18/12/2009
Quels élevages de porcs en 2020 pour la Bretagne ?
Organisée par les Chambres d'agriculture de Bretagne, la 10e édition de la journée régionale porcine de Loudéac était cette année orientée vers l'avenir de la filière. Les Chambres d'agriculture de Bretagne y ont présenté leur étude prospective sur la filière porcine : la production des exploitations bretonne permettra-t-elle de couvrir les besoins de la filière en 2020 ? Pour y répondre, deux scénarios d'évolution de la production ont été comparés.
Le premier scénario, scénario « besoin des marchés », vise à appréhender l'impact du niveau d'activité des opérateurs de l'aval sur la production bretonne. Pour ce scénario, des hypothèses d'évolution tendancielle de la consommation de viande porcine (+ 6% compte tenu de la démographie et de la consommation moyenne observée sur dix ans) et des échanges français ont été retenues (stagnation des exportations du fait de la compétitivité croissante du Brésil, des USA et du Canada et importation de 37% de la consommation française en 2020 sur la base du rythme de croissance actuel des importations). Ces hypothèses impliqueraient une diminution de la production française et bretonne de 7% entre 2007 et 2020.
Le second scénario, scénario « production des exploitations », analyse les principaux facteurs influant le potentiel de production des élevages bretons. Il est supposé que les solutions techniques permettront de répondre aux contraintes sanitaires et environnementales, que la rentabilité des exploitations sera préservée, et que la productivité des exploitations sera croissante (augmentation du nombre de porcs produits par truie). En revanche, les normes liées au bien être pourraient engendrer une poursuite de la diminution du cheptel de près de 20% entre 2007 et 2020. La production baisserait alors de 6 % sur la période.
Bien que le croisement de ces deux scénarios aboutisse à des conclusions optimistes quant à la capacité de la production bretonne à répondre aux besoins du marché, les baisses de production envisagées soulignent la nécessité d'activer des leviers d'action pour éviter cette évolution.
Source : Atout Porc Bretagne, Loudéac 25 novembre 2009, pp 16-19
17:07 Publié dans 1. Prospective, Filières agricoles | Lien permanent | Imprimer | |
10/11/2009
Les scientifiques indiens ont développé un riz ne nécessitant pas de cuisson
Les scientifiques du Central Rice Research Institute (CRRI), organisme gouvernemental indien, affirment avoir développé un riz ne nécessitant pas de cuisson mais seulement une immersion dans l'eau pour être prêt à la consommation.
Cette nouvelle variété appelée Aghanibora nécessite 145 jours de culture et a un rendement de 4 à 4,5 tonnes par hectare. Ce riz nécessite 45 minutes de trempage à l'eau froide ou 15 minutes à l'eau tiède pour être prêt à la consommation. Cette nouvelle variété n'est pas issue d'une manipulation génétique mais de la sélection et de l'amélioration d'une espèce issue de l'Assam (Etat de l'Inde).
La mise en production et la vente à grande échelle de ce riz devraient permettre de réaliser des économies non négligeables en énergie du fait de l'absence de cuisson.
L'Inde produit actuellement 98,5 millions de tonnes de riz par an.
Source : ADIT
10:51 Publié dans Energie, Filières agricoles, Mondialisation et international | Lien permanent | Imprimer | |
07/11/2009
Le vin dans le monde à l'horizon 2050
Dans son rapport Les vins dans le monde à l'horizon 2050 datant de septembre 2009, la commission de conseillers du commerce extérieur de la France pour les vins et spiritueux établi les enjeux du marché du vin à venir.
Du fait de la nature même de la vigne, les changements applicables au vin et à sa commercialisation doivent être envisagés sur de longues périodes. Le rapport part de plusieurs constats. La consommation mondiale de vin est dans un courant durablement ascendant mais touchée par des préoccupations de santé, avec des contraintes de santé publique qui devraient converger entre pays traditionnels et non-traditionnels. Le centre de la demande mondiale devrait se déplacer et s'élargir. Enfin, le changement climatique conduira à un déplacement des zones de production, et probablement à une modification de l'encépagement et des méthodes de production.
Afin de s'adapter au réchauffement, certains pays ne manqueront pas d'utiliser de nouvelles techniques de culture et de nouvelles technologies, la filière vin entrera dans un processus de concentration avec de grandes marques internationales, un processus qui devrait toucher au trois grandes zones de production, l'Europe, le "Nouveau Monde" et le "Nouveau Nouveau Monde".
Plusieurs enjeux semblent se présenter : la stabilité de la nouvelle Organisation Commune de Marché (OCM) adoptée par les pays de l'union Européenne en 2009, du modèle des appellations d'origine et des indications géographiques, les effets du marketing dans les pays innovants du "Nouveau Monde", l'émergence de nouveaux lieux de production au Brésil, en Chine et en Inde.
09:48 Publié dans 1. Prospective, Alimentation et consommation, Filières agricoles | Lien permanent | Imprimer | |
21/10/2009
La filière avicole française à l'horizon 2025
La filière avicole occupe une place importante puisque la production mondiale de volailles atteint 30% de la production mondiale de viande, se plaçant au second rang derrière la viande de porc, et loin devant la viande bovine.
En France également la production de viande de volaille occupe la deuxième place derrière le porc et devant la viande bovine. Cependant, cette filière est soumise à une forte évolution : réduction du volume de production, diminution de la production de volailles sous Label Rouge, augmentation de la vente de produits élaborés, importance croissante du critère de durabilité...L'INRA et l'ITAVI ont donc conduit une prospective afin de définir un certain nombre de scénarios d'évolution possible à l'horizon 2025.
Ce projet, mené sur une durée de deux ans, s'est appuyé sur un groupe de travail composé d'experts des filières avicoles et de leur environnement. Les résultats ont présentés dans le cadre d'un colloque le 20 octobre 2009 qui a présenté les principaux scénarios d'évolution de la filière avicole.
Le compte-rendu par Marie-Sophie Dedieu (SDPE)
Le rapport (90 pages)
16:36 Publié dans 1. Prospective, Filières agricoles | Lien permanent | Imprimer | |
18/09/2009
France laitière 2015
À quoi ressemblera la France laitière en 2015? Quelles sont les perspectives à plus long terme? Jusqu'où va se poursuivre la baisse du nombre des exploitations laitières? Comment les régions tireront-elles leur épingle du jeu ? Quelles stratégies d'exploitation se dessinent dans les différentes régions? Autant de questions sur lesquelles se penche une étude réalisée par l'Institut de l'élevage, qui propose un zonage de la France en trois grandes zones laitières : les zones de plaine à forte densité laitière, les zones de polyculture-élevage et les zones de montagne-piémonts.
La baisse des exploitations laitières devrait se poursuivre à l'horizon 2015, selon cette étude, tandis que les contrastes régionaux et la concurrence entre les bassins de production s'accentueraient.
11:51 Publié dans 3. Prévision, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : lait | Imprimer | |
08/07/2009
Les producteurs de lait américains s’organisent
Dans deux secteurs d'élevage qui subissent, aux Etats-Unis comme en Europe, une crise grave, liée au prix élevé des aliments et à la baisse de la demande, les agriculteurs ont décidé d'agir collectivement pour réduire la production et faire remonter les cours.
La Fédération nationale des producteurs de lait qui représente les coopératives, a lancé le programme CWT (Cooperatives Working Together, « les coopératives travaillent ensemble ») en 2003. Les producteurs désireux de participer au CWT payent une cotisation, fixée à 2,2 $ par tonne de lait. L'argent ainsi collecté sert à rétribuer les éleveurs qui acceptent de réformer, de manière anticipée, tout ou partie de leur cheptel de vaches laitières. Les cotisations sont aussi utilisées, dans une moindre proportion, pour subventionner l'exportation de produits laitiers vers certains marchés.
Selon une évaluation récente, sur la période 2004-2008, le volet « retrait de vaches laitières » du CWT a permis de soutenir le prix du lait payé aux producteurs à hauteur, en moyenne, de 13 $/t par an. Les coopératives laitières ont fait des émules parmi les éleveurs de porcs.
Source : Agri US Analyse
18:12 Publié dans Filières agricoles | Lien permanent | Imprimer | |
25/06/2009
L'agriculture du Cher à l'horizon 2020
La chambre d'agriculture du Cher a lancé cette démarche prospective en mai 2008 par une journée de présentation et de débats où étaient conviés des agriculteurs et acteurs de la « société civile ».
Elle l'a poursuivi en réalisant un diagnostic de l'état actuel de chaque filière (occupation du territoire, poids économique, pyramide des âges, main-d'oeuvre...), diagnostic utilisé par Agrobiosciences pour élaborer quatre scénarios d'évolutions possibles pour 2020 :
- la spécialisation des exploitations agricoles
- le virage des nouveaux métiers
- le signal « aliment »
- le contrat sociétal et territorial
15:04 Publié dans Filières agricoles | Lien permanent | Tags : prospective | Imprimer | |
11/06/2009
Avenir des élevages laitiers en Bretagne
La revue Cap élevage de mai 2009 présente les résultats d'un débat sur l'"avenir des élevages laitiers d'ici 2015" en Bretagne selon la vision qu'en ont les éleveurs. L'étude, commanditée par le CNIEL, est menée au niveau national par l'Institut de l'élevage et les Chambres d'agriculture.
Les conditions favorables à la production sont non négligeables en Bretagne et la levée des quotas laitiers est attendue par certains éleveurs pour enfin pouvoir augmenter leur production. Toutefois, pression foncière, environnementale et renouvellement des actifs - conditions de travail difficiles et augmentation du capital à engager pour la reprise d'exploitations de taille croissante - apparaissent comme les principaux facteurs qui limiteront la hausse de la production.
Les avis des éleveurs divergent quant aux conséquences de l'augmentation probable de la taille des troupeaux sur les systèmes d'alimentation des animaux. Ils dépendront des disponibilités en temps de travail mais les avantages économiques et écologiques de l'herbe sont reconnus.
Des incertitudes fortes sur l'évolution de la régulation du marché sont soulevées en Ille-et-Vilaine. Les producteurs craignent une chute du prix du lait et peinent à imaginer la contractualisation. Attributs, parties et rapports de force sont autant d'incertitudes qui pèsent sur les éleveurs quant aux futurs contrats.
L'étude devrait déboucher sur une prospective nationale dans un contexte "de bouleversements intenses qui s'accompagnent de fluctuations importantes du prix du lait".
Marie-Sophie Dedieu
21:37 Publié dans Filières agricoles | Lien permanent | Tags : élevage | Imprimer | |
01/06/2009
France laitière 2015 suite
L'étude France laitière 2015 menée par l'Institut de l'élevage à la demande du Cniel (l'interprofession laitière) et de FranceAgriMer est basée sur une série d'entretiens collectifs, qui a permis d'enregistrer les attitudes, projets et interrogations des éleveurs au 1er trimestre 2009.
En outre, des analyses statistiques ont permis de brosser un portait des 88 000 exploitations laitières françaises à partir des données 2007 de l'enquête sur la structure des exploitations agricoles (Agreste) enrichie de données sur les quotas laitiers (FranceAgriMer).
Trois grands contextes de production sont identifiés (zones de montagne-piémont, zones de polyculture élevage, zones d'élevage de plaine les plus orientées vers la production laitière), eux-mêmes subdivisés en 7 sous-zones de plaine et une série de massifs montagneux concernés par la production laitière. C'est cette grille de lecture qui est mobilisée pour lister les enjeux auxquels seront confrontés les exploitations laitières et présenter les simulations micro-économiques réalisées par les Réseaux d'élevage pour évaluer l'intérêt de différentes adaptations possibles des systèmes de production.
C'est aussi cette entrée régionale qui est retenue pour produire les résultats des projections à moyen terme (2014) en termes de nombre d'exploitations et de taille moyenne d'atelier en comparant un scénario tendanciel et un autre marqué par un contexte économique défavorable au lait. Ces projections régionales sont précédées d'une analyse démographique rétrospective (depuis 1990) et prospective (jusqu'en 2035). Avec une poursuite tendancielle de la restructuration et en l'absence de toute relance de l'installation, le nombre d'installations laitières françaises ne seraient plus que de 20 000 entre 2015 et 2035. En revanche, s'il l'on maintient au-delà de 2015 le niveau de 1200 installations par an, le nombre d'exploitations tendrait vers 30 000 en 2035. Encore faut-il que les conditions économiques propres à la production laitère ne se dégradent pas trop.
De fait, les différentes analyses confirment que les contrastes régionaux et la concurrence entre bassins de production sont en train de s'exacerber :
Moins contraintes par les quotas (les règles de gestion adoptées au niveau français ont de fait favorisé les croissances les plus importantes dans les zones les moins laitières), les zones de polyculture - élevage ont bâti un modèle économique performant, mais sensible à la conjoncture.
A l'opposé, les zones de plaine spécialisées ont été davantage freinées par les quotas et la pression foncière. Elles ont investi sans pouvoir exprimer totalement leur potentiel et, pour valoriser au mieux leur quota, elles ont optimisé les coûts de production. Elles disposent donc d'une réserve de productivité, avec des coûts marginaux faibles, qu'elles ont d'ailleurs bien exprimée en 2008.
Quant à la montagne, elle est en danger de décrochage structurel, lequel risque d'aggraver le différentiel de productivité et de rémunération du travail. Ceci renforce encore l'impérieuse nécessité de se démarquer davantage des zones de plaine pour éviter la concurrence frontale sur les productions de masse, mais appelle également un renforcement des politiques d'accompagnement spécifiques, initié en France avec le Bilan de santé de la PAC.
13:50 Publié dans 3. Prévision, Filières agricoles | Lien permanent | Imprimer | |
06/04/2009
Avenir de l'élevage en Champagne-Ardenne
La Chambre Régionale d'Agriculture de Champagne-Ardenne, avec le soutien du Conseil régional, a lancé une réflexion prospective sur les enjeux relatifs à l'avenir de l'élevage ruminant (bovins lait, bovins viande, ovins).
Après avoir présenté la situation actuelle, cinq scénarios ont été élaborés à partir des moteurs et figures à long terme retenus par les professionnels pendant un séminaire animé par Lucien Bourgeois.
Les cinq scénarios :
- L'élevage résiduel.
- Le lait fait de la résistance.
- Les filières pilotent les productions de masse.
- La valeur ajoutée par l'origine géographique.
- Les systèmes autonomes ou la complémentarité entre les productions.
L'évolution de l'ensemble des systèmes d'exploitation a été analysé pour chaque scénario, de même que les leviers pour y parvenir.
17:06 Publié dans Filières agricoles | Lien permanent | Tags : prospective, élevage | Imprimer | |
03/04/2009
Bilan de santé de la PAC, simulations INRA
L'INRA a réalisé des simulations à partir des données du RICA sur l'application française du bilan de santé, avec 3 scénarios correspondant à des hypothèses quant à l'utilisation du solde non encore affecté :
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Scénario Barnier 1 : le solde est affecté suivant les références historiques. Dans ce cas on ne mesure que l'effet des décisions déjà prises.
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Scénario Barnier 2 : le solde est considéré comme gelé, de façon à montrer l'enjeu que représentent les décisions qui restent à prendre sur les critères d'attribution.
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Scénario Barnier 3 : le solde est redistribué favorablement aux plus petites structures : revalorisation des DPU pour les 50 premiers ha de cultures à partir du solde d'aides SCOP, et pour les 25 premières UGB bovines à partir du solde de PMTVA.
L'impact s'échelonne entre -11 200 € et + 15 300 €, et entre - 20 % et + 88 % des aides perçues, selon les régions et types de production.
Sophie Leenhardt présente la synthèse de cette étude du point de vue de l'évaluation.
13:55 Publié dans Filières agricoles, PAC | Lien permanent | Imprimer | |
Bilan de santé de la PAC vue par l'élevage
Dans la série des travaux d'analyse du bilan de santé, le dossier de l'Institut de l'Elevage (mars 2009) se positionne en gros sur le même champ que l'étude de l'INRA, avec une approche pareillement centrée sur l'élevage. Mais le niveau d'analyse est beaucoup plus approfondi.
D'une part, l'Institut va plus loin sur la comptabilité des gains et pertes de soutien par secteurs de production, régions, types de systèmes, etc, approche moyennement intéressante pour nous.
Mais d'autre part, l'Institut est aussi plus analytique. Il apprécie les effets potentiels sur les choix de production des éleveurs, et apporte un jugement (aussi partial soit-il) sur la cohérence du bilan de santé avec un certain nombre d'objectifs affichés.
Le bilan de santé est ainsi plutôt plébiscité. Il est jugé comme cohérent avec l'objectif de rééquilibrage des soutiens (en faveur de l'herbe, de la montagne et des ovins caprins), et avec celui de mieux répondre aux enjeux sociaux et environnementaux. Ces objectifs ne sont en revanche pas discutés (notamment celui d'égalisation des soutiens).
Les critiques portent sur le caractère peu incitatif du soutien à l'herbe basé sur références historiques. Ce soutien est à même de conforter les systèmes herbagers existants, mais sans susciter de nouvelles vocations. Les systèmes de polyculture élevage, en outre, sont globalement pénalisés par les transferts de soutien, alors qu'ils présentent des intérêts économiques et agronomiques. L'Institut mentionne toutefois qu'en dépit d'une pénalisation globale de ces exploitations, la nouvelle répartition des soutiens est susceptibles de revaloriser l'atelier élevage au sein de ces systèmes, sans conclure sur le fait que ce soit suffisant ou non pour un maintien de l'herbe.
En conclusion, l'Institut de l'Elevage qualifie les changements induits par le bilan de santé d'à la fois "modestes et significatifs" : modeste quant à l'impact global sur les soutiens à l'élevage, mais significatif pour certains secteurs : ovins et caprins, lait de montagne, bio.
Le caractère éphémère des décisions prises est également souligné, avec la perspective proche de 2013. Dans cette perspective, l'accent est mis au final sur l'importance des enjeux relatifs aux régulations de marché. L'Institut écrit en effet que "cette future politique ne fera pas l'économie du débat autour des questions des mécanismes de régulation des marchés et de certaines formes de protections douanières".
Cette étude comporte en outre l'intérêt de présenter une "check list" assez claire des modalités qui restent à définir (p. 13).
Elle propose également une mise en perspective des évolutions de la PAC, qui peut être intéressante sur le plan pédagogique (pages 5-6).
Sophie Leenhardt
12:50 Publié dans Filières agricoles, PAC | Lien permanent | Tags : élevage | Imprimer | |
24/03/2009
Vins et spiritueux : prévisions à l'horizon 2012
Pour la septième année, le cabinet britannique IWSR a été mandaté par Vinexpo pour produire un rapport détaillé sur la consommation globale, la production et les échanges internationaux dans le domaine des vins et spiritueux, avec des prévisions à l'horizon 2012.
L'étude a été conduite dans 28 pays producteurs de vins et sur 114 marchés de consommation de vins et spiritueux. La période d'analyse s'échelonne de 2003 à 2012.
Selon cette étude, à l'horizon 2012, la consommation mondiale de vin devrait augmenter de plus de 6% sur cinq ans, pour atteindre 2,816 milliards de caisses. En 10 ans, la consommation mondiale de vin augmenterait donc de 14,07 %, soit 4,16 milliards de bouteilles, ce qui correspond à une année de production aux Etats-Unis.
En valeur à l'horizon 2012, le marché mondial du vin devrait représenter 166,117 milliards de dollars, soit une hausse de 8,92 % entre 2008 et 2012.
11:54 Publié dans Filières agricoles | Lien permanent | Tags : prévisions | Imprimer | |