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10/05/2011

Le Brésil et l'Argentine veulent limiter les investissements fonciers étrangers sur leurs sols

 Au Brésil un nouveau décret a été signé, qui vient compléter la loi déjà adoptée à l’été 2010. Ce décret vise notamment à empêcher les non-Brésiliens d’acheter des parts dans les entreprises possédant des terres agricoles au Brésil. Un moyen supplémentaire mis en place pour empêcher les étrangers de contourner la loi actuelle qui leur interdit simplement l’achat de terres.

« Nous devons faire la différence entre d’un côté les spéculateurs et les fonds souverains qui constituent une menace à notre sécurité alimentaire, et de l’autre, les investisseurs étrangers qui arrivent avec de bons projets », a déclaré le ministre de l’Agriculture Wagner Rossi dans un récent entretien au Financial Times. Aujourd’hui, les non-brésiliens possèdent près de 1,8 millions d’hectares de sol arable brésilien et selon le gouvernement, ces achats ont augmenté de près de 11,5% depuis 2008.

De son côté, la présidente argentine Cristina Kirchner a présenté un projet de loi qui limite de manière drastique les rachats de terres par des personnes physiques, des gouvernements et des sociétés étrangères. Les étrangers ne pourront pas acheter plus de 1 000 hectares agricoles, selon le texte. Et ils ne pourront jamais posséder plus de 20% du territoire national. Un cadastre sera effectué dans les prochaines semaines pour connaître les chiffres exacts de la présence étrangère en Argentine, mais celle-ci représenterait, selon la fédération agraire, 10% du pays.

Sources : Momagri, Le Point.

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