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23/11/2012

Cartographie du monde coopératif

2012 a été déclarée « année des coopératives agricoles » par l'ONU. Parmi les publications qui ont vu le jour dans ce contexte, on peut noter l'étude du cabinet PriceWaterhouseCoopers (PWC) : Cartographie et grands enjeux du monde coopératif agricole à l’échelle mondiale. Selon cette étude, en Europe, le chiffre d'affaires des 40 premières coopératives du secteur représente 60% des 40 premières industries agroalimentaires non coopératives. Mais selon PWC, les performances économiques des coopératives sont moindres et des enjeux d'amélioration de leurs capacités d'autofinancement demeurent face aux pressions concurrentielles s'exerçant au sein du secteur agroalimentaire à l'échelle internationale.

Côté recherche, le département Sciences pour l'Action et le Développement de l'INRA poursuit ses travaux sur le sujet, avec notamment la publication récente d'un document de synthèse : Affirmer le modèle coopératif agricole français entre ancrage territorial et développement international, posant la question du maintien des spécificités coopératives face aux nécessités d'adaptation et abordant différents enjeux autour de la complexification de l'organisation des coopératives, leur liens au territoire et leur gouvernance.

 Marie-Sophie Dedieu, Centre d'études et de prospective

 Sources : PWC, INRA

 

 

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21/11/2012

Nouvelles estimations de la faim dans le monde

L’état de l’insécurité alimentaire dans le monde 2012 de la FAO présente de nouvelles estimations du nombre et de la proportion de personnes sous-alimentées à partir de 1990, définies du point de vue de la répartition des disponibilités énergétiques alimentaires. Selon ces estimations, en 2010–2012, la sous-alimentation chronique touche près de 870 millions de personnes, soit un habitant de la planète sur huit. L’écrasante majorité (850 millions) vit dans des pays en développement.

FAO faim.jpg

 

L’évolution favorable, à partir de 1990, des estimations de la sous-alimentation, laisse penser qu’en matière de lutte contre la faim, les progrès enregistrés ont été plus prononcés que ce qu’on pensait auparavant. Cependant, c’est surtout avant 2007–2008 qu'ils ont été faits. Ils ont ensuite accusé un ralentissement. Et si certains pays ont connu des améliorations notables, en particulier en Asie du Sud-Est, l'Afrique subsaharienne a vu le nombre de personnes sous-alimentées croître au cours des deux dernières années, de 175 à 239 millions.

Selon la FAO, des systèmes de protection sociale (ciblés sur les plus vulnérables), une productivité accrue des petits exploitants, ou encore un rôle de l’État plus important (routes, stockages, sécurité juridique des propriétaires, etc.) sont nécessaires pour atteindre les Objectifs du millénaire en matière de réduction de la faim.

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

Source : FAO

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25/10/2012

Vers une politique agricole commune pour les pays de la Méditerranée ?

L'Institut de prospective économique du monde méditerranéen (IPEMED) vient de publier un rapport présentant un bilan des échanges agricoles et agroalimentaires méditerranéens et des investissements directs étrangers dans ces pays. Le diagnostic de la situation actuelle et les tendances prévisibles à l’horizon d’une génération pour les secteurs agricole, agroalimentaire et les zones rurales des onze PSEM (pays du sud et de l'est de la Méditerranée font ressortir les facteurs clé suivants

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24/10/2012

Le Bhoutan se donne 10 ans pour transformer son agriculture en agriculture 100% biologique

Le Premier ministre du Bhoutan, Jigmi Thinley, a annoncé lors du congrès de la Fédération internationale des mouvements d’agriculture biologique (International Federation of Organic Agriculture Movements – IFOAM) l'objectif de passer à une agriculture 100% biologique dans les dix prochaines années.

Ce pays, dans lequel l'agriculture fait vivre 80% de la population, souhaite offrir de meilleurs débouchés à ses agriculteurs et promouvoir les techniques de culture traditionnelles : l'agriculture biologique leur semble adaptée aux petites exploitations et aux exploitations enclavées dans les montagnes et qui n'ont pas accès aux intrants chimiques.

Il espère également se démarquer de son puissant voisin et concurrent, l'Inde, en occupant ce créneau. Cette transition nécessitera toutefois d'accompagner les agriculteurs dans cette voie et d'accroître fortement les formations aux agriculteurs.

Source : IFOAM 

 

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23/10/2012

La gestion des grandes marques particulièrement complexe dans l'agroalimentaire

Le classement des 100 plus grandes marques mondiales en 2012 a été publié par Interbrand. On y retrouve 15 marques du secteur agroalimentaire, parmi lesquelles le n°1, Coca-Cola, ainsi que deux marques françaises : Danone (52) et Moët&Chandon (98).

D'après Interbrand, c'est dans le secteur agroalimentaire que la gestion des marques est la plus complexe de nos jours. En raison d'une part de la pression croissante sur les enjeux éthiques et de santé, qui n'existe pas dans d'autres secteurs, et d'autre part des marges étroites dans la vente de produits alimentaires, les leaders mondiaux doivent ajuster au plus près leur image aux préférences des consommateurs.

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22/10/2012

Inauguration du premier Mega Food Park en Inde

Le premier Mega Food Park (MFP) a été inauguré par le ministre de l’Agriculture indien dans l’Andhra Pradesh. Il s’agit de la concrétisation d’un programme ambitieux lancé en 2008 par le ministère des industries agroalimentaires pour favoriser les investissements dans la transformation agroalimentaire. Les MFP sont des zones industrielles spécifiques dédiées aux IAA.

Le présent MFP, d’une taille de 60 ha, dispose de toutes les installations pour accueillir des industriels (zones de stockage, laboratoires, chaîne du froid, chambres de mûrissage, lignes d’embouteillage, lignes pour fabrication de pulpes de fruits, etc). L’utilisation est prévue sur la base de location des installations ou de terrains. Une dizaine de projets de MFP ont été validés par le ministère des IAA. La mise en place de ces MFP bénéficie de subventions importantes (50 à 75 % du montant total des investissements hors terre).

 

Philippe Beyries, conseiller agricole à New Delhi

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15/10/2012

La complexité du réseau commercial alimentaire mondial et son impact sur la sécurité sanitaire alimentaire

Le transport mondial de denrées alimentaires a beaucoup augmenté ces dernières années, plus vite que la production alimentaire elle-même. Il s'agit de plus en plus souvent de produits transformés. Quelles conséquences cela a-t-il en termes de risques sanitaires ?

Une équipe internationale, rassemblant des chercheurs des États-Unis, de Hongrie, du Royaume-Uni et de Roumanie, a publié dans la revue scientifique en ligne PlosOne une étude sur le sujet. L'équipe a réalisé un modèle informatique du réseau agro-alimentaire mondial, à partir des indications de la base de données de l'ONU. Le noyau central de ce réseau correspond à sept pays : États-Unis, Allemagne, Pays Bas, France, Royaume-Uni, Italie et Chine, responsables de 30% du flux total.

Il a été constaté que les denrées alimentaires contaminées avaient plus souvent transité par trois de ces pays : États-Unis, Pays-Bas et Allemagne. Les conclusions de cette étude ont établi qu'en cas d'intoxication alimentaire liée à un produit importé, la traçabilité du produit serait très difficile à assurer, au vu de la complexité des circuits. L'étude conclut à l'intérêt de recourir, pour estimer les probabilités de présence d'un aliment contaminé, à une approche de calcul des probabilités de type bayésien. Par ailleurs, le partage de données entre les secteurs public et privé devrait être renforcé.

Une meilleure gestion des flux pourrait avoir deux autres effets positifs, en contribuant à éviter le gaspillage alimentaire et à réduire les impacts environnementaux négatifs liés aux transports.

Cette étude est particulièrement opportune compte tenu de la croissance attendue de la demande alimentaire d'ici 2030, qui entrainera immanquablement une augmentation des flux commerciaux.

Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective

Source : PlosOne

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10/10/2012

McDonald's va ouvrir son premier restaurant 100% végétarien en Inde

Le numéro un mondial du secteur prévoit d'ouvrir des fast food végétariens dans deux villes saintes d'Inde en 2013, afin de s'adapter aux traditions culinaires et religieuses. Ses premiers restaurants ouverts en 1996 ne proposaient déjà pas de viande de boeuf, animal sacré pour les hindouistes. La chaîne de sandwichs Subway ainsi que Domino's Pizza comptent déjà des points de vente uniquement végétariens dans le pays. Avec 271 restaurants seulement, sur 33 000 dans le monde, le marché indien est encore marginal pour Mc Donald's, mais la firme, qui envisage un potentiel important de développement du pays, le considère comme une priorité.

 Source : AFP 

 

09/10/2012

Stratégie agro-alimentaire de l'Irlande à l'horizon 2020

Le ministère de l'Agriculture irlandais a publié un bilan d'étape de son ambitieuse stratégie Food Harvest 2020 de développement du secteur agricole et agro-alimentaire. En matière de développement agricole, l'Irlande mise sur ses exportations. La stratégie fixe trois objectifs globaux à l'horizon 2020 : une hausse de 33% de la production agricole en valeur, une hausse de 31% des exportations et une hausse de 40% de la valeur ajoutée. Elle mise également sur la durabilité environnementale de la chaîne de production, dans un but de différentiation sur les marchés internationaux. Pour cela, les entreprises peuvent adhérer à un schéma volontaire, Origin Green.

 Cette stratégie avait été mise en place en 2010, au terme d'un processus transparent et participatif. Suite à une large consultation publique, dont l'ensemble des contributions sont en ligne, un Comité avait été mis en place pour élaborer des recommandations. Il était composé de représentants des organisations agricoles, de l'industrie, de la distribution, mais également des consommateurs, des organisations de défense de l'environnement, ainsi que d'économistes, banquiers et experts en finances publiques.

 Le document de stratégie se décline en plus de 200 recommandations issues de ce Comité. L'originalité du processus réside aussi dans l'importance accordée au suivi de la mise en œuvre. Afin de responsabiliser les acteurs, ce suivi est assuré par le même Comité, qui chaque année produit un document d'étape et définit les actions prioritaires de l'année. Le document d'étape de 2012 indique que parmi les 200 recommandations, 4% ont été réalisés, 39% sont en bonne voie, 49% ont fait l'objet de premières mesures et 7% n'ont pas encore été entamées.

Alexandre Martin, Centre d'études et de prospective

Source : Ministère de l'agriculture irlandais

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08/10/2012

Global Food Security Index

L'Economist Intelligence Unit, en partenariat avec l'entreprise DuPont, a construit un Index de sécurité alimentaire (Global Food Security Index) entendue au sens large, recouvrant les notions d'accessibilité (en termes de prix) et de disponibilité des produits, ainsi que de qualité sanitaire et nutritionnelle.

L'accessibilité comprend ainsi, entre autres, la part de budget consacrée à l'alimentation et les prix des produits alimentaires importés. La disponibilité est mesurée par la dépense publique en recherche et développement dans l'agriculture, l'état des stocks ou encore des infrastructures. Quant à la qualité, elle est reflétée notamment par l'existence de normes nutritionnelles, la disponibilité en micronutriments et le degré de diversification des régimes alimentaires.

Au total, 25 indicateurs ont été documentés et 105 pays classés selon cet Index. La France se situe à la 4e place de l'index global et à la 2e place pour la qualité sanitaire et nutritionnelle.

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Le rapport met en évidence des corrélations telles celle entre l'accès au financement pour les agriculteurs et la sécurité alimentaire globale. Cet index sera actualisé tous les trois mois pour prendre en compte les fluctuations de prix.

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

 Source : Global Food Security Index

05/10/2012

San Francisco s'engage dans le développement de l'agriculture urbaine

Fin juillet, la ville de San Francisco a adopté un programme de soutien à l'agriculture urbaine, doté en propre de 120.000 dollars et d'un emploi à temps plein. Avec ce guichet unique, elle entend mieux coordonner ses interventions sur un domaine d'activité en pleine expansion, pour lequel elle dépense de l'ordre de 550.000 dollars par an. Un inventaire des parcelles cultivables doit être réalisé d'ici la fin de l'année, y compris les toits d'immeubles. La ville pourra ainsi définir un « Plan stratégique » pour l'agriculture urbaine et prioriser les projets en attente.

Cette décision fait notamment suite à la mise à jour du droit de l'urbanisme en 2011, avec la définition d'une neighbourhood agriculture (sur des micro-parcelles), d'une large scale urban agriculture (sur des lots de plus d'un acre, soit 0,4 ha) et d'un régime juridique favorable à la distribution-commercialisation des produits et précisant les règles de cohabitation avec les autres occupations du sol (notamment les habitations).

Ce Plan stratégique vise notamment à faciliter l'accès des community gardens, en manque d'espace, aux terrains municipaux. Les community gardens peuvent être comparés aux jardins ouvriers et aux jardins partagés français, en ce qu'ils procèdent d'une démarche d'animation sociale et d'insertion des minorités. Dans un contexte de crise économique, le jardinage de ville et l'auto-consommation de subsistance prennent une place croissante dans l'alimentation des ménages pauvres.

Florend Bidaud, Centre d'études et de prospective

Source : Mairie de San Francisco


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03/10/2012

Évaluation des politiques agricoles de l'OCDE

L'OCDE innove avec l'intégration, dans l'édition 2011 du rapport annuel de suivi-évaluation des politiques agricoles, de certains pays émergents : Afrique du Sud, Brésil, Chine, Russie, Ukraine.

Comme à l'accoutumée, l'analyse est centrée sur l'évolution de « l'estimation du soutien au producteur », ramené à la valeur de la production agricole. Du fait de la hausse des prix agricoles, l'année 2010 est marquée par une réduction mécanique de cet indicateur : 18% en 2010 contre 22% en 2009.

À noter que les États-Unis se démarquent par un ratio aides / valeur de la production relativement bas, à hauteur de 7%, ce qui s'explique en partie par le caractère anticyclique de la politique agricole américaine (niveau d'aides variable avec la conjoncture).

 Marie-Sophie Dedieu, Centre d'études et de prospective

 Source : OCDE 

25/09/2012

Alimentation : des différences culturelles encore bien ancrées

Selon un sondage réalisé par Monster auprès de 17 300 salariés européens (dont 2420 français), la culture du déjeuner varie très sensiblement d’un pays à l’autre du continent. Les salariés d’Europe de l’Est sont les plus nombreux à prendre un vrai repas à table, une habitude notamment observée chez plus de 60 % des salariés tchèques. En France, 48% des salariés prennent quotidiennement un vrai déjeuner à table, contre 34% des Européens en moyenne, et seulement 8% des Suédois et 6 % des Danois. 24% des salariés français en profitent pour « faire une balade et manger un petit en-cas » et la même proportion se contente d'un sandwich au bureau (4% seulement sautent le déjeuner).

 Cette enquête indique qu'à l’heure où la mondialisation semble entraîner une certaine uniformisation des modes de vie, la conception de l'alimentation demeure différente selon les pays, comme le montre également une étude TNS Sofres : plaisir essentiel en France et en Allemagne, elle s’impose avant tout comme une nécessité aux États-Unis ou encore en Russie. En France, Allemagne, Espagne et Russie, bien manger est associé à la recherche de diversité pour 6 consommateurs sur 10, ce qui est moins le cas en Grande-Bretagne (42 %), aux États-Unis (28 %) et en Chine (33 %). La convivialité est prisée en France et en Allemagne, beaucoup moins dans les pays anglo-saxons. Quant à la vision altruiste de l’alimentation (“faire plaisir aux autres”), elle inspire uniquement les consommateurs français et allemands et n’émerge dans aucun autre pays.

 

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

 

Sources : Monster, TNS-Sofres

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24/09/2012

Changement climatique et prix des produits alimentaires

L'ONG Oxfam a publié une étude sur les conséquences du changement climatique, et notamment des « événements extrêmes » (sécheresses, inondations et vagues de chaleur), sur les prix de l'alimentation à l'horizon 2030. En effet, les recherches se sont focalisées jusqu'ici sur l'impact d'un changement climatique graduel, or, comme l'a montré la sécheresse dans l'Ouest américain cette année, un seul événement climatique extrême peut entraîner une envolée des cours très forte et très rapide.

 L'étude, réalisée par l'Institute of Development Studies, se base sur le modèle d'équilibre général GLOBE. L'impact sur les rendements a été modélisé à partir des événements climatiques passés sur la période 1979-2009. Les projections centrales montrent que le prix moyen des produits de base pourrait doubler entre 2010 et 2030, et que les prix à l'export de plusieurs céréales connaîtraient de fortes hausses : + 177% pour le maïs, + 120% pour le blé, + 107% pour le riz raffiné.

 Un scénario plus pessimiste est également envisagé, en cumulant d'autres facteurs de volatilité comme des politiques "inadaptées" (restrictions à l'exportation).

 Selon cette étude, le monde deviendrait encore plus dépendant des exportations américaines de blé et de maïs, et certaines régions, comme l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, risquent d'être encore plus vulnérables aux hausses de prix.

 Pour accroître la résistance du système alimentaire mondial, l'ONG préconise une augmentation de l'investissement public dans l'agriculture, la capitalisation par les pays développés du Fonds vert pour le climat, et plus généralement des efforts d'adaptation mais également d'atténuation du changement climatique.

 

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

 Source : Oxfam


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21/09/2012

Aux États-Unis, une actualité chargée en matière de limites de position

Le 25 septembre 2012, la CFTC, le régulateur américain des marchés dérivés de matières premières, a rendu public le paiement par la société Sheenson Investments Ltd., basée en Chine, d’un montant de 1,5 million de dollars (amendes et dommages) au titre des positions excessives prises par cet opérateur sur les marchés de l’huile de soja (février-mars 2009) et surtout du coton (janvier-juillet 2011). Il s’agit d’une des plus importantes sommes jamais versées à ce titre.

 Sur le contrat coton n°2 (ICE), à plusieurs occasions, la société Sheenson et son fondateur M.Ge ont violé les limites établies par la CFTC, tant les limites all month (dépassement de près de 8%) que les limites single month (dépassement de plus de 17%). Reuters estime que l’ensemble des positions détenues sur le coton par cette seule société à cette période à une valeur notionnelle de 510 millions de dollars. La société Sheenson a ainsi détenu à elle seule près d’un huitième des positions ouvertes sur contrats et options sur coton.

Ces faits jettent une lumière nouvelle sur la flambée constatée sur ce marché début 2011 (graphique ci-dessous). Une flambée que les analystes avaient peine à expliciter par les seuls fondamentaux de marché :

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Deux jours plus tard, le 27 septembre, la CFTC indiquait cette fois que la banque JP Morgan Chase était contrainte de verser 600 000 dollars également pour cause de dépassement des limites fédérales sur le coton (à l’automne 2010). Dans ce second cas, l’enquête a mis en cause une défaillance du système de surveillance automatique des limites. Ce même jour, la banque Australia and New Zealand Banking Group Ltd était elle aussi contrainte de verser 350 000 de dollars d’amendes pour des positions excessives sur blé et coton.

 

Pierre Claquin, Centre d'études et de prospective

 

Source : CFTC

 

 

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