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14/05/2012

Expérimentation de l’affichage environnemental sur les produits agro-alimentaires : premier retour d’expériences

Le principe de la mise à disposition auprès des consommateurs des caractéristiques environnementales des produits de consommation courante a été acté lors du Grenelle de l’Environnement. Cette nouvelle information devrait permettre aux consommateurs d’intégrer une composante environnementale au moment de l’acte d’achat, tout en permettant à l’ensemble de la chaîne de production et de distribution de disposer de nouveaux indicateurs de pilotage spécifiques, et ainsi d’inciter à l’éco-conception des produits.

Depuis le 1er juillet 2011, et pour un an minimum, plus de 160 entreprises de tous secteurs et dont les produits sont vendus en France, participent à une expérimentation nationale d’un tel affichage environnemental. Unique au monde, cette expérimentation vise notamment à évaluer les conditions d’une éventuelle généralisation d’un tel affichage sur une large gamme de produits de grande consommation. Conduite le dernier trimestre 2011 par trois étudiants de l’AgroParisTech, une enquête permet un premier retour d’expériences dans le secteur agro-alimentaire. La synthèse a été publiée par le Commissariat général au développement durable (CGDD).

Les principaux enseignements de cette enquête illustrent la grande variété des indicateurs, supports et formats d’affichage possibles, et témoignent de la forte mobilisation engendrée au sein des entreprises mais également de la relative facilité à obtenir des données environnementales ou à assurer leur traçabilité. Ce premier retour d’expérience indique également de nouvelles collaborations, nées grâce à l’opération, avec des fournisseurs, des distributeurs, voire des entreprises concurrentes. Il rend compte du souhait de la majorité des entreprises participantes de poursuivre dans la voie de l’affichage environnemental, au-delà de la seule période d’expérimentation.

Source : CGDD

Voir aussi : NESE

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13/05/2012

Les freins au commerce équitable

Selon un sondage BVA pour Max Havelaar France, 91% des Français ont une image plutôt positive ou très positive de la démarche du commerce équitable, les femmes, les jeunes et les CSP+ étant encore plus convaincus que le reste de la population.

Mais cet engouement ne se traduit pas en termes d'achat, puisque seulement 8% des Français achètent des produits issus du commerce équitable toutes les semaines et 21% tous les mois. Presque 20% de la population déclarent ne jamais en acheter.

Le principal frein à l’achat est le prix : 48% des répondants déclarent trouver trop chers ces produits, surtout les jeunes de 25 à 34 ans (70%), alors qu’ils sont plus sensibles à la démarche que les générations précédentes.

De plus, un Français sur trois est sceptique sur la mission sociale et économique portée par le commerce équitable. La volonté de privilégier des produits français lui est parfois opposée (les produits équitables étant souvent des produits « exotiques » importés).

Le chiffre d’affaires des produits labellisés « commerce équitable » en 2011 s'élevait à 350 millions d’euros en 2011 (dont 75% de produits alimentaires) en France, contre 1 milliard au Royaume-Uni.

 

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

Sources : Sondage BVA, La Croix.

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11/05/2012

Contenu carbone du panier de la ménagère

Le Commissariat général au développement durable (CGDD) a publié une synthèse d'une étude co-financée par l'ADEME sur le contenu carbone du panier de consommation courante des Français. Les données proviennent d'un échantillon de 20 000 ménages.

En 2009, chaque Français a acheté en moyenne 700 kg d’aliments, de boissons et de produits de droguerie, parfumerie et hygiène. Ce panier d’achats moyen contenait 1,4 tonne équivalent carbone (eq.CO2). Le contenu eq.CO2 par kg d’achats varie dans un rapport de 1 à 25 environ selon la catégorie de produits. Ainsi, les fruits et légumes constituent 20% du poids du panier et induisent 7% du contenu carbone des achats.

CGDD contenu carbone panier menagere.jpg


Par ailleurs, pour une même catégorie de produits, l'impact carbone peut différer selon le degré de préparation, la provenance ou l'emballage des produits. Ainsi, la moyenne du contenu carbone des légumes frais est inférieure de 35% à celle des légumes en conserves. L'emballage représente 30% du contenu carbone des produits liquides (eaux minérales, boissons gazeuses ou alcoolisées). Des différences existent également entre les catégories socioprofessionnelles.

Source : CGDD

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02/05/2012

Un distributeur s'inspire des AMAP pour promouvoir les produits locaux

Le distributeur américain Dorothy Lane propose depuis le mois de juin à ses clients d’adhérer à un club d’achat très proche du fonctionnement des AMAP en France, destiné à soutenir l’agriculture locale. Il est baptisé « Honesty Local ». Ses membres s’abonnent pour 8 ou 16 semaines et, tous les huit jours, peuvent récupérer dans leur magasin un panier de légumes produits localement. Le prix du panier, selon sa taille, est de 15 ou 25 dollars, vendu à un prix inférieur que si les produits étaient vendus individuellement. Ils peuvent être complétés par la livraison de produits supplémentaires : pain, pâtisseries, vins, bières, viande, œufs, produits laitiers ou encore fleurs, produits localement. Cette offre a été proposée, dans un premier temps, pendant les trois mois de l’été.

Source : Minute Marketing, TNS Sofres

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30/04/2012

Wal-Mart lance le suivi d'indicateurs de la durabilité des produits de ses fournisseurs

Après les indicateurs GlobalGAP de bonnes pratiques agricoles, de sécurité sanitaire et de bien-être des travailleurs dans l'agriculture, la grande distribution des pays anglo-saxons et leurs fournisseurs collaborent au sein du consortium privé The Sustainability Consortium pour mettre en place un système de suivi de l'impact sur la durabilité des produits de consommation de masse. Wal-Mart est la première entreprise du consortium à mettre en œuvre le suivi de ces indicateurs de durabilité dans sa chaîne d'approvisionnement.

 Le groupement The Sustainability Consortium (TSC) regroupe des grandes entreprises de production et de distribution de produits de grande consommation soucieuses de bâtir des filières d'approvisionnement durables : Wal-Mart, Tesco, Ahold, Delhaize, Marks & Spencer côté distributeurs ; BASF, PepsiCo, McDonald's, Cargill, Unilever parmi beaucoup d'autres côté industriels. Des ONG comme le Fonds mondial pour la nature WWF participent au consortium pour assurer la crédibilité sociétale des indicateurs ; le département de recherche socio-économique LEI de l'Université de Wageningen aux Pays-Bas appuie le consortium dans la mise en place d'indicateurs de durabilité robustes d'un point de vue scientifique.

 Après avoir construit ensemble des indicateurs, pour suivre l'impact sur la durabilité des opérations de production des entreprises qui fournissent les supermarchés partenaires du consortium, la phase pilote de mesure et de suivi des indicateurs vient d'être inaugurée par Wal-Mart. Cette initiative d'ordre privée se focalise sur les relations inter-entreprises (B2B) au sein de la filière et ne se traduit pas à l'heure actuelle par de la communication au consommateur final. Elle est à mettre au regard de l'initiative française, pilotée par les pouvoirs publics, d'affichage environnemental des produits de grande consommation visant au contraire à signaler au consommateur la valeur environnementale de leurs achats.

Source : LEI, Wageningen

Voir aussi : NESE, « Vers un affichage environnemental sur les produits alimentaires : contexte, enjeux et méthodes »

 

 Jo Cadilhon, Centre d'études et de prospective

15:00 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

05/04/2012

Scénarios pour la restauration commerciale en France

La filière de la restauration commerciale en France représente un chiffre d’affaires de 50 milliards d’euros, et constitue le cinquième secteur pourvoyeur d’emplois. Une étude d'Eurogroup Consulting dresse un état des lieux de ce secteur, incluant ses forces, faiblesses et ses enjeux.

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15:29 Publié dans 1. Prospective, 3. Prévision, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Nanotechnologies en agriculture et alimentation

Un article de la revue Food Policy analyse l'impact de la croissance du recours aux nanotechnologies dans le domaine agro-alimentaire dans les pays de l'OCDE.

 Selon l'auteur, de l'IFPRI (International Food Policy Research Institute), l'usage des nano-particules est en constante augmentation dans les secteurs de l'agriculture et de l'alimentation depuis 2006. Elles peuvent être un élément soit de l’aliment (complexe vitaminés avec système d'encapsulation des substances actives), soit de l’emballage alimentaire (par exemple nano-traceur qui permet de détecter la présence de germes pathogènes). En agriculture, le recours aux nano-pesticides permet de réduire les intrants.

Les investissements en matière de recherche atteindraient, à l’échelon mondial, plusieurs milliards de dollars. Le nombre de firmes agroalimentaires impliquées est passé de 200 à 400 entre 2006 et 2010, et ce chiffre atteindrait 1000 en 2020.

Face à la montée de l'utilisation de ces produits, l'auteur identifie trois défis principaux : continuer l'investissement en recherche (principalement sur l'évaluation des risques), maîtriser la gestion du risque et prendre en compte l'acceptation du public.

 Il n'y a pas d'obligation d'étiquetage de ces produits et il n'y a donc pas de registre officiel des produits alimentaires contenant des nano-particules. Toutefois, deux registres officieux sont répertoriés :

  • le registre Project of Emerging Nanotechnologies (PEN) sur le territoire des États-Unis, qui répertoriait 89 produits en 2010,

  • Le registre établi par le BEUC (Organisation des consommateurs européens) sur le territoire communautaire, qui répertoriait 27 produits en 2010 (et 10 en 2009).

 

Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective

Source : Guillaume P. Gruère, « Implication of nanotechnology growth in food and agriculture in OECD countries », Food Policy, avril 2012.


Des plats cuisinés surgelés destinés aux seniors

En Grande-Bretagne, la société On the Menu vient de lancer une gamme de plats cuisinés et de desserts dédiés aux « grands seniors » (personnes âgées de plus de 75 ans), vendus en grandes surfaces. Ils sont conçus avec une forte densité nutritionnelle (les grands seniors manquent d’appétit et sont souvent mal nourris), avec plus de protéines et moins de matières grasses. Les packagings et le mode d’emploi sont également étudiés pour en faciliter l’usage.

Source : The Food & Drink Innovation Network , On the menu

(par Minutes Marketing, TNS Sofres)

14:57 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

29/03/2012

Farm to Baby

Appliquer le concept d’abonnement à des paniers fermier aux bébés, c’est le concept de Farm to Baby, lancé dans le quartier de Brooklyn à New York. Tous les produits sont frais, issus de fermes locales, bio, cuisinés à la vapeur ou à très faible température et livrés à domicile ou récupérés dans une boutique. Une expérience qui rappelle celle, lancée en 2009, de Pomme Bébé, un « bar » californien réservé aux bébés, proposant le même type de produits.

Source : Springwise (par TNS Sofres)

15:16 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : bio |  Imprimer | | | | |  Facebook

21/03/2012

Le marché des produits biologiques à l’horizon 2015

Le marché du bio en France a doublé de taille en 5 ans pour atteindre 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2011. Le cabinet Xerfi dresse le panorama du secteur et en dessine les perspectives à l'horizon 2015.

La hausse constante de la demande en produits bio transformés incite de plus en plus d'industriels agroalimentaires à se lancer sur le créneau. De son côté, la grande distribution alimentaire continue d’étendre son offre bio, notamment à travers ses MDD (marques de distributeurs) et communique massivement sur ses prix bas. Enfin, les sociétés de restauration collective ont intégré des offres bio plus spécifiquement à destination des écoles, en lien avec l'objectif public de 20% de produits bio dans les menus des établissements publics en 2012. Du côté de la restauration commerciale, les offres bio sont moins représentées, même si quelques chaînes de restauration rapide surfent sur la vague du «fast good ».

Dans un contexte de dégradation de la conjoncture économique et de dépenses alimentaires contraintes, la croissance du marché alimentaire bio en France devrait, selon Xerfi, ralentir, pour plafonner à une augmentation de 5% en 2015, avec un chiffre d'affaires de 4,5 milliards d'euros.

De plus, les opérateurs devront tenir compte d’autres aspirations de consommation qui se développent, notamment la notion de proximité devenue une valeur incontournable dans la filière alimentaire.Ce «locavorisme» montant est une opportunité pour les acteurs du bio «made in France», mais aussi une menace dans la mesure où il représente «une offre concurrente pour le consommateur souvent infidèle et zappeur».

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

15:04 Publié dans 3. Prévision, Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Les politiques agricoles et obésité

Le rapport soumis par le Rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation au Conseil des droits de l'homme pointe dans les pays de l'OCDE des subventions agricoles préjudiciables à la santé humaine. Les systèmes alimentaires actuels seraient responsables des régimes qui favorisent la surcharge pondérale et l'obésité, lesquelles causent plus de décès dans le monde que l'insuffisance pondérale. Si dans les pays en développement, les principaux problèmes restent la sous-nutrition et les carences en micro-nutriments, « ces pays sont eux aussi victimes de ces politiques qui ont échoué » selon le même rapport. Parmi les recommandations pour lutter contre les différents aspects de la malnutrition, le Rapporteur préconise de revoir les politiques agricoles et alimentaires, notamment en matière de fiscalité, la réforme des subventions agricoles et le soutien aux systèmes alimentaires locaux.

 Cependant, selon une récente étude américaine How Have Agricultural Policies Influenced Caloric Consumption in the United States?, ce lien entre politiques agricoles et obésité reste très faible, voire inexistant, étant donné la part relativement faible du coût des matières premières agricoles dans le marché des produits alimentaires. Contrairement aux idées reçues, les subventions agricoles aux États-Unis auraient orienté les consommateurs vers des choix alimentaires plus sains et moins caloriques: « l'élimination de toutes les subventions agricoles conduirait à une baisse dans la consommation de certains produits alimentaires mais encouragerait également la consommation d'autres produits, ce qui probablement se traduirait par un accroissement de la consommation calorique globale ».

Hiba El Dahr, Centre d'études et de prospective

14:50 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Nestlé supprime les arômes artificiels en Grande-Bretagne

En Grande-Bretagne, Nestlé a décidé de supprimer tout ingrédient artificiel de ses 79 produits de confiserie, comme il l’avait déjà fait pour ses boissons chaudes. Le groupe a utilisé, pour remplacer ces arômes artificiels, des produits à base de carotte, d'hibiscus et de citron notamment, ce qui a nécessité sept années de recherche et développement.

Ces changements ont été faits afin de répondre à la demande des consommateurs, une étude montrant que trois quarts des consommateurs britanniques recherchent des produits sans ingrédient artificiel.

Des initiatives similaires sont prévues au Canada et dans plusieurs pays européens.

14:21 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Mediterra 2012 : La diète méditerranéenne pour un développement régional durable

La diète méditerranéenne, à savoir l'ensemble des pratiques agronomiques, socioculturelles et culinaires des pays méditerranéens, a été inscrite par l'UNESCO au patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Or, si cette diète s'est largement diffusée dans le monde, les consommateurs du pourtour méditerranéen, quant à eux, effectuent une transition alimentaire rapide et délaissent souvent leurs traditions.

 

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Pourtant, alors qu’elle fait l’objet de nombreux débats et recherches sur le plan socioculturel et scientifique, la diète méditerranéenne pourrait contribuer au développement régional durable, selon Mediterra 2012, publié par le CIHEAM (Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes) en partenariat avec L'Institut européen de la méditerranée (IEMed) et la Fondation diète méditerranéenne.

Cet ouvrage aborde notamment le phénomène de « méditerranéisation » des modes alimentaires dans le monde, les questions de consommation durable, de responsabilité sociale en agriculture et dans la distribution, des organisations de producteurs, et, dans un dernier chapitre, les politiques et actions publiques : éducation alimentaire, produits du terroir et développement local, politiques de la qualité, etc.

 

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

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La « street food » se développe en France

Très populaire aux États-Unis, notamment à New York et Los Angeles, la street food ou cuisine de rue a longtemps été associée en France à la « malbouffe ». Mais depuis quelques mois les quartiers d'affaires voient s'installer, à l'heure du déjeuner, des food trucks (camions-cantines) aux pieds des bureaux, qui proposent des produits de qualité et variés. Les files d'attente s'allongent, comme devant le Camion qui fume, qui propose des hamburgers et frites maison en changeant de quartier tous les jours. Les amateurs le localisent grâce à twitter, comme à New York où plusieurs blogs (tweat.it, thebrooklynnomad.com ou encore midtownlunch.com) centralisent tous les messages twitter envoyés par les camions ambulants pour faire savoir en temps réel où ils sont.

Les grands chefs eux-mêmes explorent le snacking : Guy Martin a créé une sandwicherie de luxe, Jean-François Piège a imaginé trois recettes pour Sushi Shop, Marc Veyrat a crée un concept européen de fast-food bio et Thierry Marx a même créé une école de street food.

Les distributeurs s'en inspirent également : Monoprix envisage de lancer Monop' Street, des camionnettes de rue vendant ses meilleurs produits de restauration rapide.

En France, le marché de la street food est estimé à 32,7 milliards d’euros en 2011, en croissance de 66,5% depuis 2004, selon le cabinet spécialisé Gira Conseil.

 

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

14:09 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

03/03/2012

Consommation de fruits et légumes des Européens insuffisante

Une analyse de l’EUFIC (European Food Information Council) basée sur des études alimentaires nationales montre qu'une majorité d’Européens est loin de consommer autant de fruits et de légumes que ce que recommande l’OMS (au moins 400 g par jour).

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De nombreux facteurs déterminent les habitudes en matière de consommation de fruits et de légumes:

- l’âge, le sexe et le statut socio-économique ;

- les facteurs personnels (valeurs, perception d'avoir déjà une alimentation saine) ;

- l'environnement social (soutien social, signaux sociaux et types de repas, ambiance au moment des repas, etc.).

L’augmentation de la consommation de fruits et de légumes est une priorité pour les organismes internationaux ainsi que pour les gouvernements nationaux qui ont lancé de nombreuses initiatives. Selon l'EUFIC, celles-ci sont efficaces lorsqu'elles impliquent :

- des stratégies multiples visant des facteurs personnels tels que les connaissances et les compétences, ou l'environnement physique et social (par exemple l'augmentation de la disponibilité des fruits et des légumes), ainsi que les attitudes et les pratiques, pas seulement au sein des groupes ciblés mais aussi dans leurs réseaux sociaux ;

- un soutien et l’implication de la part des décideurs et des représentants de la population ciblée, par le biais de conception et d'application de programmes visant à s'investir et à mettre en place des stratégies acceptées par la population en question ;

- des programmes d’une durée d’au moins 12 mois.

 

Source : EUFIC

15:01 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : f&l |  Imprimer | | | | |  Facebook