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03/02/2012

Nestlé investit dans un centre de formation en Chine

Nestlé veut aider la Chine à accélérer le développement de son industrie laitière en construisant un centre de formation spécialisé dans les produits laitiers dans le nord-est de la Chine.

Ce projet doté de 2,5 milliards de yuans (312 millions d’euros) permettra notamment de dispenser des cours aux agriculteurs afin d'accroître leur activité et d'améliorer leur productivité. Nestlé a par ailleurs distribué 1000 machines à traire aux fermiers de la région.

Le groupe suisse avait déjà construit une usine dans cette ville dès 1987 et collabore depuis de nombreuses années avec les autorités de la province. Cette annonce intervient alors que les Chinois se détournent des marques locales, entachées par des scandales sanitaires.

Le numéro un mondial de la nutrition infantile veut profiter de ce marché en pleine expansion en Chine : avec près de 15 millions de nouveau-nés par an, le segment de la nutrition infantile représente un potentiel qui devrait doubler pour atteindre 136 milliards à l'horizon 2015.

voir aussi : Changement de stratégie pour les groupes alimentaires en Chine

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02/02/2012

Nouvelle stratégie agricole nigériane

Dans l'objectif de renforcer sa sécurité alimentaire, le Nigeria a annoncé en août 2011 une nouvelle stratégie agricole baptisée « nouveau plan d'action de transformation agricole » (ATAP). Cette initiative, qui vise l'augmentation de la production des cinq principales cultures (riz, manioc, sorgho, cacao et coton), prévoit l'injection de 2 milliards de dollars US dans le secteur de la production et 2,2 milliards dans l'économie nigériane à travers l'autosuffisance en riz, selon son ministre de l'agriculture. L’objectif de cette politique consiste à diversifier l’économie en dehors du secteur dominant des oléagineux et à introduire une politique de substitution aux importations pour augmenter la production nationale de denrées alimentaires de base de 20 millions de tonnes d’ici 2015.

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Inde : flambée des exportations de viande

Alors qu'on attendait l'explosion des grands producteurs du Mercosur (Brésil, Argentine), c'est l'Inde qui réalise une percée dans le commerce mondial de viande, selon une étude de l'Institut de l'élevage.

Ce pays est devenu en quelques années le quatrième exportateur mondial de viande bovine, grâce à une compétitivité prix imbattable (le prix de vente moyen se situe à 2,57 dollars US/kg).

L'Inde a un clair potentiel pour faire progresser ses exportations : son cheptel bovin, de loin le plus nombreux du monde, est aujourd'hui très peu utilisé pour produire de la viande, interdit hindouiste oblige. Mais face à la forte demande mondiale, une véritable industrie exportatrice se structure, exclusivement à partir de bufflons. Aujourd'hui interdite dans beaucoup de pays pour des raisons sanitaires (à cause de la fièvre aphteuse en particulier), la viande indienne gagne des parts de marché dans de nombreux pays émergents, notamment les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. L'USDA estime même que l'Inde pourrait ravir aux États-Unis la place de troisième exportateur mondial dès 2012.

11:28 Publié dans Filières agricoles, Mondialisation et international, Production et marchés | Lien permanent | Tags : viande, inde |  Imprimer | | | | |  Facebook

25/01/2012

L’Observatoire des agricultures du monde sur les rails

Le 20 octobre 2011 a été présenté, au siège de la FAO, l'Observatoire des agricultures du monde (OAM, WAW en anglais). L'objectif de cette initiative, issue d'une réflexion commune du Cirad et des ministères de l'Agriculture et des Affaires étrangères français, consiste à comprendre les changements majeurs concernant les régimes fonciers, le développement de l’utilisation de la main-d’oeuvre salariée, le recours aux activités non agricoles, les modes d’intégration aux marchés, les nouvelles formes d’entreprises, etc.  L'activité de l'observatoire consistera à « fournir des analyses comparatives à différentes échelles, en organisant un réseau d’observatoires nationaux prenant en compte les différents types d’agriculture, leurs dynamiques et leurs impacts en termes de développement durable ».

L’initiative internationale est en train de construire son site internet. En attendant, on peut consulter le site du CIRAD qui présente les activités de recherche mises en œuvre pour préparer la construction de l’initiative internationale. On peut ainsi y voir les activités et productions mises en œuvre ainsi que les terrains de recherche (pour le moment, le Costa Rica, Madagascar, le Mali, le Niger et la Thaïlande).

11:22 Publié dans 4. Politiques publiques, Développement, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

24/01/2012

Classement des puissances agricoles mondiales

Bien que des pays comme le Brésil ou la Nouvelle-Zélande dominent le commerce international agricole pour des produits comme le bœuf ou le lait, le pouvoir agricole reste concentré aux États-Unis et en Europe, d'après une étude intitulée Power in Agriculture: A Vital Report on the Future of Farming commanditée à l'occasion de la Oxford Farming Conference.

Si cette situation devrait, selon les auteurs de l'étude, persister les 10 prochaines années, sur le long terme, l'Europe serait toutefois vulnérable du fait de ses faibles ressources en engrais, en énergie et en terres.

Le rapport met en évidence le rôle des multinationales : 4 d'entre elles représentent plus de 75% du commerce mondial de céréales, 10 groupes contrôlent 40% du commerce alimentaire mondial et 7 l'offre de fertilisants. Ces multinationales sont majoritairement basées aux États-Unis et en Europe.

Un chapitre s'intéresse au pouvoir politique en agriculture, défini par des indicateurs comme la part de la contribution financière dans le budget de l'OMC et de la Banque mondiale, ainsi que les dépenses annuelles de lobbying des principales multinationales agricoles.

L'étude propose un regional power index, indice composite qui note de 1 à 5 les pays en termes de puissance politique, commerciale, entreprenariale, ainsi que d'accès aux ressources naturelles et minières. Les États-Unis sont en tête du tableau, suivis par l'Europe puis la Russie et la Chine.

 

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Céline Laisney, Centre d'études et de prospective


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Projet pilote de réserve régionale alimentaire et humanitaire d'urgence en Afrique de l'Ouest

Lors de la conférence FARM sur le « G20 agricole : quelles suites ? » du 20 décembre 2011, Claude Jibidar, directeur adjoint du bureau Afrique de l'Ouest du Programme alimentaire mondial (PAM) a présenté les modalités pour un projet régional pilote du PAM de réserve régionale alimentaire et humanitaire d'urgence en Afrique de l'Ouest.

Ce projet en faveur de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), soutenu par le G20, propose de mettre en place des stocks physiques placés dans quatre villes de la région. Ces stocks seront constitués à 40% en stock physique et à 60% en stock virtuel (devises pour acheter des céréales sur les marchés). La réserve couvrira le mil, le maïs, le riz et le sorgho : les céréales les plus consommées par les populations locales. Les critères de déclenchement d'utilisation des réserves sont basés sur la volatilité des prix sur les marchés internationaux et sur un système d'alerte au niveau national. Les pays qui emprunteront de la nourriture pourront la remplacer plus tard en nature ou bien payer pour permettre de reconstituer les stocks virtuels de la réserve.

Ce système repose sur l'hypothèse qu'il ne sera pas utilisé par tous les pays en même temps car il n'a vocation à répondre qu'à l'insécurité alimentaire transitoire dans des zones géographiques limitées. En plus de la réserve, des filets de sécurité seront mis en place pour assurer l'alimentation des populations pauvres. Les acteurs privés des filières font partie d'un comité consultatif pour mieux gérer les stocks et prendre les décisions. Le coût initial est estimé à 44,3 millions de dollars et les coûts récurrents annuels à 16 millions de dollars seront à partager par les différents États membres. Le projet sera proposé aux chefs d' États de la CEDEAO en juin 2012.

Jo Cadilhon, Centre d'études et de prospective

22/01/2012

Vers le démantèlement de la Commission Canadienne du Blé ?

Le gouvernement canadien souhaite instaurer la libre commercialisation des céréales au Canada. Après son adoption à la Chambre des Communes le 28 novembre 2011, le projet de loi mettant fin à 70 ans de mise en marché collective des céréales via la Commission Canadienne du Blé (CCB) a été adopté le 15 décembre au Sénat.

Créé en 1935 par le Canadian Wheat Board Act, la CCB devient l'unique canal de commercialisation des grains en 1943. Les besoins d'approvisionnement du marché international, et en particulier de la Grande-Bretagne, rendaient en effet nécessaire pour plus d'efficacité une organisation centralisée des exportations canadiennes.

Jusqu'ici, la CCB exportait plus de 20 millions de tonnes de céréales de l'Ouest canadien, livrées par 25 000 producteurs, bénéficiant ainsi notamment d'un lissage des fluctuations intra-annuelles de prix grâce au pooling réalisé au sein de la CCB.

En dépit des avancées du projet de loi, les débats se poursuivent et des recours sont engagés afin d'éviter son entrée en vigueur en août 2012.

Marie-Sophie Dedieu, Centre d'études et de prospective

Le Brésil et le marché mondial de maïs

Dans l'hypothèse d'une diminution des exportations américaines de maïs et de l'intensification de la demande chinoise, le Brésil devrait jouer un rôle accru sur le marché mondial de maïs dans les années à venir selon une étude récente publiée par Rabobank.

Toutefois, en dépit des nombreux atouts dont jouit l'agriculture brésilienne, notamment les surfaces disponibles et le savoir-faire agricole, le développement de l'élevage et de l'industrie de la viande pourrait compromettre la place du Brésil sur les marchés internationaux. Ainsi, sans la mise en place de mesures incitatives pour la culture de maïs, le surplus exportable atteindrait un plafond de 2 millions de tonnes seulement à l'horizon 2015, le Brésil étant actuellement le troisième producteur mondial après les États-Unis et la Chine. Cette situation risque de créer des tensions sur le marché international, à l'heure où la croissance de la population mondiale et l'amélioration des niveaux de vie dans les pays émergents font évoluer les régimes alimentaires vers une consommation accrue de viande.
Afin de renforcer les exportations brésiliennes de maïs, la revalorisation des prix dans la région de production, le Paranaguá, serait nécessaire pour compenser les coûts liés à la réallocation des terres (implantation des cultures dans les zones proches des ports), à la logistique (fret et stockage) et aux investissements productifs (augmentation des rendements et des surfaces).

A l'heure actuelle, la culture de soja reste plus compétitive à l'export que le maïs alors que le Brésil se situe parmi les rares pays où plusieurs récoltes de maïs sont possibles par an.

Hiba el Dahr, Centre d'études et de prospective

14:07 Publié dans 3. Prévision, Filières agricoles, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : élevage, brésil |  Imprimer | | | | |  Facebook

19/01/2012

L'Argentine limite les achats de terres par des étrangers

Le parlement argentin a adopté fin décembre 2011 une loi ("Proyecto de ley en revisión sobre régimen de proteccion al dominio nacional sobre la propiedad, posesion o tenencia de las tierras rurales"), limitant la possession de terres agricoles par les étrangers à 15% de la surface totale et à 1000 hectares pour chaque propriétaire étranger dans certaines zones particulièrement fertiles, notamment dans la région de la Pampa Humeda (centre). Il prévoit également la création d'un cadastre unique des terres rurales. La présidente Cristina Kirchner, réélue en octobre, en avait fait l'une des priorités de son second mandat.

La loi n’est cependant pas rétroactive. De plus, déterminer la nationalité d’une société est complexe car beaucoup d’investisseurs font l'acquisition de terres au travers d’intermédiaires locaux sous des formes juridiques très diverses, ou encore se contentent de louer des terres.

Selon un récent rapport de la FAO, 10% des terres agricoles argentines seraient déjà détenues par des étrangers. Juste avant ce vote, le plus grand laitier du Moyen-Orient, Almaraï Company, venait d'acquérir la société argentine Fondomonte pour 83 millions de dollars US. Par cette transaction, il prenait possession de 12.300 hectares de maïs et de soja en Argentine pour nourrir ses vaches laitières et ses volailles.

 

Voir aussi : http://veilleagri.hautetfort.com/archive/2011/12/07/nouve...

14:23 Publié dans Mondialisation et international, Sécurité alimentaire | Lien permanent | Tags : argentine |  Imprimer | | | | |  Facebook

15/01/2012

Changement de stratégie des groupes agroalimentaires en Chine

L’annonce par Danone et par Nestlé dans la presse chinoise de la suspension (Danone) ou de la fermeture (Nestlé) de l’une de leurs unités de production respectivement de yaourts et de crèmes glacées en Chine traduit un repositionnement de ces deux sociétés dans le secteur des produits laitiers. Sur ce créneau, les marques internationales ont désormais des difficultés à concurrencer les marques locales, telles que Yili et Mengniu, qui disposent d’un réseau et d’une pénétration du marché plus importants. Aussi, Nestlé et Danone cherchent-ils aujourd’hui à se repositionner sur des créneaux à plus forte valeur ajoutée, telle que la marque de yaourts « Bio » de Danone, qui vise les consommateurs les plus aisés des grandes villes chinoises. Nestlé développe également cette stratégie en ciblant les hôtels, les restaurants et les cafés mais en se détournant de la distribution classique.

Par ailleurs, Nestlé plutôt que de se développer seul sur certains créneaux, commence à développer des partenariats et à prendre des participations dans de grands groupes locaux. L’approbation, en décembre 2011, par les autorités de régulation chinoises, du rachat par Nestlé de 60% des parts de la société chinoise de sucreries Hsu Fu Chi, confirme cette orientation. La transaction devrait représenter l'une des plus importantes prises de contrôle d'une société chinoise par un concurrent étranger. C’est également la stratégie d’autres groupes, à l’image d’AromaTech, le fabricant français d'arômes alimentaires, qui en vue de renforcer sa présence en Asie, s'associe à son homologue chinois Apple Flavor & Fragrance, avec lequel il constitue une joint-venture à 50/50 ou encore d’IMV technologies, leader sur la reproduction animale, qui en novembre dernier a acquis les sociétés chinoises Shanghai Nelson Techno Medical, Shanghai Nelson Trading and Shanghai DoFU AI Technology, spécialisées dans la fabrication et la distribution de produits du même secteur.

 

Source : DG Trésor, PAC à PAC (Politiques agricoles chinoises à Politique agricole commune), n°1, janvier 2012.

14:10 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, IAA, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

10/01/2012

Inde : une loi pour augmenter les subventions à l'alimentation des plus pauvres

La Food Security Bill ou loi pour la sécurité alimentaire, qui a reçu le feu vert du gouvernement indien en décembre 2011, devrait fournir des provisions mensuelles de blé, de millet et de riz bon marché à 64% des 1,2 milliard d’Indiens, soit environ 770 millions de personnes. Le projet de loi, qui doit encore être approuvé par le Parlement lors de sa session de mars 2012, va augmenter les subventions gouvernementales annuelles pour l’alimentation de près de 4,1 milliards d’euros pour les porter à 14 milliards d’euros, pesant ainsi sur les finances publiques. Des fonds supplémentaires seront également nécessaires pour augmenter la production de céréales.

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La demande et l'offre de sucre à l'horizon 2020

La demande mondiale de sucre pourrait croître de 2% par an et atteindre 201 millions de tonnes en 2020, d'après l'International Sugar Organisation (ISO). En 2020, l'Inde serait le premier consommateur mondial avec 33 millions de tonnes, suivie par la Chine avec 22 millions.

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La production devrait donc augmenter de 29 millions de tonnes pour répondre à cette demande. Le Brésil pourrait en fournir 8 millions par an, selon l'ISO, qui observe toutefois que les coûts de production ont considérablement augmenté dans ce pays. L'Inde en fournirait 2,5 millions de tonnes supplémentaires.

06/01/2012

BASF veut doubler son chiffre d'affaires en Asie-Pacifique d'ici 2020

Dans le cadre de sa Stratégie 2020, le groupe allemand ambitionne de passer de 64 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2010 à 115 milliards en 2020, soit une croissance moyenne annuelle de 6%. A titre de comparaison, entre 2001 et 2010, sa croissance a atteint une moyenne de 7,8%.

Les ventes de BASF dans les marchés émergents ont triplé au cours des 10 dernières années et représentent environ un tiers des ventes totales (hors pétrole et gaz) en 2010.

En 2020, l'entreprise s'attend à ce que ces marchés représentent 45% de son chiffre d'affaires (25 % pour la seule région Asie-Pacifique). Ces dix prochaines années, sur les 30 à 35 Mds € que BASF prévoit d'investir, les marchés émergents en concentreront plus d'un tiers.

 

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04/01/2012

Commerce agricole et changement climatique

Cette note du Centre du commerce international (CCI, organe hybride entre l'OMC et l'ONU) aborde la question du changement climatique (CC) en agriculture sous un angle original : celui du commerce international des produits agricoles. En réponse aux enjeux posés dans les pays en développement (PED), le CCI prône la libéralisation des échanges : "déployer des efforts concertés pour libéraliser les échanges dans le cadre de règles contribuerait non seulement à réduire les émissions d’origine agricole, mais améliorerait aussi la sécurité alimentaire en lissant les disparités régionales en matière d’accès à l’alimentation".

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03/01/2012

Accord Mercosur/Union européenne : étude d'impact

La Commission européenne a commandé trois études d'impacts visant à estimer les effets potentiels d'un accord de libre échange entre l'Union européenne et le Mercosur :

  • La première étude conduite par Copenhagen Economics sur les effets au plan macroéconomique et par grands secteurs ;

  • La seconde conduite par le Joint Research Center (JCR/IPTS) davantage centrée sur les productions agricoles ;

  • La troisième conduite par la Commission européenne elle-même sur les effets microéconomiques au niveau des exploitations agricoles européennes.

Bien que les deux premières études mobilisent des modèles d'équilibre général calculable (CGE), elles diffèrent sur les conditions initiales, les hypothèses et scénarios.

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10:54 Publié dans 2. Evaluation, 3. Prévision, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook