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15/03/2011

Le Brésil importe de l’éthanol américain

Le Brésil a importé récemment 80 millions de litres d’éthanol anhydre (à incorporer dans l’essence) en provenance des Etats-Unis. Si la quantité est négligeable (la consommation brésilienne est de l’ordre de 22 milliards de litres), cette opération est symbolique dans la mesure où elle constitue la première importation depuis 1994, dans un pays qui veut devenir le fournisseur d’éthanol de la planète et qui demande dans les enceintes bilatérales et multilatérales l’ouverture des marchés de biocarburants. Certains spécialistes estiment que d’autres importations pourraient avoir lieu prochainement, en raison de la difficulté pour approvisionner le marché intérieur avant que la récolte n’atteigne le plein régime, de la compétitivité prix de l’éthanol américain et parce que la production de sucre reste plus attractive pour les producteurs brésiliens compte tenu des prix mondiaux.

Cette situation n’empêche pas les producteurs et de nombreux analystes d’afficher des objectifs d’exportation très ambitieux à moyen terme et de continuer à voir l’ouverture du marché américain comme un objectif prioritaire. Il est vrai également que le Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Approvisionnement prévoit une multiplication par 2,5 de la production d’ici 2020, et que les investissements des poids-lourds se multiplient, avec des projets d’expansion de grande ampleur des éthanoliers traditionnels comme des pétroliers nationaux et internationaux.

 

Jean-Guillaume BRETENOUX

Conseiller agricole au Service Economique Régional de Brasilia

10:39 Publié dans 4. Politiques publiques, 5. Fait porteur d'avenir, Biomasse/Biocarburants | Lien permanent | Tags : brésil, etats-unis |  Imprimer | | | | |  Facebook

04/03/2011

Une stratégie pour le secteur agroalimentaire canadien

Le secteur agroalimentaire canadien est en train de perdre est de perdre en rentabilité et en qualité, selon une étude du think tank CAPI (Canadian Agri-Food Policy Institute). En effet, le Canada est passé de la troisième place mondiale pour les exportations agroalimentaires à la 7e, et ses importations ont augmenté de 50% par rapport à 2000.

Pour reprendre le leadership, le CAPI définit trois objectifs que le pays devrait atteindre d'ici 2025 :

- l'objectif "75 pour 25", qui vise à accroître la valeur des exportations agroalimentaires du Canada, de 38,8 milliards de dollars US à 75 milliards de dollars US en 2025;

- le. deuxième objectif est que les biomatériaux et les biocarburants représentent 75% du secteur agroalimentaire en 2025;

- enfin, le groupe de réflexion fixe au Canada l'objectif de produire 75% de son alimentation d'ici 2050, contre 68% actuellement. Il recommande les produits locaux.

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 Pour réaliser ces trois objectifs, le Canada doit modifier la façon dont il pense à l'industrie alimentaire, oubliant les secteurs, les chaînes de valeur et les lignes de produits, et se concentrer plutôt sur "les systèmes alimentaires » en faisant collaborer tous les acteurs concernés, a déclaré le CAPI. Il suggère également de passer de la stratégie à 5 ans actuelle à une vision à plus long terme (15 ans).

 L'Institut attend désormais le retour et les propositions de l'industrie, du gouvernement et des autres parties prenantes sur les moyens de mettre en place les stratégies pour atteindre ces objectifs, qui permettra une mise à jour du rapport en mai 2011.

28/01/2011

La Suisse prépare la réforme de sa politique agricole

L’Office fédéral suisse de l’Agriculture vient de publier les grandes lignes de la prochaine période 2014-2017. Selon ces proposition, les paiements directs, liés à la surface, seraient remplacés par des paiements pour production de biens publics (les agriculteurs seraient rémunérés selon qu’ils vont au-delà de l’exigence minimale des « Prestations écologiques requises »). Le budget global devrait rester stable à 2,8 milliards de francs suisses (2,17 milliards d’euros) par an. Un agriculteur qui déciderait de ne pas participer à ces programmes facultatifs de fourniture de biens publics percevrait moins de soutiens qu’auparavant. A l’intérieur de ce budget, des aides de transition (environ 700 millions d’euros) permettraient d’atténuer les effets de la réforme pendant les premières années.

D’après les estimations fournies par le ministère fédéral, l’agriculture de montagne sortirait sensiblement gagnante de cette réforme. Les autres productions seraient peu impactées, à condition qu’elles participent aux « contributions » de biens publics. L’Etat suisse entend surtout mieux légitimer le budget agricole aux yeux de la population. Les négociations autour de ce projet devraient se dérouler durant toute l’année 2011.

15:02 Publié dans 4. Politiques publiques, PAC | Lien permanent | Tags : suisse |  Imprimer | | | | |  Facebook

26/01/2011

La Chine investit dans l'agriculture

Selon l'agence de presse Xinhua, le gouvernement chinois devrait investir 15 milliards de dollars dans les cinq prochaines années pour assurer sa sécurité alimentaire. Cette enveloppe sera consacrée à l'achat de machines agricoles, ainsi qu'à la subvention de la production de riz, de maïs et de coton.

Le budget global consacré à l'agriculture devrait augmenter de 10% en 2011.

Le ministère de l’Agriculture chinois annonce que la production de céréales a augmenté de 2,9% en 2010, pour atteindre 546,4 millions de tonnes, dépassant ainsi l'objectif fixé à 500 millions. Les stocks seraient de 200 millions de tonnes. A terme, la Chine souhaite augmenter encore sa capacité de production céréalière annuelle de 10 millions de tonnes.

Cependant, dans le même temps les importations chinoises de céréales ont explosé, ateignant ,selon GTIS, 3,12 millions de tonnes en 2010, soit le double de 2009. Ses fournisseurs principaux sont l'Australie, le Canada, les Etats-Unis et la France. Et d'après une étude de Rabobank, la Chine est en passe de devenir un importateur majeur de maïs, comme il l'est à présent de soja.

Céline Laisney, CEP (Centre d'études et de prospective)


16:00 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation, Sécurité alimentaire | Lien permanent | Tags : chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

24/01/2011

Italie: l'origine des produits alimentaires obligatoire

L'Italie vient de voter une loi rendant obligatoire l'inscription sur l'étiquette du pays d'origine pour les produits non transformés, ou du pays où a eu lieu la dernière transformation importante et dont proviennent les ingrédients pour les produits transformés.

Cette loi devra toutefois encore être validée par la Commission Européenne, mais le ministre de l'Agriculture, Giancarlo Galan, a formé l'espoir qu'elle puisse « servir d'exemple en Europe ».

Les organisations d'agriculteurs et les associations de consommateurs ont salué l'adoption de cette loi qui défend le « made in Italy ».

11:10 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation, Territoires | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

21/01/2011

Le Japon incite les jeunes à s'installer

Le ministère japonais de l'agriculture a annoncé début janvier 2011 un programme pour réhabiliter l'agriculture, la forêt et la pêche : il propose d'offrir 1 million de yens (9200 euros) par an pendant 5 ans aux jeunes issus d'une famille agricole pour reprendre leur ferme familiale, ainsi qu'à des jeunes urbains quittant leur emploi pour devenir agriculteurs, pêcheurs ou sylviculteurs.

Le gouvernement espère convaincre ainsi 10 000 jeunes et prévoit un budget total de 50 milliards de yens. Des prêts seront également accordés pour les agriculteurs qui souhaitent se lancer dans le tourisme rural.

Il espère ainsi lutter contre les pénuries de main-d'oeuvre qui affectent le secteur, alors que l'âge moyen des agriculteurs japonais atteint 65 ans, et que l'autosuffisance alimentaire du pays est passée de 73% en 1965 à environ 40%.

Céline Laisney, CEP (Centre d'études et de prospective)

Source : Yomiuri Daily

14:01 Publié dans 4. Politiques publiques, Territoires, Travail et emploi | Lien permanent | Tags : japon, jeunes |  Imprimer | | | | |  Facebook

18/01/2011

Les Etats-Unis modifient les menus des cantines

L'USDA, le ministère de l'agriculture américain, propose de nouvelles recommandations alimentaires pour les repas distribués dans les cantines scolaires publiques, réduisant les quantités de sel et de gras, et prévoyant davantage de fruits, de légumes, de pain complet et de lait écrémé. Un déjeuner pour un élève de maternelle qui représentait auparavant 633 calories est ainsi réduit à 550 calories.

C'est la première fois depuis 15 ans que ces recommandations seraient modifées. Il est vrai que 32% des enfants américains âgés de 6 à 19 ans sont en surpoids ou obèses, or, beaucoup d'entre eux consomment près de la moitié de leur ration calorique quotidienne à l'école.

L'USDA met en discussions ces nouvelles recommandations sur le site www.regulations.gov, qui recueillera les commentaires et permettra d'affiner la loi avant son application.

14:26 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : etats-unis |  Imprimer | | | | |  Facebook

17/01/2011

La Chine et les Etats-Unis engagés dans un dialogue régulier sur les accords commerciaux agro-alimentaires

La 21eme session de la Commission jointe USA-Chine sur le commerce extérieur réunie en décembre 2010 a permis des avancées entre les deux pays pour permettre un meilleur accès en Chine de produits et services agro-industriels américains : viande de boeuf, soja, collaboration institutionnelle.

Le Département de l'agriculture américain informe que la dernière réunion de la Commission jointe USA-Chine sur le commerce extérieur (JCCT : Joint Commission on Commerce and Trade) a permis de faire avancer des enjeux agro-alimentaires au sein des négociations plus larges sur la protection des droits de propriété intellectuelle en Chine. Les Américains comptent sur le gouvernement chinois pour faire des efforts pour améliorer la lutte contre la contrefaçon et assouplir les règles d'approvisionnement des collectivités publiques chinoises, qui défavorisent actuellement les fournisseurs américains face à leurs concurrents chinois.

L'USDA souligne plus particulièrement que ce forum régulier de discussions commerciales entre les deux gouvernements permet surtout d'intégrer des accords sur les enjeux agro-industriels, afin d'améliorer les débouchés à l'exportation de leurs agriculteurs. C'est ainsi que des discussions pour résoudre un contentieux sur l'accès de la viande bovine américaine en Chine pourraient reprendre en 2011 suite au dernier forum. Sept nouveaux accords ont été signés couvrant la collaboration technique agricole, l'exportation de soja, les statistiques agricoles et la promotion de l'investissement aux Etats-Unis.

Jo Cadilhon, CEP (Centre d'études et de prospective)

11:15 Publié dans 4. Politiques publiques | Lien permanent | Tags : etats-unis, chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

10/01/2011

Un outil pour calculer les émissions agricoles

L'USDA a annoncé le lancement d'un outil en ligne pour aider les agriculteurs à estimer leurs émissions de gaz à effet de serre ainsi que les capacités de séquestration de leurs exploitations.

Les informations nécessaires sont l'Etat dans lequel se situe l'exploitation, la taille des parcelles, l'historique des changements d'utilisation des sols, les pratiques en termes de fertilisation et de travail du sol, la consommation d'éléctricité, etc.

Cet outil, développé en collaboration avec l'Université du Colorado, se veut simple d'utilisation, accessible à tous les producteurs pour leur permettre de mesure leur empreinte carbone et les leviers dont ils disposent pour la réduire.

14:19 Publié dans 4. Politiques publiques, Environnement | Lien permanent | Tags : climat, etats-unis |  Imprimer | | | | |  Facebook

05/01/2011

Obésité : pistes de recherche

Mme Brigitte Bout a fait, au nom de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, un rapport sur l'organisation de la recherche et ses perspectives en matière de prévention et de traitement de l'obésité.

L'un des objectifs de ce rapport est de mieux connaître les déterminants de l'obésité pour mieux l'appréhender. Par ailleurs, il se focalise sur l'organisation et les apports de la recherche en matière de prévention et de traitement de l'obésité. En effet, aujourd'hui, l'obésité est une maladie que l'on ne sait pas guérir par les thérapies traditionnelles. Pourtant, il existe des pistes de recherche prometteuses qui pourraient conduire, à moyen terme, à un traitement efficace.

Ce rapport dresse un inventaire des données scientifiques à prendre en compte pour mener une politique de prévention plus efficace, et propose les orientations stratégiques indispensables pour lutter avec succès contre l'obésité.

14:22 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

16/12/2010

L’agriculture européenne en 2020: Défis à long terme, nouvelles politiques publiques et privées

Le GEM (Groupe d'économie mondiale) Sciences-po a organisé, avec le German Marshall Fund, en janvier 2009, une conférence sur l'agriculture européenne en 2020. La première journée portait sur l'agriculture face aux défis climatique, énergétique et de l'eau. La seconde abordait d'abord la question des politiques publiques concernant la sécurité alimentaire, la PAC, la multifonctionnalité, puis les politiques privées avec la question de la gestion des risques, l'agroalimentaire et la politique de concurrence.

Cette conférence a donné naissance à un ouvrage en anglais richement illustré, sous la direction de  Pierre Boulanger et Patrick Messerlin.

Les actes de la conférence (avec les débats) sont également disponibles en français.

15/12/2010

Stratégie allemande de recherche sur la bio-économie d'ici à 2030

Le 10 novembre 2010 a été présenté à Berlin la stratégie nationale allemande de recherche sur la bio-économie d'ici à 2030, la "Nationale Forschungsstrategie BioOkonomie 2030", qui pour la première fois regroupe quatre ministères. La biotechnologie est à l'honneur dans ce programme interministériel dont la première mesure concrète sera une initiative de 100 millions d'euros dans les biotechnologies industrielles.

La somme totale allouée à la bio-économie, comprend des financements du Ministère fédéral de l'enseignement et de la recherche (BMBF), du Ministère fédéral de l'alimentation, de l'agriculture et de la protection du consommateur (BMELV), du Ministère fédéral de l'environnement (BMU) et du Ministère fédéral de la coopération économique et du développement (BMZ) ainsi que des organismes de recherche appartenant aux sociétés Max Planck (MPG) et Fraunhofer (FhG) et aux communautés Leibniz (WGL) et Helmholtz (HGF).

A l'aide de cette stratégie nationale de recherche sur la bio-économie, le Gouvernement fédéral veut poser les jalons d'un développement vers une économie plus durable axée sur les sciences du vivant et plus orientée sur le cycle de vie naturel des matériaux. Pour cela, le gouvernement fédéral a identifié cinq domaines d'action. Ses objectifs seront de garantir l'alimentation mondiale, de développer les chaînes de valorisation pour des procédés et des produits biologiques plus efficaces, de renforcer la production agricole durable, de produire une source d'énergie basée sur la biomasse et de progresser dans l'usage industriel des matières premières renouvelables.

Source : ADIT

Le gouvernement chinois veut lutter contre la hausse des prix agricoles

Le gouvernement chinois a fait savoir son intention de mettre en place une politique de contrôle des prix alimentaires. En effet, l'inflation augmente beaucoup dans ce pays et les denrées alimentaires sont particulièrement touchées : le coût moyen de 18 variétés de légumes de base a augmenté de 62% en un an dans plus de 36 grandes villes.

Pour tenter de remédier à cette augmentation des prix, le gouvernement chinois a décidé différentes mesures :

- Un encadrement rigoureux des prix agricoles et alimentaires pour éviter toute volatilité extrême qui ne correspondrait pas aux fluctuations « naturelles » observées sur les marchés agricoles.

 - Des mesures de déstockage en puisant dans les réserves nationales. Ainsi, depuis la fin du mois de septembre, 62 400 tonnes de porc et 410 000 tonnes de sucre ont déjà été introduits sur les marchés.

 - Des mesures monétaires par une appréciation des taux directeurs pratiqués par la Banque centrale chinoise de manière à freiner l'afflux de liquidités et des investisseurs sur les marchés agricoles.

 - Des mesures financières par une appréciation « modeste » du yuan visant à accroître le pouvoir d'achat des consommateurs chinois pour acheter des produits agricoles et alimentaires renchéris.

 Ceci montre que la volatilité et l'inflation des prix agricoles et alimentaires sont aujourd'hui au cœur des préoccupations des grandes puissances agricoles.

Source et commentaire : Momagri

12/11/2010

Un triple accord international pour la biodiversité

Après dix jours de négociations, le Sommet international de Nagoya au Japon s’est conclu par un accord important pour la protection de la diversité biologique.

Trois textes ont été adoptés par les 193 Etats parties de la convention:

  • Le premier est le nouveau plan stratégique 2011-2020. Une vingtaine d’objectifs - non contraignants - sont listés, parmi lesquels la réduction de moitié de la perte d’habitats naturels, la restauration d’au moins 15 % des zones dégradées, et la protection de 17 % des zones terrestres et de 10 % des zones marines et côtières, contre respectivement 12,5 % et 1 % aujourd’hui.

 

  • Le deuxième accord concerne l’accès et le partage des avantages issus de l’utilisation des ressources génétiques de la planète. Ce texte crée un cadre international pour les échanges Nord-Sud afin de se prémunir contre les risques de «biopiraterie» de la part des activités industrielles.

 

  • Enfin, le troisième accord porte sur la stratégie de mobilisation des ressources financières, même si le montant et les modalités de financement n’ont pas fait l’objet d’un accord.

14:00 Publié dans 4. Politiques publiques, Environnement, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

25/10/2010

Accès à la terre et droit à l'alimentation

Olivier De Schutter, Rapporteur spécial du droit à l'alimentation, a présenté les conclusions de son nouveau rapport “Accès à la terre et droit à l’alimentation” devant la 65e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Le rapport montre que jusqu'à 30 millions d’hectares de terres arables sont perdues chaque année à cause des dégradations environnementales, de l’urbanisation et de l’industrialisation des terres. Une tendance exacerbée par la spéculation foncière et l’expansion des cultures d’agrocarburants.

Il étudie les menaces que représentent les pressions croissantes sur la terre pour trois catégories d’utilisateurs de terres : les populations autochtones, les petits exploitants et les groupes spécifiques comme les bergers, les pasteurs et les pêcheurs. Il explore la façon dont les États et la communauté internationale pourraient mieux respecter, protéger et réaliser le droit à l’alimentation en reconnaissant davantage la terre comme un droit humain.
Selon
Olivier De Schutter, si la sécurité d’exploitation est primordiale, les titres individuels de propriété et la création d’un marché pour les droits fonciers peuvent ne pas représenter les meilleures façons d’y parvenir. Il suggère au contraire que le renforcement des systèmes fonciers habituels et des droits de propriété pourraient améliorer de manière significative la protection des utilisateurs de terres.

S’appuyant sur les leçons tirées de plusieurs décennies de réformes agraires, ce rapport souligne l’importance de la redistribution des terres pour réaliser le droit à l’alimentation. Il indique également que la priorité devrait être accordée aux modèles de développement n’entraînant pas d’expulsions, de modifications perturbatrices en matière de droits fonciers ni de développement de concentration foncière.