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09/06/2011

Lait français pour bébés chinois

 La coopérative normande Isigny Sainte-Mère, basée en Basse Normandie, a signé un important contrat avec la société chinoise Shanghai Chenguan Dairy portant sur la livraison de 3000 tonnes de lait en poudre infantile par an, d'ici trois ans. Cela représentera 15% de l'activité de l’entreprise et 2% du marché total des laits infantiles importés en Chine (source : Le Moci).

Ce contrat a pu être conclu grâce aux échanges menés par la région Basse-Normandie, jumelée depuis 1990 avec la province chinoise de Fujian.

Le lait français présente des garanties de qualité et de traçabilité répondant aux préoccupations chinoises, très fortes depuis que le secteur laitier chinois a été frappé en 2008 par le scandale du lait à la mélanine, un additif qui a provoqué la mort d'au moins six enfants et des problèmes rénaux et urologiques chez près de 300 000 autres. Tout récemment encore, une nouvelle affaire de contamination par du nitrite a éclaté. Près de la moitié des laiteries chinoises ont reçu l'ordre d'arrêter leur production suite à un audit de l'administration.

Céline Laisney, CEP (Centre détudes et de prospective)


16:10 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

Une échelle de bien-être animal mise en place par un distributeur américain

 Face aux interrogations croissantes de ses clients sur l'origine de la viande et les conditions d'élevage, la chaîne de distribution américaine Whole Foods Market a introduit une échelle du bien-être animal (5-Step™ Animal Welfare Rating Standards).

En collaboration avec l'association Global Animal Partnership, les produits sont situés sur cette échelle qui va de 1 à 5 : au stade 1, l'animal a de la place autour de lui et peut bouger, au stade 3 il bénéficie du plein air et au stade 5+, il vit toute sa vie dans la même ferme. Les conditions du « cahier des charges » (qui concernent aussi la durée de transport, l'alimentation et les soins) sont détaillées par type d'animal. Les audits sont réalisés par un organisme indépendant.

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La compagnie a enregistré une vidéo expliquant sa démarche, diffusée sur You Tube.

Whole Foods Market est aujourd'hui le 9e distributeur alimentaire aux États-Unis, avec près de 300 magasins. Plus de 1200 exploitations sont engagées dans cette démarche de certification.

L'impact de cette initiative sur les ventes de viande et les réactions des consommateurs seront intéressants à surveiller.

Céline Laisney, CEP (Centre détudes et de prospective)

08/06/2011

Chiffres de l'agriculture biologique

 A l'occasion de la douzième édition du Printemps BIO, du 1er au 15 juin, l'Agence Bio a sorti un dossier sur le développement de ce type de culture en France.

On y apprend que le nombre d’exploitations a augmenté de +55% de 2008 à 2010, que le marché des produits alimentaires bio a progressé de + 32% en 2 ans et que la restauration collective a triplé ses achats bio en 2 ans. Le nombre total d’opérateurs bio a progressé dans les mêmes proportions : +49% en 2 ans. A ce jour, la France compte au total de près de 31 000 opérateurs exerçant des activités en bio (producteurs, transformateurs, distributeurs).

Selon l'Agence Bio, fin 2010, la Bio représentait 3% de la surface agricole utile totale en France, 4% des exploitations et 2% du marché alimentaire, avec des différences fortes selon les secteurs de produits.

Les achats à l’étranger sont passés de 38% à 35% de 2009 à 2010, et parmi ceux-ci, seulement environ un tiers concerne des produits pour lesquels la France a une vocation naturelle mais a manqué conjoncturellement de volume (le reste concerne des produits exotiques, notamment le café, et des produits pour lesquelles la France n'a pas d’atout particulier comme les agrumes, le soja, etc).

Les deux tiers des exploitations bio sont concentrés dans 7 régions : Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Aquitaine, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Pays de la Loire et Bretagne.

(cliquer pour agrandir)

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Céline Laisney, CEP (Centre détudes et de prospective)

16:33 Publié dans Environnement, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : tendances, bio |  Imprimer | | | | |  Facebook

24/05/2011

Scénarios sur la production de viande bovine en Bretagne

 La Bretagne est la troisième région française productrice de viande bovine. Mais en 10 ans, elle a perdu près d’un tiers de la production. Dans des conjonctures de plus en plus fluctuantes et face à l’incertitude pesant sur le secteur laitier, quels sont les futurs possibles pour la production de viande dans cette région ?

Pour y répondre, un travail prospectif a été piloté par les chambres d’agriculture de Bretagne avec l’Institut de l’élevage. Un séminaire a réuni 40 représentants professionnels ou responsables administratifs, acteurs de la filière viande bovine bretonne.

Cinq scénarios d’évolution de la production de viande bovine ont été construits, en lien avec la dynamique de la filière laitière et les choix stratégiques de l’industrie de la viande bovine :

- un scénario intitulé «développement des ateliers de transformation et de découpe à la recherche d’une viande au moindre prix» ;

- un scénario dans lequel « les outils d’abattage sécurisent leurs approvisionnements » ;

- un scénario de « développement de la production laitière au détriment de la production allaitante » ;

- un scénario où « la hausse des effectifs des vaches laitières se ferait au détriment de la production de bovins mâles » ;

- enfin, un scénario impulsé par les décisions politiques qui favoriseraient « une production à l’herbe » ;

L’impact potentiel des scénarios a été chiffré grâce à un outil de prévision. Trois scénarios pourraient aboutir à une baisse de la production de viande en Bretagne comprise entre -5% à -13%.

Les répercussions sur la valeur ajoutée ont également été évaluées. Globalement, l’accent a été mis sur la nécessité pour les producteurs de cerner au mieux leurs coûts de production et de réfléchir aux moyens pour les diminuer.

 

Source : Revue Chambres d'agriculture février 2011, n°1000

11:50 Publié dans 1. Prospective, Filières agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Impact du réchauffement climatique sur la production

 Selon une étude réalisée par des scientifiques des universités de Stanford et de Columbia et publiée dans la revue Science, le réchauffement climatique aurait réduit la production mondiale de maïs et de blé de respectivement 5,5% et 3,8% entre 1980 et 2008. Cette diminution serait responsable d'une augmentation des prix de ces produits de 6% sur la période.

Quant au soja et au riz, les pertes dans certaines régions du monde auraient été compensées par des gains ailleurs.

Les effets du réchauffement sont variables selon les pays, certains étant plus affectés par la diminution de la productivité agricole (comme la Russie, la Turquie et le Mexique) et d'autres un peu moins (l’Inde, la France, le Brésil et la Chine).

L’étude insiste sur l'importance des stratégies d’adaptation, telles que les avancées technologiques, pour faire face à l’impact du réchauffement climatique à venir.

11:24 Publié dans Climat, Enseignement et recherche, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : climat |  Imprimer | | | | |  Facebook

05/05/2011

La Banque Populaire veut faciliter la vente en ligne

La Banque Populaire lance un portail internet pour aider ses clients agriculteurs et viticulteurs à vendre sur internet le fruit de leurs productions : directetbon.

L’agriculteur renseigne ses produits, les prix de vente et les modes de retrait possibles pour l’acheteur: retrait à la ferme, sur un lieu relais (type marché ou commerce) ou livraison à domicile avec un conditionnement adapté à la nature du produit (colis, frais, sous vide…). Il a accès à des outils de gestion des stocks, des flux financiers et des statistiques de son site. Un service de maintenance et de référencement lui est proposé. La création d’une e-boutique est réservée aux clients de la Banque populaire en échange d’un forfait mensuel de 50 € HT.

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Le consommateur peut faire une recherche par catégorie de produit, signe de qualité (AB, AOC, Label rouge, etc) et par région. Il peut également trouver sur le site des conseils, par exemple sur les produits de saison. Les paiements sont sécurisés.

3000 « e-boutiques » sont attendues d'ici 2013.

29/04/2011

Capacités d'exportations de l'Ukraine en 2020 : trois scénarios

Même si l’Ukraine souffre de handicaps, liés soit à sa fragilité économique et politique soit à son climat continental, le pays devrait à l’avenir peser davantage sur les marchés céréaliers, sous réserve d’une amélioration de l’efficience de la logistique. C’est ce que montre une analyse prospective réalisée par ARVALIS-Institut du végétal qui s'appuie sur des enquêtes réalisées auprès d'acteurs locaux ainsi que sur des statistiques historiques. Trois scénarios d’évolution sont envisagés.

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28/04/2011

Scénarios sur les grandes cultures en Midi‐Pyrénées en 2030

La filière "Grande Culture" en Midi‐Pyrénées est confrontée à de fortes évolutions du contexte global économique et sociétal (forte variabilité des prix, modifications profondes du système de soutien de la PAC, apparition de nouveaux débouchés, enjeux liés à l’environnement et à la multifonctionnalité). A l’échelle de la région, l’urbanisation croissante accentue les pressions sur le foncier dans un contexte de diminution du poids démographique, économique et politique de l’agriculture en milieu rural. Ces évolutions suscitent de nombreuses interrogations pour les différents acteurs régionaux des filières agricoles, notamment de grande culture.

Le projet « PROUESSES » (PRospective et OUtils d’Evaluation de Scénarios d’évolution du SEcteur de grandes cultures en Midi‐PyrénéeS), animé par l'INRA Toulouse, se base sur une combinaison originale de méthodes.

Il a aboutit à trois scénarios contrastés d’évolution de la filière grande culture à horizon 2030 :

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17:37 Publié dans 1. Prospective, Filières agricoles, Territoires | Lien permanent | Tags : grandes cultures |  Imprimer | | | | |  Facebook

11/04/2011

Potentiel important pour les cultures de plantes à fibres

 Dans le cadre d’un partenariat avec l’Ademe, FRD (Fibres Recherche Développement) publie la première étude nationale portant sur l’évaluation de la disponibilité et de l’accessibilité de fibres végétales à usages matériaux en France.

Partie de 200 000 hectares en 1960, la culture de plantes à fibres (essentiellement lin et chanvre) est tombée à 50 000 au début des années 1920, pour remonter à près de 100 000 ha au début des années 2000.

D'après cette étude, cette surface pourrait attendre 300 000 ha d'ici 2035. Ces cultures pourraient se développer notamment dans les régions du nord de la France, où la présence d’un bon tissu industriel de 1ère transformation dans ces régions permet d’obtenir des fibres végétales de qualité, pouvant approvisionner sans souci majeur les industriels de la 2ème transformation.

L'étude met en avant les besoins futurs en fibres végétales et les leviers mobilisables pour atteindre les niveaux de production correspondants. Ces travaux ont intégré les risques de concurrence avec les usages alimentaires des surfaces agricoles.

 

 

10:46 Publié dans Filières agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

10/04/2011

Alimentation des vaches et crédit carbone

 La méthode d'alimentation des vaches laitières aux graines de lin de l'association Bleu Blanc Cœur, qui réduit les émissions de méthane entérite, vient d'être référencée par le ministère de l'Ecologie comme méthode ouvrant le droit à bénéficier de crédits de carbone. En effet, les omégas 3 contenus dans les graines de lin détruisent les parois cellulaires des bactéries méthanogènes.

Il reste à quantifier les émissions de méthane évitées grâce à la méthode ainsi qu'à recenser les porteurs de projets. Les éleveurs adhérents à l’association l’association Bleu Blanc Cœur utilisent 10 000 tonnes des 180 000 tonnes de graines de lin extrudé que produit Valorex.

11:11 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Climat, Environnement, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : élevage, climat |  Imprimer | | | | |  Facebook

06/04/2011

23 recommandations pour l'évolution de la politique laitière américaine

 En janvier 2010, le secrétaire américain à l'agriculture, Tom Vilsack constituait le Dairy Industry Advisory Committee afin de mener une réflexion relative à la politique agricole américaine. Ce comité avait à se pencher sur les questions de volatilité du prix du lait à la production et de rentabilité de l'élevage laitier, dans le but de formuler une série de recommandations en matière de politique laitière.

Après plus d'un an de travaux, experts et professionnels de ce comité ont remis leur rapport final au secrétaire à l'agriculture. Ce rapport contient 23 recommandations en matière de politiques laitière. Le DIAC plaide notamment en faveur de  :

  • la mise en œuvre d'un programme de gestion de la croissance de la production, sans que celui-ci n'entrave l'entrée de nouveaux producteurs dans le secteur ;

  • l'évolution des aides contra-cycliques pour la production de lait, avec la prise en compte, pour leur activation, de seuils en matière de revenus et de coût des aliments. Ces aides étant aujourd'hui plafonnées, le comité préconise le développement de systèmes assurantiels au-delà du plafond permettant de couvrir le risque des grandes exploitations.

  • Des paiements plus incitatifs pour l'adoption de pratiques respectueuses de l'environnement,

  • La fin des soutiens à l'éthanol conduisant au renchérissement du coût de l'alimentation des vaches laitières,

  • La garantie d'obtention du statut de résident permanent pour les salariés immigrés employés dans les exploitations laitières 

Au-delà de ces recommandations, ce rapport est riche d'informations relatives aux nombreux outils de la politique laitière américaine.

Marie-Sophie Dedieu, CEP

18:13 Publié dans 4. Politiques publiques, Filières agricoles, Travail et emploi | Lien permanent | Tags : etats-unis, lait |  Imprimer | | | | |  Facebook

Transmission des prix dans les filières grains et viande bovine aux Etats-Unis

La volatilité croissante des prix des produits agricoles et des intrants sur les marchés internationaux fait de la transmission des prix une problématique commune à l'ensemble des filières agroalimentaires, et les questions qui se posent en France et à l'échelle communautaire font aussi l'objet de travaux outre-Atlantique. Le service de recherche de l'USDA, l'ERS, s'est ainsi penché sur la question des transmission des variations de prix depuis la production jusqu'au prix de vente de détail du pain et de la viande bovine.

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18:09 Publié dans Filières agricoles, Production et marchés | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

17/03/2011

L'Inde veut devenir un acteur majeur dans les produits laitiers

La consommation de produits laitiers se développe en Inde, tirée par l'essor des classes moyennes.

Elle pourrait doubler d'ici 2030 par rapport à 2010 pour atteindre 242 millions de tonnes, selon Barclays.

Les exportations indiennes se développent également, celles de beurre s'élèveraient à 10.000 tonnes, en 2011, contre 4.000 en 2010 d'après l'USDA, celles de lait allégé à 15.000 tonnes contre 10.000 tonnes.

L'Inde souhaite accélérer le rythme de croissance de sa production à 10% par an, contre 5% actuellement.

Ceci devra passer par l'amélioration du système de collecte, la modernisation du processus de production, et l'amélioration de la qualité.

Source : Bloomberg

18:02 Publié dans Filières agricoles | Lien permanent | Tags : inde |  Imprimer | | | | |  Facebook

02/03/2011

Quel élevage demain ?

Selon les projections de la FAO, la production de viande pourrait doubler pour atteindre 470 millions de tonnes d'ici 2050, et celle de lait passer de 580 actuellement à 1.043 millions de tonnes. Parallèlement, le changement climatique pourrait affecter la production et la sécurité alimentaires (conditions climatiques extrêmes plus fréquentes, prolifération de pathogènes émergents, développement de nouvelles maladies). Etant donné que l’augmentation de la production de viande aura surtout lieu dans des pays en développement (pays africains par exemple) ou à économie de transition (comme le Brésil), il sera nécessaire de mettre en place des stratégies pour réduire les émissions de GES sans provoquer des dommages sur le plan économique, social et environnemental. L’élevage est responsable actuellement de 37% des émissions de méthane, de 65% des émissions de dioxyde d’azote et de 9% des émissions de dioxyde de carbone.

 C’est pourquoi l’Inra, en association avec 25 partenaires, lance le projet européen AnimalChange (AN Integration of Mitigation and Adaptation options for sustainable Livestock production under climate CHANGE).

L’ambition de ce projet est de déterminer, en fonction de paramètres climatiques, économiques, énergétiques et liés à l’agriculture, les caractéristiques des systèmes d’élevage du futur. Concrètement, les partenaires d’AnimalChange développeront une série de scénarios, de modèles biophysiques et socio-économiques, qu’ils associeront à l'expérimentation. Ils pourront ainsi explorer des scénarios futurs pour le secteur de l'élevage ainsi que pour l’évolution du CO2 atmosphérique. Ils proposeront notamment des systèmes de développement durable de l’élevage en Europe, Afrique du nord et sub-saharienne et en Amérique latine.

 Les partenaires d’AnimalChange informeront par la suite les politiques publiques de développement et proposeront des actions de coopération avec les petits éleveurs des pays en voie de développement sélectionnés.

 AnimalChange réunit 25 partenaires publics et privés issus de 12 pays européens, du Sénégal, de Turquie, d’Afrique du Sud, du Brésil, du Kenya et de Nouvelle-Zélande.

Son budget global est de 12,8 millions d’euros dont 9 millions sont financés par la Commission Européenne dans le cadre du 7ème PCRD sur une durée de 4 ans (2011-2015).

 source : INRA

09:45 Publié dans 1. Prospective, Climat, Environnement, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : élevage |  Imprimer | | | | |  Facebook

01/03/2011

McDonald's lance un hamburger 100% viande charolaise

McDonald's France a lancé dans ses 1196 restaurants, un hamburger fait uniquement de viande charolaise d'origine française, "Le Charolais".

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Ce sandwich nécessitera 1500 tonnes de viande par an, dont 30 % issus de Bourgogne. Son prix est de 1,95 euros, soit 15% à 20 % plus cher qu’un hamburger classique.

Sur les 50.377 tonnes de viande de boeuf achetées par McDonald's France chaque année, 52% est d'origine française, le reste provient de l'Union européenne. La viande de charolaise entrait déjà dans la composition de ses steaks hachés, mais elle était mélangée à des viandes d'autres races.

McDonald's souhaite contractualiser avec la filière bovine pour garantir ses approvisionnements.

Pour les éleveurs, cet engagement du géant américain est un signe encourageant, mais pas encore déterminant. À terme, ils espèrent que cette nouvelle commande aura des répercussions positives sur les prix de leur production.

10:55 Publié dans Alimentation et consommation, Filières agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook