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04/02/2011

Consommation record de poisson

En 2010, la place du poisson dans l'alimentation mondiale a atteint une moyenne record de près de 17 kg par habitant, assurant 15% des besoins moyens en protéines animales de plus de 3 milliards de personnes. Ce rapport de la FAO estime que la part des ressources surexploitées, épuisées ou en phase de reconstitution est passée à 32% en 2010. Pêche et aquaculture font vivre 540 millions de personnes (8% de la population mondiale)

L'organisation des Nations Unies propose des mesures visant à lutter contre le commerce des poissons pêchés de façon illégale, ainsi que la création d'un registre mondial des bateaux de pêche, attribuant à chacun d'entre eux, et ce à vie, un "numéro d'identification unique".

Par ailleurs, Steve Murawski, qui occupait jusqu'à récemment le poste de directeur des programmes scientifiques au sein du département de la pêche de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), affirme que plus aucune espèce de poisson vivant dans les eaux territoriales américaines n'est surexploitée cette année, contre 37 espèces l'année dernière. D'après lui, il s'agit d'une première depuis 1900, date à laquelle remontent les archives. Ces bons résultats viennent après que la Nouvelle-Angleterre ait mis en place un nouveau système de gestion qui répartit les pêcheurs par secteurs, en leur attribuant un quota annuel de pêche pour les poissons de fond comme la morue, le haddock ou le flet (source : ADIT).

14:21 Publié dans Alimentation et consommation, Pêche et aquaculture, Sécurité alimentaire | Lien permanent | Tags : fao |  Imprimer | | | | |  Facebook

03/02/2011

L'obésité dans le monde

Dans le monde, 1,46 milliard d'adultes sont en surpoids et la prévalence de l'obésité a quasi doublé entre 1980 et 2008, touchant 205 millions d'hommes et 297 millions de femmes – soit près de 10 % des hommes et 14 % des femmes. Ces résultats ont été publiés dans la revue britannique The Lancet par les chercheurs de la Harvard School of Public Health de Boston qui estiment que  "le surpoids et l'obésité, l'hypertension et le haut niveau de cholestérol ne sont plus désormais l'apanage des pays occidentaux ou des pays riches et ont glissé vers les pays à revenu bas ou moyen".

Il existe des différences entre pays toutefois : les États-Unis ont l'IMC (rapport du poids au carré de la taille en mètre) le plus élevé (plus de 28), suivis de la Nouvelle-Zélande, tandis que le Japon a l'IMC le plus bas (22 pour les femmes et 24 pour les hommes).

L'IMC a baissé chez les femmes italiennes, et n'a que très peu augmenté en Belgique, en Finlande et en France.

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02/02/2011

Scénarios sur la consommation durable à 2030

Le CAS (Centre d'analyse stratégique) a publié un rapport sur la consommation durable, conçue non seulement comme un « verdissement » de l'économie mais comme un changement profond des habitudes nées de l’essor des sociétés modernes de consommation.

Ce rapport souligne l'écart entre les intentions affichées et les actes concrets et s'interroge sur ce que serait une politique publique en la matière. Des expérience étrangères (Royaume-Uni, Finlande et Suède) sont décrite dans une partie « état des lieux », tandis que la deuxième partie est consacrée aux 5 scénarios à l'horizon 2030, qui sont plus différentes « options » possibles, ou différents degrés d'engagement dans la consommation durable, sachant que les auteurs ont volontairement exclu l'option de la décroissance.

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Compte-rendu du rapport par Céline Laisney, CEP (2 p.)

Synthèse (12 p.)

Rapport (186 p.)

12:03 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

27/01/2011

Global Food and Farming Futures : rapport final

Le rapport final du programme Global Food and Farming Future du Foresight britannique vient d'être publié. Il a été réalisée avec la participation de 400 experts de 35 pays et de disciplines diverses. L'horizon de la prospective a été fixé délibérément à long terme (2030 et 2050).

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Il s'agit essentiellement d'un état de la science sur de nombreux sujets, notamment les biotechnologies (dans les céréales, l'élevage, l'aquaculture), l'impact du changement climatique, mais aussi la valorisation financière des écosystèmes ou encore les mécanismes pour réduire la volatilité des prix.

Des focus par régions ou pays ont été réalisés (Chine, Afrique, Inde, Brésil, Europe de l'Est).

Dans sa synthèse, le rapport identifie cinq défis principaux pour l'avenir :

  1. équilibrer l'offre et la demande alimentaires futures de manière durable ;

  2. assurer une stabilité de l'offre et protéger les plus vulnérables de la volatilité ;

  3. permettre un accès généralisé à la nourriture et lutter contre la faim ;

  4. faire participer le système alimentaire à l'atténuation du changement climatique ;

  5. maintenir la biodiversité et les écosystèmes.

Parmi les messages principaux, les auteurs insistent sur l'importance de prendre en compte l'interconnexion des politiques : l'alimentation doit être considérée dans ses relations à l'énergie, les ressources en eau, l'usage des sols, la biodiversité... et comme un système, de la fourche à la fourchette.

L'augmentation de la production devra se faire, selon eux, sans mettre en culture beaucoup de nouvelles terres (afin d'éviter les changements d'affectation des sols qui génèrent des émissions de gaz à effet de serre). Ils estiment en outre que la productivité agricole peut encore être améliorée grâce aux technologies existantes, mais qu'il ne faut pas se priver des nouvelles technologies.

Ils recommandent par ailleurs d'investir de nouveau dans la recherche agronomique, de développer des infrastructures dans les pays en développement (routes, ports, irrigation, capacités de stockage, technologies de l'information et de la communication), de réduire le gaspillage ou encore d'orienter les comportements alimentaires.

Céline Laisney, CEP (Centre d'études et de prospective)

 

Voir aussi les notes plus anciennes : lancement de l'exercice article de Science

26/01/2011

La Chine investit dans l'agriculture

Selon l'agence de presse Xinhua, le gouvernement chinois devrait investir 15 milliards de dollars dans les cinq prochaines années pour assurer sa sécurité alimentaire. Cette enveloppe sera consacrée à l'achat de machines agricoles, ainsi qu'à la subvention de la production de riz, de maïs et de coton.

Le budget global consacré à l'agriculture devrait augmenter de 10% en 2011.

Le ministère de l’Agriculture chinois annonce que la production de céréales a augmenté de 2,9% en 2010, pour atteindre 546,4 millions de tonnes, dépassant ainsi l'objectif fixé à 500 millions. Les stocks seraient de 200 millions de tonnes. A terme, la Chine souhaite augmenter encore sa capacité de production céréalière annuelle de 10 millions de tonnes.

Cependant, dans le même temps les importations chinoises de céréales ont explosé, ateignant ,selon GTIS, 3,12 millions de tonnes en 2010, soit le double de 2009. Ses fournisseurs principaux sont l'Australie, le Canada, les Etats-Unis et la France. Et d'après une étude de Rabobank, la Chine est en passe de devenir un importateur majeur de maïs, comme il l'est à présent de soja.

Céline Laisney, CEP (Centre d'études et de prospective)


16:00 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation, Sécurité alimentaire | Lien permanent | Tags : chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

Scénarios de consommation et terres nécessaires

Les analystes de la Cranfield Business School britannique, à la demande du UK Committee on Climate Change, ont évalué l'impact en termes d'usages des sols et d'émissions de gaz à effet de serre de changements de modes de consommation alimentaire.

Trois alternatives ont été étudiées :

  • une réduction de 50% de la consommation de viande, compensée par une augmentation de celle de produits végétaux;
  • le remplacement de la viande rouge par la viande blanche et une diminution de 75% de la première;
  • une réduction de la consommation de viande blanche de 50%, compensée là encore par les produits végétaux.

Les chercheurs concluent que ces changements de consommation réduiraient, à des degrés variés, la quantité de terres nécessaires à la production, ainsi que les émissions.

 

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(cliquer pour agrandir)

 

Ils reconnaissent cependant que cette analyse doit être complétée des effets économiques, sociaux et environmentaux d'une réduction de l'élevage.

Céline Laisney, CEP (Centre d'études et de prospective)

L'étude (158 p. et 9 Mo)

10:39 Publié dans Alimentation et consommation, Climat, Environnement, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : royaume-uni, élevage, climat |  Imprimer | | | | |  Facebook

24/01/2011

Italie: l'origine des produits alimentaires obligatoire

L'Italie vient de voter une loi rendant obligatoire l'inscription sur l'étiquette du pays d'origine pour les produits non transformés, ou du pays où a eu lieu la dernière transformation importante et dont proviennent les ingrédients pour les produits transformés.

Cette loi devra toutefois encore être validée par la Commission Européenne, mais le ministre de l'Agriculture, Giancarlo Galan, a formé l'espoir qu'elle puisse « servir d'exemple en Europe ».

Les organisations d'agriculteurs et les associations de consommateurs ont salué l'adoption de cette loi qui défend le « made in Italy ».

11:10 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation, Territoires | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

21/01/2011

Le petit producteur crée un rayon "responsable"

La société le Petit Producteur lance un « rayon responsable » fruits et légumes dans la grande distribution. L'objectif est de mieux informer le consommateur et rémunérer davantage le producteur. Chaque produit comporte la photo du producteur, son nom et le lieu de culture. 

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Quatre type de produits sont distingués par une couleur spécifique : le rouge pour les produits haut de gamme, le vert pour les produits de l'agriculture biologique, le jaune pour les producteurs en conversion à l'agriculture biologique, et le blanc pour les produits locaux, cultivés à moins de 100 kilomètres des points de vente. Tous ces produits sont rassemblés au sein du rayon « responsable », la société fournissant au magasin l'ensemble des outils de communication inhérents à la mise en place d'une telle démarche. Aux abords directs du rayon, les acheteurs ont en effet accès en libre service à des informations pratiques et des recettes données par les producteurs eux-mêmes afin de  mieux apprécier les qualités et les caractéristiques des produits proposés.

La société travaille actuellement avec 300 producteurs, quatre plateformes Leclerc, Monoprix et Systèmes U, et Carrefour. Elle ne commercialise encore que des fruits et légumes, mais est en train de mette en place une démarche comparable sur le lait.

Céline Laisney, CEP (Centre d'études et de prospective)

10:54 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement, Territoires | Lien permanent | Tags : bio, distribution |  Imprimer | | | | |  Facebook

18/01/2011

Les Etats-Unis modifient les menus des cantines

L'USDA, le ministère de l'agriculture américain, propose de nouvelles recommandations alimentaires pour les repas distribués dans les cantines scolaires publiques, réduisant les quantités de sel et de gras, et prévoyant davantage de fruits, de légumes, de pain complet et de lait écrémé. Un déjeuner pour un élève de maternelle qui représentait auparavant 633 calories est ainsi réduit à 550 calories.

C'est la première fois depuis 15 ans que ces recommandations seraient modifées. Il est vrai que 32% des enfants américains âgés de 6 à 19 ans sont en surpoids ou obèses, or, beaucoup d'entre eux consomment près de la moitié de leur ration calorique quotidienne à l'école.

L'USDA met en discussions ces nouvelles recommandations sur le site www.regulations.gov, qui recueillera les commentaires et permettra d'affiner la loi avant son application.

14:26 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : etats-unis |  Imprimer | | | | |  Facebook

Des innovations pour nourrir la planète

Il est possible de réduire la faim dans le monde, combattre la pauvreté et le changement climatique en se basant sur la petite agriculture durable, d'après une étude du Worldwatch Institute, State of the World 2011: Innovations that Nourish the Planet, publiée avec le soutien de la fondation Bill et Melinda Gates.

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Les auteurs estiment qu'au lieu de produire davantage pour répondre aux besoins croissants de la population mondiale, la sécurité alimentaire serait atteinte de manière plus efficace en encourageant l'auto-suffisance ainsi que la réduction du gaspillage et des pertes, que ce soit dans les pays développés ou dans les pays en développement. L'agriculture biologique est décrite comme plus résiliente face au changement climatique.

Le livre se base sur de nombreuses études de cas et exemples d'innovations en la matière, qu'il s'agisse d'agriculture urbaine, de jardins scolaires ou encore d'irrigation.

On peut retrouver ces exemple sur le blog Nourishing the Planet.

Céline Laisney, CEP (Centre d'études et de prospective)

12:08 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement, Sécurité alimentaire | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

13/01/2011

Sécurité alimentaire en Chine demain

 La Chine a accompli des progrès économiques et sociaux remarquables au cours des trois dernières décennies, sortant plusieurs centaines de millions de personnes de la pauvreté et faisant progresser la sécurité alimentaire sur son territoire. Cependant, "la réduction continue des surfaces arables et la dégradation massive des sols menacent la capacité du pays à maintenir les niveaux actuels de production agricole. Et le fossé croissant entre zones rurales et urbaines constitue un défi majeur pour le droit à l’alimentation de la population", a déclaré le Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l'alimentation, Olivier De Schutter, à l’issue de sa mission en République populaire de Chine.

Au cours de sa mission, le Rapporteur spécial s’est également penché sur la question de l'accaparement des terres, sur la situation des éleveurs nomades dans les provinces occidentales et dans les régions autonomes, sur la dimension nutrition du droit à l'alimentation et sur la gestion transparente des questions de sécurité alimentaire par les autorités. Sur base de cette mission en Chine, il présentera un rapport au Conseil des droits de l'homme en 2011.

Les conclusions préliminaires de la mission (6 p.)

Voir aussi la publication du CEP (Centre d'études et de prospective)

15:51 Publié dans Alimentation et consommation, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

Mesure du gaspillage aux Etats-Unis

Dans le cadre de la revue des consommations alimentaires et donc des besoins de production agricole, un travail d'ajustement des pertes et gaspillages alimentaires vient d'être effectué par l'USDA.
Il apparait que les chiffres de pertes et gaspillages couramment utilisés sont surestimés pour certains produits (produits à base de viande), et sous-estimés pour d'autres (produits laitiers, les graisses et sucres ajoutés). Le résultat est que les Américains ont une ration journalière moyenne "réelle" de 2614Kcal/j

En poids de produits jetés, la différence entre les anciennes estimations et les nouvelles correspond à 7,7kg de produits alimentaires jetés en plus par an (soit l'équivalent de la totalité de ce que les ménages francais jetent par an comme produits emballés non consommés selon l'ADEME).
Toutes les statistiques de consommation sur les séries longues vont être recalculées pour comparaison.

Annie Soyeux, CEP (Centre d'études et de prospective)

13:28 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent | Tags : etats-unis |  Imprimer | | | | |  Facebook

11/01/2011

Une application smart-phone pour réduire le gaspillage alimentaire

Une nouvelle application smart-phone a été développée afin de réduire le gaspillage : « Consume within » (à consommer avant »). Elle a été développée par le Caparo Innovation Centre (CIC) en partenariat avec l'université de Wolvehampton.

Ls utilisateurs peuvent photographier les aliments et indiquer où ils les conservent (frigo, congélateur ou plaquard). Des alertes quotidiennes les préviennent ensuite de l'imminence de l'expiration de tel ou tel produit.

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Andrew Pollard, du CIC, estime que le gaspillage est un vrai défi au Royaume-Uni où il coûte 830 livres sterling par an à chaque famille et où 8,3 millions de tonnes de nouriture sont jetées tous les ans par les ménages. L'application peut également être utile pour les restaurants.

18:27 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

10/01/2011

Etiquette carbone pour le vin

Le premier vin certifié par l'agence britannique Carbon Trust, qui certifie les entreprises engagées dans une réduction de leur empreinte carbone, est néo-zélandais. Le Mobius Marlborough, un Sauvignon blanc de ce pays, affiche en effet sur ses bouteilles la quantité de CO2 par verre, selon une estimation qui prend en compte les processus de fabrication, de mise en bouteille, de réfrigération mais aussi de transport.

Ce chiffre varie donc en fonction de l'endroit où la bouteille est vendue : pour les bouteilles commercialisées dans le pays, l'étiquette mentionnera 140 grammes de CO2/verre, mais pour celles vendues en Australie 190 g et pour celles exportées en Europe encore davantage.

 

 

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Les ventes des produits labellisés par le Carbon Trust atteignent désormais près de 2,5 milliards d'euros par an. Outre le vin néo-zélandais, le Carbon Trust vient aussi de calculer l'empreinte carbone d'une huile d'olive australienne.

En France, le ministère de l’Écologie vient de lancer un appel à candidature pour l’expérimentation nationale de l’affichage des caractéristiques environnementales des produits.

11:01 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

05/01/2011

Obésité : pistes de recherche

Mme Brigitte Bout a fait, au nom de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, un rapport sur l'organisation de la recherche et ses perspectives en matière de prévention et de traitement de l'obésité.

L'un des objectifs de ce rapport est de mieux connaître les déterminants de l'obésité pour mieux l'appréhender. Par ailleurs, il se focalise sur l'organisation et les apports de la recherche en matière de prévention et de traitement de l'obésité. En effet, aujourd'hui, l'obésité est une maladie que l'on ne sait pas guérir par les thérapies traditionnelles. Pourtant, il existe des pistes de recherche prometteuses qui pourraient conduire, à moyen terme, à un traitement efficace.

Ce rapport dresse un inventaire des données scientifiques à prendre en compte pour mener une politique de prévention plus efficace, et propose les orientations stratégiques indispensables pour lutter avec succès contre l'obésité.

14:22 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook