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13/05/2021

Podcasts d'anticipation dédiés au rapport Humain-Animal

L'Anses, en collaboration avec The Conversation, diffuse « Zootopiques », une série de cinq podcasts d'une trentaine de minutes sur les relations entre les humains et les animaux. Chaque épisode, qui nous transporte en 2031, débute par des brèves radiophoniques relatives à l'actualité de cette année-là, puis se poursuit avec des interviews de scientifiques bien actuels réagissant à ces informations. Il s'agit donc d'une manière originale de valoriser des travaux de recherche.

Deux épisodes sont consacrés à la santé. Dans « Les hommes malades des animaux », un nouveau virus SARS-COV 5 provoque, en 2031, une zoonose au Brésil ; un réservoir est le singe-écureuil, dont l'éradication est décidée par les autorités pour arrêter l'épidémie. Toujours au Brésil et en 2031, les humains sont de plus en plus victimes d'attaque de jaguars dans une nouvelle ville construite en Amazonie. Ces deux futurs imaginés soulignent que la grande majorité des épidémies émergentes est d'origine animale. Le triptyque homme-animal domestique-animal sauvage est l'espace au sein duquel se transmettent les agents pathogènes : il est donc important de détecter tout épisode émergent dans les populations humaines et d'animaux domestiques, mais aussi dans la faune sauvage en traquant des mortalités anormales, comme le fait en France le réseau SAGIR. La transmission à partir de la faune sauvage est facilitée par les atteintes à l'environnement, comme les déboisements pour la construction de villes nouvelles, mentionnés dans l'épisode. Les chercheurs rappellent ici l'importance d'une bonne santé globale (One Health) incluant santé humaine, santé animale et santé des écosystèmes.

L’autre épisode (« Alerte sur les tiques et tout ce qui pique ! ») traite des vecteurs insectes et arthropodes. En écho au récit fictif d'une invasion de mouches tsé-tsé transmettant la maladie du sommeil en Espagne, en 2031, les chercheurs rappellent que les vecteurs s'adaptent en Europe à la suite du changement climatique et que la mondialisation des transports permet leur dissémination planétaire.

Les trois autres épisodes s'intéressent à la perte de biodiversité due à la disparition des abeilles, au développement des régimes non carnivores et au regard que l'humain porte sur l'animal.

Franck Bourdy, Centre d'études et de prospective

Source : Anses

09/03/2021

2020, une année d’intenses débats publics sur les relations hommes-animaux en Chine

Un article publié sur China Dialogue recense les débats provoqués par la pandémie de Covid-19 en République populaire de Chine. Trois temps principaux sont distingués. La publication, le 24 février, d’un texte à valeur législative interdisant la consommation alimentaire d’animaux sauvages, provoque de vives réactions relatives aux conséquences sur les activités économiques concernées. Au mois de mai, le ministère de l’Agriculture, cherchant à concilier les intérêts économiques et la question environnementale, fait paraître une liste blanche comprenant les espèces échappant à l’interdiction (cerf, renard, vison, etc.), car certaines parties de la population en font l'élevage. Pour l'auteur, ce texte illustre la porosité de la frontière entre espèces sauvages et domestiques en Chine. Enfin, la révision de la loi sur la protection de la vie sauvage, en octobre 2020, autorise certains usages non alimentaires selon des procédures complexes (ex. : pharmacie traditionnelle, production de fourrure).

Source : China Dialogue

14/10/2020

Les animal studies : nature et culture dans les relations interspécifiques

La revue Zilsel consacre un dossier au rapport humain-animal et à sa conceptualisation par les sciences sociales. L'ambition commune aux chercheurs réunis ici est de dépasser les discours généralisants que peuvent tenir philosophes, psychologues et militants. Pour ce faire, ils proposent de mettre au centre de l'analyse l'observation des situations d'interaction interspécifiques. Ainsi, C. Mondémé (CNRS) critique le caractère artificiel des expérimentations de laboratoire pour mesurer l'intelligence animale, à partir d'observations, en situation naturelle, de séquences d'action ayant pour enjeu l'attribution d'une intentionnalité.

Un article de D. Guillo (CNRS) propose de ménager des ouvertures vers l'éthologie pour « établir sur des bases solides les modalités d'agentivité des animaux ». Il rappelle que la séparation dure entre nature et culture est en fait une invention récente des sciences sociales, datant seulement du milieu du XXe siècle. Par la suite, une recension par A. Doré et J. Michalon (Inrae et CNRS), d'un ouvrage récent du même D. Guillo, Les fondements oubliés de la culture (Seuil, 2019), pointe les limites de la convergence proposée par ce dernier. Celle-ci tient, selon eux, à une autre forme de généralisation abusive, celle du paradigme de l'interaction, conduisant à sous-estimer le rôle des institutions et des artefacts technologiques (voir aussi une note de lecture publiée précédemment dans La vie des idées par les mêmes auteurs).

S'attaquant à un autre type de discours généralistes, celui des philosophes-militants antispécistes et végans, J. Porcher (Inrae) s'intéresse quant à elle aux registres de justification de la viande in vitro, pour mettre en lumière un autre oublié du débat, le travail animal. Enfin, les politiques de conservation sont au cœur de l'article d'I. Arpin (Inrae) sur la gestion de la contamination, par la brucellose, des bouquetins du Bargy. L'auteure souligne combien la sociologie de l'innovation et les études féministes ont remis en cause les « frontières conceptuelles » entre humains et animaux sauvages, ainsi que « les manières classiques de conserver la nature ». Mais sa participation à une expertise de l'Anses, sur le cas des bouquetins, fournit des éléments pour relativiser ce débat. Fondée sur des conceptions « radicales » et « impraticables » des frontières, l'alternative initiale opposait abattage et protection totale de ces animaux : les connaissances produites ont permis d'en sortir et, en somme, de « séparer à bon escient ».

Florent Bidaud, Centre d'études et de prospective

Source : Zilsel

 

 

 

 

 

 

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06/04/2020

Un nouveau MOOC sur les relations Humain-Animal

La plate-forme France Université Numérique propose, jusqu'à début mai, un nouveau cours en ligne intitulé « Vivre avec les animaux ». D'une durée de trois semaines denses et proposé en deux parcours (« essentiel » et « approfondi »), il envisage les relations entre humains et animaux sous de multiples dimensions : biologiques, comportementales, culturelles, historiques, écologiques, éthiques, juridiques, etc. L'ensemble du règne animal est considéré, des mammifères aux oiseaux, en passant par les poissons, les insectes ou encore les mollusques. Pour cela, l’enseignement mobilise de nombreux spécialistes, issus en particulier du Muséum national d'histoire naturelle : vétérinaires, comportementalistes, biologistes, ethnologues, archéozoologues, historiens, etc. La première semaine est consacrée à l'approche scientifique de l'animal : définition et place dans le monde du vivant, émotions, intelligence, communication, socialité. La deuxième décrit l’histoire des relations Humain-Animal, de la domestication à nos jours, en passant par les notions de « nuisibles » et d'attachement. La dernière envisage l'avenir de ces relations sous les angles de la conservation et de la biodiversité, du biomimétisme, de l'éthique, du bien-être et du droit de l'animal. Deux vidéos supplémentaires présentent l'état des connaissances sur animaux et épidémie de Covid-19.

Source : France Université Numérique

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13/01/2020

Square Idée – Débat sur les animaux d'élevage

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Début janvier 2020, Arte mettait en ligne un numéro de son magazine des idées Square dédié à la question « Les animaux d'élevage sont-ils des martyrs ? ». Intervenant en alternance, P. Cavalieri, philosophe, et J. Porcher, sociologue et zootechnicienne, présentent leurs visions et arguments quant aux évolutions nécessaires des relations entre humains et animaux. Tenante de la « libération animale », P. Cavalieri appelle en particulier à étendre les droits fondamentaux aux animaux et souligne le « tournant politique » que connaît ce mouvement, devant dorénavant s'adresser aux institutions politiques et plus seulement aux individus (veganisme). Ce mouvement s'intègre dans ceux de libération des humains discriminés, et il y a là une question éthique centrale pour nos sociétés post-industrielles. De son côté, J. Porcher dénonce une vision virtuelle des animaux et une collusion avec les intérêts des multinationales et startups de la viande cellulaire (voir à ce sujet un précédent billet sur ce blog). Elle propose de repenser le statut de l'animal au travail, en mobilisant notamment la théorie du don de M. Mauss, et à en développer une vision politique. Il s'agit alors de dépasser la question du bien-être animal et de sortir du registre de la domination et de l'aliénation, qui n'amènent à ne considérer que l'élevage industriel. Pour elle, les animaux sont indissociables de l'évolution humaine et l'élevage permet d'avoir un rapport pacifique avec eux.

Source : Arte

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11/12/2019

Animal-humain : relation, rupture, différence ? Une série de l'émission Matières à penser

Début novembre 2019, dans l'émission Matières à penser, le philosophe F. Worms a conduit cinq entretiens sur le thème « Animal humain », avec des experts de disciplines variées (neurobiologie, biologie, philosophie, sociologie). Tous soulignent la complexité des relations entre humain et animal. Le neurobiologiste A. Prochiantz, auteur de Singe toi-même, met en avant les spécificités humaines par rapport aux primates. Dans cette même logique, le philosophe E. Bimbenet, auteur notamment de l'essai Le complexe des 3 singes (essai sur l'animalité humaine), décrit le passage de l'anthropocentrisme au zoocentrisme, qui conduit parfois à considérer toute différence comme une discrimination, malgré les travaux en psychologie cognitive (études de M. Tomasello) attestant de l'inégalité des apprentissages entre les jeunes enfants et les primates. Ces deux intervenants préconisent, face aux controverses actuelles, de remettre à plat les enjeux de la relation Humain-Animal.

Le biologiste G. Boeuf évoque le destin commun de l'animal et de l'homme à travers l'imbrication du vivant. Il rappelle que l'humain a des comportements qu'un animal, même le plus évolué, n'aura jamais. Concernant les animaux de rente, la sociologue J. Porcher estime que l'élevage doit impliquer soins et respect. Leur mort peut être « adoucie et ritualisée ». Ensuite, il devient une « carcasse » faisant l'objet d'un travail humain. La zootechnie a conduit à considérer les animaux comme des machines, en ne considérant que la performance économique. À l'opposé, la libération animale, dont le principe est de refuser les aspects « contraignants » de l'élevage, pourrait faire disparaître la vie animale. Selon elle, la synthèse de viande artificielle, à partir de quelques cellules, paraît une solution permettant de « donner bonne conscience », mais ceux qui financent ces recherches soutiennent aussi le transhumanisme et la robotique (voir à ce sujet un précédent billet sur ce blog).

Enfin, V. Maris, philosophe de l'environnement et auteure notamment de La part sauvage du monde, s'est penchée sur l'interventionnisme auprès de la faune sauvage. L'homme doit-il aider les animaux en souffrance ou laisser faire la nature ? Une approche compassionnelle peut se justifier par le souci du bien-être animal ou de la préservation d'une espèce, mais une attitude non interventionniste est le signe que les humains acceptent de ne pas prendre entièrement le contrôle de la vie sauvage.

Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective

Source : France Culture

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11/04/2019

« L'animal est l'avenir de l'homme » : série spéciale de l'émission Matières à penser sur France Culture

Début février 2019, dans son émission Matières à penser, la journaliste Dominique Rousset aborde, avec différents interlocuteurs, l'évolution du rapport à l'animal dans plusieurs domaines. Dans le premier épisode (04/02), « Humanité, animalité : où sont les frontières ? », l'éthologue YChristen évoque la frontière entre homme et animal, plus accentuée dans la pensée occidentale que dans la pensée orientale, et plus poreuse qu'on ne le pense ordinairement : certains animaux sont capables de conduites réfléchies, organisées, voire de sentiments de vengeance. La philosophe C. Pelluchon (épisode « Répondre à l’appel des animaux » du 5 février) soutient quant à elle que l'éthique de la considération implique de donner aux animaux le droit d'exister, sans les limiter à être des moyens au service des humains. Ceci n'efface pas la différence entre hommes et animaux, ni la responsabilité spécifique des premiers par rapport au monde environnant.

Pour le biologiste GBœuf (« Aimer la biodiversité ou partir avec elle », 06/02), préserver biodiversité et écosystèmes implique de respecter la symbiose bactéries-plantes-animaux et humains. La perte d’animaux emblématiques ne doit pas faire oublier l'importance des espèces plus « ordinaires » : tardigrades, rats-taupes nus, hérissons, libellules et surtout oiseaux « agricoles » qui ont diminué de 30 % en 12 ans. Enfin, le déséquilibre est croissant entre mammifères sauvages et domestiques, les seconds représentant aujourd'hui 90 % des individus.

Dans l'épisode « Contre l'animal, la guerre sans nom » (07/02), VMessage, auteur de Défaite des maîtres et possesseurs, évoque la dissonance cognitive du vocabulaire animalier, en particulier avec les termes commerciaux de découpe de viande. L’image d’Épinal de la « viande heureuse » est, selon lui, entretenue dans l'imaginaire des Français alors que ce type de production représenterait moins de 5% du total. Enfin, dans le dernier épisode du 8 février (« L'animal saisi par le droit »), l'universitaire CVial évoque le rôle précurseur de J.-P. Marguenaud en matière de droit animalier, avec notamment la création de la Revue semestrielle du droit animalier. Pour elle, la disparité persistante, en droit, entre animal domestique, approprié et protégé, et animal sauvage, sans protection individuelle, pourrait être atténuée : pour cela, il faudrait que l'animal sauvage passe de res nullus à res collectis, en tant que partie de la biodiversité, et donc du patrimoine commun.

Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective

Source : France Culture

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11/02/2019

Une analyse de l'animalisme radical en France

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En janvier 2019, la Fondation pour l'innovation politique a publié une analyse sur La contestation animaliste radicale. Ces dernières années, le paysage français de la protection animale s'est transformé : si ces mobilisations sont anciennes, notamment avec les associations traditionnelles de protection des animaux, de nouvelles formes apparaissent dans la seconde moitié des années 2000, un « moment végan » se développe à partir des années 2010 et, depuis 2018, l'animalisme radical monte. Ce mouvement est très disparate et traversé de clivages, mais trois constantes le caractérisent : la radicalité des propos et des images utilisées, celle des visions véhiculées et celle des modes opératoires. Plusieurs courants de pensée le traversent : le véganisme, l'antispécisme et l'activisme de la libération animale. Trois types de structures se dégagent, fortement influencées par les mouvements étrangers et internationaux : les organisations économiques véganes, des associations d'information et de sensibilisation, et des groupes de « libération animale » (avec des degrés variables de radicalité, d'illégalité, de clandestinité et de violence dans leurs actions). Enfin, les végans paraissent impopulaires d'après les résultats de plusieurs enquêtes, mais leur influence est loin d'être négligeable, notamment du fait de leur « part de voix » dans l'espace public, donnant une « illusion de majorité ». Toutefois, si le véganisme présente un attrait particulier pour les plus jeunes, il n'est pas sûr, pour l'auteur, qu'il s'étende rapidement dans les années à venir.

Source : Fondation pour l'innovation politique

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08/02/2019

Les batailles de la viande, une série d’émissions sur France Culture

L'émission Entendez-vous l’éco, sur France Culture, a consacré une série aux « batailles de la viande », ré-écoutable en podcast. La première émission donne la parole aux historiens. Pour B. Laurioux (université de Tours), l’industrialisation du secteur de la viande au XIXe siècle, conjointement avec l’urbanisation, occasionne une véritable « perte de contact avec l’animal et avec la manière de le préparer » et une « rupture de compétence » chez les consommateurs. Les évolutions du marché de la viande, et notamment l’intensification de l’élevage dans les années 1960, sont ensuite discutées avec deux économistes, J.-L. Rastoin (Montpellier Supagro) et J.-P. Simier (Bretagne Développement Innovation). La série explore aussi l’univers des abattoirs avec une journaliste, A. de Loisy, et une politiste, A. Gautier (université Lyon 2). Enfin, une dernière émission interroge l’avenir du rapport Homme-Animal, avec un échange entre D. Chauvet (association Droit des animaux) et G. Chapouthier (CNRS).

Source : France Culture

04/10/2018

L'animal est-il un homme comme les autres ? Les droits des animaux en question, Aurélien Barrau, Louis Schweitzer

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Sous forme de dialogue entre deux interlocuteurs engagés, cet ouvrage aborde différents thèmes relatifs à la condition animale : droits des animaux, hiérarchisation entre espèces, exploitation animale, végétarisme et véganisme, biodiversité, etc. Le droit à la vie animale est illustré par un principe édicté par Albert Schweitzer, illustre médecin missionnaire et grand oncle d'un des auteurs, qui jugeait légitime de tuer un moustique en Afrique – car potentiellement contaminant – mais pas en France. Malgré des divergences, notamment sur le bien-fondé de l'exploitation animale, la consommation de produits animaux ou la possession d'animaux de compagnie, le ton demeure serein et constructif. Enrichi de références juridiques, historiques, scientifiques et philosophiques, cet essai offre un ensemble de réflexions pertinentes sur cette question clivante. Pour les auteurs, l'avenir pourrait se situer entre un réformisme progressif (« droit souple à l'anglo-saxonne » compatible avec une société de consommation et d’économie libérale) et un révolutionnarisme assuré (les partis radicaux, aux procédés parfois contestables, participent à l'évolution du rapport Homme-Animal).

Source : Éditions Dunod

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03/04/2015

Vers un nouveau regard sur les relations entre hommes et animaux

Dans le cadre des Rencontres « La Ville, la Vie et la Santé », une table ronde s’est tenue le 2 avril 2015 à l’école nationale vétérinaire d'Alfort sur le thème « Des animaux et des hommes : de nouvelles frontières ». La récente modification du Code civil concernant le statut de l’animal y a été discutée. Pour plusieurs intervenants, il ne s’agit que d’une première étape vers un statut plus adapté. En effet, l’amendement ne prend en compte que les animaux dits « domestiques » et non les animaux sauvages vivant en liberté lesquels, à titre individuel, ne sont pas juridiquement couverts. L’incohérence avec le fait que l’animal est considéré comme un bien de consommation dans le Code de la consommation a également été soulignée. La multiplicité des relations possibles entre l’homme et les animaux rend impossible un regard unique et cette rencontre, si elle n’a pas abouti à un consensus, a toutefois permis des échanges originaux.

Lien : École nationale vétérinaire d’Alfort

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