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16/04/2010

Gestion durable des ressources en eau dans le secteur agricole

L'agriculture est le principal utilisateur d'eau dans la plupart des pays. Ce secteur est également confronté à l'énorme défi d'augmenter considérablement la production de produits alimentaires d'ici 2050 en consommant moins d'eau, principalement en raison des pressions croissantes résultant de l'urbanisation, de l'industrialisation et du changement climatique. La part de l'agriculture dans la consommation totale d'eau est en effet, selon les prévisions, appelée à diminuer à l'avenir :


ocdeeau.jpgDans ce contexte, il est important qu'à l'avenir les agriculteurs reçoivent les bons signaux pour augmenter l'efficacité de l'utilisation de l'eau et améliorer sa gestion à usage agricole, tout en préservant les écosystèmes aquatiques.

Ce rapport de l'OCDE offre une profusion d'informations sur les tendances récentes et des perspectives sur l'utilisation des ressources en eau dans l'agriculture, en intégrant notamment les impacts du changement climatique.

Il examine les résultats obtenus par certains pays de l'OCDE en matière de gestion de leurs ressources en eau à usage agricole, en se concentrant sur l'ampleur des subventions accordées aux agriculteurs pour leur besoin en eau, les mesures de protection contre les inondations et les sécheresses et l'organisation et la gestion des institutions liées à l'eau et au secteur agricole.

Il propose enfin des recommandations politiques concrètes.

 

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07/04/2010

Le Brésil prévoit une forte croissance de sa production agricole

Près de 50 millions de tonnes de céréales et d'oléagineux, plus de 8 millions de tonnes de viande et 300 millions de tonnes de canne à sucre supplémentaires seraient produites au Brésil d'ici 2020, selon une récente étude publiée par le Ministère de l'agriculture brésilien. La croissance de la production de viande (boeuf, porc et poulet) serait de 37% sur toute la période. Pour le bœuf, la consommation interne étant supposée augmenter de près de 2% par an, les exportations pourraient quant à elles croître de près de 4% par an.

Depuis 1990, la croissance de la production brésilienne de céréales et d'oléagineux est de 5% par an en moyenne. Les prévisions intègrent un ralentissement des rendements en soja. Les chercheurs devraient se focaliser sur les plantes comme le riz, le maïs, le blé, le coton, sur lesquels des progrès sont encore à faire en termes de rendement. Il sera possible de produire plus sans étendre les surfaces cultivées pour ces productions (sauf le maïs, qui devrait s'étendre d'un million d'hectares). Les nouvelles terres mises en culture seront surtout consacrées au soja et à la canne. Au total, les surfaces cultivées devraient, selon le ministère brésilien, s'accroître de 15% de 2010 à 2020.

La question se pose de savoir si ces prévisions sont compatibles avec l'objectif que le Brésil s'est fixé de réduire la déforestation de 80 % d'ici à 2020 également.

10:58 Publié dans 3. Prévision, 4. Politiques publiques, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : brésil |  Imprimer | | | | |  Facebook

02/04/2010

Le Japon vise 50% d'autosuffisance en 2020

Un groupe consultatif a présenté au ministère japonais de l'agriculture un nouveau plan agricole visant à atteindre une autosuffisance alimentaire de 50% en termes caloriques d'ici 10 ans.

Le gouvernement révise sa politique agricole tous les cinq ans. Le plan actuel a pour objectif une autosuffisance de 45% en 2015, contre 41% en 2008. Pour aller plus loin, le nouveau plan propose d'augmenter la production de blé par le biais de la double récolte, afin de réduire la forte dépendance aux importations du pays.

Il appelle également à une augmentation de la production de riz pour l'alimentation du bétail, comme alternative à l'importation de maïs. Le nouveau plan vise donc une production de blé de 1,8 millions de tonnes à l'horizon 2020, soit le double de celle de 2008, et de 700 000 tonnes de riz pour l'alimentation animale, soit 78 fois plus.

Reflétant les promesses politiques du Parti démocratique du Japon, telles que le soutien à l'installation, le plan appelle également à étudier la mise en place d'un nouvel organisme gouvernemental pour gérer de manière centralisée la sécurité sanitaire des aliments.

Source : Japan Today

 

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31/03/2010

Global Food and Farming Futures

Le programme intergouvernemental de prospective britannique, Foresight, a lancé en novembre 2008 le projet Global Food and Farming Futures, avec pour but d'analyser l'avenir du système alimentaire mondial, les évolutions de la demande et de l'offre à l'horizon 2050, et de voir comment les avancées scientifiques et les politiques peuvent répondre aux défis de demain.

Sous le patronage de Jim Fitzpatrick, ministre de l'agriculture et de l'environnement au DEFRA et de Michael Foster, sous-secrétaire d'Etat au ministère du développement international, un groupe composé d'experts de haut niveau mené par Charles Godfray, président de la British Ecological Society, est actuellement dans la phase de conclusion de ses travaux.

Un article publié dans Science, « Food Security : the Challenge of Feeding 9 Billion People », en présente les premières conclusions.

Le compte-rendu (1 p)

L'article (7 p.)

 

26/03/2010

Initiative pour le développement de l'agribusiness et des agro-industries en Afrique

Abuja, capitale du Nigeria, a accueilli du 8 au 10 mars la Conférence de haut niveau pour le développement de l'agribusiness et des agro-industries en Afrique. Cette rencontre a réuni les chefs de gouvernement de près de 40 pays africains, les représentants de nombreuses institutions internationales, rassemblant finalement près de 500 participants.

La conférence a adopté l'Initiative pour le développement de l'agribusiness et des agro-industries en Afrique (ID3A). Son objectif est d'attirer des capitaux privés, de l'agribusiness et des agro-industries, vers le secteur agricole africain, en aidant les Etats à créer des conditions favorables pour ces investissements. L'ID3A précise qu'une telle dynamique devrait contribuer à la mise en place de "chaines de valeurs agricoles hautement productives et rentables, qui établiront un lien efficace entre les petits et moyens producteurs et les marchés". La FAO estime en effet qu'il sera nécessaire de mobiliser 940 milliards de dollars d'ici 2050 dans le secteur agricole africain et les services en aval, pour parvenir à mettre en place un marché où plus de 50% des produits alimentaires vendus soient transformés.

L'ID3A prévoit de financer des initiatives de développement de l'agribusiness et de l'agro-industrie grâce à la création de deux guichets de financement. Le premier sera destiné au secteur public et consistera pour l'essentiel en des prêts et un financement de l'assistance technique et le second, pour le secteur privé nécessitera un fonds d'investissement commercial et l'octroi de garantie partielle de crédit permettant de mobiliser des ressources auprès des institutions financières.

Dans sa déclaration finale, l'Union africaine a également demandé à ses pays membres de respecter l'engagement de la déclaration de Maputo d'allouer 10% de leur budget national à l'agriculture d'ici 2015.

 

15:07 Publié dans 4. Politiques publiques, Développement, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Améliorer les légumineuses pour réduire l'empreinte carbone

Un nouveau projet d'un montant de 1,5 million de livres couvrant une période de 3 ans et demi, sous la coordination du John Innes Centre, un institut du Biotechnology and Biological Sciences Research Council (BBSRC) du Royaume-Uni, s'efforcera de trouver de nouveaux moyens pour mettre au point des variétés de pois améliorées et accroître l'absorption d'engrais azotés dans la culture de légumineuses.

Claire Domoney, de cet institut, déclare que « des pois de haute qualité atteindront un prix élevé sur le marché des produits alimentaires ». « Si nous pouvons encourager un plus grand nombre d'agriculteurs à les planter comme cultures de rotation, cela permettra de réduire l'empreinte carbone de l'agriculture britannique en réduisant les quantités d'engrais azotée requises ».

Le projet est cofinancé par le BBRSC et le DEFRA. Il a notamment pour partenaires la Food and Environment Research Agency, la Processors and Growers Research Organisation (PGRO) et Campden BRI, avec des contributions commerciales de Bird's Eye, The Co-operative, Limagrain, Thermo Fisher Scientific, Premier Foods, Pinguin Foods et Horticultural Development Company (HDC).

 

08:55 Publié dans 4. Politiques publiques, Energie, Enseignement et recherche, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

19/03/2010

L'Indonésie veut devenir un géant agricole

 

L'Indonésie peut devenir autosuffisante dans les 5 ans, puis commencer à nourrir le monde, selon le gouvernement indonésien. Le pays entend en effet devenir, d'ici à 2030, un grand producteur de riz, de maïs, de sucre, de café, de crevettes, de viande et d'huile de palme.

Le quatrième pays le plus peuplé au monde, avec 235 millions d'habitants, il est déjà bien placé pour le riz, pour lequel il est auto-suffisant depuis 2008, et surtout pour l'huile de palme, dont il est le premier producteur mondial. En revanche, il n'assure pas encore ses besoins en maïs, sucre ou soja. « Si tout se passe bien, l'Indonésie pourra être auto-suffisante dans cinq an, et commencer alors à alimenter les marchés étrangers selon un expert agricole de l'université Satya Wacana.

Pour ce faire, Jakarta veut attirer les investisseurs dans l'extrême-est de la Papouasie, afin d'y développer un immense domaine agricole qui pourrait atteindre 1,6 million d'hectares et créer des centaines de milliers d'emplois, selon les estimations officielles. Cette région faiblement peuplée bénéficie de conditions propices à la culture du riz, de la canne à sucre ou du soja ainsi qu'à l'élevage.

En revanche, l'absence quasi-totale d'infrastructures (routes, électricité...) nécessitera d'énormes investissements, estimés à plus de cinq milliards de dollars, notamment pour construire un grand port. Le syndicat des Fermiers indonésiens s'inquiète d'un contrôle de la production alimentaire par des grands groupes. A cela s'ajoute des craintes pour l'environnement, la Papouasie étant jusqu'à présent l'une des régions les mieux préservées de la déforestation.

Source : Commodity Online

 

08/03/2010

Royaume-Uni : développement des jardins ouvriers

En ligne avec la « Food Strategy 2030 » et les initiatives « Growing schools », « Eat seasonably » et « Grow your own », les ministères en charge de l'alimentation (Defra) et des collectivités locales britanniques viennent de mettre en place un nombre de mesures pour aider les autorités locales à développer les cultures horticoles sur des terrains non utilisés.

Ces mesures incluent :

  • l'établissement d'une réserve nationale de terres communautaires, en coordination avec la fédération des fermes urbaines et jardins communautaires (Federation of city farms and community gardens) ;

  • la facilitation de la location temporaire de terrains inutilisés ou en attente de développement, en coopération avec la Development trust association ;

  • la publication d'un nouveau guide « A place to grow » adressé aux autorités locales pour réduire le temps d'attente pour les jardins ouvriers.

Source : Veille agricole au Royaume-Uni réalisée par Cyril Portalez, attaché agricole à Londres

 

16:23 Publié dans 4. Politiques publiques | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

15/02/2010

L'Inde prudente sur les OGM

Le gouvernement indien a décidé de retarder le lancement d'une aubergine génétiquement modifié. Il souhaite attendre les résultats de nouveaux tests scientifiques sur l'impact des OGM sur la santé et l'environnement.

L'Inde est le premier producteur d'aubergines au monde et en cultive plus de 4 000 variétés différentes.

Cette décision intervient alors que le ministre indien de l'Agriculture, Sharad Pawar, soutient l'introduction de cette aubergine GM dans la production agricole du pays. Elle représente alors une victoire politique pour Jairam Ramesh, ministre de l'environnement,  qui  a sillonné toute l'Inde pour rencontrer la population et l'interroger sur ce projet de commercialisation d'aubergine GM. Dans sa grande majorité, la population était opposée à ce projet.  Si certains jugent que les cultures OGM pourraient permettre d'augmenter les ressources alimentaires des Indiens, Jairam Ramesh évoque "des craintes très sérieuses émises dans certaines régions sur la possibilité que Monsanto contrôle notre chaîne alimentaire si l'aubergine GM est approuvée".

Si l'aubergine transgénique BT Brinjal est la première culture comestible à laquelle la mise sur le marché a été, pour l'heure, interdite, l'Inde a déjà autorisé l'introduction de cultures OGM : en 2002, le BT Cotton a été mis sur le marché et a rencontré un vif succès. Selon certaines études, 85 % du coton indien est désormais issu de cette semence et la production nationale a doublé en sept ans.

 

16:03 Publié dans 4. Politiques publiques, Environnement | Lien permanent | Tags : inde |  Imprimer | | | | |  Facebook

11/02/2010

La Chine se tourne vers les OGM dans l'approvisionnement alimentaire

Avec plus d'1,3 milliard de personnes à nourrir, le gouvernement chinois a défini la sécurité alimentaire comme l'un de ses projets phares du plan de développement national. Il s'est fixé comme objectif d'accroître la production céréalière de 50 millions de tonnes entre 2009 et 2020.

Pour ce faire, le recours aux OGM n'est pas exclu : le gouvernement a publié, le 31 janvier 2010, un document visant à faire avancer l'industrialisation des cultures génétiquement modifiées sur la base d'une évaluation scientifique et de gestion conformément à la loi. Par précaution, les administrations de la santé mettront bientôt en place un système de surveillance, afin de signaler des effets indésirables.

Le gouvernement devrait approuver la plantation commerciale d'organismes génétiquement modifiés de riz dans les 3 ou 5 prochaines années. Le Ministère avait déjà octroyé des certificats de sécurité à d'autres cultures OGM comme le coton en 1998 et la tomate et le poivron en 1999, mais jusqu'ici, aucune souche de riz n'avait encore reçu l'approbation pour une utilisation généralisée. La Chine pourrait ainsi devenir le premier pays à cultiver commercialement du riz génétiquement modifié, adoptant ainsi une politique assez différente de la politique indienne.


Sources :

China Daily, 04/02/10

Académie Chinoise des Sciences, 08/02/10

12:04 Publié dans 4. Politiques publiques, Environnement | Lien permanent | Tags : ogm |  Imprimer | | | | |  Facebook

15/01/2010

Food 2030, la vision du DEFRA

Le DEFRA a sorti sa Vision Food 2030, annoncé par la note de veille publiée par le Centre d'études et de prospective en septembre 2009.

Cette vision, qui résulte d'un dialogue de plusieurs mois avec les acteurs ainsi que d'une consultation Internet, est résumée ainsi :

En 2030, les consommateurs sont informés, peuvent choisir et s'offrir une nourriture saine et durable. Cette demande est satisfaite par une agriculture et une pêche rentables, compétitives, hautement qualifiées et adaptables, soutenues par une recherche et développement de premier ordre.

Les aliments sont produits, transformés et distribués pour nourrir une population mondiale croissante de manière à:

- Utiliser les ressources naturelles au niveau mondial de façon durable,

- Continuer à fournir des services environnementaux,

- Promouvoir des normes élevées de santé et de bien-être animal,

- Protéger la sécurité alimentaire,

- Apporter une contribution significative aux communautés rurales,

- Donner au Royaume-Uni un leadership mondial en matière de durabilité alimentaire.

Pour compléter ce tableau, le Royaume-Uni a un système faible teneur en carbone et les déchets sont réutilisés, recyclés ou utilisés pour la production d'énergie.

Au total, le rapport reconnaît l'importance de l'agriculture et parle d'augmenter la production, mais il ne présente pas vraiment de moyens (ni législatifs ni financiers) nouveaux. Il est surtout intéressant pour la forme : chaque chapitre présente les objectifs, des études de cas sur ce qui est déjà entrepris, les actions à entreprendre avec un tableau récapitulant les responsabilités de chaque acteur (Ministère, IAA, associations, consommateurs, etc), et les résultats attendus, ainsi que des indicateurs pour évaluer les progrès dans la direction donnée par cette vision.

Le rapport (84 pages)

La synthèse (24 pages)

 

14:00 Publié dans 1. Prospective, 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

14/01/2010

La Corée du Sud investit dans les IAA

Le ministère de l'alimentation, de l'agriculture, des forêts et de la pêche coréen a annoncé un plan ambitieux pour développer les industries alimentaires du pays en investissant environ 3 milliards d'euros ces trois prochaines années.

Selon ce plan, les ventes globales de l'industrie alimentaire coréenne augmenteront de 7% par an. Les exportations de produits agricoles et de la pêche devraient quant à elles augmenter d'environ 30%. "Sur la scène mondiale, l'industrie alimentaire pèse 2,7 milliards d'euros et est plus important que l'industrie de l'automobile et des technologies de l'information. L'intérêt croissant et l'importance de la sécurité alimentaire à travers le monde montre que les perspectives de croissance du marché sont positives" a indiqué
le ministre CHANG Tae-Pyong

Les entreprises du secteur alimentaire de Corée ne sont cependant pas assez matures pour affronter la concurrence mondiale. Malgré ses 8500 fabricants alimentaires, le paysage agoalimentaire coréen demeure très éclaté, plus de 90% des entreprises du secteur ont moins de 50 employés. Au niveau des exportations de produits alimentaires, la Corée ne s'est placée l'an dernier qu'au 40e rang mondial.

Pour remédier à ce manque de compétitivité, le ministère envisage l'augmentation du budget pour la R&D alimentaire pour amener celui-ci à 1,2% du total des ventes du secteur (actuellement 0,34%) et la constitution d'un cluster de l'industrie agro-alimentaire dans le nord de la province de Jeolla.

Source : ADIT

27/11/2009

Le système alimentaire à l'horizon 2050

La Mission Agrobioscience a publié sur son site l'intervention de l'économiste et ingénieur agronome Jean-Louis Rastoin aux Controverses de Marciac (15ème Université d'Eté de l'Innovation Rurale) d'août 2009. Il s'agit d'un "essai de prospective" qui présente un état des lieux du système alimentaire mondial suivi de deux scénarios à l'horizon 2050 : un scénario tendanciel, qualifié de modèle agro-industriel tertiarisé, et un scénario de la rupture, intitulé modèle alimentaire de proximité. Selon l'auteur, "l'évolution la plus probable du système alimentaire est une cohabitation entre les deux scénarios présentés". Il appelle à une véritable politique alimentaire.

Le compte-rendu (1 page)

Le document (11 pages)

 

23/09/2009

UK : le Council of Food Policy Advisors a rendu son premier rapport

Le Council of Food Policy Advisors, composé de personnalités de tous les échelons de la chaîne alimentaire, a été institué en octobre 2008 pour conseiller le DEFRA en matière de politique alimentaire. Dans son premier rapport, paru le le 14 septembre, il a identifié trois priorités :

- définir un régime alimentaire à la fois équilibré et soutenable (healthy low impact diet) ;

- donner l'exemple en introduisant des critères de durabilité dans les achats publics (3,25 millions de repas sont servis tous les jours dans les écoles, 1 million dans les hôpitaux et 90 000 dans les prisons) ;

- définir une véritable stratégie britannique pour les fruits et les légumes, l'autosuffisance du Royaume-Uni étant tombée de 75% à 55% et continuant à diminuer.

Les producteurs de fruits et légumes se sont réunis dès la sortie de ce rapport pour étudier les freins et obstacles à la consommation de leurs produits et envisager des actions de promotion.

Ce rapport s'inscrit dans l'élaboration de la stratégie alimentaire du Royaume-Uni à 2030 (cf la note de veille n°26).

 

14:15 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

21/09/2009

Campagne américaine pour l'agriculture de proximité

L'USDA vient de lancer, le 15 septembre, une campagne fédérale "Know Your Farmer, Know Your Food" pour resserrer le lien entre les Américains et leur agriculture.

Le Secrétaire d'Etat Tom Vilsack invite dans une vidéo sur You tube les citoyens américains à un dialogue national pour aider l'agriculture locale et régionale à se développer, ce qui permettrait, selon lui, de stimuler l'économie, créer des emplois, tout en améliorant l'accès à une nourriture saine et en réduisant l'énergie nécessaire au transport de nourriture.

L'USDA annonce en parallèle un financement de 65 millions de dollars pour des programmes en rapport avec cette initiative : soutien aux petits agriculteurs et aux coopératives locales, promotion des marchés fermiers et de la vente directe...

50 millions de dollars serviront à aider les cantines scolaires à se fournir en produits locaux - soit l'équivalent des sommes dépensées chaque année par l'USDA pour soutenir l'agriculture biologique.

Enfin, 230 000 dollars seront consacrés à une recherche sur la capacité du nord-est du pays à produire assez de nourriture pour répondre à la demande locale en forte croissance, de manière à éviter le transport de longue distance. Des scientifiques devront se pencher sur la disponibilité en terres cultivables sur la côte Est pour une production de fruits et légumes dans des conditions durables.

Un marché fermier a été inauguré dans une rue proche de la Maison-Blanche, et Michelle Obama en a été la première cliente.

"Removing barriers" est le sous-titre de l'initiative qui se veut en "rupture" par rapport à la politique agricole américaine traditionnelle.

 

 

17:35 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : etats-unis |  Imprimer | | | | |  Facebook