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17/12/2010

Sécurité alimentaire mondiale et changement climatique : scénarios à 2050

L'IFPRI (International Food Policy Research Institute) publie de nouveaux scénarios sur la sécurité alimentaire mondiale à l'horizon 2050 face au défi du changement climatique.

IFPRI-foodsecurity.jpg

Dans la lignée de son rapport de 2009 Climate Change: Impact on Agriculture and Costs of Adaptation, cet exercice ne repose plus sur un scénario tendanciel mais sur trois combinaisons d'hypothèses concernant l'évolution des revenus et de la population par grandes régions du monde (un scénario « moyen », un scénario pessimiste et un scénario optimiste).

Chacun de ces trois scénarios peut être soumis à quatre scénarios climatiques plausibles, plus un scénario « d'atténuation » climatique (soit la continuation du climat actuel).

La combinaison des deux sets de scénarios débouche donc sur 15 scénarios d'ensemble, caractérisés par trois grands indicateurs : les prix des principales céréales, le nombre moyen de calories consommées par jour et par habitant, le nombre d'enfants souffrant de malnutrition.

Le rapport indique que d'ici à 2050, les prix du maïs pourraient augmenter de 42 à 131%, ceux du riz de 11 à 78%, ceux du blé de 17 à 67%, selon le scénario considéré.

 Des cartes interactives permettent de visualiser l'évolution de plusieurs indicateurs par pays

 La synthèse (8 p.)

 L'étude (140 p.)

15/12/2010

Perception des risques liés à l'alimentation en Europe

L’enquête Eurobaromètre sur la perception des risques associés à l’alimentation par les consommateurs a été commanditée par l’EFSA. C’est la seconde recherche de ce type réalisée sur une période de 5 ans. Les objectifs de cette enquête étaient de comprendre les inquiétudes des consommateurs à l’égard des aliments et des risques associés à la chaîne alimentaire et de déterminer le niveau de confiance que les consommateurs placent dans les autorités publiques en ce qui concerne les questions liées à la sécurité des aliments.

Il en ressort que la majorité des Européens associent l’alimentation et le fait de manger avec le plaisir. Les consommateurs préoccupés par d’éventuels risques associés aux aliments ont davantage tendance à s’inquiéter de la contamination chimique des aliments que de la contamination bactérienne ou de questions liées à la santé ou à la nutrition.

Rapport

Résumé

Fiche France

 

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Le gouvernement chinois veut lutter contre la hausse des prix agricoles

Le gouvernement chinois a fait savoir son intention de mettre en place une politique de contrôle des prix alimentaires. En effet, l'inflation augmente beaucoup dans ce pays et les denrées alimentaires sont particulièrement touchées : le coût moyen de 18 variétés de légumes de base a augmenté de 62% en un an dans plus de 36 grandes villes.

Pour tenter de remédier à cette augmentation des prix, le gouvernement chinois a décidé différentes mesures :

- Un encadrement rigoureux des prix agricoles et alimentaires pour éviter toute volatilité extrême qui ne correspondrait pas aux fluctuations « naturelles » observées sur les marchés agricoles.

 - Des mesures de déstockage en puisant dans les réserves nationales. Ainsi, depuis la fin du mois de septembre, 62 400 tonnes de porc et 410 000 tonnes de sucre ont déjà été introduits sur les marchés.

 - Des mesures monétaires par une appréciation des taux directeurs pratiqués par la Banque centrale chinoise de manière à freiner l'afflux de liquidités et des investisseurs sur les marchés agricoles.

 - Des mesures financières par une appréciation « modeste » du yuan visant à accroître le pouvoir d'achat des consommateurs chinois pour acheter des produits agricoles et alimentaires renchéris.

 Ceci montre que la volatilité et l'inflation des prix agricoles et alimentaires sont aujourd'hui au cœur des préoccupations des grandes puissances agricoles.

Source et commentaire : Momagri

25/11/2010

100 questions pour l'avenir de l'agriculture

Une équipe de 55 experts de l’agriculture et de l’alimentation du monde entier ont, à la demande du Foresight britannique, élaboré un travail en commun inédit. Ensemble, ils ont dressé le  panorama des questions les plus importantes auxquelles l’agriculture devra répondre. Elles ont été formulées pour obtenir des réponses concrètes, en termes de programme de recherche et de réponses politiques.

Pour l’heure, les questions sont classées en 4 sections : les ressources naturelles, les pratiques agronomiques, le développement agricole, marchés et consommation.

Un rapport sur les enjeux complets de ces questions devrait être diffusé dans le courant de l’année 2011.

29/10/2010

Danone se lance dans le microcrédit en France

Après avoir développé des activités de microcrédit au Bangladesh ou au Sénégal, afin de réduire la malnutrition et développer l'emploi local, Danone en fait de même en France, au travers du fonds dédié Danone Communities.

L'opération est destinée à aider des agriculteurs en situation précaire, en les assistant dans la création de petites unités de transformation de leurs produits. Le fonds, baptisé «Isomir», alimenté par Danone mais aussi la Caisse des Dépôts, le Crédit coopératif ou la FNCuma, dispose aujourd'hui d'un capital de 400.000 euros. Il doit permettre de créer une trentaine d'ateliers dans des zones rurales de faible densité.

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Les labels de qualité créent de la valeur

Les labels de qualité permettent aux producteurs de valoriser leurs productions et de générer de l'emploi, selon deux études de l'Irqualim (Institut régional de la qualité agroalimentaire).

Ces études portent sur cinq produits emblématiques de Midi-Pyrénées : l'agneau fermier du Quercy , le haricot tarbais, le boeuf fermier Aubrac, le Rocamadour et l'Ail rose de Lautrec.

Les labels constituent aussi une porte d'entrée dans la grande distribution, induisant un accroissement des volumes vendus. Ils fixent l'activité économique sur un territoire et empêchent sa délocalisation du fait de la non reproductibilité des démarches qualité. Ils sont donc également bénéfiques à l'emploi.

Logo "sans OGM"

Carrefour lance un logo « nourri sans OGM, garanti à 99,1% » sur près de 300 références (porc, veau, volailles, œufs, poissons d'élevage). Près de 3000 éleveurs et industriels ont été impliqués dans cette démarche, qui nécessité des contrôles à toutes les étapes de la production et engendre un surcoût de 8% en moyenne, dont 2% sont reportés sur le consommateur.

 

nourri sans ogm.jpg

 

Selon un sondage réalisé par l'IFOP en octobre 2010, 63% des personnes qui ne savent pas que la nourriture pour animaux destinés à la consommation humaine contient des OGM arrêteraient de consommer ce type de produit s'ils l'apprenaient, et 76% souhaitent que la présence ou l'absence d'OGM dans l'alimentation animale soit mentionnée sur les aliments concernés.

Pour Carrefour, si d'autres acteurs se lancent dans cette démarche, cela permettra de réaliser des économies d'échelles.

10:17 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent | Tags : ogm |  Imprimer | | | | |  Facebook

25/10/2010

Accès à la terre et droit à l'alimentation

Olivier De Schutter, Rapporteur spécial du droit à l'alimentation, a présenté les conclusions de son nouveau rapport “Accès à la terre et droit à l’alimentation” devant la 65e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Le rapport montre que jusqu'à 30 millions d’hectares de terres arables sont perdues chaque année à cause des dégradations environnementales, de l’urbanisation et de l’industrialisation des terres. Une tendance exacerbée par la spéculation foncière et l’expansion des cultures d’agrocarburants.

Il étudie les menaces que représentent les pressions croissantes sur la terre pour trois catégories d’utilisateurs de terres : les populations autochtones, les petits exploitants et les groupes spécifiques comme les bergers, les pasteurs et les pêcheurs. Il explore la façon dont les États et la communauté internationale pourraient mieux respecter, protéger et réaliser le droit à l’alimentation en reconnaissant davantage la terre comme un droit humain.
Selon
Olivier De Schutter, si la sécurité d’exploitation est primordiale, les titres individuels de propriété et la création d’un marché pour les droits fonciers peuvent ne pas représenter les meilleures façons d’y parvenir. Il suggère au contraire que le renforcement des systèmes fonciers habituels et des droits de propriété pourraient améliorer de manière significative la protection des utilisateurs de terres.

S’appuyant sur les leçons tirées de plusieurs décennies de réformes agraires, ce rapport souligne l’importance de la redistribution des terres pour réaliser le droit à l’alimentation. Il indique également que la priorité devrait être accordée aux modèles de développement n’entraînant pas d’expulsions, de modifications perturbatrices en matière de droits fonciers ni de développement de concentration foncière.

15/10/2010

DEMETER 2011

Depuis 18 ans, le Club Déméter propose une analyse prospective et synthétique de questions en lien avec l’actualité agricole.

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Les quatre sujets sélectionnés dans cette nouvelle édition sont :

L'intégration des pays de l'Est dans l'Union européennes

Pour Alain Pouliquen, en Pologne, en Lituanie ou en Roumanie, l’agriculture de "semi-subsistance" pourrait constituer le modèle de développement d’une agriculture performante et multifonctionnelle qui justifierait une réallocation des aides Pac après 2013 en sa faveur.

Le boom de l'agriculture biologique, un tournant à bien négocier

Claire Lamine et Servane Penvern décrivent les difficultés rencontrées par les changements d'échelle en cours, l'extension de la consommation biologique à de nouveaux consommateurs et le retard de la production. Elles explorent les pistes d'évolution récentes explorées par les acteurs de la bio, notamment en termes de structuration de filières.

La « révolution forestière » à entreprendre

Le dossier analyse la situation de la filière bois en France et étudie les pistes d'actions pour améliorer sa compétitivité, tout en la mettant dans une perspective européenne et mondiale.

L'avenir de l'industrie de la fertilisation face aux défis environnementaux

Selon les auteurs, Philippe Eveillard et Gilles Poidevin, dans les années à venir, les défis de la filière à relever ne sont pas tant liés à la rareté des matières premières qu’aux nouvelles normes de production imposées par Bruxelles. Ces dernières rendent inévitables, pour des raisons structurelles, une hausse des prix des engrais.

14/10/2010

Pêche et aquaculture : ressources et politiques

Un rapport de l'OCDE sur les ressources marines et les pêcheries propose une vision des enjeux actuels. Il est rappelé que près de 40% de la ressource prélevée par les pêches ou produite par aquaculture est vendue à l'international, ce qui en fait un type de commodités alimentaires parmi les plus échangées.

Le rapport présente d'abord un historique des pêcheries nord atlantique et européennes en précisant les conditions qui en ont fait une industrie agro-alimentaire avec quelques autres débouchés. L'état des lieux des stocks, des volumes prélevés, des pêcheries et des volumes issus de l'aquaculture montre un essor de l'aquaculture. La part de l'aquaculture dans la production a progressé de 3% de la production en poids en 1970 à 36% en 2006, et se situe essentiellement dans les pays en développement ou émergeant (Chine notamment). La perche du Nil et les algues cultivées font partie des produits ayant connu un boom spectaculaire. Au final, les volumes produits en croissance sont surtout ceux de l'aquaculture.

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Le document précise les enjeux environnementaux qui apparaissent de plus en plus brutaux. Diminution des stocks, pertes de fertilité, espèces invasives, changement climatique et pollutions marines sont autant de dangers sur la ressource naturelle. A cet enjeu s'ajoute celui des pêcheries non réglementées (pêches illégales, non rapportées ou tout simplement pirates) qui augmentent la pression déjà forte sur les ressources maritimes. Les prix de valorisation de certains produits sont suffisamment attractifs et les sanctions faibles.

Côté demande, les tendances de consommation, la globalisation et l'industrialisation agro-alimentaires ont également une influence sur le secteur de la pêche.

Le rapport conclut sur les principaux enjeux pour l'industrie. L'enjeu de repenser les subventions dans le secteur de la pêche sur des critères de coût-efficacité est rappelé, ainsi que les différentes réformes en cours (PCP etc.). La question de l'effet des subventions non durables est posée, et le rapport souligne finalement que toute crise dans la gestion internationale d'une ressource commune doit pouvoir aboutir à une réforme équitable et durable.

Thuriane Mahé (Centre d'études et de prospective)

 

13/10/2010

Coût de l'obésité aux Etats-Unis

Les salariés américains obèses coûteraient à leurs employeurs environ 73 milliards de dollars par an, d'après une étude publiée dans le Journal of Occupational and Environmental Medicine.

En comptabilisant les frais médicaux, la plus faible productivité et les absences des salariés obèses, les chercheurs de la Duke-National University de Singapour sont arrivés à la conclusion que le coût engendré par l'obésité représentait 16 900 dollars par an pour les femmes accusant un surpoids de 45 kg ou plus, et de 15 500 dollars pour leurs collègues masculins.

La conclusion des chercheurs est que les employeurs devraient mettre en place des programmes afin de promouvoir une alimentation saine sur le lieu de travail et encourager une «culture du bien-être». Ils pourraient notamment proposer des «récompenses financières» aux salariés pouvant démontrer qu'ils ont fait des efforts pour perdre du poids.

 Selon une autre étude récente de la Brookings Institution, l'obésité coûterait chaque année à l'économie américaine au moins 215 milliards de dollars, qu'il s'agisse de coûts directs comme ceux des dépenses médicales, ou indirects comme ceux liés à la perte de productivité.

16:55 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Vers le développement du marché agro-alimentaire africain ?

Le magazine The Economist annonce un projet d'acquisition encore en discussion entre le géant américain de la distribution Wal-Mart et la compagnie Massmart, un distributeur africain disposant d'un réseau de 288 supermarchés dans 14 pays d'Afrique subsaharienne. Wal-Mart ne serait peut-être le seul acquéreur à se positionner, ce qui semble indiquer que l'Afrique est désormais en ligne de mire des agro-industries mondiales.

La croissance économique en Afrique n'a pas faibli malgré la récession mondiale. Avec le développement des villes et l'amélioration des niveaux de vie, la classe moyenne et la population urbaine vont créer une demande croissante pour les produits alimentaires élaborés et autres biens de consommation courante. C'est donc bien le potentiel de développement économique de l'Afrique qui attirerait à présent les investisseurs, comme ce fut le cas il y a vingt ans en Extrême-Orient. L'Afrique serait-elle enfin en passe de rejoindre la voie d'un développement économique endogène tiré par l'amélioration du niveau de vie et les aspirations consommatrices de sa propre population ?

Jo Cadilhon (Centre d'études et de prospective)

 

15:32 Publié dans Alimentation et consommation, IAA, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

30/09/2010

L'obésité dans les pays de l'OCDE

L’obésité est passée au premier plan des politiques de santé publique dans le monde. Avant 1980, nettement moins de 10% de la population étaient concernés. Depuis, la proportion a doublé ou triplé dans beaucoup de pays et, dans près de la moitié de la zone OCDE, 50% ou plus des habitants sont en surpoids. On estime que l'obésité est responsable de 1% à 3% des dépenses totales de santé dans la plupart des pays (5% à 10% aux Etats-Unis).

 Un nouveau rapport de l’OCDE, réalisé en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé, examine l’étendue et les caractéristiques de l’épidémie, les rôles et influences respectifs des forces du marché et des pouvoirs publics, et l’impact des interventions.

Il présente des analyses et comparaisons de données détaillées sur l'obésité pour 11 pays de l'OCDE.

(cliquer pour voir l'image en plus grand)

graph OCDE obesite.jpg


Une approche économique de la prévention des maladies chroniques est décrite, qui ouvre de nouvelles pistes par rapport à une approche plus traditionnelle de la santé publique.

Les Ministres de la Santé des pays de l’OCDE discuteront de ce sujet lors de la réunion à l’OCDE les 7 et 8 octobre 2010.

16:48 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Tendances de la consommation de viande des Français

Une étude de FranceAgriMer de septembre décrit les évolutions depuis 40 ans de la consommation française de viandes. On peut distinguer deux périodes:

- De 1970 à la fin des années 1990, la consommation a enregistré une hausse régulière, passant de 3,93 millions de tonnes équivalent carcasse à 5,66 millions (+1,6%/an).

- Depuis 1990, la consommation s’est stabilisée, ce qui, avec la croissance démographique, se traduit en réalité par une diminution de la consommation par personne. La part de viande de boeuf ne cesse de diminuer (39% en 1970 et 29% en 2009), comme celle du cheval. La part de viande ovine reste stable. En revanche, les viandes blanches se sont développées, particulièrement la viande de volailles (+12% en 40 ans).

En Europe, les Français se situent au 8e rang des plus gros consommateurs, et au premier rang pour la viande bovine.

Parallèlement, la consommation hors foyer s’est largement répandue (12% en 1980 pour 25% en 2005) et les grandes et moyennes surfaces ont pris le dessus sur les circuits spécialisées (40 % en GMS en 1980 contre 82% aujourd’hui).

FAM prévoit la poursuite de ces tendances dans l'avenir : "Les aspects économiques, nutritionnels et environnementaux, bien que de nature différente, concourent tous vers une diminution de la consommation individuelle".

16:19 Publié dans Alimentation et consommation, Filières agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

16/09/2010

Scénarios pour l’avenir de l’industrie agroalimentaire britannique

La Food and Drink Federation (FDF) a commandité une étude prospective sur l’avenir de l’industrie agro-alimentaire britannique à l’horizon 2025. Réalisée par l’Institute of Manufacturing de l’université de Cambridge, elle s’est basée sur une série d’entretiens et deux ateliers rassemblant des industriels, des décideurs politiques, des représentants de la société civile, des agriculteurs et des distributeurs.

Les scénarios se positionnent sur deux axes, selon que l’impulsion du changement vient du gouvernement (top-down) ou du marché et de l’action individuelle (bottom-up) d’un côté, et que les ressources (énergie, terres cultivables, produits alimentaires, eau, etc) sont suffisantes ou non pour maintenir le niveau de vie de l’autre.

 

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Dans le scénario Vision Failure on assiste à des pénuries, l’offre ne réussissant pas à répondre à la demande, et à une montée de la pauvreté alimentaire dans le cadre d’une société où les inégalités sont croissantes. Le gouvernement ne parvient pas à proposer une vision claire et n’a qu’une attitude réactive face aux crises

 

 

 Sustainable Champagne décrit un avenir où un équilibre durable est trouvé entre l’offre et la demande de matières premières, de produits alimentaires et d’énergie. Cela a été rendu possible par des changements de comportements, une réduction de la consommation et s’est traduit par une pression sur l’industrie pour obtenir des produits plus efficients et durables. La prise de conscience environnementale est forte. Le rôle du gouvernement est réduit mais les initiatives locales se sont multipliées.

La demande reste supérieure à l’offre dans Good Intentions et le gouvernement est aux manettes mais ne parvient pas à formuler une stratégie de sortie de crise. L’industrie ne s’engage pas non plus.

Le scénario Command & Control est au contraire un scénario où les interventions gouvernementales et une régulation bien adaptée permettent un équilibre de l’offre et de la demande. L’industrie se voit imposée davantage de contraintes (ex: taxation des produits gras et sucrés) et les individus doivent subir la présence (et le contrôle) de l’Etat dans leur vie quotidienne (ex: carte carbone individuelle).

Les conséquences de chaque scénario sur plusieurs catégories d’acteurs sont ensuite étudiées.

Les participants des ateliers ont désigné Sustainable Champagne comme leur scénario préféré, suivi de près par Command & Control. Mais le scénario le plus probable leur semble être Vision Failure.

18:34 Publié dans 1. Prospective, 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation, IAA | Lien permanent | Tags : royaume-uni |  Imprimer | | | | |  Facebook