23/01/2013
Auchan lance un portail internet alimentation-santé
Le site Mieux vivre par Auchan, qui s'adresse aux personnes sujettes aux allergies alimentaires ou encore au diabète, propose à l'internaute de créer son profil nutritionnel pour gérer ses préférences. Une e-boutique permet d'acheter des produits compatibles avec ces contraintes.
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22/01/2013
Terrena lance sa marque Nouvelle Agriculture®
La coopérative Terrena a présenté, le 19 février, sa marque « Nouvelle agriculture ». Le cahier des charges, contrôlé par un bureau indépendant, garantit une alimentation sans OGM, avec de la luzerne et des graines de lin (en partenariat avec la filière Bleu blanc cœur), et sans antibiotiques. L'offre concerne pour l'instant la viande de lapin, mais devrait s'étendre à d'autres viandes. Terrena vise l’engagement de 1000 agriculteurs d’ici à 2015.
Source : Terrena
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18/01/2013
Rayons Made in France chez Leclerc
Le distributeur Leclerc a inauguré dans plusieurs de ses magasins des rayons Made in France, indiqués par de larges bandeaux bleu-blanc-rouge.
Jusqu'ici, les distributeurs avaient plutôt favorisé l'affichage de produits locaux ou régionaux Système U (« U de… »), Casino (« Le meilleur d’ici. ») ou Carrefour (« Reflets de France »). Leclerc se donne un an pour « optimiser » le concept.
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11/01/2013
L'obésité tue davantage que la malnutrition
L'Organisation mondiale de la santé diligente régulièrement depuis les années 1990 une étude sur la charge mondiale de morbidité, par maladies, traumatismes ou facteurs de risques, dans les différentes régions du monde.
La revue The Lancet a publié en décembre 2012 une analyse des tendances révélées par le dernier Global Burden of Disease, analyse effectuée par une équipe de chercheurs de la fondation Bill-et-Melinda-Gates. L'équipe a analysé les causes de mortalité, sur une période 30 ans, dans 187 pays du monde.
Parmi les conclusions, on notera que l'obésité, par le facteur de risque qu'elle représente pour la survenue de certaines maladies telles que diabète et autres maladies nutritionnelles, maladies cardiovasculaires ainsi que certains cancers, tue désormais davantage que la malnutrition.
Si l'effort doit porter sur la prévention des maladies transmissibles dans les pays pauvres, des message doivent également passer sur la prévention des maladies chroniques liées au surpoids.
Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective
Source : The Lancet
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10/01/2013
Conséquences d'un changement de régime alimentaire
Une étude du docteur Stéphanie Fulton, de la faculté de médecine de Montréal (Canada) et publiée en décembre 2012 dans l'International journal of obesity révèle qu'une consommation importante d'aliments gras et sucrés peut entrainer des modifications chimiques dans le cerveau, comparables à celle occasionnée par la consommation de certaines drogues. Il s'agit notamment de modifications relatives à la sécrétion de neurotransmetteurs tels que la dopamine.
Il était connu que la consommation d'aliments gras et sucrés entrainait une certaine sensation d'euphorie. L'étude révèle que, parallèlement, le changement alimentaire (passage d'une alimentation grasse et sucrée à une alimentation plus diététique) peut occasionner des signes de sevrage pouvant aller jusqu'à de la dépression.
Des expériences ont mis en évidence des anomalies comportementales chez des souris nourries pendant un temps avec un régime riche en lipides et sucres, puis avec un régime plus restrictif. Les animaux concernés offraient une résistance moindre au stress et évitaient les espaces ouverts.
L'équipe du Dr Fulton travaille sur les différentes pathologies pouvant être associées à l'obésité : diabète, troubles cardio-vasculaires et certains cancers.
Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective
Source : Nature
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28/11/2012
Évaluation du programme européen de distribution de fruits dans les écoles
Dans le cadre d'une campagne visant à lutter contre l'obésité infantile à l'échelle européenne, un programme de distribution de fruits dans les écoles a été lancé en 2009. La Commission européenne (DG Agriculture) a publié un rapport d'évaluation de cette opération, dont le coût annuel est de 90 millions d'euros.
La campagne a bénéficié à 8,1 millions d'enfants sur l'année scolaire 2010/2011. La majorité des États membres ont observé que le programme avait un effet positif sur la consommation de fruits et légumes des enfants, allant au-delà de celle ayant lieu à l'école même. Les effets sont donc positifs, en particulier pour les enfants issus d'un milieu socioéconomique défavorisé.
Le rapport indique également qu'il est important de proposer une grande variété de produits pour assurer la réussite de l'initiative. Habituellement, au moins 5 à 10 produits différents sont proposés pour encourager les enfants à découvrir les différentes saveurs et textures des fruits et légumes. Parmi les préférences, les pommes, oranges et bananes arrivent en tête pour les fruits, et les carottes, tomates et concombres pour les légumes.
Dans ses propositions de réforme CAP2020, la Commission propose de renforcer le programme de distribution de fruits dans les écoles en augmentant le budget global de l'UE disponible, en accroissant les taux de cofinancement et en étendant la liste des mesures éligibles.
Céline Laisney, Centre d'études et de prospective
Source : Commission européenne, DG Agriculture
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21/11/2012
Nouvelles estimations de la faim dans le monde
L’état de l’insécurité alimentaire dans le monde 2012 de la FAO présente de nouvelles estimations du nombre et de la proportion de personnes sous-alimentées à partir de 1990, définies du point de vue de la répartition des disponibilités énergétiques alimentaires. Selon ces estimations, en 2010–2012, la sous-alimentation chronique touche près de 870 millions de personnes, soit un habitant de la planète sur huit. L’écrasante majorité (850 millions) vit dans des pays en développement.
L’évolution favorable, à partir de 1990, des estimations de la sous-alimentation, laisse penser qu’en matière de lutte contre la faim, les progrès enregistrés ont été plus prononcés que ce qu’on pensait auparavant. Cependant, c’est surtout avant 2007–2008 qu'ils ont été faits. Ils ont ensuite accusé un ralentissement. Et si certains pays ont connu des améliorations notables, en particulier en Asie du Sud-Est, l'Afrique subsaharienne a vu le nombre de personnes sous-alimentées croître au cours des deux dernières années, de 175 à 239 millions.
Selon la FAO, des systèmes de protection sociale (ciblés sur les plus vulnérables), une productivité accrue des petits exploitants, ou encore un rôle de l’État plus important (routes, stockages, sécurité juridique des propriétaires, etc.) sont nécessaires pour atteindre les Objectifs du millénaire en matière de réduction de la faim.
Céline Laisney, Centre d'études et de prospective
Source : FAO
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19/11/2012
Avantages environnementaux et nutritionnels des produits issus de l'agriculture biologique
Une étude de l'American Academy of Pediatrics, académie de médecine pédiatrique aux États-Unis, sortie en octobre 2012, liste les avantages et inconvénients éventuels sur la santé des consommateurs et sur l'environnement de l'alimentation biologique.
En préambule, il est précisé qu'en 15 ans, le marché américain du bio a connu une croissance très importante, puisqu'il a été multiplié par 9. La étude établit que l'alimentation biologique conduit à une exposition moindre du consommateur aux pesticides et aux résidus d'antibiotiques, et se traduit par un moindre impact environnemental. Les conclusions citent clairement l'impact positif pour l'environnement de la production agricole bio, liée à de faibles niveaux d'intrants (antibiotiques, pesticides).
Cependant l'étude est plus nuancée pour ce qui concerne les bénéfices nutritionnels. Il est précisé que parmi les différents produits bio, c'est le lait qui présenterait le moins d'intérêt, car il n'y a pas de différence significative entre les taux en germes microbiens et en hormones dans les deux types de lait.
En conclusion, cette étude recommande aux pédiatres de conseiller pour les enfants un régime riche en fruits et légumes, et pauvre en matières grasses. Face aux familles intéressées par l'alimentation bio, ils sont invités à présenter toutes les questions pertinentes en matière de santé, de bénéfice environnemental et de coût du produit, en précisant les points incertains.
Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective
Source : Pediatrics
17:10 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : bio | Imprimer | |
12/11/2012
Les consommateurs français face à l'affichage environnemental
Dans la perspective des réflexions sur les suites à donner à l'expérimentation sur l’affichage des impacts environnementaux pour les produits de grande consommation, cette étude du CGDD (Commissariat général au développement durable) présente une revue de la littérature statistique et économique sur les attentes et les comportements des consommateurs face à une telle mesure. Il en ressort quelques enseignements majeurs :
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les défaillances des marchés légitiment une action publique dans le sens d’un affichage généralisé, en complément des autres actions en faveur de modes de production et de consommation durables ;
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les consommateurs français et européens sont demandeurs d'une information environnementale de meilleure qualité qu'aujourd'hui ;
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l'information sur les impacts environnementaux des produits est susceptible d'influencer les comportements d'achat et de production dans un sens favorable à l’environnement ;
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l'information environnementale doit être présentée sur le lieu d’achat dans un format de restitution synthétique, clair et comparable entre produits, pour être prise en compte par les consommateurs dans leurs achats courants ;
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l’achat de produits éco-labellisés concerne actuellement surtout les catégories sociales supérieures, mais un affichage environnemental obligatoire favoriserait la démocratisation des démarches de consommation responsable dans le domaine environnemental, notamment par les économies d’échelle liées à la massification de la production pour répondre à la demande plus forte.
Source : CGDD
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08/11/2012
Changement climatique et production alimentaire mondiale
Le CGIAR (Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale) a mobilisé ses quinze centres de recherche afin d'étudier les impacts du changement climatique sur la production alimentaire mondiale.
Ses travaux indiquent que les rendements des trois principales céréales en termes de production calorique, le maïs, le blé et le riz, risquent d'être confrontés à des baisses significatives dans les pays en développement dans les décennies à venir. La pomme de terre, quatrième aliment le plus cultivé au monde, devrait faire face à une recrudescence du mildiou et la production américaine de soja pourrait diminuer de 80% au cours du siècle, d'après les chercheurs.
En revanche, des hivers plus cléments pourraient permettre de cultiver certaines variétés de bananes à une altitude plus élevée. Le mil, l'igname, les lentilles ou certaines variétés de pois et de haricots sont également susceptibles de compenser le déclin des principales céréales. Le manioc et l'orge, surtout, sont plus adaptés aux nouvelles conditions climatiques.
Le changement climatique devrait contraindre les populations concernées à des modifications de régimes alimentaires qui, culturellement, ne seront pas toujours faciles.
Céline Laisney, Centre d'études et de prospective
Source : CGIAR
16:45 Publié dans 3. Prévision, Alimentation et consommation, Climat | Lien permanent | Imprimer | |
06/11/2012
Les émissions liées à l'agriculture
Dans son second rapport, intitulé Changement climatique et systèmes alimentaires, le CGIAR (Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale) estime que le système alimentaire mondial dans son ensemble, depuis la production de fertilisants jusqu’au stockage et à l’emballage de la nourriture, serait responsable de 19% à 29% de la totalité des émissions de gaz à effet de serre causées par l'homme. La production agricole contribue à 80-86% de ces émissions, en prenant en compte les émissions indirectes liées au changement d'affectation des sols. La part de chaque maillon de la chaîne varie selon les pays :
Les impacts du changement climatique seront probablement complexes, variables selon les régions et les périodes, et dépendant des contextes socio-économiques. Des économies d'émissions pourraient être réalisées, par exemple en Chine grâce à une utilisation plus efficace des engrais. Des changements de modes de consommation au profit des végétaux (légumes et des fruits) limiteraient également la hausse prévue. Enfin, des stratégies d'adaptation sont possibles, l'étude en présente quelques exemples, peu coûteuses et basées sur les bonnes pratiques existantes.
Céline Laisney, Centre d'études et de prospective
Source : CGIAR
16:44 Publié dans Alimentation et consommation, Climat | Lien permanent | Imprimer | |
22/10/2012
Le temps consacré à l'alimentation en France
Selon l'INSEE Première d'octobre 2012, qui présente les résultats de l'enquête Emploi du temps, entre 1986 et 2010, le temps quotidien moyen consacré à faire la cuisine s’est réduit de 18 minutes en métropole, passant de 1h11 à 53 minutes. En revanche, le temps consacré à s’alimenter s’est plutôt légèrement accru : 2h22 par jour en moyenne en 2010, soit 13 minutes de plus qu’en 1986. Il augmente avec l'âge : jusqu’à 2 h 34 par jour en moyenne pour les 60 ans et plus, contre 2h13 pour les moins de 40 ans.
14:52 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Imprimer | |
19/10/2012
Comportements alimentaires des jeunes
En partant des recherches qui ont mis en évidence des facteurs d’obésité dans les habitudes de vie, Doing Good Doing Well a réalisé avec Ipsos et Logica Business Consulting une enquête auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 jeunes âgés de 15 à 25 ans.
Il ressort de cette enquête que 32% des jeunes ont un problème de poids : 19% sont en état de surpoids ou d’obésité et 13% sont en état de maigreur. Les intéressés n'ont pas forcément conscience du problème : 3 jeunes sur 10 obèses ou en surpoids n’ont pas vraiment conscience de l’être, et estiment être mince ou de corpulence normale.
14:51 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Imprimer | |
18/10/2012
Mutations de la restauration hors foyer
Une enquête réalisée auprès d’un échantillon de près de 300 experts dans 5 pays (France, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne et Italie), par la société d’étude Krealinks, sur les mutations de la restauration hors foyer, doit être dévoilée à l'occasion du Sirha World Cuisine Summit (salon mondial de la restauration et de l’hôtellerie).
Six grandes dynamiques se dégagent, qui influent et interagissent, à des niveaux variables, sur le monde de la restauration, son offre et sa demande :
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17/10/2012
Les Français et la cuisine
La cuisine semble avoir le vent en poupe depuis quelques années, si l'on en croit le nombre d'émissions télévisées, de blogs ou d'ateliers. Mais au quotidien, la pratique des Français a-t-elle réellement changé ?
D'après une étude sur les habitudes culinaires des Français, réalisée par le cabinet Gira Conseil pour le Salon Cuisinez by M6, si 82% des Français affirment faire fréquemment la cuisine, ils estiment cependant qu’ils cuisinent moins, et moins bien que leurs parents.
Parmi les raisons évoquées : le manque de temps (près de 2 sur 3) et la transmission de savoir-faire (1 sondé sur 2). On cuisine également plus en régions qu’en Ile-de-France par manque de temps et d’accès aux produits. De plus, la notion de « Cuisiner maison » n’est pas la même pour tous : pour une personne sur deux, cela signifie mélanger des produits bruts et des produits semi-finis ou semi-élaborés (surgelés, etc).
La principale source d’inspiration pour cuisiner reste, pour près de 65% des Français, le livre de recettes, suivi de près par les recettes familiales (55%) et les sites web de cuisine (53%), qui enregistrent une très forte progression depuis cinq ans.
Céline Laisney, Centre d'études et de prospective
Source : dossier de presse du salon Cuisinez by M6
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