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14/10/2010

Pêche et aquaculture : ressources et politiques

Un rapport de l'OCDE sur les ressources marines et les pêcheries propose une vision des enjeux actuels. Il est rappelé que près de 40% de la ressource prélevée par les pêches ou produite par aquaculture est vendue à l'international, ce qui en fait un type de commodités alimentaires parmi les plus échangées.

Le rapport présente d'abord un historique des pêcheries nord atlantique et européennes en précisant les conditions qui en ont fait une industrie agro-alimentaire avec quelques autres débouchés. L'état des lieux des stocks, des volumes prélevés, des pêcheries et des volumes issus de l'aquaculture montre un essor de l'aquaculture. La part de l'aquaculture dans la production a progressé de 3% de la production en poids en 1970 à 36% en 2006, et se situe essentiellement dans les pays en développement ou émergeant (Chine notamment). La perche du Nil et les algues cultivées font partie des produits ayant connu un boom spectaculaire. Au final, les volumes produits en croissance sont surtout ceux de l'aquaculture.

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Le document précise les enjeux environnementaux qui apparaissent de plus en plus brutaux. Diminution des stocks, pertes de fertilité, espèces invasives, changement climatique et pollutions marines sont autant de dangers sur la ressource naturelle. A cet enjeu s'ajoute celui des pêcheries non réglementées (pêches illégales, non rapportées ou tout simplement pirates) qui augmentent la pression déjà forte sur les ressources maritimes. Les prix de valorisation de certains produits sont suffisamment attractifs et les sanctions faibles.

Côté demande, les tendances de consommation, la globalisation et l'industrialisation agro-alimentaires ont également une influence sur le secteur de la pêche.

Le rapport conclut sur les principaux enjeux pour l'industrie. L'enjeu de repenser les subventions dans le secteur de la pêche sur des critères de coût-efficacité est rappelé, ainsi que les différentes réformes en cours (PCP etc.). La question de l'effet des subventions non durables est posée, et le rapport souligne finalement que toute crise dans la gestion internationale d'une ressource commune doit pouvoir aboutir à une réforme équitable et durable.

Thuriane Mahé (Centre d'études et de prospective)

 

30/09/2010

L'obésité dans les pays de l'OCDE

L’obésité est passée au premier plan des politiques de santé publique dans le monde. Avant 1980, nettement moins de 10% de la population étaient concernés. Depuis, la proportion a doublé ou triplé dans beaucoup de pays et, dans près de la moitié de la zone OCDE, 50% ou plus des habitants sont en surpoids. On estime que l'obésité est responsable de 1% à 3% des dépenses totales de santé dans la plupart des pays (5% à 10% aux Etats-Unis).

 Un nouveau rapport de l’OCDE, réalisé en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé, examine l’étendue et les caractéristiques de l’épidémie, les rôles et influences respectifs des forces du marché et des pouvoirs publics, et l’impact des interventions.

Il présente des analyses et comparaisons de données détaillées sur l'obésité pour 11 pays de l'OCDE.

(cliquer pour voir l'image en plus grand)

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Une approche économique de la prévention des maladies chroniques est décrite, qui ouvre de nouvelles pistes par rapport à une approche plus traditionnelle de la santé publique.

Les Ministres de la Santé des pays de l’OCDE discuteront de ce sujet lors de la réunion à l’OCDE les 7 et 8 octobre 2010.

16:48 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

16/09/2010

Scénarios pour l’avenir de l’industrie agroalimentaire britannique

La Food and Drink Federation (FDF) a commandité une étude prospective sur l’avenir de l’industrie agro-alimentaire britannique à l’horizon 2025. Réalisée par l’Institute of Manufacturing de l’université de Cambridge, elle s’est basée sur une série d’entretiens et deux ateliers rassemblant des industriels, des décideurs politiques, des représentants de la société civile, des agriculteurs et des distributeurs.

Les scénarios se positionnent sur deux axes, selon que l’impulsion du changement vient du gouvernement (top-down) ou du marché et de l’action individuelle (bottom-up) d’un côté, et que les ressources (énergie, terres cultivables, produits alimentaires, eau, etc) sont suffisantes ou non pour maintenir le niveau de vie de l’autre.

 

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Dans le scénario Vision Failure on assiste à des pénuries, l’offre ne réussissant pas à répondre à la demande, et à une montée de la pauvreté alimentaire dans le cadre d’une société où les inégalités sont croissantes. Le gouvernement ne parvient pas à proposer une vision claire et n’a qu’une attitude réactive face aux crises

 

 

 Sustainable Champagne décrit un avenir où un équilibre durable est trouvé entre l’offre et la demande de matières premières, de produits alimentaires et d’énergie. Cela a été rendu possible par des changements de comportements, une réduction de la consommation et s’est traduit par une pression sur l’industrie pour obtenir des produits plus efficients et durables. La prise de conscience environnementale est forte. Le rôle du gouvernement est réduit mais les initiatives locales se sont multipliées.

La demande reste supérieure à l’offre dans Good Intentions et le gouvernement est aux manettes mais ne parvient pas à formuler une stratégie de sortie de crise. L’industrie ne s’engage pas non plus.

Le scénario Command & Control est au contraire un scénario où les interventions gouvernementales et une régulation bien adaptée permettent un équilibre de l’offre et de la demande. L’industrie se voit imposée davantage de contraintes (ex: taxation des produits gras et sucrés) et les individus doivent subir la présence (et le contrôle) de l’Etat dans leur vie quotidienne (ex: carte carbone individuelle).

Les conséquences de chaque scénario sur plusieurs catégories d’acteurs sont ensuite étudiées.

Les participants des ateliers ont désigné Sustainable Champagne comme leur scénario préféré, suivi de près par Command & Control. Mais le scénario le plus probable leur semble être Vision Failure.

18:34 Publié dans 1. Prospective, 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation, IAA | Lien permanent | Tags : royaume-uni |  Imprimer | | | | |  Facebook

27/08/2010

L'Algérie veut réduire sa dépendance alimentaire

Dans les dix prochaines années, l’Algérie veut multiplier par dix ses exportations agroalimentaires. «La nouvelle politique de renouveau agricole et rural à l’horizon 2025 vise à accroître la sécurité alimentaire et à réduire la facture des importations», explique Laurent Damasse, conseiller Export à la Mission économique – Ubifrance à Alger.

La dépendance alimentaire de l’Algérie est forte pour certains produits : 57% pour le lait, 70% pour les céréales, 95% pour l’huile, 100% pour le sucre.

La France est sont premier fournisseur, avec 15,7 % du marché des biens alimentaires algérien.

Source : MOCI

01/07/2010

USDA : Justification des mesures de soutien à l'export

Un rapport de l'USDA présente une analyse coût / bénéfice des mesures de soutien à l'export, qui montre que le bilan est largement positif.

Au delà des résultats chiffrés de ce rapport - 1$ dépensé pour le développement des marchés induit une hausse des exportations de 35 $ - , il est intéressant de voir comment les programmes de soutien à l'export américains sont justifiés.

Le rapport met en avant pour cela l'existence de défaillances de marché : il est supposé que globalement, les entreprises sous-investissent dans la promotion des exportations en comparaison de l'optimal social, du fait de l'existence d'externalités positives qu'elles ne peuvent pas s'approprier.

Ceci est expliqué par l'existence de trois sources de défaillances :

- la présence d'incertitudes conduit les firmes à ne réaliser que des actions de promotion de court terme, annuelles,

- l'existence d'un "effet de halo" : le développement du marché d'un produit peut entraîner celui d'un autre produit,

- le développement des exportations peut aussi avoir des conséquences positives sur les exploitations agricoles et l'économie en général.


Ces trois défaillances ont, selon ce rapport, été vérifiées empiriquement.

Marie-Sophie Dedieu (CEP)

L'étude de l'USDA (18 p.)

11:37 Publié dans 4. Politiques publiques, Production et marchés | Lien permanent | Tags : etats-unis |  Imprimer | | | | |  Facebook

24/06/2010

L'Espagne réduit ses subventions au solaire

En quête d'économies, le gouvernement espagnol prépare en fait une complète réforme de ses aides aux énergies renouvelables, et le solaire risque d'être le plus touché.

Après avoir annoncé une baisse de ses objectifs officiels d'installations solaires pour les 10 ans qui viennent, le gouvernement espagnol, après des semaines de négociations avec le secteur, a annoncé vouloir diminuer les subventions aux installations photovoltaïques existantes de 30%, et pour les futures installations de 25% pour les grands toits solaires, de 45% pour les grandes centrales au sol et de 5% pour les petits toits résidentiels.

Le secteur solaire avait explosé en 2008 en Espagne grâce à des subventions élevées - et en principe garanties sur 20 ans - mais en 2009, Madrid avait déjà strictement limité le nombre d'installations pouvant bénéficier des subventions, ce qui avait freiné les investisseurs.

La baisse des subventions devrait être finalisée d'ici octobre.

Source : Reuters

10:39 Publié dans 4. Politiques publiques, Energie | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

16/06/2010

Programme américain Feed the future

Les Etats-Unis ont présenté leur futur plan de soutien aux programmes alimentaires dans le monde, intitulé Feed the future. Le gouvernement américain s'est engagé à investir 3,5 milliards de dollars sur trois ans afin de faire reculer le nombre de personnes en sous-alimentation et de garantir la stabilité géopolitique des pays en voie de développement.

Les efforts seront concentrés sur une vingtaine de pays : douze en Afrique sub-saharienne, quatre en Amérique centrale et quatre en Asie. Les programmes structurels porteront autant sur les infrastructures et la formation que sur l'amélioration des performances agronomiques. Près de 10 % des fonds financeront des programmes de recherche appliquée.

Selon le directeur de l'USAID, l'Agence américaine pour le développement international, le programme Feed the Future permettra une augmentation sensible des revenus de 40 millions de personnes pour la décennie à venir. Les investissements visent particulièrement les femmes. En effet, des études montrent qu'une meilleure place des femmes dans l'agriculture fait croître le chiffre d'affaires de 10 %, grâce à une utilisation plus raisonnée des bénéfices, vers les besoins familiaux et l'achat de nouveaux intrants agricoles.

 

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Guide de présentation de Food the Future (41 p.)

 

11/06/2010

Le Conseil d'Etat préconise une taxe nitrate

Le Conseil d'Etat a présenté le 4 juin 2010 un rapport public consacré à L'eau et son droit, qui montre que l'État français doit repenser sa gestion de l'eau, en intégrant mieux les problématiques environnementales et notamment l'impact du changement climatique.

Le rapport se montre critique envers les collectivités locales, estimant qu'elle ne s'investissent pas suffisamment dans l'entretien des réseaux d'eau et méconnaissent le droit communautaire à ce sujet. D'après le Conseil d'Etat, il est en effet difficile d'imposer aux collectivités d'appliquer les nouvelles normes européennes pour la protection de la ressource et de la qualité de l'eau.

Par conséquent, il propose à la fois que le mécanisme des taxes générales sur les activités polluantes soit appliqué aux nitrates, et que la justice puisse introduire une action en coresponsabilité de l'Etat et des collectivités territoriales lorsque les directives européennes sur les eaux résiduaires urbaines auront été mal appliquées.

Concernant la pollution des eaux liée à l'activité agricole, le Conseil d'Etat recommande de renforcer le régime d'assurance récolte pour compenser les baisses de revenus des agriculteurs en cas d'aléas climatiques et ainsi, les dissuader de « surdoser » les pesticides pour se protéger contre ce risque.

Le rapport du Conseil d'Etat

 

 

11:06 Publié dans 4. Politiques publiques, Environnement, Exploitations agricoles, Territoires | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

20/05/2010

L'Algérie sur la voie de l'auto-suffisance en céréales ?

Pour la première fois depuis 1970, l'Algérie est devenu exportateur de céréales grâce à une belle campagne agricole en 2008-09 au cours de laquelle le pays a récolté 11 millions de tonnes d'orge, une production record qui permet de couvrir les besoins nationaux pour les trois années qui viennent, diminuant au même temps fortement la facture céréalière. L'Office national interprofessionnel des céréales (OAIC) a été autorisé par le ministère de l'Agriculture et du Développement Rural algérien à exporter une partie de la production d'orge de 2009 (environ 0,3 millions de tonnes). Le ministère a précisé que cette exportation pourrait prendre la forme d'un échange contre du blé tendre que l'Algérie continue d'importer. Parmi les pays ciblés par cet échange, on compte les fournisseurs traditionnels de l'Algérie en céréales : Union européenne, États- Unis et Canada.

Ancien « grenier de Rome », le pays avait vu une dégradation de son agriculture depuis l'indépendance et importait massivement des céréales pour couvrir ses besoins en blé tendre et orge. Aujourd'hui, elle semble être devenue auto-suffisante en orge et en blé dur (réduction des importations du 80%). Les réformes introduites depuis 2001 avec le Plan National de développement de l'agriculture (PNDA) ont pu aider à cette transformation. Cette volonté politique semble se poursuivre puisque le gouvernement d'Ahmed Ouyahia a annoncé un programme d'investissement de 1,3 milliards d'euros, soit l'équivalent des économies réalisées grâce à la baisse des importations alimentaires, pour construire des silos et doubler les capacités de stockage du pays à l'avenir.

 

Source : CIHEAM

 

07/05/2010

La compétitivité de l'agriculture néozélandaise menacée

L'agriculture néozélandaise a toujours été considérée comme très compétitive. Cependant, un rapport de KPMG indique que son avantage comparatif pourrait s'éroder dans les cinq prochaines années face à ses concurrents de d'Amérique du Sud, de Chine et d'Asie centrale, des pays qui ont des coûts du travail et du foncier plus bas, et qui sont plus près géographiquement des marchés émergents.

La Nouvelle-Zélande a 5 ans pour adopter un modèle de production plus efficient, selon le rapport, en investissant massivement dans la sicence, la technologie et les infrastructures pour produire une alimentation de qualité et gagner en valeur ajoutée. Le gouvernement doit également développer une meilleure politique de gestion des ressources en eau et améliorer les techniques de traçabilité.

Le rapport de KPMG (64 p.)

 

 

05/05/2010

Eau virtuelle et sécurité alimentaire

Selon une étude de la UK Royal Academy of Engineering, la dépendance du Royaume-Uni à ''l'eau virtuelle'' accroît la pénurie d'eau dans d'autres pays. Près de deux tiers de la consommation d'eau du pays sont importés sous forme de nourriture, d'énergie ou d'autres marchandises. Or, la croissance démographique, l'urbanisation, la pollution des ressources en eau et le changement climatique accroissent les pressions sur cette ressource.

Selon le président du groupe de travail Peter Guthrie, ''si la crise de l'eau devient critique, elle constituera une menace sérieuse au développement futur du Royaume-Uni, du fait de l'impact qu'elle aurait sur notre accès aux ressources essentielles. Les prix des denrées alimentaires monteraient en flèche et la croissance économique souffrirait. Pour l'empêcher nous devons prendre conscience que notre empreinte eau impacte sur la disponibilité mondiale d'eau''.

Le rapport préconise quelques solutions pour réduire dès aujourd'hui l'empreinte eau du Royaume-Uni : développer l'efficacité d'eau dans l'agriculture, qui compose 70 % d'utilisation actuelle d'eau, ainsi que le dessalement d'eau, le recyclage, la réutilisation et la récupération d'eau de pluie.

L'étude de la UK Royal Academy of Engineering (42 p.)

 

14:36 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent | Tags : royaume-uni, eau |  Imprimer | | | | |  Facebook

Déchets alimentaires : la stratégie britannique

Le WRAP (Waste and Resources Action Programme) a publié les résultats d'une enquête sur les volumes de rejets et déchets issus de la chaîne alimentaire (aliments/boissons, emballages et autres) à 4 stades: fabrication, distribution, commerce de détail et ménages.

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Les coûts associés aux déchets alimentation/emballage sont estimés à 17 Mds£, dont 12 Mds£ pour les seuls ménages.

Le gaspillage alimentaire est un sujet récurrent dans la presse britannique et fait partie des priorités du gouvernement britannique dans les efforts de limitation des émissions des GES au Royaume-Uni, mais aussi de sécurité alimentaire au niveau international. En 2009, Hilary Benn annonçait le programme « War on waste ». Selon le WRAP, la campagne nationale lancée en 2007 « Love food, hate waste » aurait évité 137 000 tonnes de déchets en 2 ans, et épargné 300 M£.

Cyril Portalez

Conseiller agricole au Royaume-Uni

 

14:04 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Crise de 2008, les facteurs d'explication

Entre 2003 et 2008, les prix nominaux du maïs et du blé ont doublé, tandis que ceux du riz ont été multipliés par trois en l'espace de quelques mois. De nombreux facteurs ont été avancés pour expliquer cette envolée, dont la spéculation, la dépréciation du dollar, la réduction des stocks...

En reprenant l'évolution des prix produit par produit, l'IFPRI montre l'influence des décisions de restrictions d'exportations ou d'importations massives, en particulier pour le marché du riz ; et souligne l'insuffisance de nombreuses études dans l'explication de la crise alimentaire (ne prenant généralement pas en compte les réponses psychologiques des traders et les stratégies politiques).

Le prix du pétrole, la demande en biocarburants, la faiblesse du dollar ont créé des premières tensions sur les hausses de prix mais qui ont causé ensuite des stratégies commerciales engendrant les forts mouvements de prix (succession de restrictions massives d'exportations, importations dans des mouvements de panique, et l'IFPRI évoque le "Dilemne du prisonnier" pour expliquer ces comportements).

Suite à son analyse, l'IFPRI recommande dans sa conclusion d'établir des accords commerciaux multilatéraux prohibant les interdictions d'exportations, mais suffisamment flexibles pour laisser des marges de manœuvres, notamment pour des politiques commerciales (barrières tarifaires...) garantissant une certaine stabilité des prix sur les marchés intérieurs. L'IFPRI critique les accords OMC qui accordent une place centrale à l'ouverture aux importations mais qui considèrent peu le maintien des marchés exports ouverts.

Marie-Sophie Dedieu

L'étude de l'IFPRI Rethinking the global food crisis. The role of trade shocks (36 p.)

 

03/05/2010

Stratégie britannique pour développer les compétences

Au Royaume-Uni, une nouvelle stratégie nationale, AgriSkills Forum 2010, élaborée par les acteurs majeurs du secteur agroalimentaire, et réalisée à la demande du Department for Environment, Food and Rural Affairs (DEFRA), vise à faire reconnaître l'agriculture comme un secteur industriel à la fois prioritaire et innovant, et à développer les compétences des agriculteurs en conséquence.

Partant du constat que les agriculteurs ne sont plus uniquement des exploitants mais aussi des producteurs, des aménageurs ou encore des fournisseurs d'énergie, le rapport souligne que Ieur niveau de qualifications s'élève rapidement et nettement. Pourtant, n'étant pas reconnue comme une industrie de pointe ou comme un domaine stratégique, l'agriculture continue à véhiculer l'image d'un monde nécessitant peu de compétences.

AgriSkills Forum 2010 suggère des pistes d'action pour doter le Royaume-Uni en compétences techniques et professionnelles adaptées aux enjeux d'avenir. Privilégiant l'industrie agroalimentaire, elles visent à faire reconnaître comme essentiel le développement des business skills : compétences économiques et financières, qualités managériales et entrepreneuriales.

10:01 Publié dans 4. Politiques publiques, Enseignement et recherche, IAA, Travail et emploi | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

22/04/2010

CCAT : un outil de simulation de l'impact des directives environnement et bien-être animal

Le 30 mars 2010 s'est tenu à la DG Recherche à Bruxelles une réunion de travail des usagers finaux de l'outil CCAT (Cross Compliance Assessment Tool).

L'outil CCAT parvient à simuler de façon satisfaisante l'impact de l'application des directives environnement et bien-être animal sur les coûts de production ainsi que l'évolution de l'offre agroalimentaire sur les marchés. Notamment, les résultats de l'impact sur la production agricole sont visualisés par des cartes à l'échelle régionale (NUTS2) générées automatiquement par le modèle. En revanche, les composantes bien-être animal et surtout le module d'impact environnemental, paysager et sur la biodiversité nécessitent d'être renforcés.

L'intérêt principal de CCAT est que le modèle et toutes ses bases de données seront disponibles aux usagers finaux tels que le MAAP, afin de simuler l'impact de modifications futures du paquet conditionnalité ou pour mettre à jour la base de données actuelles afin de mieux calibrer le modèle aux conditions nationales pour servir d'outil d'évaluation.

Pour plus d'information et pour une assistance technique : http://www.ccat.wur.nl/UK/

Le compte-rendu de Jo Cadilhon (CEP)

 

10:03 Publié dans 2. Evaluation, 4. Politiques publiques, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook