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15/05/2014

Une bouteille comestible

Un nouveau contenant qui pourrait remplacer les bouteilles en plastique, telle est l'innovation proposée par trois designers et cofondateurs de Skipping Rocks Lab. De petite contenance pour l'instant, cette version comestible à la forme sphérique est nommée Ooho. Elle est à base d'alginate de sodium (extrait des algues) et de chlorure de calcium ; une composition qui permettrait aux ménages de fabriquer leur bouteille chez eux dans un objectif de réduction des déchets.

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 Source : Water Canada

 Source : Water Canada

 

 

Anses – Évaluation des risques liés aux nanomatériaux

Publié en mai 2014 par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), un rapport d'expertise collective présente une synthèse des connaissances sur les risques liés aux nanomatériaux et propose des pistes pour la gestion future de ces produits. Dans le domaine alimentaire, les nanoparticules peuvent être présentes sous forme d'additifs technologiques (ex : antimottants pour le sel de cuisine) ou dans certains matériaux en contact avec les aliments, de type « emballage intelligent ». Le rapport pointe des lacunes de connaissances (notamment pour les risques liés à l'ingestion ou au contact cutané), ainsi qu'un renforcement du cadre réglementaire (règlement (CE) n°258/97 dit Novel Food pour les nanoparticules à usage alimentaire, règlement (CE) n°10/2011 pour les matériaux en contact avec les aliments). Dans l'attente d'une réglementation communautaire complétée et harmonisée, l'Anses préconise l'utilisation d'une méthode pragmatique d'évaluation des niveaux de risques sanitaires et environnementaux. L'outil NanoRiskCat (Danish Environmental Protection Agency) est ici un exemple d'une démarche intéressante.

Source : Anses

14:44 Publié dans Alimentation et consommation, IAA, Santé et risques sanitaires | Lien permanent | Tags : anses, nanoparticules |  Imprimer | | | | |  Facebook

14/05/2014

L'État du Vermont rend obligatoire l'étiquetage des aliments contenant des OGM

Le 8 mai 2014, le gouverneur du Vermont a signé une loi rendant obligatoire l'étiquetage des aliments contenant des OGM. À partir du 1er juillet 2016, la mention « produced with genetic engineering » devra être apposée de manière claire et visible sur les produits concernés. Le Vermont est le premier État fédéré à rendre cet étiquetage obligatoire sans condition : le Connecticut et le Maine ont en effet adopté précédemment des lois similaires mais dont l'application est conditionnée à l'adhésion d'autres États.

 Sources : État du Vermont et The Washington Post

14:42 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation, OGM | Lien permanent | Tags : etats-unis, ogm, étiquetage |  Imprimer | | | | |  Facebook

13/05/2014

Des lunettes intelligentes pour aider à compter les pucerons

L'association régionale de services aux organismes d'élevage (ARSOE) de Bretagne a développé des lunettes intelligentes permettant d'aider à compter les pucerons. Ce nouvel outil doit faciliter le travail et faire gagner du temps lors des comptages qui sont réalisés de façon préventive pour suivre l'évolution des dégâts des cultures. Il est composé de lunettes type Google Glass, d'un micro qui peut convertir la parole en texte et d'une connexion Internet. Ainsi, ces lunettes high-tech permettent de géolocaliser automatiquement le technicien qui réalise le comptage et d'enrichir une base de données distante, au fur et à mesure que ce dernier enregistre les informations au micro. Les lunettes permettent enfin de prendre des photos et d'afficher une bibliothèque d'images pour aider le technicien à reconnaître les insectes.

Source : Ouest-France

14:39 Publié dans Agronomie, Protection des végétaux et des animaux | Lien permanent | Tags : google glass, pucerons |  Imprimer | | | | |  Facebook

Séquençage du génome d’un trypanosome des palmiers

Les trypanosomes sont des organismes unicellulaires pouvant affecter les plantes, les animaux (ex : maladie de Chagas) ou les hommes (ex : maladie du sommeil). Les trypanosomes des plantes peuvent se développer dans la sève et générer d'importantes pertes économiques pour certaines plantes commerciales telles que caféiers, cocotiers et palmiers à huile. Ces pathogènes nécessitent donc souvent le recours massif à des insecticides pour détruire leurs vecteurs.
Des chercheurs, notamment du Cirad et du Génoscope, ont récemment séquencé le génome de deux trypanosomes : un pathogène du cocotier en Guyane et un autre trypanosome qui ne cause apparemment pas de dégâts, et que l'on trouve dans des euphorbes de la région de Montpellier. La comparaison de ces génomes entre eux et à ceux des trypanosomes affectant les hommes a permis de montrer que la plupart des gènes était commune aux deux trypanosomes étudiés. Les résultats ont été publiés dans la revue Plos Genetics. L'identification de gènes du métabolisme des trypanosomes ouvre la voie à la culture in vitro de ces pathogènes, et au développement de nouveaux outils de contrôle des maladies parasitaires des plantes.

Source : Cirad

Projet LEGATO : des légumineuses pour l'agriculture de demain

Le projet européen LEGATO (LEGumes for the Agriculture of Tomorrow) a été lancé ce printemps dans le but de promouvoir la réintroduction de légumineuses à graines dans les systèmes de culture européens. D'une durée de quatre ans et financé par le programme FP7 de l'Union européenne, ce projet rassemble une trentaine de partenaires (dont des acteurs de la recherche et des PME). Il a pour objectifs de développer de nouvelles variétés (résistance à certains bio-agresseurs, qualité pour la consommation humaine), de concevoir des systèmes de culture à base de légumineuses, et d'explorer de nouveaux produits alimentaires utilisant des farines de légumineuses. Les recherches porteront plus particulièrement sur le pois et la féverole qui sont les légumineuses les plus cultivées en Europe.

Source : http://www.legato-fp7.eu/index.html

14:31 Publié dans Agronomie, Enseignement et recherche | Lien permanent | Tags : légumineuses |  Imprimer | | | | |  Facebook

12/05/2014

Lancement de l'appel à projets transnationaux pour la validation de biomarqueurs de la nutrition et de la santé, dans le cadre de la JPI HDHL

L'agence nationale pour la recherche (ANR) a lancé le 16 avril dernier un appel à projets dans le cadre de l'initiative de programmation conjointe « a healthy diet for a healthy life » (JPI HDHL). Ce premier appel vise de manière générale la validation de biomarqueurs d'effets ou d'exposition pour une analyse prédictive des effets de l'alimentation sur la nutrition et la santé.

13 pays participent à ce programme (États membres et pays tiers) et l'un des objectifs de cet appel à projets est de faire collaborer des équipes internationales, pour des approches interdisciplinaires et innovantes (un minimum de trois équipes issues de trois pays différents pour chaque projet). L'une des principales applications de ces biomarqueurs sera une utilisation comme mesure de référence pour apprécier la validation et la justesse des méthodes d'évaluation alimentaire (prise et état nutritionnels).

Sources : JPI HDHL et ANR

29/04/2014

Rapport de la FAO sur le commerce international et les risques de contaminations entre produits GM et non GM

À partir d'une enquête à laquelle 75 pays ont répondu, la FAO a réalisé une étude sur les incidents liés à la présence d'organismes génétiquement modifiés (OGM) en faible quantité dans les denrées alimentaires et aliments pour animaux faisant l'objet d'échanges internationaux. Partant du constat que la production de denrées GM s'accroît aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement, et que les réglementations liées au commerce des OGM sont très diverses d'un pays à l'autre, l'enquête visait à faire un état des lieux des risques de contaminations entre produits GM et non GM en lien avec le commerce international. Elle était composée de 21 questions portant sur la production d'OGM, la réglementation, les procédures de détection des OGM, les incidents de contamination entre lots et les risques associés en matière de commerce international. Une étude économétrique a également été conduite.

L'enquête révèle d'abord que presque la moitié des pays répondants déclare produire des OGM à des fins commerciales ou de recherche. Seulement 47% des pays répondants indiquent qu'ils ont les capacités techniques pour détecter des denrées GM dans les matières premières importées. Les incidents liés à la faible présence d'OGM dans les lots importés se sont toutefois multipliés au cours des dix dernières années (198 incidents recensés, dont 138 depuis 2009), avec 35% de pays répondants concernés par ces incidents. À noter que la notion de faible quantité est toutefois variable d'un pays à l'autre. Les principaux produits faisant l'objet de mélanges entre lots GM et non GM sont le lin, le riz, les galettes et nouilles de riz, le maïs et le soja. Les trois pays les plus exportateurs de lots contaminés sont les États-Unis, la Chine et le Canada. Concernant la France, elle a indiqué avoir identifié onze lots de denrées contaminées aux OGM, sur les dix dernières années, dont cinq de riz en provenance des États-Unis et d'Asie, et quatre de maïs des États-Unis.

Alors, la présence d'OGM dans des lots censés ne pas en contenir menace-t-elle le commerce alimentaire mondial ? Du point de vue des États, le facteur le plus important en matière de risque pour le commerce est la multitude de législations en matière d'OGM (42% des pays répondants estiment ce facteur très important), la contamination involontaire des cultures (39%) et les différences de dates d'autorisation des OGM entre pays (35%). Le rapport de la FAO pointe également la politique de tolérance zéro comme ayant un effet dissuasif sur le commerce de maïs. Les stratégies d'interdiction des produits contaminés, sur la base de seuils, semblent en revanche avoir des impacts plus limités sur le commerce international. D'après la FAO, ces résultats plaident donc pour des politiques réglementaires excluant la tolérance zéro.

Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

Source : FAO

15:52 Publié dans Alimentation et consommation, Mondialisation et international, OGM | Lien permanent | Tags : fao, ogm |  Imprimer | | | | |  Facebook

Le Canada impose des quotas de transport de céréales aux compagnies ferroviaires et prépare une nouvelle législation

Alors que les silos de la prairie canadienne sont saturés par la récolte record de 2013, faute de fret disponible, le gouvernement a imposé des quotas de transport de céréales aux deux compagnies ferroviaires du pays. En cas de violation, ces dernières doivent s'acquitter d'amendes de 100 000 dollars canadiens (CAD) par jour (soit environ 65 000 euros).

À la fin du mois de mars dernier, le gouvernement a décidé d'aller plus loin et a préparé le Rail for Grain Farmers Act. Ce projet de loi vise à renforcer le contrôle de l'État sur le rail et à favoriser la concurrence entre les deux compagnies, la Canadian National et la Canadian Pacific, qui transportent vers la mer 94 % du grain destiné à l'export. Les intermédiaires chargés d'écouler la production des fermiers pourraient, d'après le texte en préparation, choisir plus facilement leur compagnie ferroviaire. Ces dernières seraient en effet obligées de prendre en charge le grain des silos non plus à 30 km des terminaux ferroviaires, mais à 160 km. Par ailleurs, l'État se doterait de la possibilité d'imposer des quotas de transport et de contrôler plus en détail les activités des transporteurs.

Dans le prolongement de la dérégulation, en 2012, du marché des céréales, de nombreuses voix s'élèvent pour dénoncer la fin du monopole de la Wheat Board qui permettait une meilleure gestion des exportations. Les deux compagnies ferroviaires, se défendant quant à elles de toute inefficacité, s'opposent à une régulation de l'État. Elles la considèrent comme infondée, évoquant les circonstances exceptionnelles de la campagne 2013/2014, avec sa récolte record et des conditions hivernales extrêmes. Elles rappellent par ailleurs que ces mesures les exposeront à la concurrence déloyale de leurs homologues américaines.

Alexis Grandjean, Centre d'études et de prospective

Source : The Globe and Mail

15:49 Publié dans Mondialisation et international, Production et marchés | Lien permanent | Tags : céréales, canada |  Imprimer | | | | |  Facebook

28/04/2014

Partenariat Trans-Pacifique : Stiglitz critique les nouveaux types d'accords commerciaux

Dans un article publié sur le blog du New York Times, l'économiste Joseph Stiglitz porte un regard très critique sur les dispositions contenues dans les accords commerciaux de nouvelle génération. Ceux-ci concernent moins les tarifs douaniers que les barrières non tarifaires, en majorité constituées de réglementations. L'auteur met ainsi en garde contre une harmonisation réglementaire qui se ferait vers le bas. Car selon lui, « la plupart des réglementations, même si elles sont imparfaites, sont là pour une raison : protéger les travailleurs, les consommateurs, l'économie et l'environnement ».

L'économiste dénonce notamment les mesures, déjà en œuvre dans certains accords, qui permettent à une firme de demander réparation à un État, devant des tribunaux internationaux, pour des politiques publiques venant affecter ses profits potentiels. Sont également visées par l'auteur les dispositions en matière de propriété intellectuelle, ainsi que le processus de négociation de l'accord, considéré comme trop peu transparent pour pouvoir prendre en compte les conséquences négatives potentielles.

Carte des pays membres du Partenariat Trans-Pacifique

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Source : New York Times

L'analyse de J. Stiglitz porte en particulier sur l'accord en cours de négociation entre les États-Unis et une douzaine de pays riverains du Pacifique – le Partenariat Trans-Pacifique. Cependant, les dispositifs qu'il décrit ne sont pas propres à cet accord, et ils sont également l'objet de controverses dans le cadre du projet de Partenariat Trans-Atlantique qui implique l'Union européenne (voir billet sur ce blog de novembre 2013).

Alexandre Martin, Centre d'études et de prospective

Source : The New York Times

15:45 Publié dans 4. Politiques publiques, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : accords commerciaux, etats-unis |  Imprimer | | | | |  Facebook

Le plus important agriculteur du Royaume-Uni vend son affaire

The Co-operative, gigantesque coopérative de commerçants britanniques s'étant développée depuis 150 ans dans divers secteurs, a vu sa branche financière essuyer un très sérieux revers en 2013. Pour renflouer ses comptes, le groupe souhaite se débarrasser de ses activités agricoles.

Né au XIXe siècle à l'initiative de commerçants de détail anglais, le groupe s'est rapidement développé dans divers secteurs. Dès ses débuts, la coopérative, qui compte en 2014 plus de huit millions de membres, s'intègre vers l'amont pour approvisionner ses magasins. Elle développe ainsi une activité agricole dans tout le Royaume-Uni pour atteindre, dès 1918, près de 15 000 hectares en exploitation, et plus de 28 000 aujourd'hui. Néanmoins, cette logique d'intégration vers l'amont est loin d'être centrale de nos jours : seuls 2% de la production sont vendus dans les magasins du groupe, alors que la filiale est spécialisée en productions végétales (céréales, fruits et légumes). Quinze « fermes » fonctionnent majoritairement en faire-valoir direct et accessoirement en fermage, et sont parfois constituées de plusieurs unités en partie autonomes. Premier agriculteur du Royaume depuis un siècle, Co-op pense ainsi à céder ses fermes pour renflouer des pertes de plusieurs milliards de livres sterling concédées par sa filière financière en quelques mois.

Alexis Grandjean, Centre d'études et de prospective

Source : The Guardian

15:43 Publié dans Exploitations agricoles, Mondialisation et international, Société | Lien permanent | Tags : royaume-uni |  Imprimer | | | | |  Facebook

Les chiffres 2012 de la MSA sur la démographie des exploitants et entrepreneurs agricoles

La MSA vient de publier une analyse descriptive de la population des exploitants et entrepreneurs agricoles, à partir de données récentes (2012). Ces données recoupent largement celles publiées par le Service de la statistique et de la prospective du MAAF dans le cadre des bilans annuels de l'emploi agricole.

Selon les sources MSA, la diminution de la population agricole se poursuit à un rythme plus modéré que sur la décennie 2000 : -1,4% par rapport à 2011, pour un total de 388 000 exploitations ou entreprises agricoles ayant à leur tête un non-salarié. L'âge moyen s'établit à 48 ans, avec une tendance au vieillissement prononcée. Le rapport confirme d'autres tendances lourdes, comme l'essor des formes sociétaires (GAEC, EARL) qui deviennent majoritaires (53%).

De façon liée, on trouvera également dans cette publication des éléments intéressants sur les dynamiques sectorielles (« céréalisation ») et sur l'avenir prévisible du paysage foncier. Ainsi, les terres potentiellement libérables à l'horizon de cinq ans représenteraient, en 2012, 3,8 millions d'hectares, soit 16% de l'ensemble des terres, avec un poids plus marqué sur le pourtour méditerranéen.

Florent Bidaud, Centre d'études et de prospective

Source : MSA

15:41 Publié dans Agriculteurs, Territoires | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Eurobaromètre sur les Européens, l'agriculture et la PAC

Publié en mars 2014, l'Eurobaromètre spécial 410 sur « Les Européens, l'agriculture et la PAC » s'inscrit dans le contexte de l'adoption de la nouvelle PAC 2014/2020. Sur commande de la Commission européenne, cette enquête d'opinion, qui porte donc essentiellement sur des jugements déclaratifs, a été réalisée fin novembre-début décembre 2013 par TNS Opinion & Social dans les vingt-huit États membres, auprès d'un échantillon de près de 28 000 citoyens. Elle fait suite aux deux enquêtes précédemment conduites en novembre 2009 (Eurobaromètre spécial 336) et mars 2012 (Eurobaromètre spécial 389).

Parmi les principaux résultats, on peut relever que les Européens accordent une importance croissante à l'agriculture et que, pour une majorité, il est nécessaire d'assurer une diversité des agricultures et des produits alimentaires au sein de l'UE. La connaissance de la situation de l'agriculture reste relative, mais 61% des personnes interrogées savent que les revenus agricoles restent moins importants que dans d'autres secteurs économiques.

Près des deux tiers (contre seulement 41% en 2009) des Européens ont entendu parler du soutien accordé aux agriculteurs dans le cadre de la PAC, sans toutefois en connaître les détails. Plus de 80% des personnes interrogées soutiennent les éléments clés de cette politique (garantie de l'approvisionnement en produits alimentaires, développement plus équilibré des zones rurales, soutien aux jeunes agriculteurs, etc.). Par ailleurs, environ 90% des Européens perçoivent positivement le principe d'accorder les aides de manière plus équitable et plus ciblée, et de les lier au respect de pratiques agricoles bénéfiques à l'environnement. Pour plus des trois quarts des personnes interrogées, la PAC profite à tous les citoyens de l'Union. Les Européens soutiennent ainsi l'aide financière accordée aux agriculteurs, leur attribuant un rôle important dans la société (offre d'une diversité de produits de qualité, maintien de l'emploi et de l'activité économique dans les zones rurales, protection de l'environnement).

Deux types de denrées alimentaires, le lait et certaines viandes, ont également été abordés au cours de l'enquête. En matière de traçabilité, le pays d'origine est l'information la plus attendue par les consommateurs, et 53% des personnes se disent prêtes à payer plus cher (1 à 2%) pour que ces informations apparaissent sur les étiquettes. Enfin, la qualité est le premier facteur d'achat de ces produits pour les consommateurs de l'UE.

Julia Gassie, Centre d'études et de prospective

Source : Commission européenne

15:38 Publié dans Agriculteurs, Société | Lien permanent | Tags : ue |  Imprimer | | | | |  Facebook

25/04/2014

Les comportements du consommateur dans ses achats de fruits et légumes : lieux d'achat et modes de vente – Baromètre 2013

Depuis 1989, le baromètre sur la perception des lieux d'achat et des modes de vente dresse un panorama des attitudes des consommateurs dans leurs achats de fruits et légumes. Publiée par le Ctifl avec le concours financier de FranceAgriMer, l'édition 2013 se base sur une enquête réalisée en septembre de la même année, auprès d'un échantillon représentatif de la population de 1 000 acheteurs de fruits et légumes. Elle montre une évolution assez sensible des comportements depuis l'édition de 2007.

Le baromètre est construit sur des questions récurrentes (fréquences, comportements et priorités d'achat, sensibilité aux composantes du rayon, modes de vente pratiqués et préférés, etc.) et intègre, en 2013, de nouvelles thématiques. Celles-ci portent sur la connaissance des différents types de vendeurs sur les marchés (« producteurs-vendeurs » et « commerçants revendeurs »), ainsi que sur l'intérêt des consommateurs pour des signes distinctifs de ces vendeurs et des produits vendus (production propre ou revente). À partir des éléments collectés, le Ctifl identifie un ensemble d'évolutions dont découle une typologie de consommateurs.

Trois catégories de consommateurs de fruits et légumes sont ainsi identifiées et associées à des stratégies commerciales : les « réceptifs » (14%, à fidéliser), les « traditionnels experts » (18% - part stable depuis sept ans, noyau dur de la clientèle) et les « routiniers » (près des deux tiers des consommateurs, devant être en priorité (re)-mobilisés).

Julia Gassie, Centre d'études et de prospective

Source : Ctifl

15:36 Publié dans Alimentation et consommation, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : fruits et légumes |  Imprimer | | | | |  Facebook

Comment le numérique s’immisce dans les courses alimentaires

Une étude Ifop/Bonial de décembre 2013, basée sur une enquête auprès d'un échantillon de 1 010 personnes, dresse un état des lieux des différents usages du digital (moteurs de recherche, comparateurs de prix, applications mobiles de listes de courses, drive), dans la préparation des courses alimentaires. Ainsi, pour composer ses achats, un tiers des Français a pour premier réflexe de consulter Internet, alors que 34% se rendent directement en magasin, 31% consultent les prospectus ou catalogues et 5% demandent conseil à des proches.

Par ailleurs, 69% des possesseurs de smartphones ou de tablettes, soit 62% de l'échantillon, utilisent une source digitale pour préparer leurs achats alimentaires. Leur premier réflexe est, pour les deux tiers, d'utiliser des applications et, pour un tiers, de consulter des moteurs de recherche. Des traits dominants se dégagent parmi ces utilisateurs : sont ainsi concernés, parmi les possesseurs de smartphones ou de tablettes, 75% des femmes (contre 63% des hommes), 77% des moins de 35 ans (contre 65% des plus de 35 ans) et 77% de CSP+ (contre notamment 59% des ouvriers).

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Julia Gassie, Centre d'études et de prospective

Sources : Bonial et LSA

15:33 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : numérique |  Imprimer | | | | |  Facebook