01/01/2012
Politique laitière américaine : nouvelles propositions en faveur de la gestion de l'offre
Une nouvelle proposition de loi, le Dairy Security Act, a été déposée en septembre 2011 à la Chambre des représentants par le député Peterson, pour une nouvelle politique laitière aux États-Unis. La proposition s'articule autour de deux programmes phares, avec une adhésion toutefois facultative des producteurs :
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Soutien des marges des éleveurs laitiers lors de conjonctures défavorables, avec le versement d'aides non plafonnées (contrairement aux aides contra-cycliques actuelles) ;
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Gestion dynamique des volumes produits avec un mécanisme incitatif en période de baisse des marges pour limiter les volumes produits : diminution des aides versées en cas de dépassement des recommandations d'évolution de la production.
La gestion dynamique de l'offre fait ainsi son chemin dans le secteur laitier depuis 2009 aux États-Unis. Elle était ressortie cet été comme l'une des recommandations du comité laitier nommé par le gouvernement suite à la crise laitière. Des avancées à suivre pour le prochain Farm Bill...
Marie-Sophie Dedieu, Centre d'études et de prospective
Voir aussi la note de veille du CEP de décembre 2010
10:41 Publié dans 4. Politiques publiques, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : etats-unis, lait | Imprimer | |
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07/12/2011
Scénarios pour l'agriculture biologique en Europe
Une étude publiée dans Food Policy présente l'analyse faite à l'horizon 2015 des marchés de produits issus de l'agriculture biologique en Europe. Quatre scénarios ont été construits. Ce travail est d'autant plus intéressant que peu d'études prospectives abordent la question de l'agriculture biologique.
11:59 Publié dans 1. Prospective, Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent | Imprimer | |
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06/12/2011
Prospective des aires marines protégées
Les zones situées au-delà de toute juridiction nationale, soit au-delà de la limite des 200 miles marins pour la haute mer et au-delà des limites du plateau continental des États pour les grands fonds marins, représentent près des deux tiers de la surface totale des mers et des océans et abritent une biodiversité riche, encore peu connue et insuffisamment protégée. La création d'aires marines protégées (AMP) est considérée comme un outil particulièrement adapté à sa protection. La communauté internationale a d'ailleurs récemment confirmé l'importance attachée à ce type d'outils en adoptant, en 2010 à Nagoya, un Plan stratégique dont l'objectif 11 prévoit la création, à l'horizon 2020, d'un réseau d'aires marines protégées couvrant a minima 10% des zones côtières et des océans. Toutefois, dans les zones situées au-delà des juridictions nationales, le cadre juridique de création de ces aires protégées apparait incomplet.
C'est pourquoi, notamment pour faire suite aux réflexions déjà engagées au niveau international, l'Iddri, en partenariat avec l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l'Agence française des aires marines protégées (AAMP), a organisé en septembre 2011 un séminaire de prospective juridique regroupant une vingtaine d'experts internationaux.
15:37 Publié dans 1. Prospective, Environnement, Pêche et aquaculture | Lien permanent | Imprimer | |
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Perspectives agricoles et alimentaires de l'Indonésie
Reconnue comme l'une des puissantes économies de l'Asie du Sud-Est, l'Indonésie serait le pays qui affichera la plus forte croissance régionale dans la prochaine décennie, selon le rapport récemment publié par la banque néerlandaise Rabobank, Indonesia Food & Agribusiness Outlook: Leading the Southeast Asian Growth Story. L'auteur du rapport attribue cette croissance à une forte demande alimentaire interne chez les couches moyennes et à revenus modestes, mais aussi au dynamisme des exportations agricoles vers les économies asiatiques en pleine croissance.
Grand producteur mondial d'une vaste gamme de produits agricoles telles que l'huile de palme, le caoutchouc, le cacao ou le café, l'Indonésie verrait sa croissance stimulée grâce à une demande accrue de l'Inde et de la Chine, ainsi qu'à des investissements importants dans les filières grâce aux capitaux étrangers.
10:01 Publié dans IAA, Mondialisation et international | Lien permanent | Imprimer | |
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05/12/2011
Etat des ressources en terres et en eaux
La FAO a publié le premier rapport sur L’Etat des ressources en terres et en eaux (SOLAW), dans le monde, rapport de sensibilisation qui doit être mis à jour tous les trois à cinq ans. Il s’inspire de plusieurs bases de données mondiales à références spatiales. Les nouveaux problèmes qui se posent sur les ressources en terres et en eaux y sont traités de manière intégrée plutôt que sectorielle.
Selon ce rapport, un quart des terres sont dans un état de dégradation extrême, 8% sont modérément dégradés, 36% sont stables ou légèrement degradés et 10% sont "en cours de bonification". L'agriculture occupe 11% de la surface des terres émergées de la planète et utilise 70% de l'eau tirée des aquifères, des cours d'eau et des lacs.
Les superficies cultivées ont augmenté de 12% dans le monde au cours des dernières 50 années. Les superficies irriguées ont doublé à l’échelle mondiale pendant la même période et représentent la plus grande partie de l’augmentation nette des terres cultivées. Dans le même temps, la production agricole a été multipliée par 2,5 à 3 grâce à l’augmentation considérable du rendement des principales cultures.
11:00 Publié dans Environnement, Sécurité alimentaire | Lien permanent | Imprimer | |
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03/12/2011
Perspectives agricoles chinoises à l'horizon 2020
Jikun Huang, du Center for Chinese Agricultural Policy Chinese Academy of Sciences, a présenté au CGIAR (Consultative Group on International Agricultural Research) en octobre 2011 les résultats d'une étude sur la sécurité alimentaire de la Chine à l'horizon 2020. Des projections sont issues de la combinaison de deux modèles : le modèle GTAP (Global Trade Analysis Program) et CAPSiM (China’s Agricultural Policy Simulation and Projection Model).
Le scénario « business as usual » se traduirait, à l’horizon 2020, par une auto-suffisance alimentaire maintenue en blé et riz, mais en revanche par de fortes augmentations des importations en huiles (+40% en valeur entre 2010 et 2020), lait (+133%), maïs (+50%), et soja, ainsi qu'une croissance un peu moins forte des importations de sucre (+10%), boeuf et mouton (+10%).
En termes d’exportations chinoises, le modèle utilisé aboutit à une augmentation de l’ordre de 30% en valeur des exportations de produits horticoles (fruits et légumes) de 2010 à 2020, de 50% de celles de porcs et poulets ainsi que de poissons et enfin une augmentation des exportations en produits transformés de l’ordre de 15%.
Des scénarios alternatifs étudient l'impact de l'introduction du maïs OGM chinois ou étranger, ainsi que celui de la production de biocarburants sur les prix mondiaux des céréales si les objectifs du XIIe plan sont atteints par la Chine.
Voir aussi : Scénarios sur le potentiel agricole de la Chine
15:43 Publié dans 3. Prévision, Production et marchés | Lien permanent | Tags : chine | Imprimer | |
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02/12/2011
Investissements étrangers au Mali : effets sur la population locale
Un rapport publié par l'Oakland Institute met en lumière les effets des investissements agricoles étrangers sur la population locale du Mali et ses moyens de subsistance.
Les investissements étrangers couvrent la majorité des grands projets agricoles au Mali, et le rapport souligne qu'en seulement un an, entre 2009 et 2010, la zone contrôlée par des intérêts étrangers a augmenté de deux tiers. A la fin 2010, près de 550 000 ha de terres fertiles étaient acquis ou en cours d'acquisition dans le pays, essentiellement dans le delta du Niger.
L'étude souligne qu'en dépit d'une disponibilité limitée de terres arables au Mali et du nombre important de personnes souffrant de la faim, plus de 40% des accords d'investissements fonciers visaient la production d'agrocarburants. Ces acquisitions seraient par ailleurs accompagnées de graves violations des Droits de l'homme, confisquant les terres aux populations de petits exploitants dont les droits coutumiers et informels ne sont ni protégés par la loi ni reconnus par l'administration. L'impact de ces investissements sur l'environnement et sur les ressources hydriques est également pointé du doigt par l'étude.
10:41 Publié dans Développement, Mondialisation et international | Lien permanent | Imprimer | |
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01/12/2011
Baisse du gaspillage alimentaire au Royaume-Uni
Selon un rapport du WRAP (Working together for a world without waste) britannique, les déchets alimentaires des ménages se sont réduits de 13% entre 2006 et 2009, tandis que sur la même période, l’ensemble des déchets ménagers n’a chuté que de 8%. Cela représente 11 millions de tonnes de déchets évités, soit une économie de 3,6 Mt d’équivalent CO2 par an.
Cette réduction semble être due au changement de comportement des Britanniques, en réponse aux campagnes de sensibilisation à cet enjeu. En effet, selon un sondage de la Food and drink federation, 50% d’entre eux affirment jeter «beaucoup moins» ou «un peu moins» d’aliments qu’avant. L'augmentation de l’indice des prix alimentaires est aussi un autre facteur.
Selon le WRAP, La nourriture gaspillée dans les foyers représente encore environ 12 milliards de livres par an (environ 14 milliards d’euros).
11:44 Publié dans 4. Politiques publiques, 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent | Imprimer | |
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28/11/2011
Nouvelle revue d'agronomie
Le premier volume de la revue Agronomie, environnement et société, éditée par l'Association française d'agronomie (Afa), a été publié en septembre 2011, après un volume préliminaire en juin 2011.
Comme l'annonce l'éditorial de ce volume, ce projet de revue vise à « revivifier » le lien entre la discipline agronomique et le métier d'agronome, à mettre les concepts et résultats agronomiques au service de l'alimentation, du développement durable et de l'environnement, et à faire évoluer l'agronomie pour prendre en compte les enjeux sociétaux. Longtemps sans représentation, la discipline a depuis 2008 au moins une association : l'AFA, qui « œuvre pour la constitution d’une communauté scientifique et technique » autour de l'agronomie, plutôt à l'image d'un « carrefour interprofessionel » qu'à celle d'une « société savante ».
Le volume préliminaire de AES contient des articles sur l'agronomie à l'échelle de l'exploitation mais aussi face aux enjeux internationaux en agriculture. Des agronomes y parlent de leur métier. Enfin, les associations partenaires de l'AFA témoignent. Par ailleurs, dans le premier volume numéroté de l'AES (septembre), les thèmes du Grenelle, de la gestion de la santé des plantes, de la performance énergétique et environnementale, de l'eau ainsi que de l'agriculture à haute valeur environnementale (HVE) sont abordés.
Les membres de la rédaction de la revue sont issus de plusieurs écoles d'enseignement supérieur en agronomie françaises.
Thuriane Mahé, Centre d'études et de prospective
11:52 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Agronomie, Enseignement et recherche | Lien permanent | Imprimer | |
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25/11/2011
Un jeu pour apprendre à mieux gérer le risque
Un jeu développé par les partenaires du développement permet de mieux comprendre les sources de risques encourus par les petits agriculteurs des pays pauvres. C'est un outil de développement et de recherche que l'ONG bangladeshie BRAC vient de mettre en application avec l'appui de l'IFPRI et de l'Université d'Oxford.
(cliquer pour agrandir)
Le jeu consiste à proposer à l'agriculteur de placer des jetons correspondant à son pécule sur un plan de jeu représentant les différents types d'instruments financiers à sa disposition : assurances récolte, assurances contre d'autres risques, placement en épargne de groupe. Le jeu permet ainsi à un petit agriculteur peu instruit dans les instruments financiers de déclarer son choix de couverture contre les risques et son degré de participation à une épargne mutuelle. Pour les partenaires du développement, le jeu permet également de mesurer l'importance que les plus démunis attribuent aux différents types de risque par le degré de couverture qu'ils demandent.
Source : IFPRI
Jo Cadilhon, Centre d'études et de prospective
14:50 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Développement, Mondialisation et international | Lien permanent | Imprimer | |
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24/11/2011
Nouveaux modèles d'entreprises agricoles en Argentine
L'agriculture argentine doit sa croissance spectaculaire des deux dernières décennies aux nouveaux modèles d'entreprise qu'elle a créés et qu'elle pourrait exporter dans d'autres régions, selon le rapport de Rabobank New Models of Farming in Argentina.
Grâce à l'adoption des techniques agricoles performantes, des semences génétiquement modifiées, et des instruments de gestion les plus avancés, la production agricole du pays a pu afficher une croissance annuelle de l'ordre de 4,9% depuis le début des années 1990. Ces innovations ont permis la réduction de moitié des coûts de production, l'amélioration des rendements des cultures (notamment céréales et oléagineux) et l'expansion de la surface agricole totale. Profitant de la hausse des prix des matières premières agricoles dans les années 2000, le secteur a pu également bénéficier des flux de capitaux et des ressources humaines (agronomes) qui ont contribué à son dynamisme.
Mais les transformations majeures de l'agriculture argentine seraient attribuées selon ce rapport à l'émergence de nouveaux modèles d'exploitation qui se distinguent des modèles agricoles traditionnels où l'agriculteur possède la terre, la travaille et prend les décisions techniques et stratégiques. L'Argentine a vu émerger des formes d'organisations agricoles qui centralisent les activités de gestion et les ressources productives, permettant aux agriculteurs d'opérer sur de vastes superficies agricoles sans nécessairement acheter la terre ou l'équipement.
Le rapport présente trois modèles d'entreprises agricoles en Argentine dont les facteurs de croissance reposent sur des méthodes de gestion hautement performantes mais dont le profile varie en fonction du capital investi, du niveau de risque pris ou du revenu attendu... L'analyse conclut que, parmi ces modèles, les plus performants en termes de risque/revenu sont ceux qui combinent propriété et location de la terre. Selon Rabobank, le succès des entreprises argentines fait qu'elles chercheraient à exporter leurs modèles dans des régions où les réserves en terre sont abondantes en l'occurrence en Afrique ou en Mer Noire.
Hiba el Dahr, Centre d'études et de prospective
15:56 Publié dans Exploitations agricoles, Mondialisation et international | Lien permanent | Imprimer | |
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22/11/2011
Rapport d'évaluation de la Commission européenne sur les conditions de transports d'animaux vivants
La Commission européenne a rendu public un rapport d'évaluation sur le règlement (CE) n°1/2005 sur le bien-être animal. Le rapport tente de mesurer l'impact que ce règlement a eu en matière d'amélioration des conditions de transport des animaux vivants par rapport à la situation ex ante. En effet, plus de 35 millions d'animaux sont transportés chaque année entre les États membres ou entre pays de l'Union et pays tiers.
Le rapport conclut que les mesures du règlement ont eu un impact favorable sur la qualité d'ensemble du transport des animaux vivants, notamment via l'amélioration des véhicules de transport et par une plus grande sensibilisation des professionnels aux besoins des animaux. Cependant, le rapport met également en évidence des insuffisances importantes et propose de prendre des actions pour y remédier.
Jo Cadilhon, Centre d'études et de prospective
15:13 Publié dans 2. Evaluation | Lien permanent | Tags : bien-être animal | Imprimer | |
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17/11/2011
Évaluation des effets sur les revenus des paiements directs
La Commission européenne a récemment publié un rapport d'évaluation des effets sur les revenus des paiements directs, couplés et découplés, rapport réalisé par le groupement Agrosynergie, constitué du cabinet français Oréade Brèche et de l'italien Cogea.
La méthodologie employée combine analyses qualitative (revue de littérature, avis d'experts, etc.) et quantitative.
Le rapport aboutit à des conclusions globalement positives quant au rôle des paiements directs pour stabiliser le revenu des agriculteurs, l'améliorer et assurer un niveau de vie équitable à la population agricole. Les paiements directs ont également contribué à réduire les disparités ainsi que les écarts entre revenus et PIB par employé, indicateur retenu du revenu de référence pour analyser l'effet des aides sur la garantie d'une « niveau de vie équitable à la population agricole ».
Les conclusions sont cependant plus nuancées sur certains points, ce qui a conduit les auteurs à formuler trois principales recommandations :
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étendre les aides directes à l'horticulture et aux cultures permanentes, productions enregistrant les revenus agricoles les plus bas et connaisssant une viabilité fragile des structures de production.
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en dépit d'effets globalement positifs des soutiens en matière de répartition des revenus, les auteurs recommandent d'effectuer des réorientations afin de mieux soutenir ceux « qui en ont le plus besoin », du fait de leur niveau de revenu inférieur au niveau de référence.
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afin de réaliser des analyses plus complètes, les données relatives aux revenus des ménages agricoles et leur harmonisation devraient être renforcées.
Marie-Sophie Dedieu (Centre d'études et de prospective)
15:36 Publié dans 2. Evaluation, PAC | Lien permanent | Imprimer | |
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16/11/2011
Croissance de l'aquaculture dans le monde
Selon la FAO, d'ici à 2012, plus de la moitié de la consommation mondiale de poissons proviendra de l'aquaculture. Son rapport, Etat de l'aquaculture dans le monde 2010, révèle que la production mondiale de poissons de l'aquaculture a augmenté de plus de 60% entre 2000 et 2008, passant de 32,4 millions de tonnes à 52,5 millions. Mais elle n'a pas augmenté uniformément sur la planète. La région Asie-Pacifique domine la filière : en 2008, elle représentait 89% de la production mondiale, la Chine contribuant, à elle seule, à hauteur de 62%. Parmi les 15 principaux pays producteurs de l'aquaculture, 11 se trouvent dans cette région.
Du fait de sa croissance en volume et en valeur, l'aquaculture a nettement contribué à l'atténuation de la pauvreté et à l'amélioration de la sécurité alimentaire dans de nombreuses parties du monde.
Outre la question de la durabilité de l'environnement, d'autres défis majeurs pour l'aquaculture se rapportent notamment au changement climatique et à la crise économique mondiale, note le rapport. La filière aquaculture devrait donc se préparer à faire face à leurs impacts potentiels et déployer des efforts particuliers pour aider davantage les petits producteurs en les organisant en associations et en promouvant les meilleures méthodes de gestion possibles.
Le rapport complet, ainsi que les comptes rendus régionaux présentés lors de la Conférence sur l'aquaculture mondiale, qui s'est tenue à Phuket (Thaïlande) en 2010, peuvent être consultés sur le site de la FAO.
14:52 Publié dans Pêche et aquaculture | Lien permanent | Imprimer | |
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15/11/2011
Etats-Unis : une loi pour soutenir les producteurs locaux
Un député et un sénateur américain ont déposé un projet de loi intitulé Local Farms, Food, and Jobs Act dont l'objectif est de privilégier les circuits courts dans les systèmes d'approvisionnement alimentaire. Il existe plus de 7000 marchés de producteurs aux Etats-Unis (+150% depuis 2000) et les ventes directes représentent plus de 1,2 milliard de dollars US (875 millions d'euros) de chiffre d’affaires par an. Le projet donne la priorité aux petits agriculteurs (dont le bio) et est soutenu par le Président Obama.
Le Centre for Science in the Public Interest propose aux citoyens de signer une pétition pour soutenir ce projet de loi qui pourrait être adopté dans le cadre du prochain Farm Bill en 2012.
15:35 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent | Imprimer | |
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