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21/04/2009

UE : livre blanc sur le changement climatique

La Commission européenne a publié début avril 2009 un livre blanc sur l'adaptation au changement climatique. Ce document établit un cadre d''action européen dont l'objectif est d'améliorer la résilience de l'Europe au changement climatique, l'accent étant mis sur la nécessité d'intégrer l'adaptation dans l'ensemble des grandes politiques européennes et de renforcer la coopération à tous les niveaux de gouvernance.

Le livre blanc (17 p.)

Venant compléter le livre blanc, le rapport "L'adaptation au changement climatique : le défi pour l'agriculture et les zones rurales" résume les principales conséquences du changement climatique sur l'agriculture dans l'Union européenne, examine les besoins en matière d'adaptation, décrit les implications pour la PAC et explore les orientations qui pourraient être données à l'action future. Il vise à faire davantage participer les États membres et le monde agricole au débat et à l'action à mener en ce qui concerne les besoins d'adaptation résultant des pressions climatiques.

Le rapport (14 p.)

 

09:21 Publié dans Climat, Environnement | Lien permanent | Tags : ue, climat |  Imprimer | | | | |  Facebook

16/04/2009

Livre : La fin des paysans n'est pas pour demain

Souhaitant éclairer l'avenir de l'agriculture française, plusieurs organisations professionnelles des grandes cultures ont sollicité l'avis de neuf experts de disciplines différentes, de l'histoire à l'économie en passant par l'agronomie, la géographie, l'anthropologie...

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Si le diagnostic est relativement bien partagé sur la situation actuelle et les tendances futures (risques de fortes tensions sur l'offre, conjugués à des contraintes environnementales croissantes), la diversité des points de vue s'exprime davantage dans les pistes de solutions pour réconcilier les agriculteurs et la société, construire un « pacte de confiance ».

Lire le compte-rendu détaillé (2 p)


 

09:29 Publié dans Environnement, PAC | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

14/04/2009

Nouvelle étiquette "nourri sans OGM"

Le Conseil national de la consommation s'est prononcé  en faveur d'une nouvelle étiquette avec la mention "nourri sans OGM" suite à une réunion organisée le 3 avril 2009 au Ministère des Finances en présence de représentants de l'association "Que choisir" et de représentant de l'industrie agroalimentaire.
En Europe pour l'instant il n'existe aucune législation en la matière, chaque état membre étant libre d'informer ou pas les consommateurs à ce sujet.  Cette mention "nourri sans OGM" figure déjà sur différents produits en Allemagne issus d'animaux nourris avec une alimentation contenant moins de 0,9% d'OGM.

Les résultats d’un sondage réalisé en janvier dernier sur la question des OGM venaient d'être publiés par les Fermiers de Loué qui ont mis en place une filière sans OGM pour l’alimentation de leurs volailles. Selon les résultats de ce sondage réalisé par l’Institut Efficience 3, environ 93 % des Français estiment qu’il est anormal que les producteurs qui donnent de la nourriture contenant des OGM à leurs animaux n’ont aucune obligation de le mentionner sur les produits (viandes, lait, oeufs…). Environ 76 % de Français sont favorables à l'étiquette "Sans OGM" et 86 % approuvent le projet d’étiquetage avec la mention "Nourri sans OGM minimum garanti 99.1 %".

L'avis du CNC

16:38 Publié dans Environnement, Santé et risques sanitaires | Lien permanent | Tags : ogm |  Imprimer | | | | |  Facebook

08/04/2009

Mediterra2009. Repenser le développement rural en Méditerranée

 

Lors de la conférence de presse de ce 11e rapport du CIHEAM, réalisé avec le Plan Bleu, Bertrand Hervieu et Henri-Luc Thibault ont présenté quelques tendances inquiétantes à l'œuvre dans les pays du Sud et de l'Est de la Méditerranée : croissance de la pauvreté en milieu rural, morcellement de la propriété foncière, pressions sur les terres et sur les ressources en eau...

 

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Mais ils ont aussi noté la relance des questions agricoles au niveau international, ainsi que des efforts nationaux en matière de politiques agricoles, à défaut de réelle coopération régionale en la matière. Bertrand Hervieu a imaginé la construction d'un marché de sécurisation des approvisionnements associant les deux rives, qui pourrait se concrétiser lors de la réforme de la PAC après 2013.

Le compte-rendu de la présentation (2 p.)

 

17:18 Publié dans Développement, Environnement | Lien permanent | Tags : ciheam |  Imprimer | | | | |  Facebook

02/04/2009

Et si l’agriculture intensive était la plus écologique ?

Dans le numéro de février de la revue  Agricultural Systems, un groupe de chercheurs, dont Frits Van Evert, de l'université de Wageningen, montre que l'agriculture intensive est moins coûteuse pour l'environnement que l'agriculture extensive. L'argument principal repose sur la nécessité liée à l'agriculture extensive de toujours trouver de nouvelles surfaces cultivables, la plupart du temps au détriment des espaces naturels. Or, ces espaces ont aussi de la valeur.

L'étude a donc tenté de déterminer le prix de la surface de terres supplémentaires nécessaire à une agriculture plus extensive. Comme les chercheurs étudiaient la situation en Grande-Bretagne, ils sont partis du principe qu'il fallait pour cela déboiser, les forêts étant le type d'espaces naturels le plus fréquent dans ce pays. Les forêts se sont vu accorder une certaine valeur en euros par an pour la prévention des inondations, de la biodiversité...

Les chercheurs ont aussi calculé la productivité par hectare des terres agricoles pour différents produits, comme le blé, les pommes de terre et le bétail.

Il ressort de ces calculs que c'est avec à peu près la quantité d'engrais chimiques utilisée actuellement par les agriculteurs en Europe occidentale - une utilisation plutôt intensive - que les dégâts pour la nature sont le plus réduits.

Source : Courrier international, n°961, 1er avril 2009

L'article en PDF

14:05 Publié dans Environnement | Lien permanent | Tags : acv |  Imprimer | | | | |  Facebook

26/03/2009

PNUE : The Environmental Food Crisis

Dans ce rapport, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) montre que plusieurs facteurs déjà à l'origine de la crise alimentaire actuelle (sécheresses, biocarburants, prix du pétrole élevés, faibles réserves céréalières et surtout spéculation sur les marchés alimentaires) pourraient s'aggraver au cours des prochaines décennies.

Si aucune mesure n'est prise, d'ici 2050 un quart de la production alimentaire mondiale pourrait disparaître en raison de « ruptures environnementales ». Déjà les rendements céréaliers stagnent et la pêche décline.

Un plan en sept points prévoit plusieurs actions :

- Une réorganisation des infrastructures du marché alimentaire pour une règlementation des prix et la mise en place de filets de protection pour les personnes les plus exposées, garantis par des fonds mondiaux ou des microcrédits pour dynamiser la productivité des petits fermiers dans les pays en développement.

- La suppression des subventions agricoles et la promotion de biocarburants de nouvelle génération, à partir des déchets plutôt que des récoltes primaires, pour que diminue la pression sur les terres fertiles et les écosystèmes critiques comme les forêts.

L'amélioration des techniques de gestion et de récupération des eaux de pluie notamment en Afrique, ainsi qu'une aide destinée aux fermiers qui adoptent des méthodes plus diversifiées et respectueuses de l'environnement (qui favorisent les apports « naturels » de pollinisateurs comme les abeilles ainsi que les réserves d'eau et la diversité génétique) peuvent constituer des mesures à moyen et long termes.

Le PDF téléchargeable à cette adresse (très lourd, beaucoup de photos)

 

 

24/03/2009

Commission européenne : climat et sols

Un nouveau rapport publié par la Commission souligne le rôle crucial que les sols peuvent jouer dans l'atténuation du changement climatique. Les sols renferment environ deux fois plus de carbone que l'atmosphère, et trois fois plus que la végétation. Les sols européens sont un gigantesque réservoir de carbone, puisqu'ils en contiennent quelque 75 milliards de tonnes, et une mauvaise gestion pourrait avoir des conséquences graves: ainsi, l'absence de protection des tourbières qui subsistent en Europe entraînerait des émissions de carbone équivalentes à celles que causerait la mise en circulation de 40 millions de voitures supplémentaires sur les routes européennes.

L'occupation des sols influe considérablement sur les réserves de carbone de ces derniers. La plupart des sols européens accumulent du carbone: les sols couverts d'herbages et de forêts servent de puits et peuvent piéger jusqu'à 100 millions de tonnes de carbone par an; les sols couverts de champs cultivés, en revanche, sont des émetteurs nets, et dégagent entre 10 et 40 millions de tonnes de carbone chaque année. Les pertes de carbone des sols se produisent lorsque des herbages, des zones forestières gérées ou des écosystèmes autochtones sont mis en culture; ce processus de perte s'inverse, quoique lentement, en cas de retour à l'affectation initiale.

Certaines des conclusions du rapport sont préoccupantes. Du fait de la croissance démographique mondiale, les superficies d'herbages et de forêts mises en cultures augmentent constamment, et les sols qui sont actuellement des puits de carbone deviendront des émetteurs nets. La stratégie la plus efficace pour prévenir les pertes de carbone du sol au niveau mondial consisterait à mettre un terme à ces conversions - cette mesure risque cependant d'être incompatible avec la satisfaction de la demande mondiale de denrées alimentaires, qui ne cesse de croître.

Le rapport indique comment améliorer les pratiques agricoles de manière à réduire au minimum les pertes de carbone, non seulement au niveau des cultures et des résidus de culture, mais aussi en veillant à ce que les sols soient protégés contre l'eau et la pluie par une couverture végétale permanente, en adoptant des techniques de labour moins agressives et en limitant le recours aux engins agricoles. Ces pratiques pourraient permettre de retenir entre 50 et 100 millions de tonnes de carbone par an dans les sols européens.

Le communiqué de presse

Le rapport en PDF

10:28 Publié dans Climat, Environnement | Lien permanent | Tags : atténuation |  Imprimer | | | | |  Facebook

L'alimentation des Londoniens = 19 millions de tonnes de CO2 par an

L’alimentation des Londoniens émet près de 19 millions de tonnes de CO2 et autres gaz à effet de serre par an, autant que l’ensemble de la production d’un pays comme l’Estonie, selon un rapport  d’un rapport publié par le « Greater London Authority ».

Le périmètre pris en compte est celui du grand Londres, où vivent 7,5 millions d’habitants, avec un suivi complet des émissions de CO2 tout au long de la chaîne alimentaire, de la récolte des produits à la consommation.

44% des émissions de gaz à effet de serre sont liées à la production agricole, située pour la plus grande partie en-dehors du grand Londres. A l’intérieur de la capitale, ce sont la préparation et le stockage qui sont les plus polluantes.

Le gaspillage est aussi très néfaste. Un tiers de la nourriture achetée par les Londoniens fini dans les poubelles : ces déchets sont responsables de près de 6,3 millions de tonnes de gaz à effet de serre par an.

Le rapport en PDF

10:19 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent | Tags : empreinte carbone, grande-bretagne, climat |  Imprimer | | | | |  Facebook

20/03/2009

Débat sur les food miles

Dans cet article synthétisant plusieurs travaux, Samah Elsayed, chercheuse au World Resources Institute, montre que le débat sur les foodmiles met en évidence des contradictions dans les objectifs du développement durable. En effet, si d'un point de vue environnemental, encourager les consommateurs à changer leurs comportements d'achat et à limiter ainsi les émissions liées au transport est une bonne chose, d'un point de vue économique, la mise en œuvre d'indications sur les food miles pénaliserait les producteurs des pays du Sud. Or ces pays sont les plus faibles émetteurs de gaz à effet de serre et ne devraient pas « payer » pour les pays les plus développés, qui en sont les principaux responsables.

D'autres critiques portent sur le caractère pas forcément « écologique » des productions locales, c'est pourquoi l'analyse doit porter sur l'ensemble du cycle de vie.

Source : WRI, Can Counting Food Miles do More Harm Than Good?

08:56 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent | Tags : food miles, alimentation, énergie, émissions |  Imprimer | | | | |  Facebook

Climat : des prévisions encore trop optimistes

Depuis 2007, de plus en plus nombreux sont les scientifiques qui suggèrent que les prévisions sur le réchauffement du prochain siècle sont trop optimistes.

« Nous avons à présent des données montrant que de 2000 à 2007, les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté beaucoup plus vite que prévu », a résumé Chris Field, l'un des auteurs principaux du 4e rapport du GIEC (celui de 2007) lors du congrès annuel de l'AAAS (American Association for the Advancement of Science).

Les différences entre les derniers scénarios du GIEC et les observations résultent :

- des données qui n’avaient pas encore été obtenues en 2007, ou dont on avait sous-estimé la complexité : entre autres, les émissions naturelles de méthane;

- des croissances économiques dont on ne tenait pas encore compte, ou qui avaient été sous-estimées, en particulier celles de l’Inde et de la Chine, grandes constructrices de centrales au charbon.

« Les projections sont maintenant dépassées », a-t-il dit dans le cadre d’un atelier intitulé Quoi de neuf et de surprenant depuis le dernier rapport du GIEC (Groupe des Nations Unies sur les changements climatiques).

Mais les nouvelles données ne seront prises en compte que dans le prochain rapport du consensus en 2014.

Source : AAAS

 

08:24 Publié dans Climat, Environnement | Lien permanent | Tags : climat, prévisions |  Imprimer | | | | |  Facebook

17/03/2009

Marché du carbone en Australie, impact sur l'agriculture

Des chercheurs du Centre for International Economics australien ont calculé l'impact du projet fédéral de mise en œuvre d'un système d'échange de quotas d'émissions de CO2 sur l'agriculture de ce pays. Selon eux, les coûts de production augmenteraient jusqu'à 25%, les producteurs de laine et de bœuf étant les plus touchés. Ils estiment que les exportations diminueraient, et que les prix agricoles augmenteraient.

Le marché du CO2 australien devrait être opérationnel mi-2010, le secteur agricole devant être intégré dans un second temps, à partir de 2015.

Le rapport (payant)

17:59 Publié dans Environnement | Lien permanent | Tags : émissions, australie, simulation |  Imprimer | | | | |  Facebook