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27/08/2010

L'Algérie veut réduire sa dépendance alimentaire

Dans les dix prochaines années, l’Algérie veut multiplier par dix ses exportations agroalimentaires. «La nouvelle politique de renouveau agricole et rural à l’horizon 2025 vise à accroître la sécurité alimentaire et à réduire la facture des importations», explique Laurent Damasse, conseiller Export à la Mission économique – Ubifrance à Alger.

La dépendance alimentaire de l’Algérie est forte pour certains produits : 57% pour le lait, 70% pour les céréales, 95% pour l’huile, 100% pour le sucre.

La France est sont premier fournisseur, avec 15,7 % du marché des biens alimentaires algérien.

Source : MOCI

17/08/2010

Pénuries d'eau en Asie

Selon le Strategic Foresight Group, think tank indien, les bassins versants de l’Himalaya en Chine, Inde, Bangladesh et Népal, qui abritent près de 20% de la population de la planète, connaîtront d’ici 20 ans une réduction drastique de leurs ressources en eau du fait du réchauffement climatique .

Le Fleuve Jaune en Chine et le Gange en Inde, seront les cours d’eau les plus touchés, avec une perte estimée de 15% à 30% de leur débit du fait de la fonte des glaciers himalayens. D’ici 20 ans, les quatre pays d’Asie auront perdu 275 millions de milliards de m3, soit plus que la quantité d’eau totale disponible au Népal aujourd’hui.

Dans le même temps, la pression sur l’eau, notamment pour l’agriculture qui consomme en Chine plus de 60% de la ressource, ira en augmentant. En cumulant les autres facteurs (érosion des sols, inondations, pollution...), le think-tank prévoit une baisse de 30% à 50% des rendements en blé et en riz, en Chine et en Inde. Cela entrainera logiquement une hausse des importations de ces denrées de l’ordre de 200 à 300 millions de tonnes, faisant grimper les prix mondiaux.

Le Strategic Foresight Group appelle à un partage renforcé des données et à une politique conjointe de la gestion des ressources en eau, clé d’une diplomatie de l’eau.

Le résumé de l'étude (8 p.)

16:22 Publié dans Climat, Environnement, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : eau |  Imprimer | | | | |  Facebook

29/07/2010

Le Brésil, acteur du développement économique

Le Brésil fait parler de lui du fait de son développement économique et de son rôle géopolitique croissant. Mais il commence également à s'insérer discrètement dans le club des pays contributeurs à l'aide au développement.

Bien que lui-même toujours bénéficiaire de celle-ci et encore confronté à des problèmes de pauvreté dignes du Tiers-monde, le Brésil rejoint la Chine et l'Inde parmi les pays émergents qui souhaitent appuyer le développement des pays les moins avancés. Entre son aide bilatérale, la coopération technique financée par d'autres instituts publics brésiliens, sa contribution aux programmes de l'ONU et les prêts commerciaux consentis par sa banque de développement, The Economist estime que l'aide directe totale du Brésil en 2010 pourrait atteindre 4 milliards de dollars. C'est moins que la Chine, mais au même niveau que l'aide au développement du Canada ou de la Suède.

 

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Le Brésil est particulièrement apprécié pour son expertise technique en agronomie et en irrigation, ainsi que pour les déclinaisons de son modèle d'aide sociale Bolsa Família. L'aide technique brésilienne vise également à développer les filières de transformation d'éthanol afin d'accroître la valeur d'un marché mondial sur lequel le pays est actuellement le fournisseur le plus compétitif.

Source : The Economist

Jo Cadilhon (Centre d'études et de prospective)

09:59 Publié dans Développement, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

03/07/2010

Le retour de la question alimentaire en Inde

Le 19 juin 2010, lors d’un discours prononcé à l’occasion du cinquantenaire de l’université d’agriculture et de technologie G. B. Pant, le Premier ministre indien Manmohan Singh a réaffirmé le rôle primordial de l’agriculture pour son pays.

 Selon lui, le taux de croissance actuel de la production agricole indienne, évalué à près de 2%, devrait être doublé. La possibilité d’étendre la superficie des terres cultivées et irriguées ayant atteint ses limites, la solution réside dans l'amélioration des rendements, qui sont encore très inférieurs à ceux de la Chine ou du Vietnam pour le riz.

 Le Premier ministre, qui a souligné que, depuis la révolution verte, les technologies agricoles n’avaient pas connu de percée décisive, a appelé les centres de recherche à relever le défi.

 L’Inde doit nourrir environ 17% de la population mondiale avec 2,3% de la superficie des terres émergées et 4% des ressources en eau douce.

16:56 Publié dans Mondialisation et international, Sécurité alimentaire | Lien permanent | Tags : inde |  Imprimer | | | | |  Facebook

01/07/2010

Cessions d’actifs agricoles à des investisseurs étrangers

Le CAS (Centre d'analyse stratégique) a rendu public son rapport sur les cessions d’actifs agricoles à des investisseurs étrangers dans les pays en développement.

Après une première partie de diagnostic, qui montre que les cessions d'actifs agricoles devraient s'amplifier dans le futur et que ces investissements, s’ils sont mal préparés et mal conduits, peuvent entraîner de graves dommages sociaux et environnementaux, la seconde partie présente des pistes de régulation de ce phénomène.

Cette régulation pourrait s’appuyer sur deux principes :

- Un apport de capital massif dans les filières agricoles des pays du Sud

- Une «responsabilisation» de ces investissements, qui pourrait passer par la création d’un label «Agro Investissement Responsable». Elle devrait également s’appuyer sur les institutions internationales qui réfléchissent activement sur ce sujet, et sur une action déterminée de l’Union européenne et de la France pour aider les pays hôtes à négocier avec les investisseurs.

Le dossier de presse (18 p.)

Le rapport (102 p.)

Voir aussi le rapport récent de l'IIED

10:54 Publié dans Développement, Mondialisation et international, Sécurité alimentaire | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

24/06/2010

Des alternatives aux acquisitions massives de terres dans les pays en développement

Un rapport publié le 22 juin 2010 par l'Institut international pour l'environnement et le développement (IIED) et commandité par la FAO, le Fonds international pour le développement agricole (FIDA) et l'Agence suisse pour le développement et la coopération (SDC) montre comment les investissements dans l'agriculture des pays en développement peuvent être structurés en alternative aux acquisitions massives de terres.

Il présente divers types de collaboration dont les gros investisseurs et les petits paysans peuvent tirer des avantages réciproques, en les répartissant en six grands chapitres: agriculture sous contrat, contrats de gestion, fermage et métayage, joint ventures, coopératives fermières et liens amont-aval.

Aucun modèle unique ne semble l'emporter comme panacée valable en toutes circonstances pour les petits agriculteurs. Pour offrir des avantages aux exploitants tout en gardant un attrait pour les investisseurs, chaque contexte spécifique doit prendre en compte le régime foncier local, les politiques, la culture, l'histoire, et les considérations biophysiques et démographiques.

 Il indique que les directives internationales en matière d'investissement agricole devraient promouvoir les modèles d'investissement qui offrent davantage d'opportunités aux petits agriculteurs locaux.

Le rapport (116 p.)

 

11:27 Publié dans Développement, Mondialisation et international, Production et marchés | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

18/06/2010

Perspectives agricoles à l'horizon 2019

L'OCDE et la FAO ont publié le 15 juin leurs dernières prévisions conjoncturelles pour les dix prochaines années. Les principales hypothèses utilisées pour réaliser ces prévisions sont une reprise économique mondiale et une hausse des couts de l'énergie. Au final, l'OCDE estime que les prix des produits agricoles sur la prochaine décennie pourraient être supérieurs aux prix observés entre 1997-2006, soit avant la flambée des prix. Cela est valable aussi bien pour les produits végétaux que pour les produits animaux (à l'exception de la viande de porc). Les plus fortes hausses concernent les huiles végétales et les produits laitiers (beurre) avec des hausses de plus de 40% en termes reels.

Les pays en développement pourrait être la principale source de croissance de la production agricole mondiale, de la consommation et des échanges : (cliquer pour aggrandir)

 

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L'OCDE et la FAO reconnaissent que ces prévisions se fondent sur des hypothèses de conditions «normales» et ne prennent donc pas en compte des nombreuses incertitudes sur les conditions climatiques, les facteurs macroéconomiques ou les interventions publiques. Ils recommandent des actions publiques pour faire face aux conséquences négatives de la volatilité, notamment le maintien de stocks de sécurité de produits alimentaires.

Pierre-Emmanuel Lecoq (CEP)

 

La synthèse (100 p)

16/06/2010

Programme américain Feed the future

Les Etats-Unis ont présenté leur futur plan de soutien aux programmes alimentaires dans le monde, intitulé Feed the future. Le gouvernement américain s'est engagé à investir 3,5 milliards de dollars sur trois ans afin de faire reculer le nombre de personnes en sous-alimentation et de garantir la stabilité géopolitique des pays en voie de développement.

Les efforts seront concentrés sur une vingtaine de pays : douze en Afrique sub-saharienne, quatre en Amérique centrale et quatre en Asie. Les programmes structurels porteront autant sur les infrastructures et la formation que sur l'amélioration des performances agronomiques. Près de 10 % des fonds financeront des programmes de recherche appliquée.

Selon le directeur de l'USAID, l'Agence américaine pour le développement international, le programme Feed the Future permettra une augmentation sensible des revenus de 40 millions de personnes pour la décennie à venir. Les investissements visent particulièrement les femmes. En effet, des études montrent qu'une meilleure place des femmes dans l'agriculture fait croître le chiffre d'affaires de 10 %, grâce à une utilisation plus raisonnée des bénéfices, vers les besoins familiaux et l'achat de nouveaux intrants agricoles.

 

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Guide de présentation de Food the Future (41 p.)

 

11/06/2010

Gestion des ressources naturelles : un accord innovant

Les 21 grands groupes forestiers et transformateurs de pulpe, qui détiennent les droits d'exploitation de 70% de la forêt boréale du Canada, ont signé un accord avec 9 associations écologistes reconnues (dont Greenpeace) dans le domaine de la conservation de la biodiversité. Ayant réussi à se libérer de leurs rôles stéréotypés, les parties prenantes ont trouvé un terrain d'entente via la responsabilité sociale des entreprises : répondre aux demandes de la société tout en continuant à faire des bénéfices.

 

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Cet accord montre que les environnementalistes ont intérêt à inclure dans leur stratégie les grands acheteurs industriels (ici de papier et de bois) qui peuvent amener les producteurs à des pratiques plus durables de gestion, tout en continuant à recevoir un produit qui convienne à leur propre activité.

De tels accords, mêlant stratégies commerciale et environnementale, ont déjà été mis en oeuvre au Brésil dans les secteurs du soja et de l'élevage bovin, ainsi que sur les conditions de travail dans le secteur de la canne à sucre.

Jo Cadilhon (CEP)

Source : The Economist

 

20/05/2010

L'Algérie sur la voie de l'auto-suffisance en céréales ?

Pour la première fois depuis 1970, l'Algérie est devenu exportateur de céréales grâce à une belle campagne agricole en 2008-09 au cours de laquelle le pays a récolté 11 millions de tonnes d'orge, une production record qui permet de couvrir les besoins nationaux pour les trois années qui viennent, diminuant au même temps fortement la facture céréalière. L'Office national interprofessionnel des céréales (OAIC) a été autorisé par le ministère de l'Agriculture et du Développement Rural algérien à exporter une partie de la production d'orge de 2009 (environ 0,3 millions de tonnes). Le ministère a précisé que cette exportation pourrait prendre la forme d'un échange contre du blé tendre que l'Algérie continue d'importer. Parmi les pays ciblés par cet échange, on compte les fournisseurs traditionnels de l'Algérie en céréales : Union européenne, États- Unis et Canada.

Ancien « grenier de Rome », le pays avait vu une dégradation de son agriculture depuis l'indépendance et importait massivement des céréales pour couvrir ses besoins en blé tendre et orge. Aujourd'hui, elle semble être devenue auto-suffisante en orge et en blé dur (réduction des importations du 80%). Les réformes introduites depuis 2001 avec le Plan National de développement de l'agriculture (PNDA) ont pu aider à cette transformation. Cette volonté politique semble se poursuivre puisque le gouvernement d'Ahmed Ouyahia a annoncé un programme d'investissement de 1,3 milliards d'euros, soit l'équivalent des économies réalisées grâce à la baisse des importations alimentaires, pour construire des silos et doubler les capacités de stockage du pays à l'avenir.

 

Source : CIHEAM

 

14/05/2010

Le vin dans le monde à l'horizon 2050

La Commission "Vins & Spiritueux" de l'association des Conseillers du commerce extérieur a rendu public un rapport intitulé "Le vin dans le monde à l'horizon 2050".

Le rapport souligne que la consommation mondiale de vin parait installée dans un courant durablement ascendant, avec cependant des incertitudes pouvant infléchir cette tendance, en particulier eu égard aux questions de santé. La demande mondiale, qui régresse dans les pays "traditionnels", se déplace de nouvelles zones de consommation, avec des consommateurs différents dans leur approche de ce produit.

Le rapport s'étend largement sur les deux sujets de craintes que sont la santé publique et l'impact du changement climatique sur des déplacements des zones de production.

Enfin, il analyse les évolutions du marché, des techniques, la filière, les principales zones de production : Europe, "Nouveau Monde" constitué de l'Afrique du Sud, de l'Argentine, de l'Australie et des États-Unis et "Nouveau nouveau monde" - Brésil, Chine, Inde, Afrique du Nord, Bulkarie, Géorgie, Hongrie, Ukraine - qui constitue un nouvel eldorado pour le monde du vin.

Le rapport (31 p.)

 

14:22 Publié dans Climat, Filières agricoles, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

07/05/2010

La compétitivité de l'agriculture néozélandaise menacée

L'agriculture néozélandaise a toujours été considérée comme très compétitive. Cependant, un rapport de KPMG indique que son avantage comparatif pourrait s'éroder dans les cinq prochaines années face à ses concurrents de d'Amérique du Sud, de Chine et d'Asie centrale, des pays qui ont des coûts du travail et du foncier plus bas, et qui sont plus près géographiquement des marchés émergents.

La Nouvelle-Zélande a 5 ans pour adopter un modèle de production plus efficient, selon le rapport, en investissant massivement dans la sicence, la technologie et les infrastructures pour produire une alimentation de qualité et gagner en valeur ajoutée. Le gouvernement doit également développer une meilleure politique de gestion des ressources en eau et améliorer les techniques de traçabilité.

Le rapport de KPMG (64 p.)

 

 

05/05/2010

Crise de 2008, les facteurs d'explication

Entre 2003 et 2008, les prix nominaux du maïs et du blé ont doublé, tandis que ceux du riz ont été multipliés par trois en l'espace de quelques mois. De nombreux facteurs ont été avancés pour expliquer cette envolée, dont la spéculation, la dépréciation du dollar, la réduction des stocks...

En reprenant l'évolution des prix produit par produit, l'IFPRI montre l'influence des décisions de restrictions d'exportations ou d'importations massives, en particulier pour le marché du riz ; et souligne l'insuffisance de nombreuses études dans l'explication de la crise alimentaire (ne prenant généralement pas en compte les réponses psychologiques des traders et les stratégies politiques).

Le prix du pétrole, la demande en biocarburants, la faiblesse du dollar ont créé des premières tensions sur les hausses de prix mais qui ont causé ensuite des stratégies commerciales engendrant les forts mouvements de prix (succession de restrictions massives d'exportations, importations dans des mouvements de panique, et l'IFPRI évoque le "Dilemne du prisonnier" pour expliquer ces comportements).

Suite à son analyse, l'IFPRI recommande dans sa conclusion d'établir des accords commerciaux multilatéraux prohibant les interdictions d'exportations, mais suffisamment flexibles pour laisser des marges de manœuvres, notamment pour des politiques commerciales (barrières tarifaires...) garantissant une certaine stabilité des prix sur les marchés intérieurs. L'IFPRI critique les accords OMC qui accordent une place centrale à l'ouverture aux importations mais qui considèrent peu le maintien des marchés exports ouverts.

Marie-Sophie Dedieu

L'étude de l'IFPRI Rethinking the global food crisis. The role of trade shocks (36 p.)

 

22/04/2010

L’emploi agricole amortit la crise en Turquie

Sous l'effet de la crise économique (-5% de PIB en 2009), le taux de chômage en Turquie est passé de 10,6% fin 2008 à 14% fin 2009. Mais cette hausse serait nettement plus forte sans l'emploi agricole qui joue un rôle d'amortisseur de la crise. En effet, hors agriculture, le taux de chômage est passé à 16,6% fin 2009, après avoir atteint 19% au début de la même année.

L'agriculture adoucit les conséquences de la crise en offrant des possibilités d'emplois aux travailleurs les moins qualifiés. Le secteur primaire emploie encore 26% de la population active, soit plus de cinq millions de personnes.

Cette part s'est réduite (40% de la population active travaillait dans le secteur en 1999), sous l'effet de la modernisation rapide du pays. Mais avec la crise, l'emploi agricole connaît une remontée sensible (+640.000 emplois en 2009), signe d'un retour de la main d'œuvre vers les villages.

Selon Seyfettin Gürsel, directeur du centre de recherches économiques et sociales de l'université Bahçesehir d'Istanbul, "l'emploi agricole, inhabituellement haut, stabilise le taux de chômage".

Il est probable que le même phénomène soit à l'œuvre dans d'autres pays encore très agricoles, comme certains pays d'Europe centrale et orientale.

Source : Econostrum info

 

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14/04/2010

Les pays du bassin méditerranéen s'éloignent de la diète méditerranéenne

Une étude menée par la Fondation Diète méditerranéenne, basée en Espagne, sur les modes de consommation alimentaire dans 41 pays (méditerranéens, européens et autres grands pays du Monde) entre 1961 et 2003 à partir des données de la FAO tente de calculer leur taux d'adhérence à la Diète Méditerranéenne.

Les données de l'étude soulignent un éloignement progressif des pays méditerranéens par rapport à la Diète méditerranéenne. La Grèce est le pays qui s'en éloigne le plus, suivie de l'Albanie, de la Turquie et de l'Espagne. En revanche, les pays méditerranéens de la rive Sud et de l'Est sont ceux qui continuent à montrer le profil alimentaire le plus proche de la Diète méditerranéenne, malgré les changements rapides constatés ces dernières années dans les modes de consommation des populations de ces pays.

Paradoxalement, les pays de l'Europe de la rive nord et d'autres pays du monde convergent de plus en plus vers le modèle alimentaire méditerranéen.

Le rapport veut alerter sur ces tendances et signaler l'importance de la préservation de la Diète méditerranéenne pour la santé et l'environnement.

Source: Ciheam, Fundación Dieta Mediterránea.

A lire également : La Diète méditerranéenne. Richesse commune et modèle de développement durable pour la région (Ciheam)


 

14:05 Publié dans Alimentation et consommation, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook