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04/01/2010

Changement climatique : l'Italie "privée" de pâtes ?

Selon un rapport du Met Office, l'agence météorologique britannique, le changement climatique mondial pourrait contraindre l'Italie, avant la fin du siècle, à importer le blé dur nécessaire à la fabrication des pâtes alimentaires. Les rendements en blé dur devraient en effet commencer à diminuer en Italie dès 2020, et on peut penser que la céréale disparaitra du pays avant la fin du siècle. Le rapport met en cause en particulier l'augmentation des températures, et la baisse des précipitations.

L'Italie a été choisie comme cas d'études pour deux raisons : d'abord parce que c'est l'un des principaux producteurs de produits alimentaires, mais aussi parce que les pays Méditerranéens, dont les étés sont déjà chauds et secs, souffriront davantage du réchauffement.

Le rapport s'est basé sur les données récoltées pendant cinq ans dans 66 centres de recherche européens. Parmi ceux-ci, les centres italiens ayant collaboré sont l'institut national de géophysique et de volcanologie INGV, l'Arpa Emilia-Romagna, le CNR, l'université de Florence. Leur avertissement sonne comme un exemple de plus des impacts que les changements climatiques pourraient avoir sur les régimes alimentaires, et donc sur les styles de vies en Europe.

Source : Times

15:47 Publié dans Alimentation et consommation, Climat, Environnement | Lien permanent | Tags : climat |  Imprimer | | | | |  Facebook

14/12/2009

L'agriculture urbaine en 2030

Si la ville est aujourd'hui un acteur de l'agriculture, les activités agricoles dans l'économie générale des espaces urbains reste encore à établir. Cette étude met en évidence les enjeux spécifiques à l'agriculture urbaine (coût du foncier, difficultés de recrutement de la main-d'œuvre, risques de contamination) et souligne la nécessité de politiques publiques fortes pour passer d'un rapport de mitoyenneté à une véritable intégration de l'agriculture dans la ville.

En s'appuyant sur des exemples innovants d'agriculture urbaine issus d'Europe et des USA, une analyse prospective réalisée par des étudiants de l'AgroParisTech établit, à partir du cas francilien, cinq scénarios à l'horizon 2030 :

- Évolution tendancielle de l'agriculture urbain

- L'agriculture disparaît des villes

- Paupérisation de la population et agriculture urbaine vivrière

- Contractualisation de l'agriculture urbaine

- L'agriculture urbaine paysagère et récréative

et propose des objectifs long terme de valorisation et de gouvernance.

Le compte-rendu par Mélanie Gambino (3 p.)

Le document (60 p).

17:15 Publié dans 1. Prospective, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

27/11/2009

Le système alimentaire à l'horizon 2050

La Mission Agrobioscience a publié sur son site l'intervention de l'économiste et ingénieur agronome Jean-Louis Rastoin aux Controverses de Marciac (15ème Université d'Eté de l'Innovation Rurale) d'août 2009. Il s'agit d'un "essai de prospective" qui présente un état des lieux du système alimentaire mondial suivi de deux scénarios à l'horizon 2050 : un scénario tendanciel, qualifié de modèle agro-industriel tertiarisé, et un scénario de la rupture, intitulé modèle alimentaire de proximité. Selon l'auteur, "l'évolution la plus probable du système alimentaire est une cohabitation entre les deux scénarios présentés". Il appelle à une véritable politique alimentaire.

Le compte-rendu (1 page)

Le document (11 pages)

 

Des prix alimentaires en explosion sous l'effet du réchauffement ?

L'ONG Friends of the Earth a publié des estimations de coûts des produits alimentaires en 2030 au Royaume-Uni. Sous l'effet du changement climatique, ceux-ci seraient en très forte hausse, quadruples du niveau actuel.

Ainsi, un pain de 800 g coûterait 6,48 £, contre 72 pences aujourd'hui, un kilo de riz basmati coûterait 15.21 £ contre 1.69 £ et la pinte de bière serait à 18 £.

L'auteur, Ray Hammond, a basé ses prévisions sur les travaux de l'IFPRI, en modélisant les pics de prix recensés par la Banque mondiale.

Source : Veille agricole au Royaume-Uni de Cyril Portalez.

Le communiqué de presse

Le rapport

16:56 Publié dans Alimentation et consommation, Climat, Environnement | Lien permanent | Tags : climat |  Imprimer | | | | |  Facebook

Insécurité alimentaire record aux Etats-Unis

En 2008, 14,6% des foyers américains, soit 49 millions de personnes, ont eu des difficultés à se procurer de la nourriture pour tous leurs membres par manque de moyens, selon les dernières données de l'USDA. En 2007, ces problèmes touchaient 11,1% des foyers.

Lire la suite sur le blog Alimentation

16:28 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : etats-unis |  Imprimer | | | | |  Facebook

23/11/2009

Avenir de la grande distribution alimentaire

Dans leur étude intitulée «Quel avenir pour la grande distribution alimentaire ?», les experts d'Euler Hermes examinent l'état de santé de ce secteur en France. Selon eux, la crise a un impact plus important que l'on ne croit sur le grand commerce alimentaire dont la rentabilité s'effrite. En effet, contraints de réaliser d'importantes baisses de prix pour pouvoir maintenir leurs volumes de ventes, la crise remet en cause le business model des distributeurs.

Par ailleurs, il y a eu une accélération des changements dans le comportement des consommateurs qui vont modifier durablement leur rapport à la consommation. Celle-ci fera de plus en plus la part belle aux services, au détriment des achats de biens physiques. En conséquence, les distributeurs français doivent adapter leur offre à cette évolution et développer les services (télécoms, services financiers, crédits à la consommation, etc..), comme ont pu le faire les distributeurs britanniques ces dernières années.

Le communiqué de presse

 

17:30 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : distribution |  Imprimer | | | | |  Facebook

07/11/2009

Le vin dans le monde à l'horizon 2050

Dans son rapport Les vins dans le monde à l'horizon 2050 datant de septembre 2009, la commission de conseillers du commerce extérieur de la France pour les vins et spiritueux établi les enjeux du marché du vin à venir.

Du fait de la nature même de la vigne, les changements applicables au vin et à sa commercialisation doivent être envisagés sur de longues périodes. Le rapport part de plusieurs constats. La consommation mondiale de vin est dans un courant durablement ascendant mais touchée par des préoccupations de santé, avec des contraintes de santé publique qui devraient converger entre pays traditionnels et non-traditionnels. Le centre de la demande mondiale devrait se déplacer et s'élargir. Enfin, le changement climatique conduira à un déplacement des zones de production, et probablement à une modification de l'encépagement et des méthodes de production.

Afin de s'adapter au réchauffement, certains pays ne manqueront pas d'utiliser de nouvelles techniques de culture et de nouvelles technologies, la filière vin entrera dans un processus de concentration avec de grandes marques internationales, un processus qui devrait toucher au trois grandes zones de production, l'Europe, le "Nouveau Monde" et le "Nouveau Nouveau Monde".

Plusieurs enjeux semblent se présenter : la stabilité de la nouvelle  Organisation Commune de Marché (OCM) adoptée par les pays de l'union Européenne en 2009, du modèle des appellations d'origine et des indications géographiques, les effets du marketing dans les pays innovants du "Nouveau Monde", l'émergence de nouveaux lieux de production au Brésil, en Chine et en Inde.

Le rapport

09:48 Publié dans 1. Prospective, Alimentation et consommation, Filières agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

20/10/2009

Origine des produits : un critère de plus en plus important

L'origine géographique et le respect de l'environnement par l'agriculteur sont des critères de choix de plus en plus importants dans l'acte d'achat des consommateurs français, selon l'enquête Agri-confiance / Ipsos, réalisée en septembre 2009 auprès de 1 000 personnes et exposée le 13 octobre à l'occasion des rencontres « coopération agricole et développement durable » organisées par Coop de France à Paris.

En effet, si le prix demeure le premier critère (54% en 2009 vs 51% en 2007), il est désormais talonné de très près par l'origine du produit (51% en 2009 vs 40% en 2007). Le respect de l'environnement continue également à progresser à un niveau très conséquent (34% en 2009 vs 32% en 2007).

L'enquête montre que 95 % des français tiennent à ce que les aliments qu'ils achètent soient produits dans une démarche de qualité et de respect de l'environnement, et 90 % jugent important de pouvoir acheter des aliments de saison et produits localement, à proximité du point de vente.

A noter, 7 consommateurs sur 10 reconnaissent les agriculteurs comme des acteurs légitimes de la mise en place de telles démarches. Enfin 96 % souhaitent que le niveau de revenu et les intérêts des producteurs soient reconnus, une proportion à relier à celle des Français qui soutiennent les producteurs de lait lors des mouvements de grève (92%, selon un sondage Ifop pour dimanche Ouest France).

L'étude montre en outre que les français ont une véritable attente envers les grandes surfaces au regard de ces problématiques : plus d'un consommateur sur deux souhaiterait qu'elles améliorent la visibilité en magasin sur les produits agricoles dont l'origine, la qualité et le respect de l'environnement sont garantis. Près d'un sur deux attend un étiquetage sur la qualité des produits qui corresponde réellement à l'engagement du producteur, et demande plus d'information sur la signification des labels, appellations et signatures.

 

17:54 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

14/10/2009

Croissance du bio en France : la production arrivera-t-elle à suivre ?

En France, la progression de l'alimentation biologique ne semble pas trop affectée par la crise. Des prévisions issues d'une étude Percepta se basent sur une prolongation de cette tendance : alors que consommation alimentaire globale ne devrait progresser que de 0,8% d'ici 2012, la croissance du bio serait de 8% sur la période. De 2006 à 2012, les ventes passeraient de 1,81 milliard d'euros à 3,7 milliards, et représenteraient alors environ 2,5% de la consommation alimentaire des ménages.

 Cette croissance va poser des problèmes d'approvisionnement, souligne l'étude, car même si les conversions des exploitations agricoles au bio sont en augmentation (+34,6% en 2008 pour les surfaces en conversion, +11% pour le nombre de producteurs), les livraisons restent encore insuffisantes. En conséquence, certains grossistes sont dans l'obligation d'avoir recours aux importations, notamment dans les fruits et légumes, une démarche en contradiction avec le développement durable.

 L'étude signale également le problème posé par la multiplication des labels, avec notamment l'arrivée prochaine du nouveau logo européen, et le risque de confusion entre les multiples logos axés sur la qualité et le développement durable (IGP, AOP, commerce équitable, Demeter...) qui pourraient se traduire par une forme de défiance des consommateurs vis-à-vis du bio.

 La bio fait également son chemin dans les assiettes des restaurants collectifs, d'après une enquête de l'institut CSA présentée le 1er octobre par l'Agence Bio. En effet, en 2008, plus du tiers des restaurants collectifs ont proposé des produits bios à leurs convives. Toutefois, les aliments issus de l'agriculture biologique n'ont représenté que 0,63% de leurs achats alimentaires. Rappelons que la loi de mise en œuvre du Grenelle comporte l'objectif d'intégrer 20 % de produits biologiques dans la restauration collective publique en 2012. La directrice de l'Agence Bio, Elisabeth Mercier, table sur seulement 4% en 2012

 Selon la FNAB, le développement de pôles régionaux d'information sur la conversion et de la formation sont nécessaires pour répondre à la demande des consommateurs et aux objectifs du Grenelle 1. Néanmoins, une autre alternative s'offre à l'agriculture bio dans le cadre du ''projet de loi d'engagement national pour l'environnement'' Grenelle 2, actuellement en débat au Sénat, qui prévoit notamment de favoriser son développement afin de protéger 500 aires d'alimentation de captage d'eau potable d'ici 2012.

 L'étude Percepta (présentation)

Enquête CSA / Agence bio sur la restauration collective

22:22 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement, Production et marchés | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

23/09/2009

Suite de la veille "alimentation"

A cette adresse : http://veillealimentation.hautetfort.com/

23:00 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

UK : le Council of Food Policy Advisors a rendu son premier rapport

Le Council of Food Policy Advisors, composé de personnalités de tous les échelons de la chaîne alimentaire, a été institué en octobre 2008 pour conseiller le DEFRA en matière de politique alimentaire. Dans son premier rapport, paru le le 14 septembre, il a identifié trois priorités :

- définir un régime alimentaire à la fois équilibré et soutenable (healthy low impact diet) ;

- donner l'exemple en introduisant des critères de durabilité dans les achats publics (3,25 millions de repas sont servis tous les jours dans les écoles, 1 million dans les hôpitaux et 90 000 dans les prisons) ;

- définir une véritable stratégie britannique pour les fruits et les légumes, l'autosuffisance du Royaume-Uni étant tombée de 75% à 55% et continuant à diminuer.

Les producteurs de fruits et légumes se sont réunis dès la sortie de ce rapport pour étudier les freins et obstacles à la consommation de leurs produits et envisager des actions de promotion.

Ce rapport s'inscrit dans l'élaboration de la stratégie alimentaire du Royaume-Uni à 2030 (cf la note de veille n°26).

 

14:15 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

21/09/2009

Campagne américaine pour l'agriculture de proximité

L'USDA vient de lancer, le 15 septembre, une campagne fédérale "Know Your Farmer, Know Your Food" pour resserrer le lien entre les Américains et leur agriculture.

Le Secrétaire d'Etat Tom Vilsack invite dans une vidéo sur You tube les citoyens américains à un dialogue national pour aider l'agriculture locale et régionale à se développer, ce qui permettrait, selon lui, de stimuler l'économie, créer des emplois, tout en améliorant l'accès à une nourriture saine et en réduisant l'énergie nécessaire au transport de nourriture.

L'USDA annonce en parallèle un financement de 65 millions de dollars pour des programmes en rapport avec cette initiative : soutien aux petits agriculteurs et aux coopératives locales, promotion des marchés fermiers et de la vente directe...

50 millions de dollars serviront à aider les cantines scolaires à se fournir en produits locaux - soit l'équivalent des sommes dépensées chaque année par l'USDA pour soutenir l'agriculture biologique.

Enfin, 230 000 dollars seront consacrés à une recherche sur la capacité du nord-est du pays à produire assez de nourriture pour répondre à la demande locale en forte croissance, de manière à éviter le transport de longue distance. Des scientifiques devront se pencher sur la disponibilité en terres cultivables sur la côte Est pour une production de fruits et légumes dans des conditions durables.

Un marché fermier a été inauguré dans une rue proche de la Maison-Blanche, et Michelle Obama en a été la première cliente.

"Removing barriers" est le sous-titre de l'initiative qui se veut en "rupture" par rapport à la politique agricole américaine traditionnelle.

 

 

17:35 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : etats-unis |  Imprimer | | | | |  Facebook

20/09/2009

Le Québec fait la promotion de ses produits

Le ministre québécois de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, Claude Béchard, a donné le 8 septembre le coup d'envoi de la campagne Mettez le Québec dans votre assiette!, qui incite les Québécois à privilégier quotidiennement les aliments issus de la belle province.

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Cette campagne de communication (qui comporte des messages publicitaires réalisés pour la télévision, la radio et les magazines, ainsi qu'un site Internet)  « met en valeur le savoir-faire de plus de  485 000 passionnés qui travaillent ensemble pour mettre sur nos tables des aliments savoureux. En optant pour les aliments produits ou transformés au Québec, nous montrons notre intérêt pour notre industrie bioalimentaire et exprimons notre reconnaissance envers ses travailleurs. Il s'agit d'un petit geste d'une grande portée », a indiqué le ministre.

« Si chacun d'entre nous remplace pour 30 dollars par année d'aliments étrangers par des aliments d'ici, au bout de cinq ans, nous aurons augmenté les ventes de produits québécois de 1 milliard de dollars. C'est bon pour les gens de chez nous, mais c'est aussi bon pour vous », a-t-il ajouté.

Le ministre a profité de l'occasion pour confirmer la poursuite d'un partenariat étroit entre le Ministère et Aliments du Québec afin d'assurer une meilleure identification des produits alimentaires québécois au moyen des logos « Aliments du Québec » et « Aliments préparés au Québec ».

Ceci s'inscrit dans le cadre de la Stratégie d'accroissement des achats de produits alimentaires québécois, lancée en décembre 2007, qui représente un budget de 14 millions de dollars sur une période de trois ans.

La stratégie s'articule autour de trois axes d'intervention :

- Amener les consommateurs québécois à accorder la priorité aux produits du Québec dans leur décision d'achat

- Favoriser l'adaptation de l'offre par le marketing et l'innovation

- Faciliter l'accès aux réseaux de distribution.

17:25 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : québec |  Imprimer | | | | |  Facebook

10/09/2009

Connaissances nutritionnelles des Européens

L'EUFIC (Conseil Européen de l'Information sur l'Alimentation) présente les résultats de son étude européenne sur le comportement des consommateurs à l'achat, leur compréhension et l'utilisation de l'information nutritionnelle indiquée sur les étiquettes alimentaires, et leurs connaissances en nutrition. Plus de 11 600 personnes ont été interrogées dans les magasins de six pays européens (Allemagne, France, Hongrie, Royaume-Uni, Suède et Pologne) et plus de 5 700 ont répondu au questionnaire qui leur avait été adressé à domicile.

L'un des résultats de cette étude montre que le niveau de connaissance nutritionnelle des consommateurs est relativement bon. Plus de 95% des personnes interrogées savent en effet que les experts en santé recommandent de manger beaucoup de fruits et de légumes, mais la majorité d'entre elles ignorent que cette recommandation s'applique aussi aux féculents (pain, riz, pâtes et pommes de terre). De nombreux consommateurs ont également tendance à exagérer l'importance de la teneur en lipides, en sucre et en sel de certains aliments et pensent qu'ils doivent être proscrits de leur alimentation plutôt que consommés avec modération. Cette réaction est particulièrement prononcée au Royaume-Uni.

Les consommateurs européens maîtrisent assez bien la notion de calories. La plupart des personnes interrogées connaissent la valeur calorique approximative des aliments et savent que les hommes et les femmes ont des besoins caloriques différents. Cependant, les consommateurs ont tendance à sous-estimer les besoins et les dépenses caloriques d'un adulte moyen, tout en surestimant les besoins des enfants. Cette idée fausse pourrait amener les consommateurs à donner plus de calories à leurs enfants que nécessaire.

Un indice a été élaboré pour évaluer le niveau général des connaissances nutritionnelles des participants des six pays où l'étude a été menée. Cet indice tient compte des recommandations d'experts sur les groupes d'aliments et les apports nutritionnels, ainsi que de la teneur en nutriments et en calories de certaines denrées alimentaires. Selon cet indice, ce sont les consommateurs britanniques qui ont le niveau de connaissances le plus élevé et les consommateurs français et polonais le plus faible.

Enfin, il convient de noter que si la plupart des personnes interrogées peuvent interpréter les informations nutritionnelles si on les y invite, rares sont celles qui les recherchent spontanément lorsqu'elles font leurs achats : moins d’un tiers des consommateurs affirme avoir recherché des
informations nutritionnelles sur les emballages.

Le site

L'étude

 

17:05 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

08/09/2009

Mesure des politiques publiques les plus efficaces contre l'obésité

Des chercheurs de l'INRA ont eu recours à l'économie expérimentale pour tenter de déterminer les politiques publiques les plus efficaces face à l'obésité. L'expérience a consisté à étudier les préférences de deux populations de femmes - des femmes parmi les plus pauvres d'une part (revenu mensuel inférieur à 700 €) et des femmes ayant des revenus supérieurs à la moyenne d'autre part (40% supérieurs à la moyenne des revenus) - vis-à-vis de deux politiques publiques. La première consiste à subventionner le secteur des fruits et légumes pour diminuer leur prix de 30%. La seconde consiste à réduire de 30% les prix des produits considérés comme bons pour la santé et en parallèle à augmenter de 30% les prix des produits dont la consommation devrait être limitée.

Cette étude est justifiée par le fait que les femmes à faibles revenus sont particulièrement touchées par les problèmes d'obésité, car elles consomment moins de fruits et de légumes et sans doute plus de sucres et de matières grasses.

L'expérience a été réalisée avec 107 femmes, les chercheurs allant les interroger là où elles vivent, au lieu de leur demander de venir au laboratoire comme cela se fait habituellement.

Les résultats montrent que les politiques de prix fonctionnent c'est-à-dire que les deux populations consomment davantage de fruits et légumes, de produits sains et moins de produits non désirables ("junk food").

Toutefois, l'effet n'est pas pour autant le même pour les deux catégories de femmes. La population à bas revenus profite moins de la baisse des prix sur les « bons » produits et est plus réticente à changer ses habitudes alimentaires.

Présentation de l'expérience

Le 4 pages INRA Sciences sociales

 

16:16 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : inra |  Imprimer | | | | |  Facebook