-t-elle de façon fragmentée ou de façon intégrée ?

scénarios

Étant donné l'horizon temporel, les hypothèses climatiques sont peu contrastées et dans les quatre scénarios, le climat devient plus chaud et plus sec.

Voir un résumé des scénarios :

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11:34 Publié dans 1. Prospective, Climat | Lien permanent | Tags : scénarios |  Imprimer | | | | |  Facebook

Le Danemark taxe les aliments gras

Pour lutter contre la consommation des graisses saturées, le Danemark a adopté depuis le 1er octobre une taxe sur les produits alimentaires dits gras. Celle-ci sera de 2,15 euros par kilogramme de graisse saturée. Elle s'appliquera à tous les produits contenant plus de 2,3% d'acides gras, y compris les plats préparés et les produits importés (lorsque la teneur en matière grasse d'un produit importé ne sera pas suffisamment indiquée, le Danemark se réserve le droit d'imposer à l'importateur une taxe forfaitaire majorée). Les fonds amassés par cette taxe doivent servir à diminuer le prix de certains fruits et légumes.

La Hongrie, où le taux d'obésité atteint près de 19%, a également introduit début septembre 2011 une taxe sur les produits trop gras, sucrés et salés, et augmenté celles sur les sodas et l'alcool. Les recettes attendues serviront aux dépenses de santé.

11:06 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

L’agriculture dans le XIIe Plan quinquennal indien (2012-17)

La Commission indienne du plan vient de publier, après un vaste processus de consultation, un document de travail : « Faster, sustainable and more inclusive growth : an approach to the 12th five year Plan » dans le cadre de la préparation du XIIe Plan (2012-17).

Ce document présente le cadre macroéconomique, les objectifs et les orientations stratégiques pour les grands secteurs, dont l'agriculture. Après avoir fait un bilan des faiblesses de ce secteur, il fixe des objectifs visant à maintenir l'autosuffisance alimentaire du pays.

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10:00 Publié dans 4. Politiques publiques, Développement, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : inde |  Imprimer | | | | |  Facebook

10/10/2011

Insécurité alimentaire et instabilité des cours

La récente publication des 3 agences de l'ONU à Rome (FAO, FIDA et PAM) présente un bilan inquiétant des dernières crises alimentaires et économiques. Ces crises, qui "mettent à mal les efforts déployés pour réaliser l'Objectif du Millénaire pour le développement, continueront probablement à marquer les prochaines années" annonce le rapport.

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Le document qui analyse l'état de l'insécurité alimentaire dans le monde, met en lumière les conséquences de l'instabilité des cours internationaux sur les économies ayant été impactées de manières différentes selon les régions. 
"Les petits pays dépendants des importations notamment en Afrique ont été frappés de plein fouet par les crises" alors que des mécanismes de protection ont permis aux grands pays de mieux de se prémunir, favorisant ainsi la hausse des prix sur les marchés internationaux.
Le rapport pointe par ailleurs la recrudescence de la pauvreté chez les petits producteurs avec des effets durables sur le développement notamment chez les enfants. Les carences nutritionnelles chez ces derniers au cours des 1000 premiers jours qui suivent la naissance seraient significativement marquantes. La hausse des prix alimentaires bénéficie davantage aux   producteurs disposant déjà de ressources productives par rapport aux plus pauvres qui achètent plus qu'ils ne produisent.

Cette hausse des prix favoriserait l'investissement durable dans l'agriculture, une stratégie fortement encouragée par le rapport, qui mise par ailleurs sur la productivité agricole et l'ouverture généralisée à la concurrence pour garantir la sécurité alimentaire à long terme.

Hiba El Dahr, Centre d'études et de prospective

14:40 Publié dans Mondialisation et international, Sécurité alimentaire | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Evolution de l'obésité

Le taux d'obésité a doublé au niveau mondial durant ces trente dernières années. La revue The Lancet publie une série d'articles sur ce problème, son évolution au niveau mondial, ses facteurs. Sur la base des tendances observées, des auteurs ont modélisé la progression de la prévalence de l'obésité aux États-Unis (de 32% actuellement à 50% en 2030) et au Royaume-Uni (de 26% à 35-48% selon le sexe en 2030). Ils ont également estimé l'impact en termes de dépenses de santé additionnelles (2 milliards de livres sterling par an dans le second cas).

Un dernier article recense les mesures possibles pour freiner l'épidémie, et aborde la question de l'évaluation économique des politiques mises en œuvre.

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

13:25 Publié dans 2. Evaluation, 3. Prévision, Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : obésité |  Imprimer | | | | |  Facebook

Vers la suppression des aides directes aux Etats-Unis ?

La Société des Agriculteurs de France a relevé dans sa dernière lettre de veille les propositions du gouvernement américain quant à l'évolution de la politique agricole des États-Unis. En effet, dans un document daté de septembre 2011, "Living Within Our Means and Investing in the Future", l'Office of management and budget propose notamment :

- La suppression des aides directes. Parmi les arguments avancés, la stabilité des aides face aux variations de revenus, dans un contexte où les agriculteurs perçoivent des soutiens fondés sur des références historiques alors que les prix et les rendements sont à des niveaux records. La concentration des aides pour une minorité d'agriculteurs aux revenus très élevés est également montrée du doigt (plus de 50% des aides sont versées à des agriculteurs dont le revenu est supérieur à 100 000 dollars US). Leur suppression permettrait une économie budgétaire de 3 milliards de dollars par an.

-  La réduction des subventions versées aux compagnies d'assurance pour les grandes cultures, compagnies qui enregistrent des taux de retour sur investissement relativement élevés mais qui bénéficient d'importants soutiens publics.

- Un meilleur ciblage dans les programme de "conservation" (protection des sols, des ressources naturelles etc).

Marie-Sophie Dedieu, Centre d'études et de prospective

11:34 Publié dans 4. Politiques publiques, PAC | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

09/10/2011

Les fermes verticales au secours de la sécurité alimentaire ?

 Les travaux de Dickson Despommier mettent en avant les avantages des fermes verticales au Moyen-Orient et en Europe comme solution possible aux défis du changement climatique et à la problématique d'approvisionnement alimentaire des villes en quantité et en qualité.

Les procédés hydroponiques et aéroponiques qu'il préconise en culture "hors sol" permettraient ainsi d'économiser 70% de l'eau d'irrigation, d'augmenter simultanément le volume d'eau potable disponible et de qualité, et d'assurer des rendements suffisants tout en économisant de l'espace.

Si le concept est déjà en cours de développement au Japon, en Corée du Sud, aux Pays-Bas, en Angleterre et aux Etats-Unis, l'auteur prévoit sa généralisation dans de nombreux pays Européens mais aussi au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, régions largement importatrices et menacées par l'insécurité alimentaire. Les cultures en terrasse et sur les toits sont actuellement encouragées en Égypte (un des pays les plus peuplés de la région où l'agriculture urbaine constitue une source d'alimentation essentielle au citadins) et des projets agricoles futuristes sont en cours de réalisation aux Émirats. "Masdar City", proche d'Abu Dhabi, serait ainsi un projet urbain modèle pour la région, avec une empreinte carbonique égale à zéro, des fermes verticales intégrées dans l'environnement bâti et la mise à disposition de technologiques durables et d'énergies renouvelables.

Source : La Lettre de veille du CIHEAM n°18, septembre 2011, "Agricultures urbaines en Méditerranée"

Hiba El Dahr, Centre d'études et de prospective

08/10/2011

Consommation d'eau et de terre de différentes cultures

Dans le cadre d'un projet de recherche européen (PROSUITE), une étude des consommations d'eau et de terres arables par 160 cultures agricoles a été récemment publiée. Ce modèle pourrait servir à repérer les zones où une agriculture durable pourrait être maintenue et élargie. Car l'agriculture utilise aujourd'hui 85% de la consommation d'eau dans le monde. Or, pour répondre aux besoins alimentaires en 2050, des projections tablent sur un doublement de ce volume.

Cette étude conclut que les cultures les plus consommatrices sont le blé, le riz, le coton, le maïs et la canne à sucre. Ces cultures sont responsables de 49% de la rareté de l'eau et de 42% de la sole agricole mondiale subissant un stress hydrique d'après le rapport. D'autre part, les cultures consommatrices d'eau et mal valorisées économiquement sont listées. Plus globalement, il ressort que le stress hydrique lié aux cultures varie fortement selon le contexte local.

 (cliquer pour agrandir)

Carte cultures et RED.jpg


D'un point de vue méthodologique, toutes ces estimations du rapport sont basées sur un modèle spatialisé à l'échelle régionale et mesurant le manque d'eau ainsi que l'usage des terres (qualifiés de RED pour Relevant for Environmental Deficiency). La limite de la mesure sur l'eau "RED" est sans doute l'absence de prise en compte des eaux usées traitées et réutilisées, d'où une possible surestimation de la rareté de l'eau dans certaines régions.

Source : Pfister, S., Bayer, P, Koehler, A. & Hellweg, S. (2011) "Environmental Impacts of Water Use in Global Crop Production: Hotspots and Trade-offs with Land Use". Environmental Science & Technology. 45:5761-5768.

Thuriane Mahé, Centre d'études et de prospective

16:42 Publié dans Environnement | Lien permanent | Tags : eau |  Imprimer | | | | |  Facebook

Des crédits carbone pour les légumineuses

Les légumineuses ne nécessitent pas d’apport d’azote pour croître. Elles émettent moins de gaz à effet de serre que les autres cultures. L’accroissement des surfaces de légumineuses contribue donc à la lutte contre le changement climatique. C'est pourquoi 11 coopératives agricoles vont proposer à leurs agriculteurs adhérents de semer des légumineuses, et bénéficieront à ce titre de crédits carbone, selon une méthodologie agréée par le ministère de l'Ecologie le 29 juillet, et développée par InVivo AgroSolutions, le CDC climat et le Citepa.
Le montant s'élèvera à quelques euros par hectare, que toucheront les coopératives et non l'exploitant. Certaines pourront rétribuer l'agriculteur ou bien investir dans des projets de soutien de la filière légumineuse.

Fabienne Portet, Centre d'études et de prospective

09:50 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Climat | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

07/10/2011

Le boom des potagers traditionnels et des jardins biologiques urbains en Italie

 Les villes italiennes se mobilisent avec leurs citoyens et institutions pour exploiter les espaces verts urbains et péri-urbains. Les villes de Turin, Ferrare, Milan et la région des Pouilles en sont des exemples concrets, avec leurs initiatives favorisant des méthodes d'exploitation durables des jardins urbains dans une finalité économique, culturelle, de loisir et de préservation du territoire.

Ainsi, dans la région des Pouilles, l'initiative portée par la ville d'Ostuni impliquant la population locale a permis la bonification des potagers péri-urbains, rétablissant les étagements à usage agricole qui existaient avant les années 1980 et qui révélaient une partie historique de la ville. Avec ce projet de valorisation des potagers, les agriculteurs actifs de la zone ont constitué une communauté des Jardiniers des Potagers Péri-urbains d'Ostuni et une marque a été créée pour la promotion des produits provenant de cette région de grande valeur historique et paysagère.

Source : La Lettre de veille du CIHEAM n°18, septembre 2011, "Agricultures urbaines en Méditerranée"

Hiba El Dahr, Centre d'études et de prospective

10:44 Publié dans 4. Politiques publiques, 5. Fait porteur d'avenir, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook