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03/03/2009

Holding verte investit dans la méthanisation

Holding Verte, SAS au capital de 1.341.120 euros, vise la constitution d'un portefeuille d'unités de méthanisation.

Marnay Énergie, la première unité en cours de construction à Feux (Cher), qui devrait produire, dès 2010, l'électricité pour la moitié du canton de Sancerre (soit 1 MW), est codétenue par Holding Verte (34 % du capital) et par un important céréalier de la région Centre.

C'est sur cette même base du co-investissement que vient d'être signé un deuxième contrat près de Châteauroux et que sont en cours d'autres projets. Le principe est toujours le même : signature d'une exclusivité entre Holding Verte et le porteur de projet, sécurisation de gisements locaux de matières premières, dimensionnement de l'unité de méthanisation, dépôt et suivi du permis de construire et de l'IPCE (installation classée pour la protection de l'environnement). Le pacte d'actionnaires passé avec le porteur de projet prévoit une sortie à cinq ou sept ans auprès de groupes énergétiques, entreprises de services aux collectivités, fonds d'investissement, voire de la Bourse.

Pour atteindre son objectif de 50 MW d'ici à 2014, Holding Verte compte sur les compétences et les carnets d'adresses de son partenaire Ledjo Énergie et de sa nouvelle recrue venue de la Mutualité sociale agricole, ainsi que sur son réseau d'apporteurs d'affaires.

Source : La Tribune

09:59 | Lien permanent | Tags : méthanisation |  Imprimer | | | | |  Facebook

03/02/2009

2020 : Que mangerons-nous ? Enjeux pour les filières agricoles et agroalimentaires de Normandie

L'objectif de l'étude était d'analyser les évolutions des modes de consommation afin d'en mesurer l'impact sur les débouchés de l'agriculture régionale. Quatre scénarios à l'horizon 2020 ont été imaginés, qui peuvent être classés selon le niveau de croissance économique d'une part, et selon le degré d'inégalités d'autre part.

Le scénario « tendanciel » est central : il maintient le mode actuel de distribution des revenus et il est gouverné par une croissance molle de + 1,5 % par habitant par an. Les Européens prennent de plus en plus de repas à l'extérieur, ils consacrent de moins en moins de leur revenu à l'alimentation à domicile. Sous forme de plus en plus transformée ils consomment davantage de légumes, de fruits, de fromages mais moins de beurre et de boissons alcoolisées.

Dans le scénario  « transition vers les Etats-Unis », la croissance globale est plus vive, mais les écarts se sont creusés entre catégories de population ; les classes aisées se tournent davantage vers la restauration commerciale, les plats préparés, les produits de la mer et les fruits et légumes ; les groupes aux revenus plus modestes consomment plus de produits peu coûteux comme le sucre, l'huile végétale et les volailles. La hausse des calories consommées (huile végétale, sucre et boissons sucrées) n'est combattue par aucune politique nutritionnelle.

Dans le  scénario de « crise », la croissance est faible et les inégalités de consommation sont amplifiées. C'est le « prêt à manger » qui se développe, plutôt que la restauration hors foyer. Les groupes modestes consomment des produits plus coûteux et les groupes aisés achètent des produits plus élaborés. Les industries agroalimentaires et la grande distribution s'adaptent à un marché de l'alimentation de plus en plus segmenté.

Le  scénario « nordique » est celui où les dépenses alimentaires globales progressent le plus ; la croissance économique est importante et des politiques fortement redistributives sont à l'œuvre. Les groupes à revenu modeste « tirent » le marché alimentaire. Les préoccupations nutritionnelles sont prises en compte par l'Etat qui joue un rôle volontariste facilité par la croissance économique : les produits de la mer, la volaille, les fruits et légumes sont plébiscités, sous forme brute ou transformée, au détriment des matières grasses et des féculents.

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13:57 Publié dans 1. Prospective, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

19/07/2024

ROADMAP, un groupement de chercheurs sur les antimicrobiens

En mai 2020, le projet européen ROADMAP (Rethinking Of Antimicrobial Decision-systems in the Management of Animal Production) a diffusé une première newsletter fournissant des données sur ce sujet et un état d’avancement du projet. De 2019 à mai 2023, ce travail sur l'antibiorésistance associera 17 partenaires (universités, instituts de recherche, industriels) provenant de 9 États membres. Pour la France sont mis à contribution INRAE (coordinateur), le CIRAD, INRAE transfert et l'ACTA. Le réseau promeut un usage prudent et raisonné des antimicrobiens en élevage, sur le fondement d'une analyse des déterminants socio-économiques de leur usage, de stratégies de conduite du changement et de scénarios d'impact portant sur diverses productions animales (filières porc, aviaire, lait et viande bovine) de pays européens ou non (Vietnam, Mozambique).

Source : ROADMAP