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06/11/2019

Des nanoparticules d'hydroxyapatite à vocation agricole synthétisées par biomimétisme

Des chercheurs indiens ont mis au point et démontré l’innocuité, pour les bactéries du sol, d'une nouvelle voie biologique de production de nanoparticules d'hydroxyapatite. Utilisant des bactéries (Bacillus licheniformis) capables de solubiliser le phosphore contenu dans des biomatériaux, elle permet de produire des solutions phosphorées directement assimilables par les plantes, limitant les pertes dans le sol.

Source : Nature

18/01/2019

Impact des additifs alimentaires de taille nanométrique sur les bactéries commensales et pathogènes de l'intestin

Dans un article publié en décembre 2018 dans la revue npj Science of Food, un groupe de chercheurs allemands, autrichiens et américains expose ses travaux sur l'impact potentiel des additifs alimentaires, sous forme nanoparticulaire (NPs), sur le microbiome intestinal. À l'aide d'un dispositif expérimental in vitro, ils caractérisent les interactions entre ces additifs et les bactéries du tractus digestif, pathogènes ou non. Les travaux se font en milieu liquide, avec des paramètres (température, pH, etc.) équivalents au système digestif. Divers agents microbiens (germes pathogènes mais aussi probiotiques), potentiellement présents dans le tractus digestif, sont exposés à différents types de NPs (cuivre, argent, silice, noir de carbone, etc.).

L'expérience montre que se forment des complexes comprenant à la fois des NPs, des bactéries commensales probiotiques et des germes pathogènes. On observe notamment une liaison rapide de NPs à certaines bactéries (Helicobacter pylori et Listeria monocytogenes). La taille des additifs nanoparticulaires est un élément déterminant pour la liaison, devant le type de matériau ou la charge électrique de surface. Aucune incidence n'a été relevée sur la croissance des bactéries commensales. Selon les auteurs, la présence de complexes « NPs-bactéries » serait de nature à réduire la toxicité de certains de ces additifs (silice) et de certains germes pathogènes par rapport à leurs formes isolées : les interactions utilisent des sites de liaison qui, de ce fait, deviennent indisponibles pour attaquer les cellules épithéliales gastro-intestinales. Les résultats montrent que le recours à des additifs sous forme nanoparticulaire est susceptible de modifier le microbiome et de réduire la toxicité de certains germes, comme Helicobacter pylori, fréquent dans le milieu gastrique et pouvant être responsable d’ulcères et de cancers.

Cette étude contribue à enrichir les connaissances sur les effets des variations du régime alimentaire sur le microbiome et, partant, sur les maladies métaboliques. Alors que différents types de NPs alimentaires (additifs technologiques ou organoleptiques notamment), naturels ou manufacturés, sont susceptibles d’être présents dans le tractus alimentaire, leurs effets avaient été assez peu étudiés jusqu'à présent et seuls quelques uns étaient connus.

Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective

Source : npj Science of Food

15/05/2014

Anses – Évaluation des risques liés aux nanomatériaux

Publié en mai 2014 par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), un rapport d'expertise collective présente une synthèse des connaissances sur les risques liés aux nanomatériaux et propose des pistes pour la gestion future de ces produits. Dans le domaine alimentaire, les nanoparticules peuvent être présentes sous forme d'additifs technologiques (ex : antimottants pour le sel de cuisine) ou dans certains matériaux en contact avec les aliments, de type « emballage intelligent ». Le rapport pointe des lacunes de connaissances (notamment pour les risques liés à l'ingestion ou au contact cutané), ainsi qu'un renforcement du cadre réglementaire (règlement (CE) n°258/97 dit Novel Food pour les nanoparticules à usage alimentaire, règlement (CE) n°10/2011 pour les matériaux en contact avec les aliments). Dans l'attente d'une réglementation communautaire complétée et harmonisée, l'Anses préconise l'utilisation d'une méthode pragmatique d'évaluation des niveaux de risques sanitaires et environnementaux. L'outil NanoRiskCat (Danish Environmental Protection Agency) est ici un exemple d'une démarche intéressante.

Source : Anses

14:44 Publié dans Alimentation et consommation, IAA, Santé et risques sanitaires | Lien permanent | Tags : anses, nanoparticules |  Imprimer | | | | |  Facebook