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06/12/2011

Perspectives agricoles et alimentaires de l'Indonésie

Reconnue comme l'une des puissantes économies de l'Asie du Sud-Est, l'Indonésie serait le pays qui affichera la plus forte croissance régionale dans la prochaine décennie, selon le rapport récemment publié par la banque néerlandaise Rabobank, Indonesia Food & Agribusiness Outlook: Leading the Southeast Asian Growth Story. L'auteur du rapport attribue cette croissance à une forte demande alimentaire interne chez les couches moyennes et à revenus modestes, mais aussi au dynamisme des exportations agricoles vers les économies asiatiques en pleine croissance.

Grand producteur mondial d'une vaste gamme de produits agricoles telles que l'huile de palme, le caoutchouc, le cacao ou le café, l'Indonésie verrait sa croissance stimulée grâce à une demande accrue de l'Inde et de la Chine, ainsi qu'à des investissements importants dans les filières grâce aux capitaux étrangers.

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02/12/2011

Investissements étrangers au Mali : effets sur la population locale

Un rapport publié par l'Oakland Institute met en lumière les effets des investissements agricoles étrangers sur la population locale du Mali et ses moyens de subsistance.

Les investissements étrangers couvrent la majorité des grands projets agricoles au Mali, et le rapport souligne qu'en seulement un an, entre 2009 et 2010, la zone contrôlée par des intérêts étrangers a augmenté de deux tiers. A la fin 2010, près de 550 000 ha de terres fertiles étaient acquis ou en cours d'acquisition dans le pays, essentiellement dans le delta du Niger.

 L'étude souligne qu'en dépit d'une disponibilité limitée de terres arables au Mali et du nombre important de personnes souffrant de la faim, plus de 40% des accords d'investissements fonciers visaient la production d'agrocarburants. Ces acquisitions seraient par ailleurs accompagnées de graves violations des Droits de l'homme, confisquant les terres aux populations de petits exploitants dont les droits coutumiers et informels ne sont ni protégés par la loi ni reconnus par l'administration. L'impact de ces investissements sur l'environnement et sur les ressources hydriques est également pointé du doigt par l'étude.

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10:41 Publié dans Développement, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

25/11/2011

Un jeu pour apprendre à mieux gérer le risque

Un jeu développé par les partenaires du développement permet de mieux comprendre les sources de risques encourus par les petits agriculteurs des pays pauvres. C'est un outil de développement et de recherche que l'ONG bangladeshie BRAC vient de mettre en application avec l'appui de l'IFPRI et de l'Université d'Oxford.

(cliquer pour agrandir)

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Le jeu consiste à proposer à l'agriculteur de placer des jetons correspondant à son pécule sur un plan de jeu représentant les différents types d'instruments financiers à sa disposition : assurances récolte, assurances contre d'autres risques, placement en épargne de groupe. Le jeu permet ainsi à un petit agriculteur peu instruit dans les instruments financiers de déclarer son choix de couverture contre les risques et son degré de participation à une épargne mutuelle. Pour les partenaires du développement, le jeu permet également de mesurer l'importance que les plus démunis attribuent aux différents types de risque par le degré de couverture qu'ils demandent.

Source : IFPRI

Jo Cadilhon, Centre d'études et de prospective

24/11/2011

Nouveaux modèles d'entreprises agricoles en Argentine

L'agriculture argentine doit sa croissance spectaculaire des deux dernières décennies aux nouveaux modèles d'entreprise qu'elle a créés et qu'elle pourrait exporter dans d'autres régions, selon le rapport de Rabobank New Models of Farming in Argentina.

Grâce à l'adoption des techniques agricoles performantes, des semences génétiquement modifiées, et des instruments de gestion les plus avancés, la production agricole du pays a pu afficher une croissance annuelle de l'ordre de 4,9% depuis le début des années 1990. Ces innovations ont permis la réduction de moitié des coûts de production, l'amélioration des rendements des cultures (notamment céréales et oléagineux) et l'expansion de la surface agricole totale. Profitant de la hausse des prix des matières premières agricoles dans les années 2000, le secteur a pu également bénéficier des flux de capitaux et des ressources humaines (agronomes) qui ont contribué à son dynamisme.

Mais les transformations majeures de l'agriculture argentine seraient attribuées selon ce rapport à l'émergence de nouveaux modèles d'exploitation qui se distinguent des modèles agricoles traditionnels où l'agriculteur possède la terre, la travaille et prend les décisions techniques et stratégiques. L'Argentine a vu émerger des formes d'organisations agricoles qui centralisent les activités de gestion et les ressources productives, permettant aux agriculteurs d'opérer sur de vastes superficies agricoles sans nécessairement acheter la terre ou l'équipement.

Le rapport présente trois modèles d'entreprises agricoles en Argentine dont les facteurs de croissance reposent sur des méthodes de gestion hautement performantes mais dont le profile varie en fonction du capital investi, du niveau de risque pris ou du revenu attendu... L'analyse conclut que, parmi ces modèles, les plus performants en termes de risque/revenu sont ceux qui combinent propriété et location de la terre. Selon Rabobank, le succès des entreprises argentines fait qu'elles chercheraient à exporter leurs modèles dans des régions où les réserves en terre sont abondantes en l'occurrence en Afrique ou en Mer Noire.

Hiba el Dahr, Centre d'études et de prospective

15:56 Publié dans Exploitations agricoles, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

15/11/2011

Une analyse des propositions pour la PAC du point de vue du commerce et du développement

Le think tank International Centre for Trade and Sustaibable Development (ICSTD) a publié le 21 octobre dernier une première analyse conduite par Alan Matthews, sur les effets potentiels de la future PAC, sur la base de la version proposée le 12 octobre dernier par la Commission européenne et qui servira de base de négociation.

Dans cette analyse, l’auteur rappelle tout d’abord les principaux traits de la proposition du 12 octobre sur le premier pilier comme sur le second, bien que seul le premier soit réellement étudié,dans l’article, du point de vue adopté par l’auteur : celui des effets potentiels de cette nouvelle politique sur les échanges commerciaux et les pays en développement.

S’il ne propose pas de nouvelles estimations quantifiées, Alan Matthews s’appuie sur plusieurs études d’impacts ou d’effets, au premier chef celle conduite par la Commission européenne elle-même afin d’accompagner ses propositions de réforme.

L’auteur anticipe au final des effets modestes de la nouvelle PAC dessinée par la Commission européenne du point de vue du commerce ou des partenaires commerciaux moins développés.

Pierre Claquin, Centre d’études et de prospective

11:21 Publié dans Mondialisation et international, PAC | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Le secteur de la volaille à l'horizon 2020

Des coûts de production très compétitifs, l'absence d'interdits culturels ou religieux, une empreinte carbone relativement bonne sont autant de facteurs en faveur de la viande de volaille.

C'est pourquoi, dans une étude récente, Rabobank prévoit une croissance de 30% de la demande durant la prochaine décennie. L'approvisionnement local devrait se développer en lien avec la demande de produits frais, mais, dans le même temps, l'internationalisation et la compétition mondiale devraient se renforcer. L'Ukraine et l'Argentine sont considérées comme ayant un potentiel d'exportation important à moyen et long terme, le Brésil restant un acteur dominant.

La durabilité et le bien-être animal devenant des questions de plus en plus importantes, Rabobank recommande dans ce domaine des démarches proactives.

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

11:09 Publié dans Filières agricoles, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

13/11/2011

Déméter 2012

Le club Déméter, association de dirigeants et de chefs d’entreprises du monde agricole, vient de publier son ouvrage annuel.

 

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Le premier chapitre met en perspective le rôle des interprofessions favorisant la régulation des marchés et présente les conditions nécessaires à leur fonctionnement efficace. En s'appuyant sur l'histoire de la contractualisation, il explique pourquoi certains secteurs l'ont adopté depuis longtemps et d'autres, non. Puis il analyse ses apports pour les secteurs qui vont en être dotés.

Le dossier « Aide alimentaire aux États-Unis » présente cet outil-clé de la politique agricole américaine, qui absorbe les deux tiers de son budget. Il le compare à la politique d'aide alimentaire française.

Un chapitre est consacré au riz. Il décrit l'évolution de l'économie rizicole depuis une cinquantaine d'années et révèle le caractère singulier de cette céréale par rapport au blé ou au maïs. Puis il étudie le potentiel d'intensification des systèmes de cultures et met en exergue les capactités limitées de régulation du marché mondial, grâce à une analyse détaillée des facteurs expliquant la flambée des cours de 2008.

Enfin, le dossier Viandes françaises dresse un état des lieux des filières et examine l'avenir des productions animales dans les territoires de l'Ouest de la France à l'horizon 2020.

Comme tous les ans, le Déméter 2012 comporte une annexe statistique des données les plus récentes en matière de production, consommation, d'échanges, de dépenses budgétaires et de projections de marchés à l'horizon 2020.

10/11/2011

Impact de la conclusion éventuelle du cycle de Doha

Une étude réalisée par le CEPII a évalué l'impact économique de la conclusion du Cycle de Doha sur la base des dernières propositions discutées par les négociateurs en avril 2011. La quantification des gains attendus d'un tel accord visant le démantèlement de la protection aux frontières a été réalisée en supposant un compromis politique atteint.

Sur la base d'une baisse des droits de douane sur 5113 groupes de produits, les gains attendus de l'ouverture ont été simulés jusqu'à l'horizon 2025. La libéralisation est étendue sur 5 ans dans les pays développés, sur 10 ans dans les pays en développement et sur 12 ans pour les pays ayant récemment accédé à l'OMC. Cinq scenarios d'ouverture ont été élaborés, portant sur les effets combinés de la libéralisation, de la facilitation des échanges (diminution des charges administratives) et de mesures d'efficience portuaire.

Dans le scénario supposant la libéralisation des biens agricoles et industriels, les gains identifiés seraient de 70 milliards de dollars à l'horizon 2025. Au total, 187 milliards de gains annuels s'ajouteraient au PIB mondial dans un scénario associant réduction tarifaire avec engagements en termes de facilitation des échanges et d’efficacité portuaire.

Globalement, le modèle prévoit un impact positif sur le PIB pour toutes les régions du monde : +30 milliards de dollars environ par an pour l'Union européenne, à titre d'exemple, sans effets négatifs sur les salaires (augmentation de +0,4% pour la main d'œuvre qualifiée et de +0,2% pour la main d'œuvre non qualifiée). Le Copa-Cogeca rappelle toutefois qu'une étude d'impact réalisée par la Commission européenne évalue les pertes de revenus résultant d'un accord à l'OMC à 18 milliards de dollars pour les agriculteurs de l'Union européenne (source: AGRA Presse Hebdo, n° 3324).

Hiba El Dahr, Centre d'études et de prospective

15:49 Publié dans 3. Prévision, Mondialisation et international, Production et marchés | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

02/11/2011

Agroécologie : innovations en Asie

Le think tank américain Institute for Agriculture and Trade Policy (IATP) vient de publier un rapport intitulé "Agroecology and Advocacy: Innovations in Asia". Ce rapport se place dans la continuité directe du rapport de l'IAASTD (International Assessment of Agricultural Science Knowledge and Technology for Development ou évaluation internationale des sciences et technologies agricoles au service du développement). L'IAASTD proposait de changer le paradigme actuel du développement agricole dans les pays du Sud : l'agriculture est multifonctionnelle, multifactorielle, elle nécessite des approches tenant compte des contextes spécifiques dans lesquels elle se pratique, associant l'ensemble des acteurs de la chaîne et prenant en considération les savoirs-faire locaux.

L'intérêt de ce rapport de l'IATP est d'illustrer comment les recommandations de l'IAASTD ont été mises en oeuvre pour faire fructifier trois systèmes de production agricole en Asie via l'agro-écologie et les savoir-faire locaux :

1) le système d'intensification du riz au Cambodge ;

2) le réseau d'acteurs qui a fait émerger une filière biologique structurée aux Philippines ;

3) un système de certification pour du riz biologique en Indonésie qui soit gérable par des petits producteurs tout en répondant aux attentes en termes de qualité des consommateurs.

Jo Cadilhon, Centre d'études et de prospective

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26/10/2011

Consommation de terres "virtuelles"

L'empreinte "terre" en Europe est l'une des plus élevées au monde, d'après une étude publiée par Les Amis de la Terre Europe et Sustainable Europe Research Institute (SERI). Cette étude établit l'empreinte globale en terres liée à l'importation de produits d'origine agricole ou forestière, de l'ensemble des pays de l'Union européenne, ainsi que d'autres pays dont les États-Unis, l'Australie, l'Inde et le Brésil.

Les échanges de "terre virtuelle" ont été mesurés sur la base des terres consommées à l'échelle nationale, auxquelles s'ajoutent les terres importées à travers les produits (comme les denrées alimentaires mais aussi les vêtements), moins les terres utilisées pour l'export. Il en ressort que l'Europe est le continent le plus dépendant en "terres importées" : 60% des terres utilisées pour répondre à la demande européenne en produits agricoles, agroalimentaires et forestiers seraient au-delà des frontières du continent, avec 640 millions d'hectares utilisés annuellement, l'équivalent de 1,5 fois sa propre surface.

Balance commerciale en terre virtuelle de l'UE-27 (cliquer pour agrandir)

 

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Le niveau de consommation de terre par personne au sein de l'Union européenne serait de 1,3 ha en moyenne contre moins de 0,4 ha en Chine ou en Inde. L'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Italie, la France, les Pays-Bas et l'Espagne figurent parmi les 10 plus grands "importateurs de terres" au niveau mondial d'après l'étude, qui se base sur les chiffres les plus récents disponibles (mais datant de 2004).

 

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Hiba El Dahr, Centre d'études et de prospective

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15:39 Publié dans Environnement, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

11/10/2011

L’agriculture dans le XIIe Plan quinquennal indien (2012-17)

La Commission indienne du plan vient de publier, après un vaste processus de consultation, un document de travail : « Faster, sustainable and more inclusive growth : an approach to the 12th five year Plan » dans le cadre de la préparation du XIIe Plan (2012-17).

Ce document présente le cadre macroéconomique, les objectifs et les orientations stratégiques pour les grands secteurs, dont l'agriculture. Après avoir fait un bilan des faiblesses de ce secteur, il fixe des objectifs visant à maintenir l'autosuffisance alimentaire du pays.

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10:00 Publié dans 4. Politiques publiques, Développement, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : inde |  Imprimer | | | | |  Facebook

10/10/2011

Insécurité alimentaire et instabilité des cours

La récente publication des 3 agences de l'ONU à Rome (FAO, FIDA et PAM) présente un bilan inquiétant des dernières crises alimentaires et économiques. Ces crises, qui "mettent à mal les efforts déployés pour réaliser l'Objectif du Millénaire pour le développement, continueront probablement à marquer les prochaines années" annonce le rapport.

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Le document qui analyse l'état de l'insécurité alimentaire dans le monde, met en lumière les conséquences de l'instabilité des cours internationaux sur les économies ayant été impactées de manières différentes selon les régions. 
"Les petits pays dépendants des importations notamment en Afrique ont été frappés de plein fouet par les crises" alors que des mécanismes de protection ont permis aux grands pays de mieux de se prémunir, favorisant ainsi la hausse des prix sur les marchés internationaux.
Le rapport pointe par ailleurs la recrudescence de la pauvreté chez les petits producteurs avec des effets durables sur le développement notamment chez les enfants. Les carences nutritionnelles chez ces derniers au cours des 1000 premiers jours qui suivent la naissance seraient significativement marquantes. La hausse des prix alimentaires bénéficie davantage aux   producteurs disposant déjà de ressources productives par rapport aux plus pauvres qui achètent plus qu'ils ne produisent.

Cette hausse des prix favoriserait l'investissement durable dans l'agriculture, une stratégie fortement encouragée par le rapport, qui mise par ailleurs sur la productivité agricole et l'ouverture généralisée à la concurrence pour garantir la sécurité alimentaire à long terme.

Hiba El Dahr, Centre d'études et de prospective

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09/10/2011

Les fermes verticales au secours de la sécurité alimentaire ?

 Les travaux de Dickson Despommier mettent en avant les avantages des fermes verticales au Moyen-Orient et en Europe comme solution possible aux défis du changement climatique et à la problématique d'approvisionnement alimentaire des villes en quantité et en qualité.

Les procédés hydroponiques et aéroponiques qu'il préconise en culture "hors sol" permettraient ainsi d'économiser 70% de l'eau d'irrigation, d'augmenter simultanément le volume d'eau potable disponible et de qualité, et d'assurer des rendements suffisants tout en économisant de l'espace.

Si le concept est déjà en cours de développement au Japon, en Corée du Sud, aux Pays-Bas, en Angleterre et aux Etats-Unis, l'auteur prévoit sa généralisation dans de nombreux pays Européens mais aussi au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, régions largement importatrices et menacées par l'insécurité alimentaire. Les cultures en terrasse et sur les toits sont actuellement encouragées en Égypte (un des pays les plus peuplés de la région où l'agriculture urbaine constitue une source d'alimentation essentielle au citadins) et des projets agricoles futuristes sont en cours de réalisation aux Émirats. "Masdar City", proche d'Abu Dhabi, serait ainsi un projet urbain modèle pour la région, avec une empreinte carbonique égale à zéro, des fermes verticales intégrées dans l'environnement bâti et la mise à disposition de technologiques durables et d'énergies renouvelables.

Source : La Lettre de veille du CIHEAM n°18, septembre 2011, "Agricultures urbaines en Méditerranée"

Hiba El Dahr, Centre d'études et de prospective

22/09/2011

Achats de terres à l'étanger

Oxfam a sorti un nouveau bilan sur les investissements fonciers internationaux où il avance que dans les pays en développement, 227 millions d’hectares, soit la superficie de l’Europe de l’Ouest, ont été vendus ou loués depuis 2001, principalement à des investisseurs internationaux. La majeure partie de ces opérations ont eu lieu ces deux dernières années, selon une étude menée actuellement par le Land Matrix Partnership.

Le rapport présente une analyse d’ensemble avant de présenter des cas précis dans 5 pays (Ouganda Sud Soudan, Indonésie, Guatemala et Honduras).

10:31 Publié dans Développement, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

18/08/2011

L'OMC lance l'initiative « Made in the World »

L'initiative MiWi ou “Fabriqué dans le monde” a été lancée par l'OMC pour encourager le partage d'expériences concernant l'analyse des échanges commerciaux sur la base de la valeur ajoutée. Cette initiative remet en cause les statistiques nationales qui reflètent de manière partielle la distribution de la valeur ajoutée créée dans les filières mondialisées.

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Un exemple agricole : Une huile d'olive commercialisée en France mais conditionnée en Italie peut ainsi provenir d'un assemblage d'huiles marocaines et tunisiennes, avant d'être consommée en France.

Selon l'OMC, « Made in the World » n'a pas la prétention de devenir un label qui remplace la mention du pays d'origine. Il s'agit d'un simple outil d'analyse.

Hiba El Dahr
Centre d'études et de prospective (CEP)


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