05/04/2012
Regards sur la Terre 2012
Fruit d’une coopération entre l’AFD (Agence française de développement), l’IDDRI (Institut du développement durable et des relations internationales) et le TERI (The Energy and Resources Institute), Regards sur la Terre décrypte chaque année la complexité des processus qui composent le développement durable. Cette année, l’ouvrage a pour thème Développement, alimentation, environnement : changer l’agriculture ?
La première partie dresse le bilan de l’année 2011 : retour sur les dates qui ont marqué l’avancée des connaissances et la construction de l’action dans les domaines du climat, de la biodiversité, des ressources naturelles, de la gouvernance, de l’énergie, de la santé ou du développement ; analyse des événements clés et des tendances émergentes, identification des acteurs majeurs, des enjeux et des perspectives.
Le Dossier 2012 analyse le retour de l'agriculture sur le devant de la scène internationale. Mais si l’évidence d’un besoin d’investissements massifs dans le secteur agricole est aujourd’hui reconnue, d’importantes controverses demeurent. L’agriculture peut-elle être un moteur du développement ? Peut-elle assurer la sécurité alimentaire d’une population mondiale qui vient de franchir le cap des 7 milliards d’individus ? Comment concilier la production agricole avec les exigences du développement durable ? Un nouveau modèle doit-il être inventé ? Entre intérêt récent des investisseurs, débat sur les modèles de productions inscrits dans des réalités physiques, climatiques, environnementales et sociales, et réflexion sur nos modes de consommation et d’alimentation, l’agriculture, qui cristallise tant les espoirs que les résistances à la mondialisation, est aujourd’hui plus que jamais un enjeu de gouvernance mondiale.
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04/03/2012
Climat et cultures : de nouveaux résultats sur le rôle de la biodiversité et les effets du climat sur les adventices et l'orge
Trois études espagnoles apportent de nouvelles connaissances sur l'effet du changement climatique dans les zones arides. La première, s'intéressant aux effets du changement climatique sur les adventices, démontre que le climat joue un rôle secondaire sur leur présence et leur prolifération dans les cultures céréalières. Les principaux facteurs de développement sont plutôt à rechercher du côté des facteurs endogènes propres à l'espèce.
Une autre étude montre le rôle essentiel de la biodiversité sur le fonctionnement des écosystèmes en zones arides, notamment en cas d'augmentation des températures. Assurer la biodiversité dans les zones arides est donc un moyen efficace pour maintenir la fertilité des sols et éviter ainsi la désertification.
Enfin, des travaux montrent que l'augmentation de la température n'aura pas forcément d'effet négatif sur la culture de l'orge, car l'augmentation du taux de C02 atmosphérique entraînerait une limitation des pertes en eau de la plante, compensant l'effet des sécheresses.
Fabienne Portet, Centre d'études et de prospective
Source : ADIT
14:50 Publié dans Climat, Filières agricoles | Lien permanent | Imprimer | |
08/02/2012
Changement climatique : risques pour l'agriculture
Le Defra vient de publier une évaluation des risques liés au changement climatique (Climate Change Risk Assessment, CCRA) déclinée pour 11 secteurs, dont l'objectif est d'informer la politique d'adaptation britannique pour 2012. Cette note résume le volet agricole de l'évaluation.
Les auteurs ont passé en revue une liste de risques potentiels et en ont sélectionné 35, qu'ils ont classé par ordre de priorité. Puis des chiffrages ont été réalisés pour les cultures (évolution des rendements, risque d'inondations, présence de ravageurs, sécheresse, prélèvements d'eau, érosion des sols) et l'élevage (morbidité, production de lait et stress thermique, productivité des prairies), en tenant compte de scénarios médians d'émissions de gaz à effet de serre et démographique, et sans anticiper de nouvelles actions ou politiques d'adaptation. Les résultats sont livrés avec un degré de confiance associé. En termes d'adaptation, le rapport fait apparaître le besoin d'investir dans de nouvelles technologies et techniques pour :
- améliorer la gestion de l'eau (récupération et stockage de l'eau sur la ferme) et les techniques d'irrigation pendant les périodes sèches ;
- changer la composition des prairies (variétés à racines profondes ou tolérantes à la sécheresse) ;
- changer les cycles de production des élevages (introduire des agnelages et vêlages en automne) ;
- afforester les parcelles agricoles pour fournir de l'ombre aux animaux et des pare-vents pour les cultures.
Le Defra conclut que, même si le changement climatique est davantage un catalyseur qu'un moteur de l'évolution de l'agriculture britannique, il pourrait avoir des effets significatifs à l'avenir. De plus, ses impacts sur l'offre alimentaire globale pourraient avoir des effets indirects sur l'industrie agro-alimentaire. Les agriculteurs, qui ont l'habitude de s'adapter au changement et à l'incertitude, pourraient être davantage perturbés par des effets croissants et en cascade du changement climatique, notamment concernant l'utilisation de l'eau. Certains secteurs comme l'horticulture, très innovants, auront les moyens de s'adapter rapidement aux changements, alors que d'autres auront une moindre capacité d'adaptation. L'information de l'ensemble des acteurs sur les risques potentiels qu'ils encourent est donc cruciale.
Fabienne Portet, Centre d'études et de prospective
11:34 Publié dans 4. Politiques publiques, Climat, IAA | Lien permanent | Tags : royaume-uni | Imprimer | |
21/01/2012
Le sorgho, un substitut au maïs ?
D’après Arvalis, Institut du végétal, le rendement du sorgho grain progresse de 11 % en 2011 par rapport à la moyenne des 5 années précédentes, atteignant les 63 q/ha au niveau national. Ces bons résultats s’observent dans la plupart des régions de production, avec des différences cependant puisque l'Alsace arrive en tête avec 80 q/ha et que le Poitou-Charentes atteint 52 q/ha.
Ainsi, malgré une baisse des surfaces de près de 13 % en 2011 par rapport à 2010, la production française reste quasi stable. De plus, selon les observations d'Arvalis, la faible teneur en tanin (facteur antinutritionnel pour les monogastriques, qui décourageait l'utilisation du sorgho en alimentation animale) se confirme.
Sur 1,5 million de tonnes consommées en Union européenne, seule la moitié a été produite en Europe. Les débouchés sont donc importants, d'autant que les pouvoirs publics français affichent leur volonté de diminuer l’utilisation de l’eau par le secteur agricole : le plan national d’adaptation au changement climatique prévoit de substituer 14000 hectares de maïs par des cultures plus économes en eau. Le sorgho, qui se trouve dans ce cas, pourrait ainsi être un substitut partiel du maïs dans les rotations, ce qui d’ailleurs permettrait de satisfaire les engagements de diversification des assolements, conformément au « verdissement » annoncé du premier pilier de la PAC.
Sources : Lettre des agriculteurs de France n°467
14:13 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Climat, Filières agricoles, PAC, Production et marchés | Lien permanent | Imprimer | |
10/01/2012
Effets du changement climatique sur l'agriculture européenne
Le changement climatique risque d'avoir des effets très contrastés en Europe, selon une étude du UK Met Office : si le Royaume-Uni pourrait voir 90% de ses terres agricoles gagner en productivité d'ici 2100 et cultiver du blé, du soja et du tournesol, en revanche, 90% de la surface agricole espagnole deviendraient moins propres aux cultures (less suitable for agriculture). L'Italie, quant à elle, deviendrait importatrice nette d'aliments d'ici 2100, les précipitations diminuant jusqu'à 40% dans certaines régions.
Des études détaillées sur les impacts du changement climatique sur les rendements ont été réalisées sur 24 pays : l'Argentine, l'Australie, le Bangladesh, le Brésil, le Canada, la Chine, l'Egypte, la France, l'Allemagne, l'Inde, l'Indonésie, l'Italie, le Japon, le Kenya, le Mexique, le Pérou, la Russie, l'Arabie saoudite, l'Afrique du Sud, la Corée du Sud, l'Espagne, la Turquie, le Royaume-Uni et les États-Unis.
Voir aussi la présentation faite lors de la conférence internationale de Durban.
11:01 Publié dans 3. Prévision, Agronomie, Climat | Lien permanent | Imprimer | |
Coûts de l'adaptation au changement climatique dans les pays en développement
Une étude récente de l'Institut international pour l'environnement et le développement (IIED) a pour objectif d'estimer le coût de l'adaptation au changement climatique (CC) des agricultures des pays en développement (principalement les petits producteurs et l'agriculture de subsistance). Elle s'appuie sur 5 études de cas au Bangladesh, Malawi, Népal, Rwanda et Tanzanie, correspondant à divers systèmes de production et à différentes échelles (village, district, pays).
Ce choix se démarque des méthodes utilisées dans de précédentes études, dans lesquelles les coûts du CC ou de l'adaptation sont chiffrés au niveau global. La limite de cette approche bottom up est qu'elle ne permet pas de comparaison des 5 cas sur la base de critères communs, ni d'extrapolation. L'intérêt est de mettre en évidence la diversité des objectifs de l'adaptation en agriculture : en fonction des systèmes de production, des localités, etc. , les objectifs sont tantôt directement liés à la production agricole, tantôt orientés vers le lien aux marchés. Par conséquent les stratégies varient, ainsi que leurs coûts (voir le tableau, cliquer pour agrandir).
Ces résultats permettent d'observer que les coûts de l'adaptation augmentent d'autant plus que l'échelle d'application des actions est large (du village au pays). D'autre part, ils permettent de faire le lien avec les montants disponibles via les fonds internationaux pour l'adaptation (50 milliards de dollars par an d'ici 2020, que l'agriculture devra partager avec les autres secteurs).
Fabienne Portet, Centre d'études et de prospective
10:38 Publié dans 4. Politiques publiques, Climat, Développement | Lien permanent | Imprimer | |
09/01/2012
Première bouteille de vin en papier
La société britannique GreenBottle avait déjà lancé une bouteille de lait fabriquée à partir de papier. Elle vient de mettre au point un conditionnement similaire pour du vin. Elles sont fabriquées à partir de papier, moulées ensuite en forme de bouteille, puis entourées d’une mince couche de plastique. Lorsque la bouteille est vide, le consommateur déchire le film plastique, et la bouteille peut ainsi être recyclée et compostée.
Elle ne pèse que 55g, soit 10 fois moins qu'une bouteille en verre, ce qui permet de réduire le bilan carbone lors du transport et de diminuer de 10% sur les émissions des gaz à effet de serre par rapport au verre. À l’heure actuelle, ces bouteilles sont produites en Turquie mais une usine devrait très prochainement être créée en Cornouailles. Reste à savoir si les consommateurs sont prêts à accepter cette évolution.
Source : TNS Sofres
10:50 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation, Climat, Energie, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : vin | Imprimer | |
05/01/2012
Des tomates cultivées grâce à l'hydrogène
Au Japon, un partenariat entre l'université de Chiba et la compagnie Tokyo Gaz a donné naissance à un projet de production de tomates à partir du CO2 généré lors de la production d'hydrogène. Le CO2 produit par une station-service à hydrogène est liquéfié, puis transporté dans des cylindres de 160 kg vers les serres du département d'horticulture de l'université de Chiba, à 55 km de là. La récolte issue de ces serres est plus abondante que dans des conditions de culture habituelles : pour une production de 40 kg de tomates par m2 par an dans des conditions normales, l'apport de CO2 permet d'atteindre 50 kg de tomates par m2 par an.
Le projet débutera en décembre 2011, pour une durée d'un an, avec des récoltes trimestrielles.
Tokyo Gaz étudie maintenant la possibilité d'installer des serres à proximité de la station hydrogène.
Source : ADIT BE Japon
10:56 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Climat, Energie, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : japon, f&l | Imprimer | |
04/01/2012
Commerce agricole et changement climatique
Cette note du Centre du commerce international (CCI, organe hybride entre l'OMC et l'ONU) aborde la question du changement climatique (CC) en agriculture sous un angle original : celui du commerce international des produits agricoles. En réponse aux enjeux posés dans les pays en développement (PED), le CCI prône la libéralisation des échanges : "déployer des efforts concertés pour libéraliser les échanges dans le cadre de règles contribuerait non seulement à réduire les émissions d’origine agricole, mais améliorerait aussi la sécurité alimentaire en lissant les disparités régionales en matière d’accès à l’alimentation".
10:44 Publié dans 4. Politiques publiques, Climat, Développement, Mondialisation et international, Sécurité alimentaire | Lien permanent | Imprimer | |
03/01/2012
Feuille de route de la Commission pour une économie décarbonnée en 2050
D'après la feuille de route, l'agriculture a déjà réduit ses émissions depuis 1990 et devrait être en mesure de les réduire encore de 42% à 49 % par rapport à 1990. Après 2030, le taux de réduction des émissions agricole pourrait diminuer en partie à cause de la hausse de la production liée à l'augmentation de la population mondiale. D'ici 2050, l'agriculture devrait représenter un tiers des émissions totales de l'UE, soit 3 fois plus qu'aujourd'hui. Si elle ne réduit pas ses émissions, d'autres secteurs devront réduire d'autant leurs émissions, à des coûts plus élevés. L'insertion de l'agriculture dans les politiques climatiques va donc devenir cruciale.
11:11 Publié dans 3. Prévision, Biomasse/Biocarburants, Climat, Energie, Sécurité alimentaire | Lien permanent | Imprimer | |
14/11/2011
Impacts du changement climatique sur le littoral métropolitain
Le littoral métropolitain français, représentant 7000 km, est constitué d'un ensemble de territoires à forts enjeux : attractivité et densité démographique, présence d'écosystèmes uniques, vulnérabilité face aux tempêtes, etc. Les acteurs du développement de ces territoires doivent également prendre en compte les effets incertains du changement climatique. Le CGDD (Commissariat général au développement durable) a réalisé un état des lieux scientifique sur les risques naturels à venir, en lien avec le changement climatique. Ce document, volontairement très généraliste et non exhaustif sur les impacts (seuls les impacts négatifs sont abordés), résume ce qui doit être retenu des travaux du GIEC et de Météo France pour les zones littorales. Il se veut une incitation pour les responsables et acteurs locaux à mener des prospectives territoriales du risque climatique.
Il est organisé en trois chapitres : le premier rappelle les principaux paramètres physiques du changement climatique (températures, précipitations, tempêtes, stratification des océans), le deuxième porte sur les effets physiques induits (niveau des mers, courants marins, vagues) et le troisième est consacré aux effets sur les milieux et les activités humaines. Dans chacun des chapitres, des fiches techniques précisent les constats (monde et France), les projections futures et les impacts sur les milieux et activités humaines (tourisme, l'agriculture, la pêche) ou l'aménagement du territoire.
Fabienne Portet, Centre d'études et de prospective
15:44 Publié dans Climat, Territoires | Lien permanent | Imprimer | |
08/11/2011
Empreinte carbone des viandes : le point sur la question
Une étude de l'Institut de l’Elevage apporte une évaluation des émissions de gaz à effet de serre et de la consommation d'énergie en élevage bovin et ovin, fondée sur le fonctionnement des élevages français. La première partie présente une analyse bibliographique tandis que dans la deuxième, une méthode de calcul des émissions appelée GES'TIM est proposée.
Les évaluations conduites sur les systèmes bovins viande mettent en évidence une empreinte carbone moyenne nette (incluant le stockage de carbone) comprise entre 7,6 kg et 8,5 CO2/kg de viande. En systèmes spécialisés ovins viande, l’empreinte carbone moyenne nette est comprise entre 6,7 et 6,9 kg CO2/kg. La prise en compte du stockage de carbone par les prairies représente un atout considérable pour les filières herbivores. Selon la part de prairie dans le système de production, le stockage de carbone permet de compenser de 15% à 100% des émissions totales de GES de l'élevage.
11:19 Publié dans Climat, Filières agricoles | Lien permanent | Imprimer | |
07/11/2011
Les forêts de plaine plus vulnérables au changement climatique
Les espèces végétales des forêts de plaine seraient peu réactives face au réchauffement climatique, ce qui les rendrait particulièrement vulnérables dans les prochaines décennies. C'est ce que révèle une étude publiée dans la revue Nature par des chercheurs d'AgroParisTech, de l'Inra, de l'Université d'Aarhus (Danemark), du CNRS, de l'Université de Strasbourg, et de l'Inventaire Forestier National.
L'étude, qui a bénéficié du soutien financier de l'ADEME et de la Région Lorraine, a porté sur les communautés végétales (groupes d'espèces vivant ensemble) présentes dans les forêts de la France métropolitaine. Les chercheurs ont analysé les changements progressifs d'espèces dans ces communautés entre 1965 et 2008, et les ont confrontés à l'évolution de la température au cours de la même période. L'étude s'est concentrée sur les espèces herbacées, a priori plus réactives face aux changements environnementaux que les arbres et donc plus révélatrices de l'impact du réchauffement climatique sur les forêts.
Fabienne Portet, Centre d'études et de prospective
16:02 Publié dans Climat, Forêts Bois | Lien permanent | Imprimer | |
03/11/2011
Des crédits carbone pour la restauration des pâturages
La FAO, en partenariat avec l'Académie chinoise de sciences agronomiques, l'Académie chinoise des sciences, le Centre mondial de l'agro-foresterie et la contribution financière de l'Agence française de développement, vient de mettre au point une nouvelle méthodologie pour mesurer la quantité des gaz à effet de serre évités (carbone piégé dans les sols et réduction des émissions de méthane entérique) par la restauration de prairies et la gestion durable des pâturages. Cette méthode combine des prélèvements de sols et de la modélisation sur la base des types de sols et des activités entreprises. La validation par un organisme chargé de la vérification et de l'émission des crédits carbone sur les marchés d'émissions est en cours. Une fois l'accréditation validée, il sera possible de convertir les quantités de carbone piégé en crédits carbone équivalents, échangeables sur les marchés d'échange de droits d'émissions. Les éleveurs pourront émettre des crédits pendant 10 ans au cours desquels le prix sera censé diminuer pour tenir compte de la dynamique de stockage des sols. Au terme des 10 ans, la vente des crédits sera donc moins intéressante, mais "les terres auront récupéré leur pleine productivité et les systèmes d'élevage seront passés à un modèle durable capable de soutenir les moyens d'existence de générations d'éleveurs". La vente des crédits constitue donc un complément de revenu temporaire "essentiel pour surmonter les obstacles à l'adoption par les éleveurs de pratiques de restauration des écosystèmes".
Un projet pilote est en cours en Chine. D'après la FAO, il pourrait être reproduit tel quel ailleurs. Cette étape marque une nette avancée dans la prise en compte de l'agriculture dans les politiques et mécanismes d'atténuation du changement climatique.
Fabienne Portet, Centre d'études et de prospective
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11/10/2011
Scénarios canadiens d'adaptation au changement climatique
Le ministère de l'agriculture canadien, dans le cadre du programme Cultivons l'avenir, a réuni un groupe multidisciplinaire de 60 participants représentant l'ensemble du secteur pour réfléchir à la question de la résilience du système agricole canadien au changement climatique.
Quatre scénarios ont été élaborés sur la base de deux incertitudes : les répercussions du changement climatique seront-elles graduelles ou perturbatrices ? La géopolitique fonctionnera-t-elle de façon fragmentée ou de façon intégrée ?
Étant donné l'horizon temporel, les hypothèses climatiques sont peu contrastées et dans les quatre scénarios, le climat devient plus chaud et plus sec.
Voir un résumé des scénarios :
11:34 Publié dans 1. Prospective, Climat | Lien permanent | Tags : scénarios | Imprimer | |