12/11/2010
Un triple accord international pour la biodiversité
Après dix jours de négociations, le Sommet international de Nagoya au Japon s’est conclu par un accord important pour la protection de la diversité biologique.
Trois textes ont été adoptés par les 193 Etats parties de la convention:
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Le premier est le nouveau plan stratégique 2011-2020. Une vingtaine d’objectifs - non contraignants - sont listés, parmi lesquels la réduction de moitié de la perte d’habitats naturels, la restauration d’au moins 15 % des zones dégradées, et la protection de 17 % des zones terrestres et de 10 % des zones marines et côtières, contre respectivement 12,5 % et 1 % aujourd’hui.
- Le deuxième accord concerne l’accès et le partage des avantages issus de l’utilisation des ressources génétiques de la planète. Ce texte crée un cadre international pour les échanges Nord-Sud afin de se prémunir contre les risques de «biopiraterie» de la part des activités industrielles.
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Enfin, le troisième accord porte sur la stratégie de mobilisation des ressources financières, même si le montant et les modalités de financement n’ont pas fait l’objet d’un accord.
14:00 Publié dans 4. Politiques publiques, Environnement, Mondialisation et international | Lien permanent | Imprimer | |
11/11/2010
Energie et climat : un scénario tendanciel
Dans ses dernières prévisions, l'AIE a estimé le coût du manque d'ambition des engagements climatiques et les répercutions à prévoir sur le marché de l'énergie. L'agence décrit un nouveau scénario « prudent », dans lequel les engagements de réduction des émissions de GES et leur mise en œuvre se limitent à ceux fixés à Copenhague. La demande de pétrole, tirée par les pays hors de l'OCDE, croîtrait de 36% entre 2008 et 2035 pour atteindre 99 millions de barils par jour. Le prix du pétrole doublerait pour atteindre 113$ le baril d'ici 2035. La part des EnR atteindrait alors 14% alors que le nucléaire augmenterait de 8%; mais le pétrole resterait l'énergie dominante sur les marchés d'ici 2035, suivi du charbon.
La hausse de la demande de pétrole contribuerait à élever les températures au-delà de 2°C, ce qui rendrait les réductions d'émissions non seulement plus importantes mais aussi plus coûteuses dès 2020. Le coût du manque d'ambition climatique est estimé à mille milliards de dollars US.
L'AIE appelle donc les gouvernements à une « poussée politique phénoménale ». Ils devraient en particulier supprimer d'ici 2020 les soutiens octroyés aux énergies fossiles inefficaces, estimés à 312 milliards de $ en 2009, ce qui permettrait de réduire la demande de pétrole de 4.7 mb/jour.
Fabienne Portet, CEP (Centre d'études et de prospective)
13:59 Publié dans Climat, Energie, Environnement | Lien permanent | Tags : climat | Imprimer | |
Le sans-labour progresse au Etats-Unis
La réduction du labour peut permettre au sol de mieux retenir la matière organique qui permet de stocker du carbone et donc de réduire les émissions de CO2 qui contribue au changement climatique. Théoriquement, l'adoption de pratiques moins basées sur le labour pourrait contribuer à l'effort des USA en faveur de la lutte contre le changement climatique.
L'USDA tente donc de mieux suivre les changements de pratiques sur le labour. En 2009, environ 35,5% de la surface agricole (pour 8 cultures couvrant 94% de la SAU) n'a pas fait l'objet de labour en 2009. Le soja est la culture la plus concernée avec 50% de la surface non labourée en 2009, tandis que le mais, le coton et le riz était non labourés sur respectivement 30, 24 et 16% des surfaces concernées.
Marie-Aude Even, CEP (Centre d'études et de prospective)
11:55 Publié dans Climat, Environnement, Exploitations agricoles | Lien permanent | Tags : etats-unis | Imprimer | |
Avantages des OGM Bt pour les cultures non OGM voisines
Une étude novatrice publiée dans la revue Science s'intéresse aux effets des cultures de maïs OGM de type Bt pour les cultures non OGM avoisinantes de la même espèce. Elle montre que les effets de la culture OGM sont économiquement positifs pour les champs de maïs voisins non OGM qui bénéficient alors de la protection contre les insectes offerte par les cultures Bt. La propriété insecticide exprimée du transgène Bt permet de lutter contre la pyrale du maïs. Le bénéfice total de protection est estimé à 3,2 millions de dollars pour trois Etats américains et sur une rétrospective de 14 ans. De ce montant, 2,4 millions auraient bénéficié aux champs non OGM à proximité du fait que les semences correspondantes sont moins chères et que les pertes évitées ont permis d'améliorer les rendements.
Toutefois, cette étude est délicate à généraliser à toutes les cultures OGM, leurs potentiels bénéfices écologiques et économiques étant variables selon la maladie ou le ravageur visée (voir aussi cette note).
Thuriane Mahé, CEP (Centre d'études et de prospective)
11:22 Publié dans Environnement | Lien permanent | Tags : ogm | Imprimer | |
Une pomme de terre OGM de seconde génération en Inde
"Protato", une nouvelle variété génétiquement modifiée de pomme de terre, pourrait bientôt être autorisée en Inde. Avec l'intégration d'un gène d'amaranthe, cette pomme de terre aurait une meilleure productivité, un contenu en protéine supérieur de 60% à celui d'une pomme de terre conventionnelle et des propriétés culinaires intéressantes. L'équipe de recherche qui a mis au point cette construction génétique est indienne. Une demande de commercialisation auprès des autorités du pays a été déposée.
Toutefois, le gouvernement indien reste prudent sur les OGM (voir cette note).
Source : ADIT.
Thuriane Mahé, CEP (Centre d'études et de prospective)
11:07 Publié dans Environnement | Lien permanent | Tags : ogm, inde | Imprimer | |
08/11/2010
Dynamique des zones humides
Une expérimentation américaine en Ohio montre qu'une zone humide artificiellement plantée peut avoir les mêmes propriétés qu'une zone humide naturelle. Les résultats de cette étude écologique de terrain indiquent que les deux types de zone humide contiennent à peu près le même nombre d'espèces, ont une capacité équivalente à retenir les phosphates et nitrates ainsi que de maintenir la teneur en carbone du sol. La zone humide naturelle a une dynamique et une richesse en biodiversité encore légèrement supérieure à la zone reconstituée. En revanche, les émissions de méthane et la production de biomasse végétale diffère dans les deux, pour une comparaison qui a eu lieu 15 ans après la plantation de la zone humide artificielle.
Cette expérience apporte de nombreux éléments sur la dynamique des zones humides, alors que l'importance des écosystèmes de zones humides n'est plus à démontrer. En effet, ces écosystèmes offrent de nombreux services environnementaux, de l'épuration de l'eau au stockage de carbone dans le sol. Ces résultats offrent des perspectives intéressantes pour la restauration des zones humides.
Thuriane Mahé, Centre d'études et de prospective
11:02 Publié dans Environnement | Lien permanent | Imprimer | |
29/10/2010
Un prix pour la biodiversité
Publié dans sa version finale à l'occasion de la conférence internationale sur la biodiversité de Nagoya, le rapport Sukhdev ou TEEB (The Economics of Ecosystems and Biodiversity) se veut l'équivalent du rapport Stern sur le changement climatique.
Il détaille les outils d’évaluation et formule des recommandations pour « rémunérer le capital naturel », et cite plusieurs exemples de bonnes pratiques, notamment aux Etats-Unis, où le système de compensation de la perte de biodiversité est un des plus aboutis.
Il consacre également un chapitre au rôle des entreprises et préconise de comptabiliser leurs impacts et leur dépendance aux services rendus par les écosystèmes directs ou indirects.
Voir aussi : Scénarios pour la biodiversité à l'horizon 2030
12:02 Publié dans 2. Evaluation, Environnement | Lien permanent | Tags : biodiversité | Imprimer | |
Logo "sans OGM"
Carrefour lance un logo « nourri sans OGM, garanti à 99,1% » sur près de 300 références (porc, veau, volailles, œufs, poissons d'élevage). Près de 3000 éleveurs et industriels ont été impliqués dans cette démarche, qui nécessité des contrôles à toutes les étapes de la production et engendre un surcoût de 8% en moyenne, dont 2% sont reportés sur le consommateur.
Selon un sondage réalisé par l'IFOP en octobre 2010, 63% des personnes qui ne savent pas que la nourriture pour animaux destinés à la consommation humaine contient des OGM arrêteraient de consommer ce type de produit s'ils l'apprenaient, et 76% souhaitent que la présence ou l'absence d'OGM dans l'alimentation animale soit mentionnée sur les aliments concernés.
Pour Carrefour, si d'autres acteurs se lancent dans cette démarche, cela permettra de réaliser des économies d'échelles.
10:17 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent | Tags : ogm | Imprimer | |
25/10/2010
Scénarios pour préserver la biodiversité d’ici à 2030
Jamais, dans toute l’histoire humaine, l’érosion de la biodiversité n’a été en effet aussi rapide qu’au cours des cinquante dernières années, si bien qu’aujourd’hui les deux tiers des écosystèmes sont exploités au-delà de leur capacité.
Ce numéro d'Horizons 2030-2050, la lettre de veille de la Mission prospective du CGDD (Commissariat général au développement durable), constitue l'introduction de l'exercice de prospective lancé sur le sujet par le Ministère du Développement durable.
Il revient sur l'histoire de la notion de biodiversité, qui a à peine 25 ans, puis dégage les tendances lourdes communes aux nombreuses analyses historiques et prospectives faites sur l’évolution de la biodiversité à l’échelle mondiale.
Il dessine un scénario tendanciel de baisse de la biodiversité d’environ 7 à 10 % à l'horizon 2050, avec le risque de disparition d’un million d’espèces supplémentaires en conséquence du réchauffement climatique.
Il identifie ensuite des tendances et bifurcations qui pourraient avoir un impact majeur, positif ou négatif, à l'horizon 2030 (degré et vitesse d'anticipation des conséquences du changement climatique, option en matières de biocarburants, choix en matière de PAC, etc).
Enfin, 6 visions contrastées de l'action future ont été envisagées, selon le niveau d'action (territoriale ou planétaire) et le degré d’intégration sectorielle.
Le programme Biodiversité et territoires durables 2030, lancé début 2010, devrait s’achever fin 2011 avec la publication d’un rapport proposant des recommandations d’actions à long terme.
15:44 Publié dans 1. Prospective, Environnement | Lien permanent | Tags : biodiversité | Imprimer | |
14/10/2010
Triplement prévu de la production brésilienne d'éthanol
Selon une étude réalisée pour le compte du Ministère des Mines et de l´Energie (MME) brésilien, la production brésilienne d´éthanol devrait presque tripler d’ici 2019, pour atteindre les 64 milliards de litres. Une seconde étude prospective jusqu’en 2030 devra permettre ensuite d´établir une stratégie d´expansion de l´offre en énergie durable par le gouvernement.
Le directeur du Département des biocarburants renouvelables du MME estime qu’environ 5 milliards de dollars USD devrait être investis dans le secteur éthanol au cours des cinq prochaines années, entre la production, la distribution etla recherche. Les pétroliers qui sont récemment entrés de plain-pied dans la production au Brésil (notamment Petrobras en partenariat avec Tereos, Shell en partenariat avec l’éthanolier brésilien Cosan et BP) seraient les principaux responsables de ces investissements.
Tout en annonçant ces grandes perspectives de production, le Brésil ne néglige pas son image sociale et environnementale. Deux usines productrices de sucre et d´éthanol viennent d’obtenir un label vert («selo verde»), décerné par le réseau brésilien de l´Agriculture Durable (affilié à l’ONG Rainforest Alliance), label qui atteste des bonnes pratiques environnementales et sociales sur les parcelles de canne-à-sucre exploitées par les entreprises.
Source : Le B de BRIC, Service économique Brésil, DG Trésor
16:47 Publié dans 3. Prévision, Biomasse/Biocarburants, Environnement, Exploitations agricoles | Lien permanent | Tags : brésil | Imprimer | |
Pêche et aquaculture : ressources et politiques
Un rapport de l'OCDE sur les ressources marines et les pêcheries propose une vision des enjeux actuels. Il est rappelé que près de 40% de la ressource prélevée par les pêches ou produite par aquaculture est vendue à l'international, ce qui en fait un type de commodités alimentaires parmi les plus échangées.
Le rapport présente d'abord un historique des pêcheries nord atlantique et européennes en précisant les conditions qui en ont fait une industrie agro-alimentaire avec quelques autres débouchés. L'état des lieux des stocks, des volumes prélevés, des pêcheries et des volumes issus de l'aquaculture montre un essor de l'aquaculture. La part de l'aquaculture dans la production a progressé de 3% de la production en poids en 1970 à 36% en 2006, et se situe essentiellement dans les pays en développement ou émergeant (Chine notamment). La perche du Nil et les algues cultivées font partie des produits ayant connu un boom spectaculaire. Au final, les volumes produits en croissance sont surtout ceux de l'aquaculture.
Le document précise les enjeux environnementaux qui apparaissent de plus en plus brutaux. Diminution des stocks, pertes de fertilité, espèces invasives, changement climatique et pollutions marines sont autant de dangers sur la ressource naturelle. A cet enjeu s'ajoute celui des pêcheries non réglementées (pêches illégales, non rapportées ou tout simplement pirates) qui augmentent la pression déjà forte sur les ressources maritimes. Les prix de valorisation de certains produits sont suffisamment attractifs et les sanctions faibles.
Côté demande, les tendances de consommation, la globalisation et l'industrialisation agro-alimentaires ont également une influence sur le secteur de la pêche.
Le rapport conclut sur les principaux enjeux pour l'industrie. L'enjeu de repenser les subventions dans le secteur de la pêche sur des critères de coût-efficacité est rappelé, ainsi que les différentes réformes en cours (PCP etc.). La question de l'effet des subventions non durables est posée, et le rapport souligne finalement que toute crise dans la gestion internationale d'une ressource commune doit pouvoir aboutir à une réforme équitable et durable.
Thuriane Mahé (Centre d'études et de prospective)
16:30 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation, Environnement, Filières agricoles, Mondialisation et international, Pêche et aquaculture | Lien permanent | Tags : tendances | Imprimer | |
Occupation et utilisation des sols en Europe
Pour la première fois, l'Union Européenne publie des données sur l'utilisation des sols dans ses pays membres. Les forêts et autres terres boisées couvrent près de 40% de la superficie totale de l'UE, les sols cultivés près d'un quart et les prairies un cinquième, tandis que les zones bâties ainsi que les autres zones non-bâties, telles que les routes et chemins de fer, représentent 4% de la superficie totale.
En ce qui concerne l'utilisation socio-économique des sols, plus de 40% de ceux-ci sont utilisés pour l'agriculture et près de 30% pour la sylviculture. L'utilisation des sols à des fins résidentielles, commerciales et industrielles concerne un peu plus de 10% de la surface totale de l'UE.
Les plus fortes proportions de sols cultivés sont observées au Danemark (48%), en Hongrie (47%), en Pologne (36%), en République tchèque (35%), en Allemagne et en Italie (33% chacun) ainsi qu'en Espagne et en France (30% chacun).
Si la France est connue pour sa couverture de sols partagée presque équitablement entre forêts, prairies et sols cultivés, l'utilisation des sols marque la prépondérance des activités agricoles. Plus de la moitié (54%) des sols est utilisée pour l'agriculture, 23 % pour la sylviculture et 12 % pour le commerce, les services, le logement, l'industrie et le transport.
Ces données publiées Eurostat sont basées sur les résultats d'une enquête à grande échelle réalisée en 2009, l'enquête aérolaire sur l'utilisation et la couverture des sols (dite LUCAS, Land Use/Cover Area frame Survey). La base de données qui en résulte est unique, les données étant entièrement harmonisées et comparables en raison de définitions et de méthodologies communes dans les États membres.
11:57 Publié dans Environnement, Filières agricoles, Forêts Bois | Lien permanent | Imprimer | |
13/10/2010
Changement climatique et risques d'incendies
Actuellement, environ un tiers de la surface forestière française, soit 5,5 millions d'hectares, présentent un risque important face aux feux de forêts. Selon un rapport de la mission interministérielle chargée d'évaluer les conséquences des changements climatiques sur l'aléa feux de forêts pour les décennies à venir, ces surfaces pourraient augmenter de 30% à l'échéance 2040 pour atteindre près de la moitié des surfaces forestières en 2050.
L'extension des zones à risque concernerait principalement le massif aquitain et la Sologne. En effet, le quart Sud-ouest de la France souffrirait en 2040 d'un retour des conditions locales de l'été caniculaire de 2003, entre 1 année sur 2 et 3 années sur 4. La principale incertitude concernant cette zone est la capacité de rétention d'eau des sols qui est déterminante pour l'évolution du massif forestier.
S'agissant de la forêt méditerranéenne, qui est actuellement la plus touchée par les feux de forêts, le rapport estime que ''le scénario d'altération durable de la végétation forestière résultant d'incendies répétés (plus de 4 en 50 ans) paraît tout à fait possible dès 2030''.
Afin de réduire les risques, la mission préconise une série de mesures concernant notamment l'information du public, la lutte contre les incendies, la gestion forestière et l'aménagement du territoire. Actuellement estimé à plus de 500 millions d'euros par an, le coût de la prévention et de la lutte contre les feux de forêts devrait augmenter ''d'au moins 20% d'ici 2040'' afin de préserver le niveau actuel de protection.
16:30 Publié dans Climat, Environnement, Forêts Bois | Lien permanent | Tags : climat | Imprimer | |
17/09/2010
Adaptation au changement climatique en Afrique
Un document de discussion, produit par l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI), s’est intéressé à l’adaptation au changement climatique dans le secteur agricole dans 10 pays d’Afrique subsaharienne : Burundi, Erythrée, Ethiopie, Kenya, Madagascar, République démocratique du Congo, Ouganda, Rwanda, Soudan et Tanzanie.
Il établit une liste de 26 stratégies d’adaptation – dont deux sont communes aux 10 pays, et cinq sont partagées par plus de cinq pays – et passe en revue les progrès enregistrés dans l’adaptation à des tendances climatiques imprévisibles.
Les sept principales stratégies :
1. Développer des variétés de cultures à croissance rapide et résistantes à la sécheresse
2. S’intéresser aux nouvelles sources d’énergies renouvelables telles que l’énergie solaire
3. Utiliser des petits barrages pour collecter les eaux de pluies
4. Procéder à des croisements pour produire des espèces plus résistantes ; réduire le nombre total de têtes de bétail par la vente ou l’abattage
5. Conserver le couvert végétal en instaurant des zones interdites au pâturage, et garder des animaux plus petits comme les moutons et les chèvres
6. Protéger et rétablir la végétation dans les zones dégradées
7. Développer des systèmes intégrés de réponse et de surveillance des maladies et de préparation aux urgences pour prévenir, atténuer et répondre aux épidémies agricoles.
10:04 Publié dans Climat, Environnement, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : afrique, adaptation | Imprimer | |
Changement climatique en Chine
Le changement climatique pourrait entraîner une baisse de 13% des rendements agricoles d'ici à 2050 en Chine, selon une étude chinoise publiée jeudi 2 septembre dans la revue Nature.
Menés par Shilong Piao du Centre de recherche sur le climat de l'université de Pékin, les scientifiques prédisent que la hausse des températures prévue de 1 à 5°C d'ici à 2100 en Chine en raison du changement climatique, devrait entraîner une réduction supplémentaire des réserves en eau pour l'agriculture, réduisant les rendements agricoles les années suivantes. Ils prévoient une baisse de rendement de 4 à 14% pour le riz, de 2 à 20% pour le blé et de 0 à 23% pour le maïs d'ici au milieu du 21e siècle.
Le climat est déjà devenu plus sec dans le Nord de la Chine qui détient selon eux 18% des ressources totales en eau et 65% des terres arables. Les températures plus élevées ont également entraîné une multiplication des insectes et nuisibles.
Or, la Chine devra accroître ses récoltes annuelles d'au moins 4 millions de tonnes de grains, durant les prochaines décennies, pour nourrir sa population croissante.
09:45 Publié dans Climat, Environnement | Lien permanent | Tags : climat, chine | Imprimer | |