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15/11/2011

Une analyse des propositions pour la PAC du point de vue du commerce et du développement

Le think tank International Centre for Trade and Sustaibable Development (ICSTD) a publié le 21 octobre dernier une première analyse conduite par Alan Matthews, sur les effets potentiels de la future PAC, sur la base de la version proposée le 12 octobre dernier par la Commission européenne et qui servira de base de négociation.

Dans cette analyse, l’auteur rappelle tout d’abord les principaux traits de la proposition du 12 octobre sur le premier pilier comme sur le second, bien que seul le premier soit réellement étudié,dans l’article, du point de vue adopté par l’auteur : celui des effets potentiels de cette nouvelle politique sur les échanges commerciaux et les pays en développement.

S’il ne propose pas de nouvelles estimations quantifiées, Alan Matthews s’appuie sur plusieurs études d’impacts ou d’effets, au premier chef celle conduite par la Commission européenne elle-même afin d’accompagner ses propositions de réforme.

L’auteur anticipe au final des effets modestes de la nouvelle PAC dessinée par la Commission européenne du point de vue du commerce ou des partenaires commerciaux moins développés.

Pierre Claquin, Centre d’études et de prospective

11:21 Publié dans Mondialisation et international, PAC | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Le secteur de la volaille à l'horizon 2020

Des coûts de production très compétitifs, l'absence d'interdits culturels ou religieux, une empreinte carbone relativement bonne sont autant de facteurs en faveur de la viande de volaille.

C'est pourquoi, dans une étude récente, Rabobank prévoit une croissance de 30% de la demande durant la prochaine décennie. L'approvisionnement local devrait se développer en lien avec la demande de produits frais, mais, dans le même temps, l'internationalisation et la compétition mondiale devraient se renforcer. L'Ukraine et l'Argentine sont considérées comme ayant un potentiel d'exportation important à moyen et long terme, le Brésil restant un acteur dominant.

La durabilité et le bien-être animal devenant des questions de plus en plus importantes, Rabobank recommande dans ce domaine des démarches proactives.

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

11:09 Publié dans Filières agricoles, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Des leviers pour développer l'éthanol cellulosique au Canada

D'après une étude de l'université de la Colombie britannique, les biocarburants issus du bois (ou éthanol cellulosique), de produits et de déchets forestiers, ainsi que de déchets agricoles, pourraient devenir d'ici 2020 une alternative commerciale face à l'éthanol issu du maïs, soutenu par le gouvernement canadien mais critiqué pour la compétition avec les usages alimentaires.

Le développement de filières commerciales permettrait de baisser les coûts de production, mais cela nécessiterait des investissements publics. Les défis économiques au développement de telles filières concernent la réduction des coûts (principalement celui des enzymes nécessaires à la destruction des produits ligneux, mais aussi les coûts d'installation et d'équipement) et la production d'électricité permettant de générer des revenus additionnels.

Fabienne Portet, Centre d'études et de prospective

10:53 Publié dans Biomasse/Biocarburants, Energie | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

14/11/2011

Impacts du changement climatique sur le littoral métropolitain

Le littoral métropolitain français, représentant 7000 km, est constitué d'un ensemble de territoires à forts enjeux : attractivité et densité démographique, présence d'écosystèmes uniques, vulnérabilité face aux tempêtes, etc. Les acteurs du développement de ces territoires doivent également prendre en compte les effets incertains du changement climatique. Le CGDD (Commissariat général au développement  durable) a réalisé un état des lieux scientifique sur les risques naturels à venir, en lien avec le changement climatique. Ce document, volontairement très généraliste et non exhaustif sur les impacts (seuls les impacts négatifs sont abordés), résume ce qui doit être retenu des travaux du GIEC et de Météo France pour les zones littorales. Il se veut une incitation pour les responsables et acteurs locaux à mener des prospectives territoriales du risque climatique.

Il est organisé en trois chapitres : le premier rappelle les principaux paramètres physiques du changement climatique (températures, précipitations, tempêtes, stratification des océans), le deuxième porte sur les effets physiques induits (niveau des mers, courants marins, vagues) et le troisième est consacré aux effets sur les milieux et les activités humaines. Dans chacun des chapitres, des fiches techniques précisent les constats (monde et France), les projections futures et les impacts sur les milieux et activités humaines (tourisme, l'agriculture, la pêche) ou l'aménagement du territoire.

Fabienne Portet, Centre d'études et de prospective

15:44 Publié dans Climat, Territoires | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

13/11/2011

Déméter 2012

Le club Déméter, association de dirigeants et de chefs d’entreprises du monde agricole, vient de publier son ouvrage annuel.

 

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Le premier chapitre met en perspective le rôle des interprofessions favorisant la régulation des marchés et présente les conditions nécessaires à leur fonctionnement efficace. En s'appuyant sur l'histoire de la contractualisation, il explique pourquoi certains secteurs l'ont adopté depuis longtemps et d'autres, non. Puis il analyse ses apports pour les secteurs qui vont en être dotés.

Le dossier « Aide alimentaire aux États-Unis » présente cet outil-clé de la politique agricole américaine, qui absorbe les deux tiers de son budget. Il le compare à la politique d'aide alimentaire française.

Un chapitre est consacré au riz. Il décrit l'évolution de l'économie rizicole depuis une cinquantaine d'années et révèle le caractère singulier de cette céréale par rapport au blé ou au maïs. Puis il étudie le potentiel d'intensification des systèmes de cultures et met en exergue les capactités limitées de régulation du marché mondial, grâce à une analyse détaillée des facteurs expliquant la flambée des cours de 2008.

Enfin, le dossier Viandes françaises dresse un état des lieux des filières et examine l'avenir des productions animales dans les territoires de l'Ouest de la France à l'horizon 2020.

Comme tous les ans, le Déméter 2012 comporte une annexe statistique des données les plus récentes en matière de production, consommation, d'échanges, de dépenses budgétaires et de projections de marchés à l'horizon 2020.

12/11/2011

Enquête emploi du temps

D'après l'enquête Emploi du temps de l'INSEE, en 2010, les Français consacraient en moyenne aux repas 2h13 par jour. Par rapport à 1999, les retraités restent à table 10 minutes de plus par jour, alors que les personnes qui travaillent ont raccourci leur temps du repas de 5 minutes.

Les femmes passent moins de temps dans la cuisine (- 10 minutes entre 2010 et 1999) et les hommes pas plus. La consommation de produits transformés a fortement augmenté au détriment des produits qui demandent plus de temps de préparation. Parallèlement, le recours à la livraison de plats cuisinés a augmenté de 7 points, et concerne 16% des ménages.Le temps de courses a quant à lui diminué de 9 minutes entre 1999 et 2010, mais le taux de recours à la livraison à domicile n’a augmenté que de 2 points à 11% de la population, et celui de recours aux courses par Internet reste inférieur à 1%.

Par ailleurs, plus globalement, le temps de travail a diminué et le temps libre a gagné 7 minutes de plus qu’en 1999.

16:51 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

10/11/2011

Impact de la conclusion éventuelle du cycle de Doha

Une étude réalisée par le CEPII a évalué l'impact économique de la conclusion du Cycle de Doha sur la base des dernières propositions discutées par les négociateurs en avril 2011. La quantification des gains attendus d'un tel accord visant le démantèlement de la protection aux frontières a été réalisée en supposant un compromis politique atteint.

Sur la base d'une baisse des droits de douane sur 5113 groupes de produits, les gains attendus de l'ouverture ont été simulés jusqu'à l'horizon 2025. La libéralisation est étendue sur 5 ans dans les pays développés, sur 10 ans dans les pays en développement et sur 12 ans pour les pays ayant récemment accédé à l'OMC. Cinq scenarios d'ouverture ont été élaborés, portant sur les effets combinés de la libéralisation, de la facilitation des échanges (diminution des charges administratives) et de mesures d'efficience portuaire.

Dans le scénario supposant la libéralisation des biens agricoles et industriels, les gains identifiés seraient de 70 milliards de dollars à l'horizon 2025. Au total, 187 milliards de gains annuels s'ajouteraient au PIB mondial dans un scénario associant réduction tarifaire avec engagements en termes de facilitation des échanges et d’efficacité portuaire.

Globalement, le modèle prévoit un impact positif sur le PIB pour toutes les régions du monde : +30 milliards de dollars environ par an pour l'Union européenne, à titre d'exemple, sans effets négatifs sur les salaires (augmentation de +0,4% pour la main d'œuvre qualifiée et de +0,2% pour la main d'œuvre non qualifiée). Le Copa-Cogeca rappelle toutefois qu'une étude d'impact réalisée par la Commission européenne évalue les pertes de revenus résultant d'un accord à l'OMC à 18 milliards de dollars pour les agriculteurs de l'Union européenne (source: AGRA Presse Hebdo, n° 3324).

Hiba El Dahr, Centre d'études et de prospective

15:49 Publié dans 3. Prévision, Mondialisation et international, Production et marchés | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

08/11/2011

Empreinte carbone des viandes : le point sur la question

Une étude de l'Institut de l’Elevage apporte une évaluation des émissions de gaz à effet de serre et de la consommation d'énergie en élevage bovin et ovin, fondée sur le fonctionnement des élevages français. La première partie présente une analyse bibliographique tandis que dans la deuxième, une méthode de calcul des émissions appelée GES'TIM est proposée.

Les évaluations conduites sur les systèmes bovins viande mettent en évidence une empreinte carbone moyenne nette (incluant le stockage de carbone) comprise entre 7,6 kg et 8,5 CO2/kg de viande. En systèmes spécialisés ovins viande, l’empreinte carbone moyenne nette est comprise entre 6,7 et 6,9 kg CO2/kg. La prise en compte du stockage de carbone par les prairies représente un atout considérable pour les filières herbivores. Selon la part de prairie dans le système de production, le stockage de carbone permet de compenser de 15% à 100% des émissions totales de GES de l'élevage.

11:19 Publié dans Climat, Filières agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

07/11/2011

Les forêts de plaine plus vulnérables au changement climatique

Les espèces végétales des forêts de plaine seraient peu réactives face au réchauffement climatique, ce qui les rendrait particulièrement vulnérables dans les prochaines décennies. C'est ce que révèle une étude publiée dans la revue Nature par des chercheurs d'AgroParisTech, de l'Inra, de l'Université d'Aarhus (Danemark), du CNRS, de l'Université de Strasbourg, et de l'Inventaire Forestier National.

L'étude, qui a bénéficié du soutien financier de l'ADEME et de la Région Lorraine, a porté sur les communautés végétales (groupes d'espèces vivant ensemble) présentes dans les forêts de la France métropolitaine. Les chercheurs ont analysé les changements progressifs d'espèces dans ces communautés entre 1965 et 2008, et les ont confrontés à l'évolution de la température au cours de la même période. L'étude s'est concentrée sur les espèces herbacées, a priori plus réactives face aux changements environnementaux que les arbres et donc plus révélatrices de l'impact du réchauffement climatique sur les forêts.

Fabienne Portet, Centre d'études et de prospective

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05/11/2011

Danemark : Un label pour les restaurants bio

De plus en plus de restaurants et de cafés sont labellisés « restaurant biologique » au Danemark. Trois labels, accordés depuis 2009 par le Ministère de l’alimentation, correspondent à la part d’aliments biologiques servis dans les repas : de 30 à 60%, de 60 à 90% et de 90 à 100% :

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Les autorités réalisent des inspections pour vérifier que le cahier des charges est respecté.

Les lieux de restauration bio sont localisables grâce à une carte interactive.

03/11/2011

Des crédits carbone pour la restauration des pâturages

La FAO, en partenariat avec l'Académie chinoise de sciences agronomiques, l'Académie chinoise des sciences, le Centre mondial de l'agro-foresterie et la contribution financière de l'Agence française de développement, vient de mettre au point une nouvelle méthodologie pour mesurer la quantité des gaz à effet de serre évités (carbone piégé dans les sols et réduction des émissions de méthane entérique) par la restauration de prairies et la gestion durable des pâturages. Cette méthode combine des prélèvements de sols et de la modélisation sur la base des types de sols et des activités entreprises. La validation par un organisme chargé de la vérification et de l'émission des crédits carbone sur les marchés d'émissions est en cours. Une fois l'accréditation validée, il sera possible de convertir les quantités de carbone piégé en crédits carbone équivalents, échangeables sur les marchés d'échange de droits d'émissions. Les éleveurs pourront émettre des crédits pendant 10 ans au cours desquels le prix sera censé diminuer pour tenir compte de la dynamique de stockage des sols. Au terme des 10 ans, la vente des crédits sera donc moins intéressante, mais "les terres auront récupéré leur pleine productivité et les systèmes d'élevage seront passés à un modèle durable capable de soutenir les moyens d'existence de générations d'éleveurs". La vente des crédits constitue donc un complément de revenu temporaire "essentiel pour surmonter les obstacles à l'adoption par les éleveurs de pratiques de restauration des écosystèmes".

Un projet pilote est en cours en Chine. D'après la FAO, il pourrait être reproduit tel quel ailleurs. Cette étape marque une nette avancée dans la prise en compte de l'agriculture dans les politiques et mécanismes d'atténuation du changement climatique.

Fabienne Portet, Centre d'études et de prospective

10:36 Publié dans Climat | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

02/11/2011

Agroécologie : innovations en Asie

Le think tank américain Institute for Agriculture and Trade Policy (IATP) vient de publier un rapport intitulé "Agroecology and Advocacy: Innovations in Asia". Ce rapport se place dans la continuité directe du rapport de l'IAASTD (International Assessment of Agricultural Science Knowledge and Technology for Development ou évaluation internationale des sciences et technologies agricoles au service du développement). L'IAASTD proposait de changer le paradigme actuel du développement agricole dans les pays du Sud : l'agriculture est multifonctionnelle, multifactorielle, elle nécessite des approches tenant compte des contextes spécifiques dans lesquels elle se pratique, associant l'ensemble des acteurs de la chaîne et prenant en considération les savoirs-faire locaux.

L'intérêt de ce rapport de l'IATP est d'illustrer comment les recommandations de l'IAASTD ont été mises en oeuvre pour faire fructifier trois systèmes de production agricole en Asie via l'agro-écologie et les savoir-faire locaux :

1) le système d'intensification du riz au Cambodge ;

2) le réseau d'acteurs qui a fait émerger une filière biologique structurée aux Philippines ;

3) un système de certification pour du riz biologique en Indonésie qui soit gérable par des petits producteurs tout en répondant aux attentes en termes de qualité des consommateurs.

Jo Cadilhon, Centre d'études et de prospective

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26/10/2011

Éthanol de seconde génération : une usine pilote

Une usine pilote d’éthanol de seconde génération, Procéthol 2G, a été inaugurée le 11 octobre près de Reims. Elle produira 180000 litres d’éthanol à partir de la fraction non comestible de plantes à fort rendement de biomasse, donc sans entrer en concurrence avec des cultures alimentaires. Les matières premières végétales employées peuvent être de la paille, du son, de la pulpe de betteraves, du miscanthus (une herbacée à haut rendement en matière sèche à l’hectare), du swithgrass ou du taillis à courte rotation.

Cette usine fait partie du projet Futurol qui associe 11 partenaires, dont l'INRA et IFP Energies Nouvelles. Par opposition à la voie thermochimique (biomass to liquid en anglais), qui soumet la biomasse à de fortes pressions et températures pour en extraire du diesel, Futurol fait appel à un procédé en majeure partie biologique. Après le pré-traitement mécanique et chimique des végétaux, ce sont en effet des organismes vivants qui prennent le relais : des champignons réalisent l’hydrolyse de la cellulose en sucres, puis des levures fermentent ces sucres en éthanol (voir schéma).

 

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L'objectif est le démarrage à l’horizon 2015 d’un prototype industriel d’une capacité de 3,5 millions de litres par an. Mais dans deux ans, un test de grande ampleur doit être mené pour vérifier la faisabilité économique du projet : pour être compétitif, le carburant doit en effet atteindre le même prix que le bioéthanol de première génération, soit environ 50 centimes du litre.

Voir aussi le Panorama 2011 de l'IFOP : Les nouvelles technologies de production de biocarburants : état des lieux et enjeux des filières en développement

15:53 Publié dans Biomasse/Biocarburants, Energie | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Consommation de terres "virtuelles"

L'empreinte "terre" en Europe est l'une des plus élevées au monde, d'après une étude publiée par Les Amis de la Terre Europe et Sustainable Europe Research Institute (SERI). Cette étude établit l'empreinte globale en terres liée à l'importation de produits d'origine agricole ou forestière, de l'ensemble des pays de l'Union européenne, ainsi que d'autres pays dont les États-Unis, l'Australie, l'Inde et le Brésil.

Les échanges de "terre virtuelle" ont été mesurés sur la base des terres consommées à l'échelle nationale, auxquelles s'ajoutent les terres importées à travers les produits (comme les denrées alimentaires mais aussi les vêtements), moins les terres utilisées pour l'export. Il en ressort que l'Europe est le continent le plus dépendant en "terres importées" : 60% des terres utilisées pour répondre à la demande européenne en produits agricoles, agroalimentaires et forestiers seraient au-delà des frontières du continent, avec 640 millions d'hectares utilisés annuellement, l'équivalent de 1,5 fois sa propre surface.

Balance commerciale en terre virtuelle de l'UE-27 (cliquer pour agrandir)

 

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Le niveau de consommation de terre par personne au sein de l'Union européenne serait de 1,3 ha en moyenne contre moins de 0,4 ha en Chine ou en Inde. L'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Italie, la France, les Pays-Bas et l'Espagne figurent parmi les 10 plus grands "importateurs de terres" au niveau mondial d'après l'étude, qui se base sur les chiffres les plus récents disponibles (mais datant de 2004).

 

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Hiba El Dahr, Centre d'études et de prospective

Voir aussi cette note

15:39 Publié dans Environnement, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

25/10/2011

Système U contractualise avec une coopérative

Système U vient de signer un premier partenariat avec Gelagri, filiale du groupe coopératif Triskalia et leader français du légume surgelé, pour la fourniture de haricots verts extra fins certifiés Agriconfiance.

Cette démarche de certification, présentée comme la « troisième voie » entre l'agriculture conventionnelle et l'agriculture biologique, repose sur un double contrat, adhérent / coopérative et coopérative / adhérent. Elle concerne pour l'instant 14 filières agricoles en France.

Gelagri sera le fournisseur exclusif de Système U, à raison de 2000 tonnes par an soit 12,5% de sa production. La contractualisation se fera sur une base annuelle.

Pour Système U, ce partenariat est une garantie à la fois de certification - d'un produit de qualité et respectueux de l'environnement - et d'origine, puisque ce haricot est exclusivement produit en France, plus précisément en Bretagne.

16:23 Publié dans Alimentation et consommation, Production et marchés | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook