01/02/2013
Grandes cultures : quelles compétences pour les chefs d’entreprise en 2020 ?
Vivéa, fonds pour la formation des entrepreneurs du vivant, a lancé, avec l'aide de Futuribles, une démarche prospective sur l'évolution des compétences nécessaires des chefs d'exploitations en grandes cultures à l'horizon 2020. Une publication en résume les principaux points.
Les chefs d’entreprise en grandes cultures estiment que leur environnement a changé, qu’ils ont des difficultés à avoir de la lisibilité sur le devenir de leur exploitation, compte tenu de la forte volatilité des prix et du contexte d’incertitude de plus en plus prégnant. Un travail descriptif de ce métier a d'abord été réalisé sur la base d'entretiens individuels. Il ressort de cette photographie qu'il s'agit d'un métier de réseaux, qui suppose d'accepter un fort degré d'incertitude et qui regroupe une multitude d'activités faisant appel à des savoirs très variés (suivi administratif, management, etc).
Un groupe de travail a ensuite construit des scénarios exploratoires sur l'évolution des chefs d'exploitation en grandes cultures et de leur environnement à l'horizon 2020. Le premier scénario, « L’agriculture sous forte contrainte » prolonge les tendances actuelles. Le second, « L’agriculture moteur d’une nouvelle croissance » est un scénario optimiste, qui fait de l'agriculture (et notamment des grandes cultures) l'un des principaux secteurs de dynamisme économique pour la France. Le troisième, « Le règne des entreprises » généralise le profil de chef d’entreprise uniquement investisseur. Enfin, le quatrième est un scénario de crise.
Lors d'une journée de travail réunissant des chefs d'exploitation grandes cultures et des professionnels du monde agricole, les compétences prioritaires (utiles quel que soit le scénario) ont été identifiées : il s'agit notamment de toutes les compétences liées à l’analyse de l’information, à la prise de décision. La nécessité de disposer d’une culture économique générale est également pointée. Par ailleurs, un certain nombre de compétences liées à la commercialisation ont été signalées : savoir détecter les attentes des consommateurs et des transformateurs, savoir identifier les niches et choisir son mode de commercialisation.
Les compétences liées au management sont aussi de plus en plus nécessaires, avec le développement de l'externalisation : savoir déléguer, savoir gérer les conflits, savoir travailler en équipe, savoir organiser le travail sur l’exploitation, etc.
Enfin, il semble incontournable de préparer les chefs d’entreprise en grandes cultures à intégrer la notion de biodiversité et le concept « Produisons autrement ». Sur le plan des compétences, cela se traduit par la mise en œuvre d’itinéraires techniques adaptés au milieu de chacun et par la recherche de solutions innovantes locales.
L'objectif de VIVEA est à présent de disposer, sur les territoires de grandes cultures, d’une offre de formation cohérente au regard des compétences que les chefs d’entreprise en grandes cultures seront amenés à maîtriser pour développer et/ou pérenniser leur exploitation à l’horizon 2020.
Céline Laisney, Centre d'études et de prospective
Source : Vivéa
11:01 Publié dans Agriculteurs, Enseignement et recherche, Travail et emploi | Lien permanent | Imprimer | |
21/01/2013
Farm datings pour trouver un associé
Les farm datings organisés par des chambres d'agriculture sur le modèle des speed datings de rencontre, se multiplient depuis peu dans l'Ouest de la France, pour permettre aux exploitants ayant un associé sur le point de partir à la retraite de trouver un jeune pour le remplacer.
Source : Nouvel Observateur, 10/02/2013
10:45 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Agriculteurs, Travail et emploi | Lien permanent | Imprimer | |
14/01/2013
L'agriculture au centre du défi de l'emploi mondial
Alors que la Banque mondiale consacre son rapport annuel 2013 sur le développement à l'emploi, une publication du CIRAD vient alerter sur l'enjeu de l'appui aux agricultures familiales pour relever le défi de l'emploi, en particulier dans une région comme l'Afrique subsaharienne. Dans cette région, c'est en effet l'équivalent de la population actuelle des États-Unis (330 millions) qui arrivera sur le marché du travail dans les 15 prochaines années. Et près des deux tiers vivront dans les zones rurales.
Le rapport de la Banque mondiale souligne, pour les pays très agricoles, le besoin d'augmenter la productivité agricole d'un côté, et de créer des emplois non agricoles de l'autre. Mais Bruno Losch, du CIRAD, considère qu'en Afrique subsaharienne, c'est dans le secteur agricole qu'une création massive d'emplois est nécessaire. En effet, le contexte de mondialisation réduit drastiquement les possibilités de diversification économique de ces pays, et il n'est donc pas possible, selon lui, de reproduire dans cette région les modèles de transition qu'ont connus l'Europe, puis l'Amérique Latine et l'Asie.
Pour cela, l'article du CIRAD recommande de privilégier les agricultures familiales, d’appuyer le développement des filières de produits vivriers et d’accélérer la diversification rurale en renforçant les économies locales de façon durable.
Alexandre Martin, Centre d'études et de prospective
Sources : Banque Mondiale , CIRAD
16:33 Publié dans Mondialisation et international, Travail et emploi | Lien permanent | Imprimer | |
05/01/2013
L'emploi agricole en Europe
D'après Eurostat, 23 millions de personnes étaient employées dans près de 12 millions d'exploitations agricoles en 2010 dans l'UE-27. En équivalent temps plein, cela correspond à 9,7 millions d'UTA, la main-d'œuvre familiale en représentant 77% et les salariés permanents 15% et non permanents 8%. Ces proportions varient cependant beaucoup d'un pays à l'autre :
La Pologne a la plus grande population active agricole (1,9 million), suivie par la Roumanie (1,6 million), l'Italie (1 million), l'Espagne (0,9 million), la France (0,8) et l'Allemagne (0,5). Ces pays représentent 70% des emplois agricoles européens. La France et l'Espagne ont les surfaces cultivées les plus importantes.
L'agriculture biologique concerne 1,3% des exploitations européennes et 2,9% de la SAU.
L'Autriche arrive en tête de la part d'exploitations bio avec 13%, suivie par la République tchèque (7%), la Suède (6%), l'Estonie, la Finlande, l'Allemagne et le Danemark (5% chacun).
Source : Eurostat
16:07 Publié dans Exploitations agricoles, Travail et emploi | Lien permanent | Tags : bio | Imprimer | |
26/06/2012
Croissance de la formation continue des chefs d'exploitation
Selon le rapport annuel de VIVEA, 168.000 chefs d'exploitation agricole, entrepreneurs du paysage, de travaux agricoles ou forestiers et horticulteurs ont suivi au moins une formation financée par cet organisme en 2011. Les femmes représentent 19% du total (mais 30% des contributrices).
Le taux d'accès à la formation a atteint 21,5 % contre 12 % en 2009. Cette croissance est surtout due aux obligations du plan Ecophyto 2018 : en effet, 130.000 personnes ont été formées au Certiphyto en deux ans, soit 37 % des chefs d'entreprise. Pour la présidente de VIVEA, Christiane Lambert, « ce qui était perçu comme une contrainte est devenu un levier de changement ».
Le nombre de formations liées au volet environnemental du développement durable a continué d’augmenter en 2011, pour atteindre 35,9% des formations financées par VIVEA, soit 1,22 million d’heures/stagiaire. Abstraction faite du Certiphyto, ce sont 12% du total des formations financées qui concernent cette thématique, dont près du quart l’agriculture biologique, la pratique de la lutte intégrée ou d’une agriculture raisonnée.
D'autres formations innovantes sont testées : ainsi, en Rhône-Alpes, VIVEA a conduit depuis 2010, avec le soutien financier du FEADER, un dispositif expérimental d’ingénierie de formation sur le thème des circuits courts. Par ailleurs, VIVEA a lancé une démarche prospective visant à anticiper les compétences des chefs d’exploitation en grandes cultures à l’horizon d'une dizaine d'années.
Céline Laisney, Centre d'études et de prospective
Source : VIVEA
14:44 Publié dans 1. Prospective, Agriculteurs, Travail et emploi | Lien permanent | Imprimer | |
25/06/2012
Vieillissement de la population active agricole en Europe
La population active agricole européenne vieillit rapidement, selon une publication récente de la DG Agriculture et développement rural. Pour chaque agriculteur de moins de 35 ans, il y en a 9 de plus de 55 ans, une situation un peu plus prononcée dans les « anciens membres » que chez les nouveaux. En moyenne dans l'UE-27, les jeunes agriculteurs (moins de 35 ans) représentent 6% des exploitants, cette proportion étant la plus élevée en Pologne (12,3%), en République tchèque, en Autriche et en Finlande. D'un autre côté, les agriculteurs de plus de 55 ans représentent 55%des exploitants en moyenne dans l'UE-27 et jusqu'à 73,4% au Portugal et 70% en Bulgarie. En termes de surfaces, les jeunes agriculteurs cultivaient 8,6% des terres de l'UE-27 en 2007 et les plus de 55 ans, 37,3%.
La publication conclut que les jeunes agriculteurs sont confrontés à la difficulté d'accéder au foncier, mais qu'ils sont plus diplômés et plus performants économiquement que les plus âgés, ce qui renforce la nécessité d'aider les transmissions d'exploitation.
Céline Laisney, Centre d'études et de prospective
Source : « Generational Renewal in EU Agriculture: Statistical Background ». EU Agricultural Economic Briefs n° 6, juin 2012
14:42 Publié dans Agriculteurs, Travail et emploi | Lien permanent | Imprimer | |
21/03/2012
Portrait des installations
L’Observatoire national des installations et transmissions a publié pour la première fois une étude sur les installations aidées et non aidées par l’Etat, la situation du renouvellement des générations agricoles en France ainsi que le profil et la trajectoire des nouveaux installés.
Plusieurs phénomènes sont mis en évidence dans cette étude :
- le taux de réussite particulièrement élevé des projets d’installation en agriculture et plus encore des installations "aidées" ;
- une forte hétérogénéité territoriale en matière d’installation. Les départements des Pays de Loire et de Bretagne, les Pyrénées-Atlantiques, l’Aveyron, la Marne et la région Nord-Pas de-Calais enregistrent le nombre le plus important d’installations. A contrario, certains départements du Bassin parisien, du Sud-est et la Lorraine, la Corse, la Lozère et le Jura présentent un nombre d’installations annuelles plus limité. Ces différences peuvent traduire des difficultés pour maintenir un renouvellement des générations, notamment dans les zones de déprise agricole, mais également être le corollaire d’une forte restructuration des exploitations agricole (agrandissements).
- la proportion de femmes parmi les jeunes installés est stable sur la période 1997-2010, elle oscille entre 27% et 30%. La proportion de femmes bénéficiaires d'aides à l'installation est de 38%, contre 57% pour les hommes.
- le niveau des installations ne compense que partiellement les départs. Entre 2004 en 2008, le nombre de départs de chefs d’exploitation, qu’il s’agisse de départs en retraite ou de départs anticipés pour des raisons économiques ou des choix de vie, s’est situé autour de 35 000. Le nombre total d’installations est resté globalement stable entre 16 000 et 17 000. Il n’a compensé les départs qu’à hauteur de 47% en moyenne.
Céline Laisney, Centre d'études et de prospective
14:49 Publié dans 4. Politiques publiques, Travail et emploi | Lien permanent | Imprimer | |
Le célibat des agriculteurs, un mythe ?
Le célibat des agriculteurs, malgré la médiatisation que lui apporte une émission télévisée, serait-il un mythe ?
Selon le recensement de la population de 2008 réalisé par l'Insee, en effet, 75% des hommes agriculteurs de 30 à 59 ans vivaient en couple dans leur logement, soit une proportion plus élevée que pour les ouvriers (71%), les employés (69%) et surtout les personnes sans activité (39%).
Par ailleurs, 10% vivaient seuls contre 16% des ouvriers et 18% des employés. La cohabitation avec d'autres membres de la famille reste en effet plus répandue : elle concernait 15% des hommes agriculteurs de 30 à 59 ans.
Les agricultrices du même âge, quant à elles, sont les championnes de la vie en couple, et seules 4% d'entre elles vivent seules.
Céline Laisney, Centre d'études et de prospective
14:18 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Travail et emploi | Lien permanent | Tags : agriculteurs | Imprimer | |
25/10/2011
L'espérance de vie des agriculteurs s'accroît
De 1976 à 2008, l'espérance de vie à 35 ans a augmenté de cinq années pour les hommes et de quatre années et demie pour les femmes, selon l'INSEE. Toutes les catégories sociales ont profité de ce progrès : les agriculteurs ont gagné plus de quatre ans d'espérance de vie. Leur espérance de vie à 35 ans, si elle a moins augmenté que celle la moyenne des Français, reste parmi les plus élevées, avec celle des cadres et des artisans, commerçants et chefs d'entreprise (cliquer pour agrandir):
Ceci est parfois expliqué par un moindre tabagisme, une activité physique plus importante et une alimentation plus variée. Toutefois, cet indicateur doit être relativisé par l'"indicateur de vie en bonne santé", selon lequel la situation des agriculteurs est moins favorable.
Céline Laisney, Centre d'études et de prospective
12:02 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Travail et emploi | Lien permanent | Tags : agriculteurs | Imprimer | |
21/06/2011
Statistiques sur la chaîne alimentaire "De la ferme à la table"
Selon une publication d'Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne, en 2008, la chaîne alimentaire employait un peu plus de 48 millions de personnes dans l'UE27, soit plus d'un cinquième de l'emploi total. Les 17 millions d'exploitations/entreprises qui la composent ont généré 750 milliards d'euros de valeur ajoutée, soit environ 6% du PIB de l'UE27. Les quatre cinquièmes des exploitations/entreprises de la chaîne alimentaire étaient des exploitations agricoles. Ces exploitations généraient également la majorité des emplois (56%) de la chaîne alimentaire.
La valeur ajoutée était toutefois répartie plus uniformément entre les différents acteurs de la chaîne alimentaire : l'agriculture et l'industrie agro-alimentaire représentant chacune 26% du total de la valeur ajoutée, le commerce de détail comptant pour 20%, les services liés à l'alimentation et aux boissons 17% et le commerce de gros 11%.
17:31 Publié dans Exploitations agricoles, Travail et emploi | Lien permanent | Tags : ue | Imprimer | |
26/05/2011
L'avenir de la PAC selon le CESE
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a adopté son rapport sur La future Pac après 2013. Parmi les principales préconisations, certaines visent à réduire la volatilité des prix agricoles, d'autres à prendre en compte l'emploi agricole comme critère d'attribution des aides, d'autres enfin à "verdir" la PAC.
16:34 Publié dans Environnement, PAC, Travail et emploi | Lien permanent | Imprimer | |
20/05/2011
Tracteurs en open source, à faire soi-même
Un réseau d'agriculteurs, d'ingénieurs et de donateurs, Open Source Ecology, a imaginé et créé le Global Village Construction Set, une plateforme technologique open source, conçue pour permettre la fabrication artisanale des 50 machines les plus importantes, depuis les tracteurs et les fours à pain aux graveuses de circuits imprimés, nécessaires à la vie moderne.
Sur un wiki sont donc publiés les plans en 3D, les schémas, les vidéos d’explication et les budgets nécessaires. Des participants du monde entier ont contribué à réaliser de nouveaux prototypes. Le projet commence à grandir de façon autonome.
Marcin Jakubowski, fermier américain d'origine polonaise à l'origine de ce projet, explique qu'il est destiné aussi bien aux pays en développement qu'aux pays développés, l'objectif étant de développer une nouvelle culture du “faites-le vous-même”.
16:35 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Travail et emploi | Lien permanent | Imprimer | |
02/05/2011
Investir dans l'économie verte
Le rapport du PNUE (Programme des Nations unies pour l’environnement), Vers une économie verte : Pour un développement durable et une éradication de la pauvreté, avance l'idée qu'investir seulement 2% du PIB mondial dans dix secteurs clés permettrait d’impulser la transition vers une économie à faible émission de carbone, tout en générant emplois et croissance.
Ainsi, selon les calculs des auteurs, dépenser 0,03 % du PIB mondial entre 2011 et 2050 pour encourager les propriétaires fonciers à conserver leurs forêts et à reboiser se traduirait par une hausse de la valeur ajoutée de l’industrie forestière de 20%, des créations d’emplois et une augmentation considérable de la capacité de stockage de carbone par les forêts.
De même, des investissements de l’ordre de 100 à 300 milliards de dollars US (fourchette assez large donc) entre 2010 et 2050 en faveur d’une agriculture durable permettraient d’accroître les rendements mondiaux de 10 % en moyenne.
Les auteurs admettent que le passage à une économie verte pourrait, dans un premier temps (jusqu’en 2030), entraîner des destructions d’emplois dans le monde, dans des secteurs comme la pêche. Mais, par la suite, des créations d’emplois au moins aussi importantes sont à attendre dans l’agriculture (+ 4%), ou le secteur forestier (+ 20 %).
Le contenu de ce rapport est extrait d’une étude macroéconomique plus large publiée en ligne. Il vise à accélérer le développement durable et fait partie de la contribution du PNUE à la préparation de la conférence Rio+20 qui aura lieu au Brésil en 2012.
15:43 Publié dans Environnement, Mondialisation et international, Travail et emploi | Lien permanent | Imprimer | |
08/04/2011
L'emploi agricole augmente en Grèce
Entre 2008 et 2010, l'emploi agricole a augmenté de 7% en Grèce, soit 38 000 nouveaux emplois. Cette évolution, en fort contraste avec les autres secteurs de l'économie grecque, intervient alors que le chômage est passé de 10% à 15% en un an.
Les "nouveaux agriculteurs" se recrutent essentiellement dans la tranche d'âge des 45-64 ans. Le salariat agricole a connu une forte progression.
L'agriculture représente encore 12,5% de la population active en Grèce. Elle semble jouer, comme en Turquie, le rôle d'amortisseur de la crise.
Source : Kathimerini
11:41 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Travail et emploi | Lien permanent | Tags : grèce | Imprimer | |
06/04/2011
23 recommandations pour l'évolution de la politique laitière américaine
En janvier 2010, le secrétaire américain à l'agriculture, Tom Vilsack constituait le Dairy Industry Advisory Committee afin de mener une réflexion relative à la politique agricole américaine. Ce comité avait à se pencher sur les questions de volatilité du prix du lait à la production et de rentabilité de l'élevage laitier, dans le but de formuler une série de recommandations en matière de politique laitière.
Après plus d'un an de travaux, experts et professionnels de ce comité ont remis leur rapport final au secrétaire à l'agriculture. Ce rapport contient 23 recommandations en matière de politiques laitière. Le DIAC plaide notamment en faveur de :
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la mise en œuvre d'un programme de gestion de la croissance de la production, sans que celui-ci n'entrave l'entrée de nouveaux producteurs dans le secteur ;
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l'évolution des aides contra-cycliques pour la production de lait, avec la prise en compte, pour leur activation, de seuils en matière de revenus et de coût des aliments. Ces aides étant aujourd'hui plafonnées, le comité préconise le développement de systèmes assurantiels au-delà du plafond permettant de couvrir le risque des grandes exploitations.
-
Des paiements plus incitatifs pour l'adoption de pratiques respectueuses de l'environnement,
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La fin des soutiens à l'éthanol conduisant au renchérissement du coût de l'alimentation des vaches laitières,
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La garantie d'obtention du statut de résident permanent pour les salariés immigrés employés dans les exploitations laitières
Au-delà de ces recommandations, ce rapport est riche d'informations relatives aux nombreux outils de la politique laitière américaine.
Marie-Sophie Dedieu, CEP
18:13 Publié dans 4. Politiques publiques, Filières agricoles, Travail et emploi | Lien permanent | Tags : etats-unis, lait | Imprimer | |