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15/05/2009

Elevages intensifs et environnement. Les effluents: menace ou richesse

Un colloque organisé par l'Académie d'agriculture et le groupe In Vivo le 28 avril 2009 a souligné la complexité des enjeux actuels et futurs tournant autour des élevages intensifs et de leurs effluents, source de nuisance olfactive, de pollution aquatique et d'émissions de gaz à effet de serre, mais également source potentielle d'engrais et d'énergie.

Si l'évaluation et la comparaison des systèmes via les analyses de cycles de vie est fondamentale, elle reste complexe et difficile à interpréter.

Différentes dynamiques locales et internationales et des innovations techniques permettent d'entrevoir différents futurs possibles: accentuation de la concentration de l'élevage difficile à contrecarrer, autour des ports ou des sources de marché et d'intrants, mise en place de système de traitement des effluents locaux ou centralisés, différentes façons de « recoupler » azote / carbone, agriculture / élevage via des systèmes herbagers autonomes à légumineuses (de type Nouvelle-Zélande), polyculture élevage (de type argentin), association régionale ou nationale entre des systèmes spécialisés agricoles fournissant des protéagineux à des élevages fournisseurs d'engrais organiques et/ou d'énergie...

Différents leviers peuvent être utilisés par les pouvoirs publiques pour favoriser différentes évolutions: politiques environnementales internalisant davantage les externalités environnementales, amélioration de la gouvernance locale associant également la société civile qui rejette fortement certaines évolutions, adaptation de l'enseignement agricole aux nouvelles techniques et systèmes nécessaires, adaptation des politiques d'installation, régulations du foncier, politiques territoriales favorisant la mise en œuvre de « pôles » attractifs plus ou moins décentralisés réunissant services et industries de l'aval agricole, réaffectation de certaines primes pour favoriser protéagineux et élevage, remise en cause des accords de Blair House et de la dépendance au soja brésilien...

Compte-rendu du colloque par Marie-Aude Even

Programme

 

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14/05/2009

Plan danois pour l'agriculture verte

Le gouvernement danois a annoncé un plan de 1,8 milliard d'euros pour une "croissance verte". Il se déclinera en une série de projets de lois centrés sur la protection de l'habitat et des pratiques agricoles plus respectueuses de l'environnement.

Il comprend des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre provenant des exploitations. En effet, l'agriculture danoise, et particulièrement l'industrie porcine, est très productrice de GES. La ministre Connie Hedegaard veut la rendre productrice d'énergie verte en transformant 40% du fumier en énergie à l'horizon 2020 (contre 5% aujourd'hui).

L'objectif est également de doubler les surfaces consacrées à l'agriculture biologique, pour la consommation intérieure et l'exportation.

Les taxes sur les pesticides seront également augmentées.

La somme consacrée au plan, qui doit être présenté au Parlement cette semaine, représente une augmentation de 50% par rapport aux précédents plans.

Annonce du plan sur le site du ministère de l'alimentation, de l'agriculture et des forêts danois

16:51 Publié dans 4. Politiques publiques, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Agriculture péri-urbaine, colloque de l'INRA

Le colloque organisé le 5 mai 2009 par l'INRA a réalisé un tour d'horizon des problématiques soulevées par la présence de l'agriculture dans les espaces périurbains.

Des intervenants ont montré que la protection d'espaces agricoles ne passe pas forcément par de nouvelles innovations institutionnelles mais aussi par une régulation publique plus forte et écologique dans l'utilisation des outils actuels. Dans le SCOT de Montpellier, les espaces agricoles sont reconnus et inscrits comme « attributs de valeurs du territoire » et prennent dès lors un caractère de bien commun.

Les autres exposés ont traité, notamment, des circuits courts (en Ile-de-France et dans le Languedoc-Roussillon), et de la valorisation des déchets urbain.

Le compte-rendu par Mélanie Gambino

Le programme et les diaporamas des présentations

 

14:56 Publié dans Territoires | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Les Etats-Unis veulent mettre des normes sur les biocarburants

Dans son plan sur les biocarburants annoncé le 5 mai 2009, l'administration Obama évoque pour la première fois des normes de réduction de GES que les producteurs devront respecter pour pouvoir toucher les subventions prévues. L'EPA mènera des analyses du cycle de vie des différents carburants

La Californie a adopté le 23 avril dernier une approche similaire avec le "Low Carbon Fuel Standard", nouveau règlement visant à réduire les émissions de GES (Gaz à Effet de Serre, ou green-house gaz) provenant des carburants de 10% d'ici 2020.

Ce texte prévoit en effet la mise en place d'un "bilan carbone" détaillé pour chaque type de carburant, comprenant non seulement les gaz échappés des véhicules mais aussi l'intégralité du cycle de vie du combustible, de sa production à sa consommation. Les nouveaux standards s'appliquent à tous les acteurs pétroliers : fournisseurs, raffineurs, importateurs et mélangeurs ainsi qu'à la filière des biocarburants, celle-ci devant comptabiliser les émissions de carbone de la semence des cultures jusqu'à la consommation de biocarburants.

L'industrie productrice d'éthanol est préoccupée par ces nouvelles normes, qui prendraient effet dès 2011, et qui risqueraient de paralyser la demande en biocarburants. En effet, pour les agro-carburants, l'intensité carbone devra tenir compte de l'impact de la déforestation des terres ou du remplacement des cultures de maïs autrefois destinées à l'agriculture et qui sont aujourd'hui consacrées à la production de carburants. Ce texte pourrait alors nuire à l'industrie des agro carburants, le bilan carbone de l'ensemble du cycle de vie de l'éthanol à base de maïs ayant souvent été controversé.


 

11:24 Publié dans Biomasse/Biocarburants | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

13/05/2009

Les causes de l'obésité

Lors du Congrès européen sur l'obésité qui s'est tenu à Amsterdam du 6 au 9 mai 2009, des chercheurs ont présenté la conclusion de leurs travaux sur les causes de cette « épidémie ».

Les travaux du Centre for Obesity Prevention de Deakin se sont en particulier attachés à déterminer les responsabilités respectives du manque d'exercice et d'une alimentation trop riche dans le surpoids et l'obésité présentés par 1399 adultes et 963 enfants américains. Ils aboutissent à la conclusion que l'augmentation du nombre d'obèses est essentiellement due aux habitudes alimentaires.

Pour ramener le poids corporel des Américains à ce qu'il était dans les années 1970, les enfants devraient réduire leur consommation quotidienne de 350 calories et les adultes devraient eux réduire leur consommation alimentaire quotidienne de 500 calories.

L'alternative serait de marcher chaque jour environ 150 minutes pour un enfant et 110 minutes pour les adultes, ce qui paraît peu réaliste aux chercheurs, qui recommandent une combinaison d'effort physique et de réduction des apports caloriques.

L'année dernière, une étude du Foresight britannique prévoyait que si les tendances en la matière se poursuivaient, en 2050, l'obésité toucherait 60% des hommes et 50% des femmes du Royaume-Uni, occasionnant des dépenses publiques de santé estimées à 50 milliards de livres sterling par an (contre 7 milliards en 2001).

Source : communiqué de presse

 

16:54 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Quatre scénarios pour le futur des politiques publiques de l’alimentation dans un contexte de crise

Cinq ans après, le directeur de la Mission Agrobiosciences, Jean-Claude Flamant, revisite les quatre scénarios qu'il avait lui-même proposés lors du Colloque final des Etats Généraux de l'Alimentation qui s'était tenu à La Défense le 13 décembre 2000.
Le premier scénario, « Les crises à répétition », se caractérise par une confiance perdue, l'angoisse du consommateur et finalement la déstabilisation de l'appareil alimentaire français.

Le deuxième est un scénario, « les vertus de l'information et de la prévention », est un scénario d'apaisement à travers l'information et l'éducation et la création d'un Observatoire de l'Alimentation qui analyse les incidents et les réactions. Ce scénario aboutit à la responsabilité des professionnels de manière contractuelle avec la population.

Un troisième scénario, « le salut par la science et la technologie », met en valeur les « nouveaux horizons » ouverts par la science et la technologie qui peuvent permettre de « contourner les crises », voire de les effacer.

Le quatrième et dernier scénario, « les bienfaits de la proximité », décrit une situation dans laquelle l'opinion, redoutant que se reproduisent les crises (et avec de bonnes raisons justifiées par la poursuite du Scénario 1 et les limites des scénarios 2 et 3) ne fait pas confiance aux actions d'information et de prévention mises en œuvre par les pouvoirs publics, et ne croit pas que la science qui a été à l'origine de tant de problèmes puisse apporter des solutions aux maux d'aujourd'hui : les pesticides dans l'eau et l'alimentation, la pollution de l'air, le changement climatique, la destruction des forêts tropicales, etc. Ce scénario met en avant l'intérêt des ventes par les circuits courts (qui minimisent les dépenses énergétiques et sont susceptibles de participer à la réduction des émissions de CO2), par les rapports de proximité où les risques sanitaires sont limités, aux pratiques agricoles du type « agriculture biologique ».

A lire sur le site d'Agrobiosciences

 

16:10 Publié dans 1. Prospective, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

L'IAASTD : une expertise internationale qui marque un changement de paradigme

L'IAASTD, initié et animé par la Banque mondiale et plusieurs agences des Nations unies entre 2005 et 2008, visait à évaluer de manière prospective la contribution de la recherche agronomique et des technologies agricoles aux objectifs du Millénaire pour le développement. Il a impliqué 57 gouvernements ainsi que de nombreux acteurs du développement, des représentants des secteurs agricole et agroalimentaire, du monde académique et de la société civile. Originale dans sa conduite, cette réflexion multidisciplinaire entérine un changement de paradigme important, objet d'un large consensus entre experts : l'agriculture est multifonctionnelle, multifactorielle, elle nécessite des approches tenant compte des contextes spécifiques dans lesquels elle se pratique, associant l'ensemble des acteurs de la chaîne et prenant en considération les savoirs locaux. Ce nouveau paradigme, qui signe l'affaiblissement des solutions universelles et réductrices, propose des options diversifiées pour l'action. Au-delà de la somme de connaissances accumulées et de ses limites, l'IAASTD constitue un point d'étape qui doit maintenant être approprié par les acteurs.

Une note d'analyse de Marie-Aude Even

 

10:27 Publié dans Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

L'agriculture et les nouvelles demande de qualité et de proximité

La dégradation de l'image de l'agriculture en termes d'impacts sur la santé et l'environnement, et l'essor de modes de consommation et d'approvisionnement alternatifs sont des signaux qui ne peuvent être considérés comme marginaux et isolés. Pris ensemble, ils révèlent un élargissement des critères pris en compte par les consommateurs lors de l'acte d'achat. Les nouvelles attentes de la société en matière de qualité des produits, de sécurité sanitaire et de protection de l'environnement, pourraient à moyen terme se traduire beaucoup plus nettement dans les choix de consommation. Ce mouvement est porteur d'opportunités ou de risques réels pour l'agriculture, selon qu'elle se mettra ou non en capacité d'y répondre.

Une note de veille de Mélanie Gambino et Thuriane Mahé.

 

 

10:24 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Nouveaux liens de coopération entre territoires ruraux et urbains

En même temps que l'urbanité semble triompher, les campagnes se repeuplent. Le séminaire Prospective info de la DIACT du 30 avril 2009 explore la représentation de la ruralité imaginaire par rapport à la réalité. Il propose aussi de sortir de notre tendance à avoir une représentation binaire: l'opposition entre le rural et l'urbain est en effet un handicap pour imaginer les politiques de demain et gagner en efficacité.

L'exposé introductif (Francis Aubert) fait ressortir les nuances du retournement démographique et des problématiques importantes pour comprendre les relations entre espaces urbains et ruraux (Les différences sociales, Accès à l'emploi, Accès aux équipements et aux services).

La première table ronde a permis de mettre en évidence des questions parfois passées sous silence lorsqu'on analyse les nouvelles ruralités de façon un peu trop idyllique : la pauvreté rurale (Emmanuelle Bonerandi), les menaces sociales qui pèsent sur les agriculteurs (François Purseigle).

De la deuxième table ronde, on retiendra les réflexions sur la notion d'interterritorialité (Philippe Estèbe). Introduite par Martin Vanier, cette notion de tiers urbain permet de penser les relations urbain/rural de façon complémentaire et permet de viser davantage d'efficacité territoriale.

Le compte-rendu du séminaire par Mélanie Gambino et Annie Soyeux (SDPE)

Les powerpoints

 

 

 

09:55 Publié dans Territoires | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

12/05/2009

Agrimonde. Agriculture et alimentations du monde en 2050 : scénarios et défis pour un développement durable

L'opération prospective « Agricultures et alimentations du monde en 2050 » a été conduite de juin 2006 à décembre 2008, par l'INRA et le CIRAD au sein de l'IFRAI (Initiative Française pour la Recherche Agronomique Internationale). Elle a pour objectif de fournir à l'INRA et au CIRAD les moyens d'anticiper et de préparer l'avenir en termes de dispositif et d'orientation de la recherche publique, comme en termes de positionnement stratégique au niveau international.

Agrimonde se base sur les scénarios du Millenium Ecosystem Assessment (MEA), présentés par l'ONU (Organisation des Nations unies) en 2005 et qui étudient les liens entre les écosystèmes et l'homme à l'horizon 2050. Après avoir analysé les conséquences de ces scénarios, un scénario de rupture a été élaboré, Agrimonde I, qui suppose de profonds changements dans l'organisation de l'agriculture mondiale, afin qu'elle prenne en compte les enjeux du développement durable.

Lire le compte-rendu

Le rapport

15:49 Publié dans 1. Prospective, Alimentation et consommation, Sécurité alimentaire | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

11/05/2009

Vers un lait "zéro carbone" ?

Le projet développé sur la ferme expérimentale de Paris-Grignon en 2005, baptisé Grignon énergie positive, est destiné à évaluer les dépenses énergétiques de l'exploitation expérimentale en polyculture-élevage. L'objectif est ensuite de diminuer ces dépenses pour arriver à une production laitière à zéro carbone.

Les résultats montrent une baisse de 6% en moyenne entre 2007 et 2008 des consommations d'énergie fossile. Par rapport à 2005, le gain est proche de 25% sans remise en cause de la capacité productive de l'exploitation.

D'autre part, la valorisation des effluents d'élevage sur les cultures est à l'origine d'un abattement de 30% des émissions de GES.

« Malgré nos efforts, nous n'avons pas créé une ferme à énergie positive et le lait produit n'est pas zéro carbone en cumulé. Cependant, des pistes sont à creuser comme les cultures énergétiques (miscanthus) et la biométhanisation » explique Olivier Lapierre, professeur à l'AgroParisTech à l'initative du projet.

Le document

Le site

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07/05/2009

Grenelle de la mer : les proposition de la fondation Hulot

A l'occasion du lancement du Grenelle de la mer, la Fondation Nicolas Hulot publie un « pacte marin pour une pêche durable ». Ce document propose plusieurs pistes de réforme pour mieux protéger les écosystèmes marins :

- Protéger 30% du domaine maritime français d'ici 2020

Les pays de l'Union européenne doivent établir des aires marines protégées (AMP) sur au moins 10% de leur espace maritime d'ici à 2012. Pourtant, à ce jour, moins de 0,1% de l'espace maritime français est protégé. Une politique de conservation passe également par une meilleure planification des territoires de pêche. Cela doit se traduire par la création d'Unités d'Exploitation et de Gestion Concertée (UEGC) qui permettront de créer une feuille de route pour valoriser au mieux les espèces marines, maintenir la productivité biologique et créer des emplois dans le secteur de la pêche.

- Améliorer la commercialisation des produits de la pêche

La Fondation Nicolas Hulot est favorable à la certification des produits issus d'une pêche "durable". Elle prend comme exemple le label MSC, créé par le Fonds mondial pour la nature (WWF) et la société Unilever, qui suit le cahier des charges de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et garantit une gestion durable des pêches.

- Créer un ministère qui "concentre les politiques en lien avec la mer". Cet organe aurait notamment pour fonction de faire respecter les recommandations des scientifiques lors de l'attribution des quotas de pêche.

- Encadrer les prix pour compenser la baisse des captures, indispensable à la préservation des stocks de poissons, et assurer aux pêcheurs un salaire minimal.

- Renforcer l'interdiction des aides à la modernisation des navires pour réduire la surcapacité des techniques de pêche.

- Généraliser les quotas de pêche individuels transférables (QIT) pour mettre un terme à la "course aux poissons". Ce système d'échanges de quotas permet notamment d'allonger la période de pêche de certaines espèces et implique directement les pêcheurs dans le processus de contrôle.

- Renforcer la connaissance des écosystèmes marins, notamment en intégrant l'approche écosystémique dans les programmes des grandes écoles et des universités.

Dans son "pacte marin", la Fondation Nicolas Hulot dresse également la liste des produits de la mer (poissons, coquillages, crustacés) qu'il faut privilégier pour une consommation responsable.

Le document

 

15:05 Publié dans Pêche et aquaculture | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

05/05/2009

ENR : objectifs européens et réalité

Les objectifs que l'UE s'est fixé en matière d'utilisation d'énergies renouvelables dans le secteur des transports (5,75%) et dans la production d'électricité (21 %) en 2010 ne seront très probablement pas atteints, indique un rapport de progrès publié par la Commission. La part de ces énergies devrait être respectivement de 4% et 19% à cette date sur l'ensemble de l'UE, les progrès étant très inégaux d'un pays à l'autre : certains Etats membres ont déjà atteint leurs objectifs, comme l'Allemagne, d'autres en sont encore loin (France, Grèce).

Tableau des progrès réalisés par pays

Le rapport souligne la nécessité d'un cadre législatif plus contraignant qu'offre justement la nouvelle directive qui entre en vigueur ce mois-ci dans le cadre du « paquet » énergie et climat. Cette directive vise à rendre obligatoire, d'ici 2020, une part de 20% de l'énergie provenant de sources renouvelables dans le consommation finale d'énergie de l'UE mais aussi une part de 10% dans le secteur des transports.


Le communiqué de presse

13:47 Publié dans Energie | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Les Amis de la Terre critiques sur les agrocarburants

Une nouvelle étude, publiée par Les Amis de la Terre Royaume-Uni et réalisée par un cabinet indépendant, critique le bilan des agrocarburants.
Alors que le gouvernement anglais affirme que les agrocarburants devraient éviter l'émission de 2,5 millions de tonnes de gaz à effet de serre, l'étude conclut au contraire qu'ils auraient émis 1,3 million de tonnes de plus depuis l'entrée en vigueur de l'obligation d'incorporation au Royaume-Uni. Une différence qui résulte en fait de la prise en compte du changement d'affectation des sols. En effet, au Royaume-Uni les agrocarburants sont principalement issus du soja en provenance du Brésil, d'Argentine et des États-Unis. Cela nécessite la culture de nouvelles terres prises sur les exploitations agricoles existantes ou sur des écosystèmes naturels (forêts tropicales, forêts sèches, tourbières, etc.) qui stockaient d'énormes quantités de carbone. Leur transformation en champs d'agrocarburants libérerait le carbone stocké dans la biomasse ou dans le sol.

Une étude gouvernementale majeure, la Gallagher review, avait déjà identifié cet impact majeur des agrocarburants, pouvant rendre leur bilan climatique négatif. Mais le changement d’affectation des sols n’est toujours pas pris en compte dans les statistiques officielles.

Note méthodologique et résultats

11:01 Publié dans Biomasse/Biocarburants, Climat | Lien permanent | Tags : uk, ong |  Imprimer | | | | |  Facebook

L'Espagne, bientôt leader mondial du vin ?

Le ministère espagnol de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation met en place un plan stratégique appelé "Estrategia Vino 2010″ ayant pour vocation de placer l'Espagne en position de leader mondial du secteur vitivinicole.
Cette initiative est le produit d'une longue réflexion au sujet d'un constat clairement mentionné dans le rapport : les pays traditionnellement producteurs de vin tels que l'Espagne, la France et l'Italie, n'ont ni su rester à la tête d'un marché qu'ils dominaient à l'origine, ni su exploiter l'émergence de nouveaux segments de production. Reconnaissant les fantastiques potentialités d'un marché en pleine expansion, l'Espagne considère explicitement le secteur des vins comme stratégique. Ce plan en question énumère les principales actions à mener d'ici à 2010 afin de préparer une démarche expansionniste.

Une étude du Credoc (2008) prévoit déjà que le premier vignoble du monde en surface (1,2 millions d'hectares représentant 15% du vignoble mondial) sera sans doute aussi le premier producteur mondial de vin d'ici à 2015, détrônant au passage la France. De 52,8 millions d’hectolitres en 2004, la France ne produirait plus que 43,9 millions en 2015. Tandis que sa part de marché mondial passerait de 19 à 15%.

Avec des exportations en croissance de 12,7% en valeur et 14,8% en volume pour 2008, l'Espagne semble bien partie.

Le plan stratégique

L'étude du CREDOC

 

09:59 Publié dans Production et marchés | Lien permanent | Tags : vin |  Imprimer | | | | |  Facebook