27/06/2012
Le cacao en voie de disparition ?
L’Alliance des pays producteurs de cacao (COPAL) a tiré la sonnette d’alarme à Abidjan en Côte d’Ivoire. Cette alliance regroupant des pays comme le Ghana, le Nigeria, le Brésil, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, la Malaisie, craint que la culture de cacao ne soit en danger d'extinction dans le monde. Le vieillissement des cacaoyers, les effets du changement climatique et les attaques des parasites expliquent cette crainte.
« S’il n’y a pas une réaction rigoureuse aux menaces, il va sans dire que (. . . ) dans 50 ans ou un siècle on ne pourra plus avoir du cacao », selon M. Coulibaly, secrétaire général de la COPAL, qui a plaidé en particulier pour une aide financière accrue à la recherche, en vue de renouveler les vergers avec de nouvelles variétés végétales résistantes aux parasites. Selon lui, cette aide devrait venir des chocolatiers et des gouvernements des pays producteurs. Ces questions sont mises à l'ordre du jour de la 17e conférence internationale de la recherche sur le cacao qui se tiendra en octobre 2012.
Source : COPAL
14:47 Publié dans Climat, Développement, Filières agricoles | Lien permanent | Imprimer | |
24/06/2012
Vers un retour du cheval de trait en viticulture ?
Depuis quelques années, de plus en plus de viticulteurs font le choix de réintroduire le cheval comme outil de travail dans leur exploitation. On ne peut pas quantifier précisément le phénomène mais il prend de l'ampleur et concerne des surfaces non négligeables. Certains lycées agricoles commencent même à proposer des formations en attelage de chevaux. En Bourgogne, plus d'une dizaine de prestataires en traction animale sont installés au service des viticulteurs et plus de 200 ha y sont labourés à cheval. Plusieurs vignobles prestigieux ont fait le choix du cheval, sans pour autant communiquer sur cette pratique.
Le cheval peut être utilisé pour une diversité d'opérations (labour, désherbage, binage, épandage du fumier) ou encore pour transporter le raisin lors des vendanges. D'après ses partisans, il évite le tassement des sols. Dans les exploitations en agriculture biologique en particulier, où les passages sont très nombreux, la traction animale améliore l'aération du sol et l'accès à l'eau par les racines de la vigne. Elle offre également la possibilité d'accéder à des parcelles très pentues ou plantées en rangs très serrées, où le passage du tracteur est difficile. Elle peut aussi réduire le bilan carbone de l'exploitation.
En termes de performances économiques, les coûts de production en traction animale semblent légèrement supérieurs, en raison du besoin accru en main-d'œuvre et d'une vitesse de travail inférieure. En Bourgogne, les viticulteurs ont estimé que le surcoût dû à la traction animale correspondait « au prix d'un bouchon supplémentaire par bouteille de vin ».
Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective
Sources : Aujourd'hui en France, 13 juin 2012, La Nouvelle République, 20 janvier 2012
14:31 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Agronomie, Environnement, Filières agricoles | Lien permanent | Imprimer | |
20/06/2012
La filière équine française à l'horizon 2030
Afin d’aider les professionnels de la filière équine à se préparer aux évolutions à venir, mais aussi pour améliorer l’offre de services, de connaissances et d’innovations, l’INRA et l’IFCE (Institut français du cheval et de l'équitation) se sont associés pour travailler sur les perspectives d’évolution à l'horizon 2030 de la filière équine.
L’équitation de loisir connait un engouement croissant et le secteur des courses bénéficie d’un fort intérêt de la population pour les paris hippiques. Dans ce contexte dynamique, l’ouverture des paris en ligne, le relèvement de la TVA, la diminution des subventions de l’État, mais aussi le développement de la concurrence internationale sur les marchés du cheval de sport font peser des incertitudes sur l’avenir et sur la poursuite des tendances actuelles. Ces interrogations sur l’avenir s’ajoutent aux nombreux enjeux auxquels la filière française est déjà confrontée tels que la pérennisation des emplois, la production de chevaux en adéquation avec la demande, mais aussi le maintien de la diversité des races et de leur présence dans certains territoires, la préservation du bien-être animal, la pérennité de la contribution du cheval au maintien de l’agriculture et du tissu social et culturel, etc.
Un article en présente les premières réflexions prospectives du groupe, tandis qu’un colloque de restitution en présentera, le 2 octobre 2012 à Paris, les conclusions.
16:40 Publié dans 1. Prospective, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : cheval | Imprimer | |
18/06/2012
Accession de la Russie à l'OMC : de belles perspectives pour les exportateurs agricoles
L'adhésion de la Russie à l'OMC bénéficierait largement à ses exportateurs agricoles. Une récente publication de l'ICTSD ayant évalué les effets possibles de cette adhésion, conclut que les avantages attendus pour les pays exportateurs résulteraient de la réduction des droits de douane, de la facilitation du commerce avec la Fédération et d'une meilleure prévisibilité dans la régulation de son commerce extérieur. La demande agricole et alimentaire domestique en augmentation devrait aboutir à un recours croissant de la Russie aux marchés extérieurs.
En vertu du Système généralisé de préférence de l’Union douanière (Schéma SGP de l’Union douanière), appliqué pour les pays en développement et les pays les moins avancés, la Russie devrait connaître une augmentation substantielle des échanges de plusieurs produits, notamment le sucre et la viande porcine en provenance du Brésil.
Sa production bovine se trouvera par ailleurs concurrencée par une viande provenant de diverses origines : Brésil, Uruguay et Paraguay, avec des prix compétitifs bénéficiant au consommateur russe.
Si les exportateurs de vin comme le Chili, l'Afrique du Sud et l'Argentine pourraient prendre des parts de marché importantes en Russie, ils seront en compétition directe avec les exportateurs traditionnels des pays développés. La suppression des restrictions commerciales permettra en effet d'améliorer les termes des échanges avec les pays hors CEI (y compris les pays en développement), ces derniers trouvant un meilleur accès au marché russe mais aussi à celui de la Biolorussie et du Kazakhstan.
Hiba el Dahr, Centre d'études et de prospective
16:33 Publié dans 3. Prévision, Filières agricoles, Mondialisation et international, Production et marchés | Lien permanent | Imprimer | |
30/05/2012
Effets du changement climatique sur les ravageurs
En Suisse, le centre de recherche Agroscope a étudié les effets du changement climatique sur le comportement d'un insecte ravageur des pommiers et poiriers, le carpocapse. En partenariat avec MétéoSuisse, les travaux ont consisté à coupler des projections climatiques régionalisées pour 10 sites en Suisse, avec un modèle permettant de prévoir le développement des ravageurs.
Les résultats montrent que ces insectes seront plus nombreux et présents plus longtemps dans les cultures fruitières : développement plus précoce, apparition de générations supplémentaires, meilleures conditions de reproduction.
D'après les chercheurs, il est crucial de développer des stratégies de lutte durables. En particulier, ils mettent en garde sur l'utilisation accrue de pesticides qui pourrait contribuer à l'émergence de populations résistantes. D'après Jörg Samietz, chef du groupe Zoologie d’Agroscope, «davantage d'exploitations fruitières devront se convertir à la confusion sexuelle et la lutte avec les auxiliaires, les adversaires naturels des ravageurs, va prendre de l’importance.»
Fabienne Portet, Centre d'études et de prospective
Source : Agroscope
15:50 Publié dans 3. Prévision, Climat, Environnement, Filières agricoles | Lien permanent | Imprimer | |
22/05/2012
Futur Farm Bill : les propositions de gestion de l'offre pour le secteur laitier progressent
Les propositions en faveur de la mise en place d'une gestion flexible des volumes dans le secteur laitier progressent aux États-Unis. C'est ce qui ressort du projet de future loi cadre agricole, Farm Bill 2013-2017, voté au comité agricole du Sénat le 26 avril dernier. Le contenu de la proposition relative au secteur laitier s'articule autour de deux grands volets :
15:38 Publié dans 4. Politiques publiques, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : lait | Imprimer | |
14/05/2012
Vers de très grandes exploitations laitières en Europe ?
Les débats se poursuivent autour du projet de création d'une exploitation de 1000 vaches laitières dans la Somme, projet porté par une société civile d'exploitation agricole (SCEA), dont le troupeau est actuellement de près de 200 vaches laitières.
Il s'agirait d'augmenter progressivement la taille du troupeau, et de développer la production d'énergie via le traitement des effluents d'élevage par méthanisation. Le plan d'épandage serait réalisé sur un ensemble de parcelles d'un total de 1200 hectares.
Après l'avis favorable du CODERST (conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques) rendu fin avril 2012, c'est à présent la décision préfectorale qui est attendue pour connaître le devenir du projet.
Ce projet de la SCEA n'est pas sans faire écho au projet « Nocton Dairies » de création d'une exploitation de plus de 8000 vaches laitières initialement, au Royaume-Uni dans un contexte de disponibilités de droits à produire. Ce projet a toutefois finalement avorté suite à la décision de l'Agence de l'environnement britannique.
Ces types de projets sont liés aux évolutions de la politique laitière communautaire. L'augmentation progressive des quotas laitiers jusqu'à leur suppression en avril 2015 lève en effet l'un des principaux freins à l'établissement de très grandes structures laitières en Europe.
Marie-Sophie Dedieu, Centre d'études et de prospective
15:04 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : lait | Imprimer | |
05/04/2012
Le maïs américain n'augmentera pas les stocks mondiaux de céréales
Une récente étude publiée par Rabobank constate qu'il est peu probable que les rendements du maïs produit aux Etats-Unis soient suffisamment importants pour augmenter de manière significative les niveaux historiquement bas des stocks mondiaux en céréales. Les rendements sont en effet susceptibles de croître à un rythme beaucoup plus lent que par le passé, la ligne de croissance sera ainsi inférieure aux estimations actuelles de l'USDA. Ceci est dû à des changements structurels dans la géographie de la production. Les cultures ont migré vers des régions moins productives, le manque de rotation et la densité des plantations ayant fortement contribué à cette baisse tendancielle des rendements. Il y aurait 50% de chance seulement pour que la production de maïs puisse répondre à la demande mondiale toujours croissante, annonce le rapport.
En conséquence, une zone de production plus vaste serait nécessaire avec, dans les trois à cinq années à venir, une compétition toujours plus rude entre production d'éthanol, exportations et alimentation pour bétail.
Hiba el Dahr, Centre d'études et de prospective
15:30 Publié dans 3. Prévision, Filières agricoles, Mondialisation et international | Lien permanent | Imprimer | |
Les échanges mondiaux en oléagineux dépassent les flux en céréales
Pour la première fois en 2010-2011, les volumes échangés de graines oléagineuses dépassent ceux des céréales, avec une croissance record de 65 à 230 millions de tonnes en l'espace de six ans. Ce sont les conclusions du rapport "World Grain & Oilseeds Map 2012" de Rabobank présenté en mars 2012 à la conférence Global Grain Asia à Singapour.
15:26 Publié dans Filières agricoles, Mondialisation et international | Lien permanent | Imprimer | |
21/03/2012
Vers un ralentissement des importations de viande en Chine ?
La banque néerlandaise Rabobank prévoit que les importations chinoises de viandes de porc devraient ralentir en 2012, mais rester à un niveau élevé. La Chine a augmenté ses importations de viandes et abats de porc de respectivement plus de 80% et plus de 20% (pour un total respectif de 380 000 tonnes et 850 000 tonnes) en 2011, d’où une hausse globale des prix. Les importations chinoises sont susceptibles de diminuer de 18% à 35% en 2012 par rapport à 2011, la production domestique retrouvant ses bases. Cependant, la situation sanitaire dans les élevages (fièvre aphteuse) continuera de jouer un rôle très important sur l’état du marché. De plus, la levée récente des barrières sanitaires pour le porc brésilien devrait accentuer la compétition entre exportateurs.
14:56 Publié dans 3. Prévision, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : viande, chine | Imprimer | |
04/03/2012
Climat et cultures : de nouveaux résultats sur le rôle de la biodiversité et les effets du climat sur les adventices et l'orge
Trois études espagnoles apportent de nouvelles connaissances sur l'effet du changement climatique dans les zones arides. La première, s'intéressant aux effets du changement climatique sur les adventices, démontre que le climat joue un rôle secondaire sur leur présence et leur prolifération dans les cultures céréalières. Les principaux facteurs de développement sont plutôt à rechercher du côté des facteurs endogènes propres à l'espèce.
Une autre étude montre le rôle essentiel de la biodiversité sur le fonctionnement des écosystèmes en zones arides, notamment en cas d'augmentation des températures. Assurer la biodiversité dans les zones arides est donc un moyen efficace pour maintenir la fertilité des sols et éviter ainsi la désertification.
Enfin, des travaux montrent que l'augmentation de la température n'aura pas forcément d'effet négatif sur la culture de l'orge, car l'augmentation du taux de C02 atmosphérique entraînerait une limitation des pertes en eau de la plante, compensant l'effet des sécheresses.
Fabienne Portet, Centre d'études et de prospective
Source : ADIT
14:50 Publié dans Climat, Filières agricoles | Lien permanent | Imprimer | |
03/03/2012
Consommation de fruits et légumes des Européens insuffisante
Une analyse de l’EUFIC (European Food Information Council) basée sur des études alimentaires nationales montre qu'une majorité d’Européens est loin de consommer autant de fruits et de légumes que ce que recommande l’OMS (au moins 400 g par jour).
De nombreux facteurs déterminent les habitudes en matière de consommation de fruits et de légumes:
- l’âge, le sexe et le statut socio-économique ;
- les facteurs personnels (valeurs, perception d'avoir déjà une alimentation saine) ;
- l'environnement social (soutien social, signaux sociaux et types de repas, ambiance au moment des repas, etc.).
L’augmentation de la consommation de fruits et de légumes est une priorité pour les organismes internationaux ainsi que pour les gouvernements nationaux qui ont lancé de nombreuses initiatives. Selon l'EUFIC, celles-ci sont efficaces lorsqu'elles impliquent :
- des stratégies multiples visant des facteurs personnels tels que les connaissances et les compétences, ou l'environnement physique et social (par exemple l'augmentation de la disponibilité des fruits et des légumes), ainsi que les attitudes et les pratiques, pas seulement au sein des groupes ciblés mais aussi dans leurs réseaux sociaux ;
- un soutien et l’implication de la part des décideurs et des représentants de la population ciblée, par le biais de conception et d'application de programmes visant à s'investir et à mettre en place des stratégies acceptées par la population en question ;
- des programmes d’une durée d’au moins 12 mois.
Source : EUFIC
15:01 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : f&l | Imprimer | |
28/02/2012
Une lettre numérique consacrée à l'agriculture en Chine
L'Institut de l'Elevage lance une nouvelle lettre "Idele Chine", consacrée comme son nom l'indique à la Chine. Le GEB - département Économie de l’Institut de l’Élevage - y effectue l'analyse de l'économie de l'élevage en Chine. D'une dizaine de pages, ce bulletin numérique traite de l'agriculture en général, mais consacre aussi de gros plans aux marchés laitiers et viande, à la génétique bovine, ovine ou caprine.
15:29 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Filières agricoles, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : chine, élevage | Imprimer | |
26/02/2012
Vers une bouteille 100% végétale
Coca-Cola a signé un accord avec une entreprise de biotech néerlandaise pour développer un polymère entièrement issu de végétaux. Jusqu’ici, le polyéthylène des bouteilles végétales contenait encore une fraction dérivée du pétrole.
Ce que propose la société Avantium est un nouveau polyester (polyéthylène-furanoate ou PEF) obtenu à 100% grâce à des ressources végétales. Il est constitué de monoéthylène glycol issu de la transformation de la canne à sucre, et au lieu de l’acide téréphtalique dérivé du pétrole, d'un acide furanique, le FDCA, synthétisé à partir de plantes alimentaires ou de résidus agricoles.
L’accord signé avec Coca-Cola a permis à Avantium d’inaugurer le 8 décembre 2011 une unité pilote d’une capacité de 40 tonnes par an. La commercialisation de cette « Plantbottle » est prévue dans les prochaines années.
Plusieurs prévisions tablent sur une très forte croissance de la demande de bioplastiques dans les prochaines années.
voir aussi :
http://veilleagri.hautetfort.com/archive/2012/01/10/premi...
11:24 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Enseignement et recherche, Filières agricoles, IAA | Lien permanent | Imprimer | |
09/02/2012
Perspectives 2011-2020 de la Commission européenne
La DG Agri de la Commission européenne a publié ses Perspectives 2011-2020. Raisonnant à Politique agricole commune inchangée (sur la base du bilan de santé de la PAC), à commerce international sans nouvel accord et à taux de croissance économique faible puis remontant à 2% par an, le rapport prévoit que les prix des matières premières resteront fermes, stimulés par une forte demande mondiale (notamment des pays émergents) et le développement des biocarburants.
La production céréalière européenne atteindrait 305 millions de tonnes d’ici 2020, avec une part plus importante de maïs et blé tendre. La demande devrait être forte pour les oléagineux. Sur le secteur du sucre, les experts de la DG agri s’attendent à une hausse de la production de betterave à sucre pour l’éthanol et à une montée en puissance de l’isoglucose pour la consommation alimentaire après la fin des quotas en 2015. La production de viande en Europe devrait croître de 2,4% d’ici 2020 (avec une baisse des viandes bovine et ovine et une croissance des viandes de porc et de volaille). Les perspectives pour la production de lait sont favorables, avec une croissance de 7 % pour la période 2009-2020. Mais l'Union européenne risque de perdre des parts de marché à l'export, du fait d’un euro fort. Le revenu agricole moyen dans l’UE-27 connaîtrait une croissance modérée et serait à l'horizon 2020 de 9% supérieur à son niveau moyen de 2007-2011. (cliquer pour agrandir)
La deuxième partie du rapport est consacrée aux incertitudes et à des hypothèses macro-économiques alternatives, comme celle d'un ralentissement de la croissance en Chine. De plus, l'impact de changements dans les rendements, sous l'effet de variations climatiques, et les conséquences des coûts de production croissants en Europe sont également examinés.
10:36 Publié dans 3. Prévision, Filières agricoles | Lien permanent | Imprimer | |