20/09/2009
Le Québec fait la promotion de ses produits
Le ministre québécois de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, Claude Béchard, a donné le 8 septembre le coup d'envoi de la campagne Mettez le Québec dans votre assiette!, qui incite les Québécois à privilégier quotidiennement les aliments issus de la belle province.
Cette campagne de communication (qui comporte des messages publicitaires réalisés pour la télévision, la radio et les magazines, ainsi qu'un site Internet) « met en valeur le savoir-faire de plus de 485 000 passionnés qui travaillent ensemble pour mettre sur nos tables des aliments savoureux. En optant pour les aliments produits ou transformés au Québec, nous montrons notre intérêt pour notre industrie bioalimentaire et exprimons notre reconnaissance envers ses travailleurs. Il s'agit d'un petit geste d'une grande portée », a indiqué le ministre.
« Si chacun d'entre nous remplace pour 30 dollars par année d'aliments étrangers par des aliments d'ici, au bout de cinq ans, nous aurons augmenté les ventes de produits québécois de 1 milliard de dollars. C'est bon pour les gens de chez nous, mais c'est aussi bon pour vous », a-t-il ajouté.
Le ministre a profité de l'occasion pour confirmer la poursuite d'un partenariat étroit entre le Ministère et Aliments du Québec afin d'assurer une meilleure identification des produits alimentaires québécois au moyen des logos « Aliments du Québec » et « Aliments préparés au Québec ».
Ceci s'inscrit dans le cadre de la Stratégie d'accroissement des achats de produits alimentaires québécois, lancée en décembre 2007, qui représente un budget de 14 millions de dollars sur une période de trois ans.
La stratégie s'articule autour de trois axes d'intervention :
- Amener les consommateurs québécois à accorder la priorité aux produits du Québec dans leur décision d'achat
- Favoriser l'adaptation de l'offre par le marketing et l'innovation
- Faciliter l'accès aux réseaux de distribution.
17:25 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : québec | Imprimer | |
08/09/2009
Mesure des politiques publiques les plus efficaces contre l'obésité
Des chercheurs de l'INRA ont eu recours à l'économie expérimentale pour tenter de déterminer les politiques publiques les plus efficaces face à l'obésité. L'expérience a consisté à étudier les préférences de deux populations de femmes - des femmes parmi les plus pauvres d'une part (revenu mensuel inférieur à 700 €) et des femmes ayant des revenus supérieurs à la moyenne d'autre part (40% supérieurs à la moyenne des revenus) - vis-à-vis de deux politiques publiques. La première consiste à subventionner le secteur des fruits et légumes pour diminuer leur prix de 30%. La seconde consiste à réduire de 30% les prix des produits considérés comme bons pour la santé et en parallèle à augmenter de 30% les prix des produits dont la consommation devrait être limitée.
Cette étude est justifiée par le fait que les femmes à faibles revenus sont particulièrement touchées par les problèmes d'obésité, car elles consomment moins de fruits et de légumes et sans doute plus de sucres et de matières grasses.
L'expérience a été réalisée avec 107 femmes, les chercheurs allant les interroger là où elles vivent, au lieu de leur demander de venir au laboratoire comme cela se fait habituellement.
Les résultats montrent que les politiques de prix fonctionnent c'est-à-dire que les deux populations consomment davantage de fruits et légumes, de produits sains et moins de produits non désirables ("junk food").
Toutefois, l'effet n'est pas pour autant le même pour les deux catégories de femmes. La population à bas revenus profite moins de la baisse des prix sur les « bons » produits et est plus réticente à changer ses habitudes alimentaires.
Le 4 pages INRA Sciences sociales
16:16 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : inra | Imprimer | |
14/08/2009
Royaume-Uni : premier bilan global de la sécurité alimentaire
Le DEFRA (Department of Environment, Food and Rural Affairs) a publié le 10 août 2009 le rapport UK Food Security Assessment, qui se présente comme le premier bilan d'ensemble de la sécurité alimentaire du Royaume-Uni. La sécurité alimentaire n'est pas seulement la disponibilité de produits alimentaires à un prix abordable, cette notion comprend aussi d'autres dimensions comme la qualité de l'alimentation, la résilience du système alimentaire (capacité à faire face à des chocs externes ou internes) ou encore la durabilité de ce système.
Celui-ci permet une analyse des forces et faiblesses du système alimentaire britannique. Un « tableau de bord » permet de visualiser en un coup d'œil les indicateurs choisis et la position actuelle du pays, de même qu'une comparaison avec sa position passée (milieu des années 1990) et une estimation de sa position future (dans 5-10 ans). Ces indicateurs sont regroupées en six grandes catégories :
- pour ce qui est de la disponibilité de l'alimentation au niveau mondial, les indicateurs sont plutôt au vert, sauf pour ce qui est de l'état des stocks par rapport aux niveaux de consommation, et des montants investis dans la recherche agronomique. Cependant, dans les 5 à 10 ans à venir, la situation est supposée se dégrader, du fait d'une volatilité et d'un niveau plus élevé des prix agricoles.
- en ce qui concerne la disponibilité au niveau national, les indicateurs font état de progrès : les deux tiers de ce qui est consommé au RU est produit sur place, 20% proviennent des autres pays européens, et la diversité des approvisionnements permet de faire face à des ruptures éventuelles. Même la capacité du RU à faire face à un scénario d'isolement ne semble pas poser de problème ni aujourd'hui, ni à l'avenir.
- la chaîne de production alimentaire britannique fonctionne de manière efficace et dégage des profits, cependant elle est encore assez vulnérable à une hausse du prix de l'énergie.
- la sécurité sanitaire des produits est globalement assurée.
- plus original, une poignée d'indicateurs tentent de mesurer la sécurité alimentaire des ménages modestes ou pauvres : part de leur revenu consacré à l'alimentation, prix relatifs des fruits et légumes par rapport aux autres produits, accès aux magasins d'alimentation et opinion des ménages sur leur propre situation. Ces indicateurs sont stables ou montrent une amélioration, la période 2007/2008 mise à part.
- en revanche, les indicateurs décrivant l'état des ressources mondiales sont d'ores et déjà à l'orange ou au rouge et risquent encore de se dégrader : la productivité de l'eau, notamment, est un défi majeur à relever dans un contexte de changement climatique. Le bilan met aussi l'accent sur l'épuisement des stocks de pêche et la nécessité de développer l'aquaculture de manière durable.
Ces indicateurs sont largement documentés dans un rapport plus « technique » et leur évolution fera l'objet d'un suivi qui permettra de réagir rapidement en cas de détérioration brutale (approche risk management). Il permettra aussi de mesurer les progrès accomplis.
La sortie du rapport s'est accompagnée du lancement d'un forum de discussion sur l'avenir du système alimentaire britannique à l'horizon 2030, auquel sont invités à participer toutes les parties prenantes et surtout les citoyens britanniques. Le feedback attendu sur les documents présentés (s'y ajoute un rapport sur la politique menée depuis un an) doit aider le gouvernement à définir sa stratégie alimentaire, qui fera l'objet d'un rapport d'ici la fin de l'année.
15:17 Publié dans 4. Politiques publiques, Sécurité alimentaire | Lien permanent | Tags : indicateurs | Imprimer | |
10/08/2009
La Suède met en place un label « climat friendly »
Une initiative vient d'être lancée par la Fédération des agriculteurs suédois et deux organisations agroalimentaires (KRAV et Svenskt Sigill) concernant l'élaboration d'un label climatique pour les denrées alimentaires. Ce label devrait couvrir toute la chaine alimentaire de « la ferme à l'assiette » avec des critères définis tout d'abord pour les productions suédoises de viande, poisson, lait, légumes et céréales (fin 2009) puis pour les produits importés.
L'objectif est d'informer au mieux les consommateurs pour les aider à choisir leurs produits en ayant conscience de leurs impacts sur le climat. L'étiquetage est volontaire et non obligatoire, les entreprises doivent, pour obtenir le label, prouver qu'elles ont réduit leurs émissions d'au moins 25% par rapport au produit de référence.
Cette initiative suscite des doutes sur ses modalités de concrétisation, car il est très difficile d'avoir des informations sur toute la chaîne de production
En France, le groupe Casino a annoncé en 2008 le lancement, sur les emballages des produits à sa marque, d’un étiquetage environnemental indiquant la quantité de CO2 émise par les produits tout au long des étapes de leur cycle de vie.
16:58 Publié dans 4. Politiques publiques, Climat, Environnement | Lien permanent | Tags : climat | Imprimer | |
07/08/2009
Etats-Unis : vers une taxe pour lutter contre l'obésité ?
L'obésité touche un adulte sur trois aux États-Unis, deux tiers des adultes et un enfant sur cinq sont considérés comme étant en surpoids.
Selon une étude récente, les contribuables américains paient 147 milliards de dollars par an pour le traitement de maladies liées à l'obésité, soit 9% des dépenses de santé globales et deux fois plus qu'il y a 10 ans. Pour combattre ce fléau, le think tank Urban Institute propose de suivre l'exemple de la lutte contre le tabagisme en instaurant une taxe de 10% sur les barres chocolatées, sodas et chips. Elle pourrait rapporter, selon ses calculs, jusqu'à 50 milliards de dollars par an.
Cela permettrait de financer des subventions pour réduire le prix des fruits et légumes de 10% et laisserait encore à l'Etat un bénéfice de 35 milliards qui pourraient encore servir à compenser les effets de cette taxe sur les budgets des familles modestes (augmentation des food stamps, incitations à la vente de produits frais dans les zones défavorisées...). Ainsi que pour financer le projet d'extension de la couverture maladie actuellement à l'étude...
16:59 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent | Imprimer | |
09/07/2009
Les soutiens publics à l'agriculture en baisse
Le soutien global accordé aux agriculteurs des pays de l'OCDE est en baisse. En 2008, il a représenté 21 % des recettes agricoles brutes, le niveau le plus bas relevé depuis le milieu des années 1980. Cette diminution résulte davantage de la hausse des prix des produits agricoles de base que de décisions des autorités. En effet, compte tenu de l'augmentation des prix mondiaux, les montants nécessaires pour soutenir les prix intérieurs ont été moins élevés.
Selon l'OCDE, l'agriculture devrait mieux s'en sortir que nombre d'autres secteurs. Elle est moins exposée financièrement, la demande pour ses produits est moins sensible aux baisses de revenu et les politiques de soutien en place dans bon nombre de pays peuvent atténuer l'impact de la crise. Les pouvoirs publics font face à une situation budgétaire plus tendue, ce qui suscitera probablement la révision des politiques de soutien, notamment en matière agricole.
La loi agricole de 2008 des États-Unis, le «Bilan de santé» de la politique agricole commune et l'accord-cadre Cultivons l'avenir au Canada sont également passés en revue dans ce rapport.
Une section spéciale traite de l'évolution des politiques agroenvironnementales des pays de l'OCDE.
Les politiques agricoles des pays de l'OCDE : suivi et évaluation 2009
16:46 Publié dans 4. Politiques publiques | Lien permanent | Imprimer | |
11/06/2009
SAF recommandations pour une nouvelle orientation de l'agriculture
La Société des agriculteurs de France a publié dans son rapport 2009 160 recommandations pour une nouvelle orientation de l'agriculture.
Ces recommandations sont regroupées en 19 fiches qui "s'articulent autour d'un retour à l'appropriation du risque par et pour les chefs d'entreprise agricole. Elles visent également à simplifier ou redéfinir un nouveau cadre réglementaire national sur les dispositifs juridiques, sociaux et fiscaux ».
Elles sont organisées en trois thèmes :
- Comment produire plus et mieux ?
- Comment mieux tirer parti des marchés ?
- Comment moderniser la législation ?
Le rapport
22:03 Publié dans 4. Politiques publiques | Lien permanent | Imprimer | |
20/05/2009
L'USDA lance une grande enquête sur l'agriculture biologique
Le Département de l'agriculture américain lance sa première enquête de grande échelle sur l'agriculture biologique aux États-Unis. Elle aura pour but de voir notamment comment la consommation de produits biologiques a évolué en période de crise et, comme l'a indiqué Tom Vilsack, « de mieux comprendre comment l'agriculture biologique est en train de changer la face de l'agriculture américaine ».
En 2007, le recensement agricole comptait 20 000 exploitations engagées dans la production biologique. Cette enquête devrait se concentrer sur différents aspects dont les pratiques culturales, le marketing, les revenus et les dépenses. Elle s'intéressera aussi aux fermes en transition.
L'USDA a déclaré que les résultats, qui devraient être publiés cet hiver, aideront à déterminer les politiques agricoles futures.
13:41 Publié dans 4. Politiques publiques, Environnement, Exploitations agricoles | Lien permanent | Tags : bio, etats-unis | Imprimer | |
14/05/2009
Plan danois pour l'agriculture verte
Le gouvernement danois a annoncé un plan de 1,8 milliard d'euros pour une "croissance verte". Il se déclinera en une série de projets de lois centrés sur la protection de l'habitat et des pratiques agricoles plus respectueuses de l'environnement.
Il comprend des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre provenant des exploitations. En effet, l'agriculture danoise, et particulièrement l'industrie porcine, est très productrice de GES. La ministre Connie Hedegaard veut la rendre productrice d'énergie verte en transformant 40% du fumier en énergie à l'horizon 2020 (contre 5% aujourd'hui).
L'objectif est également de doubler les surfaces consacrées à l'agriculture biologique, pour la consommation intérieure et l'exportation.
Les taxes sur les pesticides seront également augmentées.
La somme consacrée au plan, qui doit être présenté au Parlement cette semaine, représente une augmentation de 50% par rapport aux précédents plans.
Annonce du plan sur le site du ministère de l'alimentation, de l'agriculture et des forêts danois
16:51 Publié dans 4. Politiques publiques, Environnement | Lien permanent | Imprimer | |
28/04/2009
La Chine vise une production céréalière de 550 millions de tonnes d'ici 2020
Pour garantir la sécurité de ses approvisionnement céréaliers la Chine s'est fixée comme objectif une production de grains[1] de plus de 550 millions de tonnes en 2020, soit une croissance de 50 millions de tonnes sur les 12 ans à venir.
Ce plan a été approuvé par le Conseil des Affaires d'Etat (gouvernement central) lors d'une réunion mercredi, présidé par le Premier ministre Wen Jiabao.
Le gouvernement a appelé à des efforts pour réserver aux céréales 1,8 milliard de mu (120 millions d'hectares) de terre cultivable, et 1,56 milliard de mu de terre agricole [2]. Pour sa part, la production céréalière devra atteindre 350 kg par mu.
Le gouvernement chinois considère que la sécurité céréalière d'un pays peuplé de 1,3 milliard d'habitants joue un rôle fondamental pour stimuler la demande domestique et s'attaquer à l'actuelle crise financière.
D'après le ministère chinois de l'Agriculture, la Chine a produit environ 528,5 millions de tonnes de céréales en 2008, soit une augmentation de 5,4% ou de 26,9 millions de tonnes par rapport à l'année précédente.
[1] En Chine, les pommes de terre et autres féculents sont cumulés, moyennent un coefficient de transformation, aux céréales proprement dites, pour constituer la catégorie dite des "grains".
[2] La différence entre les deux montants s'explique par les doubles récoltes sur certaines surfaces.
Source : Agence de Presse Xinhua
11:28 Publié dans 4. Politiques publiques, Production et marchés | Lien permanent | Tags : chine | Imprimer | |
19/03/2009
OCDE Politiques agricoles des économies émergentes : Suivi et évaluation 2009
Dans son rapport Politiques agricoles des économies émergentes : Suivi et évaluation 2009, l’OCDE analyse les mesures prises par les gouvernements de l’Afrique du sud, du Brésil, du Chili, de la Chine, de l’Inde, de la Russie et de l’Ukraine pour atténuer la charge qui pèse sur les consommateurs et assurer l’approvisionnement en produits alimentaires dans les conditions de hausse et d’instabilité des prix qui prévalent depuis quelques années.
Les mesures les plus courantes ont consisté à réduire ou à suspendre les droits d’importation sur les produits alimentaires, ou à imposer des obstacles à l’exportation, par exemple sous forme de taxes. Or les obstacles à l’exportation n’aident pas ceux qui ont le plus besoin de sécurité alimentaire, explique le rapport. Ils font du tort aux agriculteurs nationaux et limitent l’incitation à produire. En outre, ils nuisent aux partenaires commerciaux qui dépendent des importations.
Bien que ces mesures puissent accroître les apports alimentaires dans les pays exportateurs à court terme, le renforcement du protectionnisme et l’adoption de politiques d’autosuffisance risquent d’accentuer l’instabilité des prix des produits agricoles sur les marchés mondiaux et de réduire les échanges.
Pour renforcer le secteur agricole à long terme, le rapport recommande de réduire le soutien public accordé à certains produits de base et aux mesures créatrices de distorsions du marché, qui bénéficient actuellement d’un montant disproportionné de subventions, pour le réorienter vers la fourniture de biens publics tels que la recherche, les infrastructures, la formation et la commercialisation.
Les auteurs soulignent la nécessité d’accroître les investissements publics pour mieux faire correspondre l’offre et la demande, développer les cultures à rendement élevé, améliorer la compétitivité à long terme de l’agriculture et assurer des niveaux de revenus plus élevés et durables aux agriculteurs.
11:18 Publié dans 4. Politiques publiques, Développement | Lien permanent | Tags : ocde, politique agricole, brésil, chine, inde, russie, afrique du sud | Imprimer | |
17/03/2009
Vietnam: un plan pour protéger la sécurité alimentaire à l'horizon 2020
Un projet de plan intitulé « Sécurité alimentaire nationale à l'horizon 2020 et 2030 » vient d'être soumis au gouvernement vietnamien par le Ministère de l'agriculture et du développement rural de ce pays.
Selon les objectif de ce plan, le Vietnam devrait avoir éliminé la faim dans certaines régions d'ici 2012 et réduit la malnutrition des enfants de moins de cinq ans à moins de 5 % d'ici 2020.
Bien que le Vietnam soit le deuxième exportateur de riz mondial, il demeure des risques sur la sécurité alimentaire dans un avenir proche, estime le Ministère, étant donné que la population du pays devrait passer de x millions à 100 millions en 2020 et 130 millions en 2030.
Le plan prévoit qu'au moins 3,5 millions d'hectares soient consacrés au rizières en 2020, et que 39 à 41 millions de riz soient produits par an (contre 27,8 en 2007). De plus, 1,3 million d'hectares devraient être consacrés à la production de maïs d'ici 2020.
Pour appliquer ce plan, il sera nécessaire de réviser la loi sur le sol, notamment pour limiter la possibilités pour les autorités locales d'utiliser les terres cultivables pour d'autres usages. En effet, certaines provinces tentent d'attirer des investisseurs aux dépens des zones de culture du riz.
Le plan prend toutefois en compte le développement de l'urbanisation et des infrastructures, en prévoyant une baisse des surfaces de rizières, qui représentent actuellement 4,1 millions d'hectares.
18:02 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : vietnam | Imprimer | |