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21/03/2012

Indice de prélèvement de l'eau

Un rapport du Sustainable Europe Research Institute (SERI) ainsi que d'autres ONG (Friends of the Earth Europe, etc.) fait état de l'usage excessif des ressources naturelles à l'échelle mondiale et des implications sur la ressource en eau.

Premier constat, de nombreuses ressources sont exploitées de façon croissante depuis les années 1980, de moins de 40 milliards de tonnes à l'époque à plus de 60 en 2007. Le rapport considère tout type de ressources : minerais, pétrole et gaz, ressources halieutiques, eau, récoltes agricoles, et ressources forestières.

Plus de la moitié des ressources (accessibles) en eau douce est utilisée pour la consommation humaine, la production alimentaire mais aussi pour la production d'énergie et d'autres biens et services industriels. L'usage agricole en représente 14% dans toute l'Europe, avec de fortes disparités nationales et plus de 80% dans le monde.

L'indice de prélèvement de l'eau (WEI) permet d'étudier la durabilité des prélèvements en eau douce : il est inférieur à 10% quand la ressource n'est pas soumise à un stress tandis que sa valeur est supérieure à 20% si la ressource en eau est prélevée de façon non durable. Calculé pour les pays d'Europe, cet indice révèle que l'Espagne et Chypre sont clairement au-dessus de cette limite maximum de durabilité. La France est passée en-dessous de la barre de 20% entre 1990 et 2005 mais reste au-dessus de 10%. Si les pays de la région méditerranéenne ont une ressource plus rare, l'agriculture y est la finalité majoritaire avec plus de 50% de la ressource dédiés à l'irrigation.

Le rapport poursuit par des considérations sur les échanges, la consommation et l'efficacité de l'usage des ressources. Si les profils de balance commerciale des pays ont très peu changé depuis 1960, le volume échangé a lui été multiplié par 2,7 entre 1980 et 2008. Par ailleurs, les niveaux de ressources consommées (en kg de ressources/an/tête) sont très élevés dans les pays du Nord comparativement à certains continents (Afrique, Asie, Amérique latine). Enfin, l'eau n'est pas toujours utilisée efficacement, notamment à cause des pertes dans les réseaux de distribution d'eau potable urbains (de - de 10% de pertes en Allemagne à 50% en Bulgarie, et 20% en France) et de nombreux produits nécessite de grandes quantités d'eau pour leur production (eau virtuelle). Pour améliorer cette efficacité, le rapport évoque la limitation de la consommation des produits riches en eau virtuelle.

Au final, ce rapport ne fait pas de propositions mais invite plutôt à tenir compte des grandes interactions qui existent entre les ressources lors de leur extraction ou de leur production, et en particulier des effets sur la ressource en eau.

 

Thuriane Mahé, Centre d'études et de prospective

14:32 Publié dans Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Nestlé supprime les arômes artificiels en Grande-Bretagne

En Grande-Bretagne, Nestlé a décidé de supprimer tout ingrédient artificiel de ses 79 produits de confiserie, comme il l’avait déjà fait pour ses boissons chaudes. Le groupe a utilisé, pour remplacer ces arômes artificiels, des produits à base de carotte, d'hibiscus et de citron notamment, ce qui a nécessité sept années de recherche et développement.

Ces changements ont été faits afin de répondre à la demande des consommateurs, une étude montrant que trois quarts des consommateurs britanniques recherchent des produits sans ingrédient artificiel.

Des initiatives similaires sont prévues au Canada et dans plusieurs pays européens.

14:21 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Le célibat des agriculteurs, un mythe ?

Le célibat des agriculteurs, malgré la médiatisation que lui apporte une émission télévisée, serait-il un mythe ?

Selon le recensement de la population de 2008 réalisé par l'Insee, en effet, 75% des hommes agriculteurs de 30 à 59 ans vivaient en couple dans leur logement, soit une proportion plus élevée que pour les ouvriers (71%), les employés (69%) et surtout les personnes sans activité (39%).

 

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Par ailleurs, 10% vivaient seuls contre 16% des ouvriers et 18% des employés. La cohabitation avec d'autres membres de la famille reste en effet plus répandue : elle concernait 15% des hommes agriculteurs de 30 à 59 ans.

Les agricultrices du même âge, quant à elles, sont les championnes de la vie en couple, et seules 4% d'entre elles vivent seules.

 

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

14:18 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Travail et emploi | Lien permanent | Tags : agriculteurs |  Imprimer | | | | |  Facebook

Mediterra 2012 : La diète méditerranéenne pour un développement régional durable

La diète méditerranéenne, à savoir l'ensemble des pratiques agronomiques, socioculturelles et culinaires des pays méditerranéens, a été inscrite par l'UNESCO au patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Or, si cette diète s'est largement diffusée dans le monde, les consommateurs du pourtour méditerranéen, quant à eux, effectuent une transition alimentaire rapide et délaissent souvent leurs traditions.

 

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Pourtant, alors qu’elle fait l’objet de nombreux débats et recherches sur le plan socioculturel et scientifique, la diète méditerranéenne pourrait contribuer au développement régional durable, selon Mediterra 2012, publié par le CIHEAM (Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes) en partenariat avec L'Institut européen de la méditerranée (IEMed) et la Fondation diète méditerranéenne.

Cet ouvrage aborde notamment le phénomène de « méditerranéisation » des modes alimentaires dans le monde, les questions de consommation durable, de responsabilité sociale en agriculture et dans la distribution, des organisations de producteurs, et, dans un dernier chapitre, les politiques et actions publiques : éducation alimentaire, produits du terroir et développement local, politiques de la qualité, etc.

 

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

14:15 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

La « street food » se développe en France

Très populaire aux États-Unis, notamment à New York et Los Angeles, la street food ou cuisine de rue a longtemps été associée en France à la « malbouffe ». Mais depuis quelques mois les quartiers d'affaires voient s'installer, à l'heure du déjeuner, des food trucks (camions-cantines) aux pieds des bureaux, qui proposent des produits de qualité et variés. Les files d'attente s'allongent, comme devant le Camion qui fume, qui propose des hamburgers et frites maison en changeant de quartier tous les jours. Les amateurs le localisent grâce à twitter, comme à New York où plusieurs blogs (tweat.it, thebrooklynnomad.com ou encore midtownlunch.com) centralisent tous les messages twitter envoyés par les camions ambulants pour faire savoir en temps réel où ils sont.

Les grands chefs eux-mêmes explorent le snacking : Guy Martin a créé une sandwicherie de luxe, Jean-François Piège a imaginé trois recettes pour Sushi Shop, Marc Veyrat a crée un concept européen de fast-food bio et Thierry Marx a même créé une école de street food.

Les distributeurs s'en inspirent également : Monoprix envisage de lancer Monop' Street, des camionnettes de rue vendant ses meilleurs produits de restauration rapide.

En France, le marché de la street food est estimé à 32,7 milliards d’euros en 2011, en croissance de 66,5% depuis 2004, selon le cabinet spécialisé Gira Conseil.

 

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

14:09 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

06/03/2012

Prospective Massif des Landes de Gascogne à l'horizon 2050

La forêt aquitaine est confrontée à de nouveaux défis : changement climatique et invasions de ravageurs, apparition de nouveaux marchés pour la sylviculture, développement de l’urbanisation, etc. Par conséquent, la Région Aquitaine a demandé à l’Inra de mener une étude prospective de grande envergure menée de janvier 2010 à décembre 2011, et qui identifie aujourd’hui quatre scénarios possibles pour 2050, présenté lors d'un colloque en février à Bordeaux :

- une activité sylvicole concentrée autour de grands groupes industriels, une action publique en retrait ;

- une forte croissance des territoires littoraux, un renforcement des dynamiques économiques fondées sur les filières de qualité, un accompagnement par les politiques publiques ;

- une organisation à l’échelle de l’Eurorégion Aquitaine – Euskadi, une forêt de taillis à courte rotation dédiée à la biomasse ;

- une mosaïque de territoires, une forêt mélangée, la diversification de la filière du bois : les orientations économiques de la forêt sont négociées à l’échelle de territoires infra-régionaux.

À partir de ces scénarios, plusieurs enseignements pour la recherche ont été dressés concernant la conception de systèmes productifs durables dans un environnement sous contraintes ; le développement du rôle fonctionnel de la biodiversité dans les itinéraires sylvicoles et l’aménagement des forêts ; les ressorts et les enjeux de la transition énergétique pour la forêt et les territoires ; et la diversification des plateformes collaboratives de recherche pour construire de nouveaux systèmes d’innovations.

Ces scénarios proposent des dynamiques d’évolution des Landes de Gascogne sur les mobilités et urbanisation, la filière bois, le développement économique, les ressources naturelles… Celles-ci constituent autant d’éléments d’analyse pour orienter l’action publique future. Ces éléments recoupent des thèmes réputés d’intérêt général pour la Région : développement des énergies renouvelables, services écosystémiques, innovation… Ils éclairent les synergies potentielles entre le devenir sylvicole et le devenir du territoire en esquissant des leviers d’action pour les stimuler et des enjeux spécifiques à anticiper.

La synthèse de l'étude

15:46 Publié dans 1. Prospective, Enseignement et recherche, Forêts Bois, Territoires | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Scénarios pour la Méditerranée en 2030

L'IPEMED (Institut de prospective économique du monde méditerranéen), a publié une étude intitulée Demain la Méditerranée, Scénarios et projections à 2030 : croissance, emploi, migration, énergie, agriculture. Elle dessine trois grands scénarios de développement de la région :

- un scénario de « crise de la Méditerranée » avec une montée durable des prix des produits agricoles de base et des produits alimentaires à cause de la spéculation et de l’absence d'une régulation minimale des prix et des stocks de sécurité alimentaire ;

- un deuxième scénario de « divergences méditerranéennes », basé sur un statu quo du processus euro-méditerranéen, dans une économie libérale ouverte sur le monde. Les accords de libre-échange que chaque pays négocie individuellement avec l’Europe se développent de façon asymétrique et, selon l'IPEMED, poussent les pays du Maghreb à se tourner vers d'autres pays émergents (Brésil, Chine ou Inde) pour écouler leurs productions ou assurer leur sécurité alimentaire.

- le scénario de la « convergence méditerranéenne », lui, voit se mettre en place une convergence progressive pour un pacte de codéveloppement qui améliore la sécurité alimentaire régionale. Ce scénario se construit avec des pays du pourtour méditerranéen qui prennent en charge collectivement leur sécurité alimentaire grâce à des politiques agricoles régionales concertées et complémentaires.

Ces scénarios rappellent ceux du Mediterra publié par le CIHEAM en 2008.

 Parmi ses recommandations, l'Ipemed soutient la création d'une politique commune de sécurité alimentaire et de développement rural, ainsi que l'élaboration d'un « label méditerranéen garantissant une qualité sanitaire et environnementale en matière agricole », ou encore la fluidité des échanges commerciaux Sud-Sud.

05/03/2012

Répartition des aides agricoles aux États-Unis et dispositifs de plafonnement

Le service de recherche de l’USDA (ERS) a publié un rapport sur la répartition des aides aux États-Unis, Changing Farm Structure and the Distribution of Farm Payments and Federal Crop Assurance.

Ce rapport revient sur les dispositifs de plafonnement mis en œuvre aux États-Unis quant aux différents programmes de soutiens, basés sur divers critères tels que les revenus non agricoles. Pour percevoir les aides anti-cycliques, le programme ACRE, les loan deficiency payments et le programme Milk Income Loss Contract, ces revenus ne doivent pas dépasser les 500 000 dollars en moyenne triennale. Pour les aides directes, le seuil est de 750 000 dollars, et il est de 1 000 000 dollars pour les programmes de conservation. Il existe également des critères quant à la part minimale que doit représenter le revenu agricole dans le revenu total pour certains programmes. Par ailleurs, des dispositifs de plafonnement du montant total d’aides perceptibles ont aussi été mis en place par programme. Le plafond a été fixé en 2008 à 40 000 dollars pour les aides directes (80 000 dollars pour les couples mariés), et à 65 000 dollars pour les aides anti-cycliques.

Au-delà des ces mécanismes, si en 2009, le montant global des aides versées aux exploitations agricoles a atteint plus de 13 milliards de dollars, le rapport souligne que la totalité n'a pas bénéficié aux exploitants. Une partie des aides est en effet liée à des programmes d'assurance nécessitant le versement d'une prime par les agriculteurs aux assureurs. Par ailleurs, dans un contexte de forte hausse du prix du foncier, les effets de transferts indirects des bénéfices des soutiens aux propriétaires fonciers, dont une grande partie n'a pas d'activité agricole, sont également présentés.

En tirant le bilan des mécanismes existants et de la répartition des soutiens agricoles, le rapport de l’ERS ouvre ainsi des pistes de réflexion quant aux évolutions de la politique agricole américaine dans le cadre de la préparation du prochain Farm Bill.

 

Marie-Sophie Dedieu, Centre d'études et de prospective

14:52 Publié dans 4. Politiques publiques | Lien permanent | Tags : etats-unis |  Imprimer | | | | |  Facebook

La Chine veut intensifier son soutien à l'agriculture

D'après les nouvelles orientations politiques du gouvernement chinois pour le secteur agricole, la Chine souhaite intensifier encore son soutien à l'agriculture suivant une tendance à l'œuvre depuis quelques années, tout en misant sur la science et les technologies. L'objectif est de développer la production agricole, contribuant ainsi à l'autosuffisance chinoise, notamment en céréales, et à l'amélioration de sa balance commerciale.

Si le document politique publié par le Conseil d'État chinois ne révèle pas de détails chiffrés sur les niveaux de subventions, il précise que celles-ci doivent augmenter à une vitesse supérieure à celle de l’augmentation du PIB et annonce l'orientation des aides vers les zones les plus productives, les grandes exploitations et les coopératives. Les productions de riz et de blé devraient ainsi bénéficier de ces subventions, ainsi que les cultures génétiquement modifiées.

Un autre point important de cette politique consiste à investir dans la formation agricole dans les zones rurales, l'objectif étant de limiter l'exode et de remédier aux inégalités sociales. La gouvernement vise le développement d’un continuum recherche-formation-vulgarisation.

Alors que l'OMC s'interroge de plus en plus sur les effets distorsifs de ce soutien, notamment en ce qui concerne les aides indirectes aux intrants, la Chine confirme la compatibilité de ses mesures en les classant en "boîte verte".

 

Hiba El Dahr, Centre d'études et de prospective

 

Source : International Centre for Trade and Sustainable Development

14:51 Publié dans 4. Politiques publiques, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

04/03/2012

Accord Chine / Argentine sur des exportations de maïs

L'Argentine a signé, en février 2012, un accord avec la Chine pour y exporter environ 3 millions de tonnes de maïs, principalement des tourteaux de maïs destinés à l’alimentation animale. Deuxième exportateur mondial de maïs derrière les États-Unis, elle se positionne ainsi comme un fournisseur alternatif pour la Chine, dont la demande intérieure explose.

Si ces volumes sont encore faibles par rapport aux échanges mondiaux (92 millions de tonnes), leur progression peut avoir des répercussions sur les prix car les marchés sont tendus.

Voir aussi : Document de travail L’essor de la Chine dans le commerce international agricole et ses impacts sur le système agroalimentaire français

Climat et cultures : de nouveaux résultats sur le rôle de la biodiversité et les effets du climat sur les adventices et l'orge

Trois études espagnoles apportent de nouvelles connaissances sur l'effet du changement climatique dans les zones arides. La première, s'intéressant aux effets du changement climatique sur les adventices, démontre que le climat joue un rôle secondaire sur leur présence et leur prolifération dans les cultures céréalières. Les principaux facteurs de développement sont plutôt à rechercher du côté des facteurs endogènes propres à l'espèce.

Une autre étude montre le rôle essentiel de la biodiversité sur le fonctionnement des écosystèmes en zones arides, notamment en cas d'augmentation des températures. Assurer la biodiversité dans les zones arides est donc un moyen efficace pour maintenir la fertilité des sols et éviter ainsi la désertification.

Enfin, des travaux montrent que l'augmentation de la température n'aura pas forcément d'effet négatif sur la culture de l'orge, car l'augmentation du taux de C02 atmosphérique entraînerait une limitation des pertes en eau de la plante, compensant l'effet des sécheresses.

 Fabienne Portet, Centre d'études et de prospective

Source : ADIT

 

14:50 Publié dans Climat, Filières agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

03/03/2012

Consommation de fruits et légumes des Européens insuffisante

Une analyse de l’EUFIC (European Food Information Council) basée sur des études alimentaires nationales montre qu'une majorité d’Européens est loin de consommer autant de fruits et de légumes que ce que recommande l’OMS (au moins 400 g par jour).

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De nombreux facteurs déterminent les habitudes en matière de consommation de fruits et de légumes:

- l’âge, le sexe et le statut socio-économique ;

- les facteurs personnels (valeurs, perception d'avoir déjà une alimentation saine) ;

- l'environnement social (soutien social, signaux sociaux et types de repas, ambiance au moment des repas, etc.).

L’augmentation de la consommation de fruits et de légumes est une priorité pour les organismes internationaux ainsi que pour les gouvernements nationaux qui ont lancé de nombreuses initiatives. Selon l'EUFIC, celles-ci sont efficaces lorsqu'elles impliquent :

- des stratégies multiples visant des facteurs personnels tels que les connaissances et les compétences, ou l'environnement physique et social (par exemple l'augmentation de la disponibilité des fruits et des légumes), ainsi que les attitudes et les pratiques, pas seulement au sein des groupes ciblés mais aussi dans leurs réseaux sociaux ;

- un soutien et l’implication de la part des décideurs et des représentants de la population ciblée, par le biais de conception et d'application de programmes visant à s'investir et à mettre en place des stratégies acceptées par la population en question ;

- des programmes d’une durée d’au moins 12 mois.

 

Source : EUFIC

15:01 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : f&l |  Imprimer | | | | |  Facebook

Futur budget agricole américain : des coupes dans le soutiens aux assurances privées

Dans un contexte de déficit public et de ressources contraintes, pour 2013, le gouvernement américain a proposé de réduire le budget de l’USDA de 32 milliards de dollars sur la période 2013-2022.

Deux postes sont particulièrement concernés, avec d'une part la proposition de suppression progressive des aides directes versées indépendamment des prix et des rendements, qui rapporterait près de 23 milliards de dollars sur la période 2013-2022. Le gouvernement met en avant à cet effet le contexte de revenus agricoles record. Il propose en revanche de renforcer les filets de sécurité, et de poursuivre les paiements anti-cycliques dont bénéficient les producteurs.

D'autre part, le gouvernement propose de réduire le budget alloué aux programmes d’assurances cultures, pour dégager 7,6 milliards de dollars sur 2013-2022. Le programme de soutien aux assurances s'élève annuellement à 10 milliards de dollars, dont 3 milliards de dollars à destination des assureurs privés, et 7 milliards de dollars de subventions aux producteurs pour le paiement des primes d’assurance.

Le gouvernement souligne que les compagnies d’assurances privées, proposant des contrats d’assurance aux producteurs, affichent des taux de retour sur investissement très élevés, à hauteur de 14 %. Le gouvernement souhaiterait voir ce taux passer à 12 %, ce qui dégagerait 1,2 milliard de dollars annuels.

Par ailleurs, une réduction de l’enveloppe d’aides versées aux assurances pour dédommager les coûts administratifs du dispositif est également proposée, enveloppe actuellement basée sur les coûts historiques très élevés de l’année 2010.

Enfin, le gouvernement souhaiterait réduire le taux de subventionnement des primes d’assurance que doivent verser les agriculteurs aux assureurs, de deux points pour les producteurs dont le soutien dépasse les 50 % du coût de la prime d’assurance. Des taux incitatifs avaient été instaurés en 2000 afin d'encourager la participation des exploitants, aujourd’hui élevée.

Ces propositions ont suscité des réactions de la part des représentants du monde agricole, avec des discussions à suivre dans le cadre de la préparation du prochain Farm Bill.

Source :

Fiscal Year 2013, Cuts, consolidations and savings, budget of the U.S. Governement


 Marie-Sophie Dedieu, Centre d'études et de prospective

 

14:57 Publié dans 4. Politiques publiques | Lien permanent | Tags : etats-unis |  Imprimer | | | | |  Facebook

02/03/2012

Agriculture et géopolitique

L'agriculture et l'alimentation se trouvent plus que jamais au cœur des stratégies de puissance et/ou de rivalité des pouvoirs, de l'échelon régional au niveau international.

Un cahier du Club Demeter étudie ces liens entre agriculture et géopolitique, à la fois sous l'angle géo-économique (Thierry Pouch), financier (Bernard Valluis), ou encore de la recherche et de l'innovation (Michel Griffon).

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Il présente également des focus régionaux (Amérique latine, triangle Chine-Inde-Afrique) et aborde les questions de l'accaparement des terres ou encore du gaspillage.

Impact des cartels sur les prix des matières premières

 Le Centre pour la recherche en économie politique (CEPR), un réseau européen de plus de 700 chercheurs en économie, a publié sur son site un ouvrage collectif intitulé : Trade, competition and the pricing of commodities. Ce livre est composé de 6 contributions distinctes présentées lors d’un colloque organisé à Genève par le CEPR en septembre 2011. Il revient sur les causes des récentes évolutions des prix des matières premières et notamment sur le rôle des cartels sur ces prix.

 

 

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15:05 Publié dans 4. Politiques publiques, Mondialisation et international, Production et marchés | Lien permanent | Tags : omc |  Imprimer | | | | |  Facebook