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01/09/2013

Renaissance des brasseries artisanales

Alors qu'au siècle dernier on comptait plus de 3000 brasseries artisanales locales en France, elles n'étaient plus que 126 en 2001. Mais leur nombre augmente de nouveau, atteignant près de 500, et plus de soixante projets devraient voir le jour en 2014, d'après le groupe Soufflet, qui accompagne le développement de microbrasseries.

La brasserie artisanale, qui représente moins de 2% de la production de bière, consomme 6 500 tonnes de malt par an.

Les malts biologiques sont en forte croissance : +240% entre 2012 et 2013.

 

Source : Soufflet 

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03/07/2013

L’étiquetage nutritionnel : quelle efficacité ?

L’étiquetage nutritionnel est l’un des outils utilisés par les pouvoirs publics pour essayer de modifier les comportements alimentaires dans un sens plus favorable à la santé des consommateurs. Sur la base de travaux en cours en psychologie, sociologie et économie comportementale et industrielle, dans le cadre du projet de recherche « AlimInfo » financé par l'Agence nationale de la recherche, Bernard Ruffieux et Louis-Georges Soler ont synthétisé dans un récent numéro d'Inra Sciences sociales les avantages et limites de différentes démarches d’étiquetage.

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02/07/2013

Essor des marchés de proximité

Selon une étude de la chambre de commerce et d'industrie d'Île-de-France, depuis quelques années, les marchés sont de nouveau recherchés, du fait du changement de comportement d'achats de certains consommateurs, demandeurs de plus de proximité, qu'ils considèrent comme gage de qualité et de sécurité quant à la provenance de leurs aliments.

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25/06/2013

Wikipearl, l'emballage comestible

La start-up WikiFoods, basée à Cambridge (Californie) et à Paris, a pour objectif de développer des formes comestibles de conditionnements de produits alimentaires et boissons. Elle a mis au point WikiPearl, un produit qui peut être décliné sous forme de glace, yaourt, fromage ou cocktail, et qui consiste en plusieurs couches d’alginates, d’isomats et autres liants, qui viennent former une peau comestible autour de n’importe quel aliment, sur le modèle de la peau d’un fruit.

Cet emballage est donc comestible et il peut être lavé à l'eau sans subir altération ni modification de goût. En outre, il est adapté à la consommation nomade : ainsi, la glace WikiPearl fond beaucoup moins vite qu'une glace classique.

Ce produit, dont la technologie a nécessité 20 dépôts de brevets, peut être testé depuis juin au WikiBar (4, rue du Bouloi, 75001 Paris) et devrait bientôt être commercialisé en grandes surfaces.

 

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

Source : WikiPearl 

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11/06/2013

Les Français et leur alimentation

L'édition 2013 du Baromètre ANIA-TNS Sofres sur Les Français et l'alimentation a été rendue publique le 10 juin 2013. Elle permet, en faisant des comparaisons avec la précédente édition de 2008, de mesurer les évolutions intervenues en 5 ans.

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16:48 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

10/06/2013

Contribution des insectes à la sécurité alimentaire mondiale

Selon une nouvelle étude de la FAO présentée lors de la Conférence internationale sur les forêts pour la sécurité alimentaire et la nutrition, les insectes constituent une source majeure et facilement accessible de protéines. D'après les recherches de la FAO, menées en partenariat avec l'université de Wageningen aux Pays-Bas, l'entomophagie s'inscrit déjà dans les régimes alimentaires d'environ 2,5 milliards de personnes, principalement en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Plus de 1900 espèces d'insectes sont consommées à l'échelle mondiale, les principales étant les scolythes (31%), les chenilles (18%), les abeilles, les guêpes et les fourmis (14%), les sauterelles et les criquets (13%).

Les insectes présentent des avantages nutritionnels : nombreux sont riches en protéines et en lipides mais aussi en calcium, en fer et en zinc. Le bœuf contient en moyenne 6 mg de fer pour 100 g de poids sec, alors que ce chiffre varie entre 8 et 20 mg pour 100 g de poids sec chez la sauterelle, selon l'espèce et le type d'aliments que cette espèce elle-même consomme. Ils présentent également des avantages environnementaux : il faut en moyenne 2 kg d'aliments pour produire 1 kilo de viande d'insecte, contre 8 kg d'aliments pour produire 1 kg de viande de bœuf.

Actuellement, l'élevage d'insectes a lieu à petite échelle, dans des exploitations familiales et s'adresse principalement aux marchés de niche. Le passage à une production à plus grande échelle reste contraint par les coûts de production, qui peuvent être plus élevés que ceux de la production d'aliments traditionnels. Une mécanisation accrue est, selon les auteurs du rapport, nécessaire à la croissance de cette industrie. En outre, une législation appropriée régissant la production et le commerce des insectes en tant que denrées alimentaires animales et humaines est encore à développer.

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

Source : FAO

 

L'ANIA communique avec les consommateurs

L'ANIA vient de lancer deux outils internet pour s'adresser directement au grand public :

  • Alimexepert est une plateforme interactive permettant à l'internaute de poser des questions sur les aliments et d'obtenir des réponses pédagogiques, basées sur des articles scientifiques. Les questions sont classées par produit (charcuterie, chocolat, etc) et par thèmes transversaux (sécurité des aliments, traçabilité).

  • Alimevolution est une fresque sur l'histoire des procédés de fabrication, et la réglementation concernant la sécurité sanitaire, mise en regard avec les évolutions de la société, fresque réalisée avec le concours d'historiens et sociologue.

 Avec ces deux sites, l'ANIA entent nouer un dialogue avec les consommateurs à la recherche d'informations objectives et fiables.

 

15:50 Publié dans Alimentation et consommation, IAA, Sécurité alimentaire | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

07/06/2013

Nutrisavings, quand l'entreprise récompense ses salariés qui mangent sainement

Edenred, inventeur de la marque Ticket Restaurant, et SavingStar, société américaine de coupons électroniques, ont annoncé le lancement d'une solution destinée à promouvoir l’adoption d’une alimentation saine auprès des salariés américains : NutriSavings. En adhérant à NutriSavings, le salarié bénéficiaire fixe des objectifs avec son entreprise afin d’améliorer la qualité nutritionnelle de son panier de courses, via un score accessible sur Internet et sur Smartphone. Dès qu’il a atteint ses objectifs, l’adhérent au programme reçoit des coupons de réduction électroniques sur les produits à meilleure qualité nutritionnelle. Il a également accès à des contenus éducatifs sur les bénéfices d’une alimentation équilibrée, tels que des vidéos et des contenus téléchargeables.

Ce programme vise à réduire les dépenses de santé engagées par les entreprises : en effet, aux États-Unis, les dépenses de sécurité sociale sont prises en charge par l’employeur, et plus de 70% des dépenses de santé proviennent de maladies chroniques liées à l’obésité. Les entreprises ont donc tout intérêt à promouvoir la prévention. Une étude conduite en 2012 par le National Business Group on Health a révélé une augmentation de leurs dépenses liées à la promotion d’une alimentation équilibrée et d’une activité physique régulière. Aujourd’hui, près de 90% d'entre elles ont mis en place des programmes d’incitations et dépensent pour cela 520 dollars US par salarié et par an en moyenne, soit deux fois plus qu’en 2009.

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

Source : Communiqué de presse Edenred

16:31 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

06/06/2013

Des sites Internet pour lutter contre le gaspillage alimentaire

Le gaspillage alimentaire fait l'objet de nombreuses initiatives dont certaines, prenant en compte les contraintes des consommateurs en termes de budget ou d'organisation des repas, proposent des solutions à la fois simples et innovantes. Ainsi, le site iCuisto donne des idées de recettes en fonction des ingrédients et des restes dont on dispose, et génère automatiquement la liste de courses pour compléter en cas de besoin. Sa base de données, enrichie par des cuisiniers amateurs, propose près de 700 recettes, dont les moins chères ne reviennent qu'à 10 centimes d'euros par personne. Un moteur de recherche permet de composer son menu en fonction de critères comme le budget disponible, le temps de préparation ou encore le niveau de difficulté de la recette.

Le site Zéro gâchis permet quant à lui aux magasins de déclarer les denrées approchant de la date limite de consommation et qui sont vendues moins cher. Le consommateur peut repérer les produits en question sur le site et géolocaliser leurs points de vente. Quatre grandes surfaces de Brest testent le concept depuis avril 2012 : le nombre de produits achetés ainsi aurait permis de réduire le gaspillage par deux. Ces deux sites ont été créés par de jeunes entrepreneurs.

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

Sources : iCuisto , Zéro gâchis 

16:33 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

05/06/2013

L'Europe du Nord gagnée par le végétarisme

D'après la Fédération des végétariens d'Allemagne (Vebu), l'Allemagne compterait sept millions de végétariens, dont 700.000 adeptes du véganisme (régime alimentaire strictement végétalien qui exclut la viande mais aussi les produits dérivés des animaux comme le lait, les œufs, le miel, le cuir ou la laine). Le nombre de végans serait en augmentation de 20% à 30% par an. En témoigne aussi le succès de Veganz, chaîne nationale de supermarchés, dont le chiffre d'affaires a explosé et qui projette de développer vingt filiales dans d'autres pays européens dans les trois années à venir. Ce distributeur propose des produits « de substitution » par rapport aux produits traditionnels allemands comme des saucisses au soja et au tofu, ou des schnitzels à base de protéine de blé, qui permettent au consommateur de conserver ses habitudes alimentaires.

Aux Pays-Bas, l'ONG Natuur en Milieu a offert aux clients de la chaîne de supermarchés Jumbo, durant le mois de mai 2013, un steak végétal pour chaque morceau de viande acheté. L'opération, qui a coûté 2,5 millions d'euros, a été financée par la deuxième plus grande loterie du pays. L'ONG vise surtout à augmenter le nombre de « flexitariens », personnes qui réduisent leur quantité de viande consommée ou s'en passent un jour par semaine par exemple. Une étude néerlandaise montre en effet que si plus d'un quart de la population de ce pays peut être classé dans la catégorie des « meat lovers » et que 4% sont au contraire des « meat avoiders », la plus large partie, près de 70%, seraient, pour diverses raisons, des « meat reducers ». Réduire sa consommation de viande serait aussi devenu plus facile avec le développement de produits de substitution à base de soja.

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

Sources :

- Bakker E. / Dagevos H., « Reducing Meat Consumption in Today's Consumer Society : Questioning the Citizen-Consumer Gap ». Journal of Agricultural and Environnemental Ethics, 12/2012. 

- « Le salut de la saucisse allemande passera-t-il par le soja ? » Le Monde, 18/04/2013, « Quand la loterie néerlandaise distribue des steaks végétaux », Le Figaro, 16/04/2013

 

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15/05/2013

Le projet AvalFonio pour la valorisation du fonio en Afrique

Le fonio est une céréale minoritaire, jouant néanmoins un rôle important dans la sécurité alimentaire de la population d'Afrique de l'Ouest. Ses grains sont de taille particulièrement réduite, ce qui complique les étapes de transformation (surcroît de travail) et limite sa valorisation. Le projet AvalFonio, « amélioration de l'après-récolte et valorisation du fonio en Afrique » est coordonné par le CIRAD en partenariat avec cinq pays africains (Guinée, Burkina Faso, Mali, Sénégal et Burundi). Il a pour objectif de « mieux valoriser cette ressource par la mécanisation des techniques post-récolte et par l’accompagnement des processus d’innovation dans les petites entreprises de transformation ».

Faisant suite à deux autres projets, le projet AvalFonio (2013-2015) sera centré sur la mécanisation des étapes de récolte, le battage (pour séparer le grain de la tige), lavage et dessablage du fonio décortiqué, en associant les différents acteurs de la filière. Un autre axe de travail concerne l'amélioration de la qualité du fonio commercialisé, ce qui permettrait d'accroître la valeur ajoutée du produit transformé et de répondre au regain d'intérêt qu'il connaît actuellement dans les métropoles africaines, en raison de ses qualités nutritionnelles et gustatives. Cette céréale sans gluten pourrait également intéresser les marchés occidentaux. Les résultats de ce projet pourraient être transposés à d'autres « petites céréales » telles que l'éleusine.

Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

Source : CIRAD

13/05/2013

La nutrition animale s’engage dans une démarche d’approvisionnement durable

Coop de France Nutrition animale et le Syndicat national de la nutrition animale (SNIA) ont annoncé la création d’une plateforme commune de réflexion sur la durabilité des matières premières utilisées dans l’alimentation des animaux en France. Cette plateforme est constituée d’une quinzaine d’entreprises françaises d’aliments du bétail et se fixe pour objectif « d’identifier les critères de durabilité applicables aux approvisionnements de la filière française ».

Chaque année, les entreprises françaises de la nutrition animale transforment 21 millions de tonnes de matières premières en aliments pour animaux : 75% sont d’origine France, 19% d’origine de pays tiers et 6% de l’Union européenne. Les approvisionnements extérieurs concernent surtout les matières premières riches en protéines : d’après le SNIA, 40% sont importés et 78% des tourteaux importés proviennent du Brésil et d’Argentine.

Cette plateforme travaillera avec l’ensemble des parties prenantes de la filière (fournisseurs, éleveurs mais aussi ONG, consommateurs, pouvoirs publics, etc.) et devrait livrer ses premières conclusions d’ici la fin de l’année 2013.

Source : Coop de France / SNIA

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12/05/2013

La NASA finance un projet d'imprimante alimentaire

La NASA vient d'accorder une bourse de 125 000 dollars à l'entreprise texane Systems and Materials Research Corporation pour créer un prototype d'imprimante 3D permettant de créer des aliments du type pizzas ou biscuits au chocolat. Le projet consiste à utiliser diverses « cartouches » contenant sucres, protéines et autres particules gastronomiques élémentaires pour « imprimer » les plats.

L'objectif premier est de de nourrir les futurs astronautes des missions spatiales de longue durée. En effet, les « poudres » de l'imprimante à nourriture auront une durée de vie de trente ans, seront facile à doser pour apporter précisément les calories et nutriments nécessaires à l'organisme des astronautes et ne généreront aucun déchet. L'armée américaine pourrait également avoir recours à ce type d'imprimante pendant ses missions.

Source : NASA , Dossier de présentation du projet technique


 

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06/05/2013

Sortie du rapport du programme de recherches Nanogenotox

Les nanotechnologies représentent depuis plusieurs années un secteur industriel porteur d'atouts importants. Cependant le manque de connaissances scientifiques sur le mécanisme d'action et l'innocuité des produits a rendu jusqu'à présent difficile l'adoption, au niveau communautaire, de réglementations spécifiques sur les nanomatériaux.

C'est pourquoi en 2009, l'Agence exécutive pour la santé et les consommateurs (EAHC) a accordé une importante subvention pour mettre en place un programme de recherche ambitieux au sein de l'Union européenne.

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05/05/2013

Troubles de l'alimentation et nouvelles sociabilités numériques

Les sciences sociales ont suggéré, de longue date, que les décisions apparemment les plus individuelles et les plus intimes sont, en fait, inscrites dans des réseaux de « sociabilité » très forts (la famille en premier lieu, mais aussi le cadre du travail, les pratiques religieuses, etc.). Les technologies numériques permettent aujourd'hui à des liens plus faibles de s’établir, entre des individus qui ont peu de points communs, et tissent ainsi de nouvelles formes de sociabilité. En quoi la construction sociale des troubles des conduites alimentaires (TCA) est-elle transformée par le développement d'internet et des forums en ligne ?

Le projet de recherche ANAMIA apporte des réponses à cette question, par une étude comparative des réseaux personnels, en ligne et hors-ligne, d’usagers de sites web sur les TCA en France et au Royaume-Uni. Les recherches mettent en lumière un pan peu connu du web communautaire : la communauté « ana-mia » (un terme initialement péjoratif où « ana » vaut pour « pro-anorexie » et « mia » pour « pro-boulimie mentale »), qui valorise ces comportements et se montre très critique vis-à-vis des institutions médicales.

Faut-il interdire ces sites ? Leur développement menace-t-il la jeunesse ? Quels sont les effets pervers des efforts de régulation ? Des méthodologies renouvelées permettent de mieux saisir des réseaux en constante évolution, en combinant cartographies du Web, questionnaires en ligne, entretiens semi-directifs, analyse de réseaux sociaux et simulations informatiques multi-agents. Les réponses avancées sur cette base par les chercheurs ne peuvent manquer d'interpeller les décideurs publics et les administrateurs des réseaux et des plateformes internet.


Florent Bidaud, Centre d'études et de prospective


Source : ANAMIA http://www.anamia.fr/



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