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24/05/2011

Food stamps et boissons sucrées

 Le nombre d'Américains qui bénéficient du programme de bons alimentaires (food stamps) SNAP (Supplemental Nutrition Assistance Program) a beaucoup augmenté avec la crise économique : la proportion est maintenant d'un américain sur 7, soit 44 millions de personnes. Or, l'USDA estime que 6% du montant des food stamps sont dépensés en "soft drinks" (boissons sucrées).

Ces bons ne permettent pas d'acheter certains produits comme l'alcool, les suppléments alimentaires et les plats préparés. Le maire de New York, Michael Bloomberg, et le gouverneur David Paterson, proposent d'ajouter en octobre prochain à la liste des articles interdits les boissons sucrées, afin d'enrayer l'augmentation de l'obésité et du diabète. Ils affirment que les boissons sucrées sont « le plus gros contributeur à l'épidémie d'obésité » et demandent une période d'essai de 2 ans pour tester cette mesure.

Cependant l'American Beverage Association, qui représente les intérêts de l'industrie des boissons, s'est élevée contre cette décision, estimant que les bénéficiaires du SNAP avaient le droit de choisir leurs aliments.

Source : New York Times

NutriNet-Santé : grignotage et équilibre alimentaire

 

Lancée en mai 2009, l'étude NutriNet-Santé est un programme de recherche qui vise à rassembler   500 000 « Nutrinautes » pour étudier les comportements alimentaires et les relations nutrition-santé.

Deux ans après son lancement, près de 180 000 internautes se sont inscrits et quelques résultats ont été présentés récemment.

Ils portent sur les rythmes alimentaires, les comportements de grignotage (entendu comme la consommation d'aliments et/ou de boissons caloriques entre les 3 repas principaux de la journée). Ainsi, 61% de la population grignotent : 26% sont des grignoteurs occasionnels (2 jours sur 3), et 35% sont des grignoteurs réguliers (3 jours sur 3).

Les femmes sont plus nombreuses à grignoter que les hommes (65% vs 57%) et sont plus souvent des grignoteurs réguliers. On retrouve également plus de grignoteurs chez les jeunes, les chômeurs et les allocataires d’aides sociales.

Ce grignotage n'est pas anondin, puisque chez les grignoteurs réguliers, il représente 484 Kcal soit 22,4% de leur apport calorique total. Il est en effet constitué principalement de produits gras et sucrés (gâteaux, viennoiseries…) pour les femmes, et de boisssons alcoolisées ou sucrées pour les hommes.

Au total, ces premiers résultats montrent que la pratique du grignotage est répandue dans la population des Nutrinautes, avec des conséquences défavorables sur la qualité de l’équilibre nutritionnel. Le caractère longitudinal de l’étude NutriNet-Santé, permettra dans le futur, lorsque l’objectif de participation massive des volontaires sera atteint, de mettre en évidence les effets potentiels des comportements de grignotage sur la santé, et en particulier la prise de poids et les facteurs de risque cardiovasculaires qui lui sont associés.

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10 tendances de l'alimentation aux États-Unis

 Le numéro d'avril du magazine Food Technology contient un article sur les 10 tendances de l'alimentation aux États-Unis :

  1. l'importance de la démographie et notamment l'éclatement des modes de consommation selon l'âge et l'origine ethnique, avec l'essor de catégories comme « les riches hispaniques » ou les personnes seules ;

  2. l'engouement pour la cuisine et le « fait maison », avec un niveau jamais atteint de personnes déclarant préparer leurs repas à la maison, y compris parmi les jeunes (influence possible de la crise) ;

  3. l'attrait pour les produits locaux made in USA, la cuisine traditionnelle américaine, les spécialités régionales (qui se développent également dans la restauration rapide), la fréquentation croissante des marchés fermiers ;

  4. la gastronomie comme nouveau hobby, particulièrement chez les jeunes adultes (25-34 ans) : plus de la moitié des Américains regardent des émissions culinaires à la télévision (en moyenne 4 heures par semaine) ; la proportion de ceux qui ont acheté des produits d'épicerie fine est passée de 46% en 2009 à 63% en 2010 ;

  5. la recherche de « naturalité », le rejet des produits chimiques, des additifs et colorants (essor des produits « sans », « artisanaux »)

  6. parmi les « produits santé », l'arrivée de nouveaux nutriments, les vitamines et le calcium étant éclipsés par les protéines et le magnésium ;

  7. malgré ce souci pour la santé, les produits dont les ventes connaissent les plus fortes hausses sont les desserts, les sucreries, les glaces, le chocolat et le vin ;

  8. le passage à trois repas par jour : ce qui est la norme en France ne l'était pas outre-atlantique mais le devient peu à peu. La proportion de personnes faisant trois repas par jour, en hausse, atteint 44% tandis que celle des personnes faisant deux repas et grignottant diminue. Le petit-déjeuner, en particulier, est davantage pris, la restauration hors foyer s'est emparée de cette tendance pour proposer diverses formules.

  9. Les aliments-médicaments prennent de l'importance avec l'incidence croissante du diabète, du cholestérol, et plus généralement le vieillissement de la population ;

  10. le recentrage sur le foyer, où 7 repas sur 10 sont encore pris, et où les Américains reçoivent davantage qu'auparavant (les services de traiteur sont également en hausse).

11:28 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : etats-unis, tendances |  Imprimer | | | | |  Facebook

20/05/2011

Etat des lieux du gaspillage et des pertes, par la FAO

 Le tiers des aliments produits chaque année dans le monde pour la consommation humaine, soit environ 1,3 milliard de tonnes, est perdu ou gaspillé, selon une étude commandée par la FAO au Swedish Institute for Food and Biotechnology.

L'étude distingue entre pertes alimentaires et gaspillage de nourriture :

Les pertes alimentaires - aux stades de la production, de la récolte, de l'après-récolte et de la transformation - sont plus importantes dans les pays en développement. Cela est dû à la fois à des infrastructures défaillantes, à des technologies dépassées et à la faiblesse des investissements dans les systèmes de production alimentaire.

Le gaspillage de nourriture, lui, est plus problématique dans les pays développés. Il est trop souvent le fait des détaillants et consommateurs qui jettent à la poubelle des aliments parfaitement comestibles.(voir graphique, cliquer pour agrandir)

FAO gaspillage.jpg


L'étude de la FAO, qui recense les données disponibles (souvent lacunaires) et les travaux récents sur le sujet, présente quelques chiffres marquants:

- En Europe et en Amérique du Nord, chaque consommateur gaspille entre 95 et 115 kg par an, contre 6 à 11 kg seulement pour le consommateur d'Afrique subsaharienne et d'Asie du Sud et du Sud-Est.

- Chaque année, les consommateurs des pays riches gaspillent presque autant de nourriture (222 millions de tonnes) que l'entière production alimentaire nette de l'Afrique subsaharienne (230 millions de tonnes).

- Le volume total de nourriture perdue ou gaspillée chaque année est équivalent à plus de la moitié de la production céréalière mondiale (2,3 milliards de tonnes en 2009-2010).

Les pertes alimentaires se traduisent par des pertes de revenus pour les petits paysans et par des prix trop élevés pour les consommateurs pauvres. A l'inverse, la réduction des pertes aurait un impact «immédiat et significatif» sur leurs moyens d'existence et leur sécurité alimentaire.

Les pertes et le gaspillage alimentaires entraînent également la dilapidation des ressources environnementales et engendrent des émissions de gaz à effet de serre.

Le rapport présente un certain nombre de suggestions d'ordre pratique visant à la réduction des pertes et du gaspillage : renforcement de la chaîne d'approvisionnement alimentaire facilitant l'accès direct des petits paysans aux acheteurs; investissements dans les infrastructures, le transport, la transformation et l'emballage; actions sur les normes de qualité (notamment concernant l'aspect extérieur du produit); éducation des consommateurs; récupération des invendus par les associations, etc.

Cette étude a été préparée à l'occasion du congrès international Save Food! de Düsseldorf.

10/05/2011

Une application pour trouver les produits locaux

 L'intérêt pour les produits locaux se manifeste une nouvelle fois avec la création aux États-Unis d'une application smartphone, LoveFre.sh, permettant de localiser les produits « frais » produits localement, qu'ils soient vendus sur des marchés fermiers, dans des magasins spécialisés ou servis dans des restaurants.

L'idée de cette application est d'utiliser les réseaux sociaux comme relais d'information : les abonnés sont invités à prendre des photos, des enregistrements audio ou vidéo, et à laisser des commentaires. Ils sont supposés « reconstruire » ainsi des communautés locales, et restaurer le lien social.

 

mapsmania.png

Quelques 30 000 personnes ont déjà téléchargé l'application gratuite. Les produits localisés se trouvent pour l'instant essentiellement aux États-Unis et encore peu en Europe (une seule référence en France).

 

16:52 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : ntic |  Imprimer | | | | |  Facebook

06/05/2011

Evaluation de la politique d'alimentation britannique

 

La SDC (Sustainable Development Commission), organisme indépendant créé en 2000 pour conseiller le gouvernement britannique, a publié une évaluation de la politique d'alimentation menée au Royaume-Uni, en Ecosse, au Pays de Galles et en Irlande du Nord de 2000 à 2011.

Selon cette évaluation, intitulée Looking back, Looking forward, des progrès ont été faits mais on ne peut pas encore parler de « système alimentaire durable » au Royaume-Uni. Une stratégie commune s'est dégagée au fil du temps qui a culminé avec le rapport du Defra Food 2030 Vision.Toutefois, le changement politique consécutif aux dernières élections aurait, selon Tim Lang, professeur à la City University de Londres et coordinateur du rapport, suspendu les initiatives en cours. Ce rapport a également pour but d'attirer l'attention du gouvernement sur l'urgence de relancer le processus.

Looking-Back-Looking-Forward.jpg


6 thèmes majeurs de la politique alimentaire ont été identifiés :

- la gouvernance

- le changement climatique

- la nutrition et la santé

- les enfants

- la sécurité alimentaire

- les inégalités et la justice sociale

Parmi les recommandations, la SDC suggère que les politiques définissent des régimes alimentaires durables, prenant en compte les variations nationales et locales, et en fassent la promotion. De même, la stratégie nationale concernant le gaspillage doit se fixer des objectifs chiffrés.

14:21 Publié dans 2. Evaluation, 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation, Climat | Lien permanent | Tags : uk |  Imprimer | | | | |  Facebook

05/05/2011

La Banque Populaire veut faciliter la vente en ligne

La Banque Populaire lance un portail internet pour aider ses clients agriculteurs et viticulteurs à vendre sur internet le fruit de leurs productions : directetbon.

L’agriculteur renseigne ses produits, les prix de vente et les modes de retrait possibles pour l’acheteur: retrait à la ferme, sur un lieu relais (type marché ou commerce) ou livraison à domicile avec un conditionnement adapté à la nature du produit (colis, frais, sous vide…). Il a accès à des outils de gestion des stocks, des flux financiers et des statistiques de son site. Un service de maintenance et de référencement lui est proposé. La création d’une e-boutique est réservée aux clients de la Banque populaire en échange d’un forfait mensuel de 50 € HT.

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Le consommateur peut faire une recherche par catégorie de produit, signe de qualité (AB, AOC, Label rouge, etc) et par région. Il peut également trouver sur le site des conseils, par exemple sur les produits de saison. Les paiements sont sécurisés.

3000 « e-boutiques » sont attendues d'ici 2013.

Etats-Unis : un outil pour localiser les "food deserts"

 Le secrétaire d'Etat à l'agriculture Tom Vilsack a présenté un nouvel outil internet, Food Desert Locator, permettant de localiser les « food deserts » sur le territoire américain. Il s'agit des « census tracts » (plus petite unité territoriale aux Etats-Unis) où une proportion importante des habitants sont en dessous du seuil de pauvreté et ne disposent pas d'un accès aisé à une nourriture fraîche, équilibrée et bon marché (défini par la distance les séparant d'un supermarché ou d'une grande épicerie). Selon ces critères, 10% des census tracts aux États-Unis sont concernées, soit 13,5 millions de personnes, vivant en majorité en ville.

food deserts.jpg


Cet outil, qui se veut un levier pour les chercheurs, les aménageurs et décideurs politiques, fait partie du Food Environment Atlas qui présente une large série d'indicateurs (dépenses en fast foods,  taux d'obésité, niveaux d'activité physique, insécurité alimentaire, etc) à l'échelle du county.

Un rapport du service de recherches économiques de l'USDA évaluait en 2009 les conséquences des food deserts sur les régimes alimentaires et la santé des citoyens américains. Améliorer la disponibilité des aliments sains est une des priorités de l'initiative de Michèle Obama Let's Move ! pour lutter contre l'obésité des enfants.

30/04/2011

Quick en 2050

 L'exposition « Quick 2050 – Des écoles imaginent les scénarios du futur » s'inscrit dans le projet Quick Lab , un partenariat collaboratif entre le Groupe Quick et dix écoles d'architecture et de design, en France et en Belgique, coordonné par le VIA (Valorisation de l'innovation dans l'ameublement). Les étudiants ont imaginé l'avenir de l'entreprise, sous l'angle le plus large possible : architecture, identité visuelle, packaging, stylisme, nouveaux services, goût et design culinaire. Un exercice de prospective mené à l'occasion des 40 ans du Groupe Quick.

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Ainsi, prenant en compte les contraintes environnementales, un projet propose un menu exclusivement composé d’aliments ayant la capacité de se régénérer, performants sur le plan nutritif (pain fermenté, insectes cuits au miel, graines germées).

Un autre imagine que Quick développe des restaurants autosuffisants, où tout est produit et transformé sur place. Des robots qui assurent le service aux restaurants itinérants ou installés dans des wagons de tramway, des "bornes urbaines pour encas express" au recours aux i"mprimantes alimentaires", la science-fiction n'est pas loin.

Les étudiants en design culinaire imaginent des repas ludiques, personnalisables, où le contenant est consommable (zéro déchets), ou encore un sandwich dont les proportions sont déterminées par les cours de bourse des différents produits qui le composent.

16:49 Publié dans 1. Prospective, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

29/04/2011

Réflexion prospective sur l’alimentation durable duALIne

 Le 29 mars 2011 a eu lieu à Paris un colloque de mise en débat des résultats du projet duALIne - durabilité de l'alimentation face aux nouveaux enjeux. DuALIne consiste en un exercice de réflexion prospective sur l’alimentation durable que réalisent actuellement le Cirad et l’Inra.

L’objectif de cette réflexion était de faire un état des lieux des connaissances et d’identifier les leviers majeurs d’action sur les points critiques de l’alimentation. Il s'agissait notamment d'examiner la question de l'alimentation au regard de ses impacts sur l’environnement, la santé, l’économie et le social, dans les pays développés et en développement, en tenant compte des changements globaux. Parmi ces derniers, sont pris en compte la raréfaction des ressources (eau, énergie, etc.) et leur renchérissement, l’augmentation de la population mondiale et son urbanisation, le changement climatique, l’augmentation des inégalités dans les pays pauvres et riches.

L’objectif in fine de cette réflexion est de dégager les besoins de recherche dans ce contexte nouveau.

 

Programme et présentations à télécharger

11:28 Publié dans 1. Prospective, Alimentation et consommation, Enseignement et recherche | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

28/04/2011

Food Web 2020, l'avenir du système alimentaire mondial

 L'Institute for the Future (IFTF), think tank californien, identifie dans le rapport Food Web 2020 les facteurs qui influencent le système alimentaire mondial : des goûts et des exigences de plus en plus variés, des peurs croissantes concernant la sécurité sanitaire des aliments, l'accent mis sur les effets de l'alimentation sur la santé, la volatilité des prix, les contraintes environnementales, la recherche de critères de durabilité et l'invention de nouveaux labels, la nécessité de passer à un système « neutre en carbone ».

Il passe ensuite en revue des exemples de réponses innovantes à ces changements, provenant d'individus, de communautés ou de pays, comme le site américain Find the Farmer, qui permet de renouer le lien entre le consommateur et le producteur à partir d'un code barre, des distributeurs automatiques de produits bio en Italie, ou encore l'agriculture urbaine à Detroit.

Enfin, cinq grands basculements sont évoqués, qui représentent à la fois des défis et des opportunités pour les producteurs et les distributeurs :

  • vers une plus grande transparence se traduisant par une labellisation et un étiquetage plus détaillé ;

  • vers une plus grande biodiversité par l'offre de produits locaux différenciés ;

  • vers une décentralisation de la production et de la distribution ;

  • vers une amélioration de l'impact environnemental de l'alimentation grâce à la prise en compte de l'ensemble du cycle de vie du produit ;

  • vers une collaboration pour améliorer la durabilité aux échelles locale et globale.

Le dernier chapitre, « comment utiliser ce rapport ? », propose des « exercices » à faire en groupe pour déterminer les impacts des tendances mises en évidence par le rapport sur une organisation donnée.

 

Enfin, une carte interactive présentant les principaux points du rapport peut être téléchargée sur le site.

foodweb carte.jpg


15:05 Publié dans 1. Prospective, Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : tendances |  Imprimer | | | | |  Facebook

16/04/2011

Impact carbone des régimes alimentaires

 Une étude réalisée par Greenext, cabinet spécialisé dans le calcul de l'impact écologique des produits de grande consommation, en partenariat avec l'agence de conseil en stratégies Protéines et le Crédoc (Centre de recherches pour l'étude et l'observation des conditions de vie), a tenté d'évaluer l'impact carbone de différents régimes alimentaires. Celui-ci varierait beaucoup :

  • Régime moyen d'un adulte : 1 524 kg de CO2/an 

  • Régime théorique végétarien : 966 kg de CO2/an 

  • Régime théorique conforme aux prescriptions nutritionnelles : 1 339 kg de CO2/an 

  • Régime hyper-protéiné : 3 537 kg de CO2/an

D'après une autre étude du cabine Green Inside, l'alimentation représenterait 16% du bilan carbone global des ménages français.

Mais l’impact environnemental de l’alimentation ne se résume pas aux émissions de CO2. Différents critères peuvent être pris en compte et plusieurs méthodes de calcul existent pour mesurer l’impact environnemental de l’alimentation.

14:06 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent | Tags : climat |  Imprimer | | | | |  Facebook

08/04/2011

Les chiffres de la consommation responsable

 Le guide en ligne de la consommation responsable mescoursespourlaplanete.com a lancé la 4ème édition de son rapport sur les chiffres de la Consommation Responsable en 2010. Le rapport mesure le passage à l'acte des consommateurs, compile les données et analyse les tendances et perspectives.

Il relève notamment, parmi les tendances récentes, l'engouement des consommateurs pour les produits locaux, ou encore l'émergence du commerce équitable français.

L'essor du bio se confirme : les produits alimentaires bios ont rapporté 3,3 milliards d'euros en 2010, soit 10% de plus qu'en 2009, et les produits cosmétiques bios 270 millions en 2009.

La collecte de lait biologique a augmenté de 5% en 2010, soit 232 millions de litres. Les fabrications de produits à base de lait bio connaissent une progression encore plus forte : + 22,7% pour les yaourts et laits fermentés et +15,3% pour les fromages.

Par ailleurs, en 2010, 50 000 foyers adhéraient à des AMAP (qui organisent des ventes directes du producteur au consommateur), et celles-ci ont réalisé 36 millions d'euros de chiffre d'affaires.

En dehors de l'alimentaire, on observe les mêmes tendances : 8,6 millions de roses équitables ont été vendues en France en 2009 (7,1 millions de plus qu’en 2006), le chiffre d’affaires des vêtements en coton équitable a atteint 45 millions d’euros en 2009.

Au total, entre 2008 et 2010, 1595 nouveaux produits alimentaires et boissons ont été lancés en France avec un argument environnemental et éthique, soit cinq fois plus que sur la période 2005-2007.

12:23 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Laits "made in" régions

 Pour répondre à la demande de traçabilité et de proximité des consommateurs, Candia va lancer le 1er mai 2011 la marque «Le lait de ma région» dans quatre zones : les Pays de la Loire, les Pyrénées, les Plaines du Nord et Rhône-Alpes.

candia.jpg


Ce lait sera collecté, conditionné et commercialisé dans ces régions. Le prix serait compris dans une fourchette de 0,70 à 0,85 €/l, soit entre ceux des marques de distributeurs et ceux des marques nationales. Candia prévoit des ventes d’environ deux millions de litres la première année.

Voir aussi : Les 2 vaches veulent restructurer la filière laitière bio normande, Label bio Aquitaine

11:59 Publié dans Alimentation et consommation, Territoires | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

25/03/2011

Des saumons végétariens

 Des scientifiques du projet AQUAMAX («Sustainable aquafeeds to maximise the health benefits of farmed fish for consumers»), mené par l'institut national norvégien de nutrition et de recherche sur les produits de la mer (NIFES), sont parvenus à remplacer une partie de l'alimentation de saumons et truites de mer d'élevage par des légumes, tout en préservant les bénéfices nutritionnels de ces produits.

Les partenaires du projet AQUAMAX expliquent que les ingrédients végétaux peuvent remplacer jusqu'à 70% de l'huile de poisson et 80% des protéines marines contenues dans l'alimentation traditionnelle destinée aux poissons, sans qu'il n'y ait aucun impact négatif sur la santé des poissons. Le saumon semble même conserver sa valeur en tant que source d'acides gras sains pour l'homme.

Cela permettrait de réduire la dépendance aux ressources marines tout en réduisant la consommation de polluants.

Le consortium AQUAMAX a rassemblé des partenaires de 33 pays et est soutenu à hauteur de 10,5 millions d'euros au titre du domaine thématique «Qualité et sécurité alimentaires» du sixième programme-cadre européen.

Source : Cordis