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01/07/2022

Demandes d’autorisation de mise sur le marché de plantes génétiquement modifiées : comparaison des avis de l’Anses et de l’EFSA

Les demandes d’autorisation de mise sur le marché de plantes génétiquement modifiées font régulièrement l’objet d’avis divergents des agences sanitaires. Suite à une autosaisine, l’Anses publie une analyse quantifiant et qualifiant la nature des écarts récurrents constatés entre ses avis et ceux de l’EFSA. Alors que les deux organismes se basent sur un même référentiel d’expertise, sur les 67 demandes d’autorisation comparées, l’EFSA a émis un avis positif pour 88 % d’entre elles contre 33 % pour l’Anses. L’analyse détaillée révèle des différences de poids accordés aux différents volets de l’évaluation pour établir ensuite l’avis général conclusif, ainsi qu’une exigence plus élevée de l’Anses portée aux critères relatifs à la toxicité.

Source : Anses

11:48 Publié dans OGM, Santé et risques sanitaires | Lien permanent | Tags : ogm, amm |  Imprimer | | | | |  Facebook

06/07/2018

Environnement et rentabilité dans une région du nord-ouest de l'Argentine

Un article de la revue Población & Sociedad de juin 2018 analyse, dans un contexte de déforestation, l'évolution d'un modèle de production de commodités agricoles dans les provinces argentines de Tucumán et Santiago del Estero. L'étude s'appuie sur des sources variées : documents sur l'histoire de l'occupation des terres, recensements agricoles pour l'évolution de la structure agraire, images satellitaires pour les changements d'affectation des sols, et entretiens sur le terrain avec chercheurs, techniciens agricoles, membres de la coopérative Unión y Progreso, producteurs agricoles et consultants.

Alors que la canne à sucre était une quasi monoculture à Tucumán, une crise de surproduction en 1965 a conduit à une politique de reconversion productive, favorisant la culture du soja. Une dizaine d'années plus tard a débuté une nouvelle étape d'expansion, par déforestation, de la frontière agricole vers l'Est (Nord-Ouest de Santiago del Estero). Mais la dégradation des sols par la culture du soja a progressivement poussé les rendements à la baisse, conduisant les techniciens agricoles à recommander la rotation soja-maïs. Depuis les années 1990, suite à la commercialisation du soja OGM résistant au glyphosate et dans un contexte de prix internationaux favorables, le « paquet technologique » semis direct-OGM-glyphosate a été largement adopté, alors vu comme une solution au problème de rentabilités et de rendements décroissants. Selon les auteurs, les limites environnementales du modèle ont été atteintes dès le milieu des années 2000, avec l'apparition d'insectes et mauvaises herbes résistants à l'herbicide.

Ce état de faits a conduit les producteurs agricoles, ces dernières années, à considérer la dimension agro-environnementale comme une partie intégrante de leurs stratégies de diversification et d'amélioration de la productivité : reprise de la rotation soja-maïs, augmentation de la surface en canne à sucre, incorporation de valeur ajoutée sur place via la production porcine, organisation politique des agriculteurs en tant qu'interlocuteurs de l’État, et revendiquant des politiques différentielles qui tiennent compte de leur moindre compétitivité par rapport à d'autres régions du pays.

Hugo Berman, Centre d'études et de prospective

Source : Población & Sociedad

06/01/2016

Le leader des Verts australiens prêt à accepter les OGM en agriculture

Richard Di Natale, nouveau leader du parti politique des Verts en Australie, lequel a obtenu entre 8 et 10 % des votes aux élections fédérales, a indiqué qu’il était prêt à amorcer une discussion pour changer la position de son parti sur les OGM. Médecin de formation, ayant exercé en zone rurale, il souhaite sortir du débat polarisé « pour » ou « contre » les organismes génétiquement modifiés. Une position plus ouverte des Verts, dans un pays où les OGM sont en général acceptés en agriculture, leur permettrait de participer plus profondément au débat sur cette question.

Source : The Land

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09/12/2015

Les consommateurs vont-ils bloquer le progrès technologique en agriculture ?

Sous ce titre un brin provocateur pour un lecteur français, la revue du think-tank Australian Farm Institute propose un dossier consacré à l’acceptabilité sociale des biotechnologies et de l’élevage intensif. L’ensemble de la publication est coloré par une orientation technophile. L’inquiétude à l’égard des marchés asiatiques, plus réticents aux OGM à mesure qu’ils se développent économiquement, retient particulièrement l’attention. La revue de littérature réalisée par une équipe de l’University of Southern Queensland rappelle que l’Australie possède des atouts commerciaux à faire valoir sur ces marchés (une « intégrité » et une « capacité à produire des produits alimentaires de qualité élevée », reconnues dans le monde entier). Les attentes des consommateurs asiatiques doivent toutefois être prises en compte dans l’analyse des évolutions technologiques et des OGM pour les exploitations australiennes. Les consommateurs asiatiques les plus aisés, dont le nombre augmente rapidement, sont en effet de plus en plus attentifs aux aspects sanitaires et, notamment, réfractaires aux OGM, en particulier en Chine.

Source : Australian Farm Institute

10:24 Publié dans Agriculteurs, Alimentation et consommation, Exploitations agricoles | Lien permanent | Tags : australie, innovations, ogm, asie, chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

12/02/2015

L’Afrique du Sud est le 9ème pays en surface de cultures OGM

Selon le rapport publié par l’International service for the acquisition of agri-biotech applications (ISAAA) sur l’état mondial des plantes génétiquement modifiées commercialisées en 2014, ces cultures concernaient 181,5 millions d’hectares en 2014, soit 6,3 millions de plus qu’en 2013. Le schéma suivant présente l’évolution des surfaces depuis 1996 :

ogm.jpg

Plus particulièrement, l’Afrique du Sud est en 2014 le 9ème pays en termes de superficies avec 2,7 millions d’hectares cultivés (en légère baisse par rapport à 2013) et le premier pays en Afrique devant le Burkina-Faso (500 000 ha) et le Soudan (90 000 ha). Dans le même temps, sept pays d’Afrique ont mis en place des essais en plein champ de cultures OGM (riz, maïs, blé, sorgho, banane, manioc, patate douce) : il s’agit du Cameroun, de l’Egypte, du Ghana, du Kenya, du Malawi, du Nigeria et de l’Ouganda.

En Afrique du Sud, les cultures OGM sont le maïs, le soja et le coton. Le maïs OGM a été introduit pour la première fois en 1995 et il représente désormais 72 % de la superficie totale cultivée en maïs.

Guillaume Furri, Conseiller pour les Affaires Agricoles, Service Économique Régional en Afrique Australe, Ambassade de France en Afrique du Sud

Source : International service for the acquisition of Agri-biotech applications

 

10:57 Publié dans OGM | Lien permanent | Tags : ogm, afrique du sud |  Imprimer | | | | |  Facebook

14/10/2014

Aux États-Unis, actions en justice contre Syngenta et son maïs OGM

En l’espace d’un mois, Syngenta a fait face à deux plaintes déposées aux États-Unis par Cargill et des agriculteurs de cinq États fédérés : en cause, le maïs OGM « Viptera », dont les livraisons à destination de la Chine, sans que cette dernière n'ait autorisé cet OGM, ont été refusées.

En avril 2012, le directeur général de Syngenta avait annoncé une autorisation « d'ici quelques jours » de l'OGM par Pékin, ce qui n'a jamais eu lieu. Fin 2013, les autorités chinoises, ayant retrouvé des traces de ce maïs OGM non encore autorisé et ayant donc refusé les cargaisons, de nombreux chargements de grain et de produits dérivés du maïs avaient dû rebrousser chemin ou trouver nouvel acquéreur. Ces problèmes inattendus avaient alors perturbé la filière américaine du maïs et ils conduisent aujourd’hui à deux actions en justice.

Le mois dernier, Cargill a déposé plainte contre le fabricant suisse, lui reprochant d'avoir commercialisé de façon irresponsable des semences avant que la Chine n'approuve l'importation de l'OGM. 130 millions de dollars auraient ainsi été perdus par deux grands exportateurs américains, Cargill et Trans Coastal Supply Co.

Ces jours-ci, ce sont les agriculteurs américains de cinq États fédérés qui, représentés par un grand cabinet d'avocats, attaquent Syngenta en justice. Bien que n'ayant pas planté le maïs OGM, ils auraient tout de même subi les retombées économiques des refus chinois et la chute des prix qui a suivi. La National Grain & Feed Association estime que les producteurs de maïs auraient ainsi perdu près d'un milliard de dollars. Il est en effet possible de détecter Viptera sur de nombreux produits américains, alors que seulement 3 % de la SAU en maïs sont concernés.

Alexis Grandjean, Centre d’études et de prospective

Sources : Cargill, National Grain and Feed Association

11:21 Publié dans Mondialisation et international, OGM, Organisations agricoles | Lien permanent | Tags : etats-unis, ogm |  Imprimer | | | | |  Facebook

25/06/2014

L'impact des OGM sur les exploitations agricoles

Le Haut Conseil des Biotechnologies a réalisé une étude de la bibliographie en matière d'impacts des OGM sur les dimensions économiques et agronomiques des exploitations agricoles (marge brute par exemple). L'analyse porte sur diverses cultures (colza, blé, maïs, soja, pomme de terre, betterave, etc.), tolérantes à des herbicides totaux ou résistantes à des insectes. Les résultats sont essentiellement tirés de travaux menés à l'étranger et leur transposition potentielle en France est discutée. L'ouvrage est édité à la Documentation Française.

Source : La Documentation française

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14/05/2014

L'État du Vermont rend obligatoire l'étiquetage des aliments contenant des OGM

Le 8 mai 2014, le gouverneur du Vermont a signé une loi rendant obligatoire l'étiquetage des aliments contenant des OGM. À partir du 1er juillet 2016, la mention « produced with genetic engineering » devra être apposée de manière claire et visible sur les produits concernés. Le Vermont est le premier État fédéré à rendre cet étiquetage obligatoire sans condition : le Connecticut et le Maine ont en effet adopté précédemment des lois similaires mais dont l'application est conditionnée à l'adhésion d'autres États.

 Sources : État du Vermont et The Washington Post

14:42 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation, OGM | Lien permanent | Tags : etats-unis, ogm, étiquetage |  Imprimer | | | | |  Facebook

29/04/2014

Rapport de la FAO sur le commerce international et les risques de contaminations entre produits GM et non GM

À partir d'une enquête à laquelle 75 pays ont répondu, la FAO a réalisé une étude sur les incidents liés à la présence d'organismes génétiquement modifiés (OGM) en faible quantité dans les denrées alimentaires et aliments pour animaux faisant l'objet d'échanges internationaux. Partant du constat que la production de denrées GM s'accroît aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement, et que les réglementations liées au commerce des OGM sont très diverses d'un pays à l'autre, l'enquête visait à faire un état des lieux des risques de contaminations entre produits GM et non GM en lien avec le commerce international. Elle était composée de 21 questions portant sur la production d'OGM, la réglementation, les procédures de détection des OGM, les incidents de contamination entre lots et les risques associés en matière de commerce international. Une étude économétrique a également été conduite.

L'enquête révèle d'abord que presque la moitié des pays répondants déclare produire des OGM à des fins commerciales ou de recherche. Seulement 47% des pays répondants indiquent qu'ils ont les capacités techniques pour détecter des denrées GM dans les matières premières importées. Les incidents liés à la faible présence d'OGM dans les lots importés se sont toutefois multipliés au cours des dix dernières années (198 incidents recensés, dont 138 depuis 2009), avec 35% de pays répondants concernés par ces incidents. À noter que la notion de faible quantité est toutefois variable d'un pays à l'autre. Les principaux produits faisant l'objet de mélanges entre lots GM et non GM sont le lin, le riz, les galettes et nouilles de riz, le maïs et le soja. Les trois pays les plus exportateurs de lots contaminés sont les États-Unis, la Chine et le Canada. Concernant la France, elle a indiqué avoir identifié onze lots de denrées contaminées aux OGM, sur les dix dernières années, dont cinq de riz en provenance des États-Unis et d'Asie, et quatre de maïs des États-Unis.

Alors, la présence d'OGM dans des lots censés ne pas en contenir menace-t-elle le commerce alimentaire mondial ? Du point de vue des États, le facteur le plus important en matière de risque pour le commerce est la multitude de législations en matière d'OGM (42% des pays répondants estiment ce facteur très important), la contamination involontaire des cultures (39%) et les différences de dates d'autorisation des OGM entre pays (35%). Le rapport de la FAO pointe également la politique de tolérance zéro comme ayant un effet dissuasif sur le commerce de maïs. Les stratégies d'interdiction des produits contaminés, sur la base de seuils, semblent en revanche avoir des impacts plus limités sur le commerce international. D'après la FAO, ces résultats plaident donc pour des politiques réglementaires excluant la tolérance zéro.

Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

Source : FAO

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08/09/2013

OGM vs « super-mauvaises herbes » : la résistance s'organise

Food & Water Watch vient de publier une étude intitulée Superweeds. How biotech crops bolster the pesticide industry (Super-mauvaises herbes. Comment les cultures biotech renforcent l'industrie des pesticides). Exploitant des données de l'USDA et de l'EPA (Environmental Protection Agency), l'ONG entend démontrer, chiffres à l'appui, les effets pervers de l'introduction aux États-Unis de cultures OGM tolérantes aux herbicides.

Après un décollage rapide dans les années 1990, les OGM « round-up ready » rencontreraient de nouvelles résistances, ce qui engage les agriculteurs dans des spirales de traitements, et l'industrie phytosanitaire dans la mise au point de variétés résistantes à d'autres produits et molécules que le glyphosate (dicamba, isoxaflutole, acide 2,4dichlorophénoxyacétique, etc.).

L'étude évalue les différents « coûts » liés à cette évolution, et débouche sur des recommandations à l'USDA sur sa politique d'homologation des cultures OGM et des mesures d'accompagnement souhaitables (sensibilisation des agriculteurs, financement de la recherche sur des réponses alternatives, etc.).

 Florent Bidaud, Centre d'études et de prospective

 

Source : Food & Water Watch , Discussion en Français

 

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02/09/2013

Création d'une filière de soja non-OGM en Poitou-Charentes

Une filière de soja non-OGM a été inaugurée par la région Poitou-Charentes, afin de donner plus d'autonomie alimentaire aux éleveurs de la région.

La consommation de tourteaux de soja, même si elle a diminué (passant de 68% de la consommation de tourteaux en 2004 à 55% en 2012) reste majoritaire et dépend des importations, or le soja importé (du Brésil ou d'Argentine) est souvent OGM.

Avec le soutien du Conseil régional, des coopératives agricoles vont cultiver 15.000 ha d’ici trois ans avec un investissement de 50.000 euros par an (pour financer notamment la recherche-développement : teneur en huile du tourteau et qualité, extraction de l’huile et fabrication du tourteau, évaluation de la rentabilité économique, etc.).

 

Source : Conseil régional de Poitou-Charentes 

 

14:27 Publié dans 4. Politiques publiques, 5. Fait porteur d'avenir, Environnement, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : ogm |  Imprimer | | | | |  Facebook

14/05/2013

La résistance des insectes ravageurs s'accroît face aux cultures OGM dites Bt

Des chercheurs de l'université d'Arizona et du CIRAD ont analysé 77 études internationales portant sur la résistance des insectes ravageurs aux plantes OGM dites Bt, c'est-à-dire qui sécrètent une ou plusieurs toxines insecticides Bt (Bacillus thurigensis). La surface cultivée en plantes Bt est passée de 1,1 million d'hectares en 1996 à 66 millions en 2011, dont la moitié aux États-Unis. Les scientifiques ont analysé l'évolution de la résistance des insectes à ces toxines au cours des dernières années, ainsi que les facteurs pouvant ralentir l'apparition de résistances.

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15:53 Publié dans Environnement | Lien permanent | Tags : ogm |  Imprimer | | | | |  Facebook

02/04/2013

Le distributeur Whole Foods prévoit l’étiquetage obligatoire des produits OGM vendus d’ici à 2018 aux Etats-Unis et au Canada

La chaîne de distribution Whole Foods a annoncé qu’à l’horizon 2018, tous les produits contenant des OGM vendus dans ses magasins, aux États-Unis et au Canada, devraient être étiquetés comme tels. Il s’agit de la première chaîne de distribution américaine à poser ainsi une échéance pour la labellisation des produits contenant des OGM.

Le directeur de Whole Foods souhaiterait pouvoir exiger l’étiquetage de la viande ou des produits laitiers issus d’animaux qui auraient été nourris avec des aliments OGM. Grâce à cet étiquetage, la marque espère créer une filière alimentaire entièrement « sans OGM », dans laquelle le distributeur voit un avenir prometteur : les ventes de certains produits ayant reçu le label «sans OGM » auraient augmenté de 15% à 30% depuis leur étiquetage. Pionnier dans le secteur biologique aux États-Unis, Whole foods vend déjà 3300 produits labellisés « sans OGM », sous le sigle « Non-GMO Project Verified ».

L’Association des fabricants de produits alimentaires (The Grocery Manufacturers Association), représentant les principales entreprises d’agroalimentaire et de distribution, ainsi que la Biotechnology Industry Organization, représentant les fabricants de semences OGM, ont fait connaître leur opposition au projet.

Marjolaine Chatin, Alexandra Fournier, DG Trésor, Service économique de Washington

Source : Flash Agri Zone ALENA, mars 2013

11:13 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : ogm |  Imprimer | | | | |  Facebook

01/02/2012

Le premier OGM résistant à la sécheresse autorisé aux Etats-Unis

L'USDA a annoncé la levée des restrictions applicables à la culture du Mon 87460, une variété de maïs génétiquement modifiée résistante à la sécheresse développée par Monsanto, en collaboration avec BASF. Le département américain déclare avoir pris sa décision après avoir examiné les évaluations environnementales et les risques liés à son implantation en milieu naturel, les observations du public et des données de recherche de Monsanto.

Les premières parcelles seront implantées chez les agriculteurs des grandes plaines de l'Ouest, régions qui connaissent des sécheresses annuelles, dès les semis de 2012.

Voir aussi :

http://veilleagri.hautetfort.com/archive/2012/01/24/basf-...

11:06 Publié dans 4. Politiques publiques, Agronomie | Lien permanent | Tags : ogm |  Imprimer | | | | |  Facebook

25/10/2011

Campagne pour l'étiquetage OGM aux Etats-Unis

Aux Etats-Unis, où 90% du maïs et du coton ou encore 94% du soja sont issus de semences génétiquement modifiées, les OGM sont présents dans de nombreux produits, sans que le consommateur ne soit forcément au courant.

C'est pourquoi le Center for Food Safety (CFS), appuyé par 350 organisations, a engagé une action en justice contre la Food and Drug Administration (FDA) pour qu'elle impose un étiquetage des produits alimentaires contenant des OGM. Cette action est notamment soutenue par Horizon Organic, un des plus gros fournisseurs de lait bio aux États-Unis.

Une campagne intitulée Just Label It – We Have a Right to Know  a été lancée, ainsi qu’une pétition rassemblant déjà près d’un million de signatures.

Une enquête menée en 2010 montre que 95% des consommateurs américains pensent que les produits OGM devraient être signalés et 93% veulent que le gouvernement impose cet étiquetage. L'un des arguments majeurs des pro-étiquetage est que de nombreux pays, dont ceux de l'Union européenne, de l'Australie ou le Japon, ont déjà adopté de telles mesures.

15:24 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : ogm |  Imprimer | | | | |  Facebook