16/11/2020
Logistique des circuits courts alimentaires
Si les circuits courts alimentaires font l’objet de nombreuses publications, leur logistique est peu étudiée. Partant de ce constat, les auteurs ont conduit une revue de littérature sur ce sujet, dont les résultats sont publiés dans Sustainable Production and Consumption. Ils ont sélectionné, dans les bases de données bibliographiques des 14 dernières années, 66 études en anglais mentionnant la logistique (figure ci-dessous). Cet échantillon confirme le faible volume d’études sur la logistique, de l’ordre de 5 à 6 articles par an, même si on observe une augmentation depuis 2010.
Nombre de publications annuelles sur la logistique des circuits courts alimentaires, de 2006 à 2019Source : Sustainable Production and Consumption
Lecture : 2011 correspond à un numéro spécial.
Une première série de 26 articles s’intéresse à l’impact environnemental de la logistique des circuits courts. Ses impacts, souvent présupposés comme vertueux par les consommateurs, sont en fait très variables en fonction des périmètres étudiés : il peut y avoir, par exemple, plus de déplacements individuels, pour des petites quantités de produits, qui conduisent à davantage d'émissions polluantes que dans le cas de circuits longs plus optimisés. Les articles permettent d'approcher l'hétérogénéité des effets, sans fournir de comparaison moyenne entre circuits courts et circuits longs. Deux approches sont habituellement utilisées : la première se focalise sur l’énergie utilisée pour le transport, le stockage, la manutention et la gestion ; la seconde repose sur une analyse du cycle de vie. Par ailleurs, 8 articles concernent l’optimisation du transport et de la distribution, pour un vendeur donné, à partir d’une cartographie du système actuel et en recentrant le lieu de vente. Enfin, 27 articles étudient l’amélioration de la logistique des circuits courts par une restructuration de la supply chain. Premièrement, les producteurs peuvent créer une plate-forme commune, jouant le rôle d’interface entre producteurs et consommateurs, et souvent gérée par un intermédiaire (association ou entreprise). En second lieu, quatre modes de distribution affectant les parts relatives du producteur et du consommateur dans la logistique sont étudiés (figure ci-dessous). Les outils numériques remplissent une fonction importante dans cette amélioration.
Modes de distribution des produits en circuits courts
Source : Sustainable Production and Consumption
Lecture : les lignes continues correspondent aux flux des produits du ressort des producteurs, les lignes pointillées à ceux des consommateurs.
Selon les auteurs, les producteurs doivent être conscients de l’importance de la logistique pour le développement des circuits courts. Ils devraient être ouverts à des systèmes de distribution innovants, à des coopérations verticales et horizontales, par exemple avec des chercheurs, pour analyser la situation existante et proposer des améliorations. Les auteurs recommandent enfin d’approfondir les études sur la contribution environnementale de ces circuits, en prenant en compte le fait que le consommateur remplit un panier et ne va pas chercher un seul produit.
Franck Bourdy, Centre d'études et de prospective
18:26 Publié dans Environnement, IAA | Lien permanent | Tags : circuits courts, logistique, alimentation | Imprimer | |
07/05/2020
Quelle gouvernance démocratique des circuits courts agroalimentaires ?
Un article publié dans la Revue internationale d'économie sociale traite de la question du fonctionnement démocratique des circuits courts et locaux agroalimentaires (CCLA). Il s'agit d'une préoccupation commune et récurrente dans les 17 collectifs (figure ci-dessous) accompagnés par le laboratoire Géolab de l'université de Limoges, lors d'une collaboration avec le réseau agriculture durable du Limousin (InPACT Limousin) de 2015 à 2019. Les auteurs ont cherché à évaluer la gouvernance effective de ces collectifs, au-delà des intentions démocratiques exprimées par les membres (discours), de la structure organisationnelle (statut juridique) ou des dispositifs techniques (règles formelles de réunion, outils d'animation et de communication, etc.). Ils renouent avec des recherches déjà anciennes sur les enjeux de pouvoir, dans les coopératives agricoles, entre membres salariés et non-salariés. Il s'agit aussi de prolonger la réflexion plus récente, dans le sillage de l'économie sociale et solidaire (ESS), sur les relations entre membres de structures au sein desquelles la participation n'est pas liée au capital détenu.
Description des 17 dispositifs de circuits courts et locaux agroalimentaires étudiés en Limousin
Source : revue Recma
Faisant des sources informelles de pouvoir le cœur de leur étude, les auteurs en identifient trois grands types : liés au travail (qualité ou quantité de travail réalisé) ; liés aux dimensions économiques (qualité ou quantité des produits fournis) ; relevant de la sphère socio-politique (ancienneté dans le collectif, réseaux commerciaux ou sociaux). Dans l'ensemble des collectifs, une gouvernance polyarchique est observable, plus qu'une concentration par cumul des sources de pouvoir informel. Toutefois, l'article conclut sur la nécessité d'approfondir ce type d'analyse (psychologie sociale, monographies approfondies sur les formes de participation).
Claire Bernard-Mongin, Centre d'études et de prospective
Source : Revue RECMA
09:59 Publié dans Société, Territoires | Lien permanent | Tags : circuits courts, gouvernance, limousin | Imprimer | |
07/11/2018
Premier état des lieux des points de vente et sites de production parisiens autour de l'alimentation durable
En octobre, l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) a publié une première description des lieux de vente parisiens d'« alimentation durable » et des liens avec les sites de production en Île-de-France. L'alimentation durable est caractérisée ici par la labellisation (biologique, Label Rouge, MSC, etc.), l'origine (transparence accrue et réduction de l'empreinte carbone) et le caractère frais et brut des produits vendus. 245 points de vente sont dénombrés en 2018, leur forte augmentation par rapport à 2003 s'accompagnant d'une diversification : points de vente traditionnels (grandes enseignes bio, épiceries, halles), marchés, réseaux de vente aux paniers (plus de 120 réseaux de circuits courts). Cette offre est toutefois spatialement hétérogène, en lien avec les mutations sociales et commerciales de la capitale. Par ailleurs, à l'échelle de la région, ce sont 186 producteurs (4 % des exploitations franciliennes et 16 % de celles de fruits, légumes et élevages) et 122 transformateurs qui contribuent à ces circuits, localisés en moyenne à 44 km de Paris. Enfin, les auteurs dressent un premier inventaire des initiatives et dispositifs mis en place en la matière par divers acteurs, publics et privés.
Taux d'évolution des points de vente en alimentation durable entre 2003 et 2017 par arrondissement
Source : Apur
Source : Apur
08:55 Publié dans Alimentation et consommation, IAA, Territoires | Lien permanent | Tags : apur, alimentation durable, distribution, circuits courts, proximité, paris, ile de france | Imprimer | |
06/06/2017
Quelle gouvernance pour les groupes d'achats alimentaires collectifs ?
Mis en ligne début mai, un article de la revue Ecological Economics s'intéresse aux caractéristiques de la gouvernance de 104 groupes d'achats alimentaires collectifs belges, représentatifs de la diversité de ces organisations (coopératives agriculteurs-consommateurs, associations de consommateurs, etc.). Se développant depuis les années 1960, ces initiatives représentent, à l'échelle mondiale, une niche importante d'innovations pour la promotion de systèmes alimentaires durables, et permettent l'expérimentation et l'apprentissage de changements dans les modes de vie et les pratiques de production notamment.
Sur la base d'entretiens, les auteurs montrent que la transition durable est généralement construite comme un concept multi-dimensionnel. De plus, ils mettent en évidence des besoins de gouvernance différents selon les composantes des activités des groupes : sont imbriqués, dans tous les cas, des aspects relatifs à la logistique pour un approvisionnement durable et local (social enterprise) et à un apprentissage s'appuyant sur des réseaux sociaux décentralisés en lien avec d'autres initiatives (social network). Pour les auteurs, cet article vise à « stimuler la réflexion sur la combinaison appropriée de différents mécanismes » pour soutenir la transition des systèmes alimentaires.
Source : Ecological Economics
08:49 Publié dans Alimentation et consommation, Société | Lien permanent | Tags : circuits courts, amap, belgique, groupement d'achat | Imprimer | |
09/05/2016
10 clés pour réussir dans les circuits courts, Jacques Mathé
Alors que les producteurs fermiers font « figure d'exception dans une ruralité qui se cherche », par un sens du métier conservé et des signes de reconnaissance de la part de leurs clients, cet ouvrage est avant tout un guide, une « revue de détail des incontournables » pour réussir dans les circuits courts. S'appuyant sur une longue expertise au sein du réseau CER France, Jacques Mathé propose un « cadre de référence dans le pilotage des exploitations en circuits courts », structuré autour de 10 clés de succès et illustré de nombreux témoignages en France, mais aussi au Canada.
Demande soutenue, professionnalisation de l'offre, implication des collectivités territoriales sont les déterminants du développement des productions locales. Définies comme un « système productif qui met en avant des savoir-faire, des terroirs, des proximités relationnelles dans un lien direct entre le producteur et le consommateur », ces productions prennent des formes diverses dans leur commercialisation et impliquent un nouveau métier pour les agriculteurs, une modification du fonctionnement de l'exploitation, de l'allocation des moyens de production, le développement de nouvelles compétences. Souplesse, adaptabilité, qualités relationnelles, curiosité, ingéniosité, etc., sont indispensables.
Parce que « l'idéalisme ne doit pas faire oublier le réalisme », J. Mathé propose avec ce livre un outil de travail, 10 clés de base de réussite allant de la « bonne idée qui plaît au porteur de projet… et à ses futurs clients » (clé n°1) à « s'inspirer de l'expérience des producteurs pour réussir » (clé n°10). À titre d'exemple, la clé n°7 détaille un diagnostic des principaux points de vente fermiers, en vente directe (magasin à la ferme, vente en panier, drives fermiers, etc.) ou via un intermédiaire (grande distribution, commerce de proximité, restauration collective, etc.).
Ces clés sont aussi des entrées intéressantes pour saisir les enjeux du développement des circuits courts, et s'adressent donc plus largement aux acteurs du monde rural (conseillers, associations, financeurs, etc.), aux enseignants ou à tout autre personne intéressée.
Julia Gassie, Centre d'études et de prospective
Lien : Éditions France Agricole
10:07 Publié dans Agriculteurs, Alimentation et consommation, Développement, Territoires | Lien permanent | Tags : circuits courts | Imprimer | |
04/01/2016
Les scientifiques de l’INRA et la promotion des circuits courts
Politix publie, dans son numéro consacré à la sociologie politique des sciences, un article de Jean-Baptiste Paranthoën sur l’implication des scientifiques de l’Inra dans la « consécration institutionnelle » des circuits courts. L’auteur a eu accès aux travaux du groupe de travail « Circuits courts de commercialisation », mis en place début 2009. Selon l’auteur, la défense du sujet par le MAAF, engagé dans une « concurrence institutionnelle avec les autres producteurs d’action publique » (collectivités locales, MEEDDAT), a fourni l’occasion à un ensemble de chercheurs militants, eux-mêmes en compétition dans le champ scientifique, de prendre position(s). Les controverses scientifiques dont il est fait état contribuent à mettre en forme « un besoin important d’amélioration des connaissances », sous forme de références technico-économiques élargies aux problématiques de développement régional durable. Pour l’auteur, « l’intellectualisation de l’action publique (…) favorise l’émergence et la redéfinition d’une demande d’expertise dont les savants se font les bénéficiaires. Les scientifiques ne sont donc pas de simples passeurs entre des acteurs dotés d’intérêts économiques et un État chargé de réguler les relations marchandes, ils participent à la redéfinition des intermédiations entre les agriculteurs et les consommateurs. »
Source : Politix
13:32 Publié dans Enseignement et recherche | Lien permanent | Tags : inra, circuits courts | Imprimer | |
17/11/2014
La dimension territoriale et politique des circuits courts alimentaires
Dans le n°13 de la revue Sciences Eaux & Territoires de l’Irstea, un article est consacré à La dimension territoriale et politique des circuits courts : représentations et enjeux dans le débat européen sur la politique agricole commune. Depuis une vingtaine d’années, se multiplient les initiatives pour créer ou renouveler des circuits courts alimentaires, lesquels sont devenus des « maillons-clés des stratégies de valorisation territoriale ». Si de nombreux travaux de recherche ont été conduits sur les motivations des producteurs et consommateurs, et sur les conditions de la multiplication et de la pérennité de ces circuits, peu ont traité du rôle des pouvoirs publics (échelles locale, régionale, nationale et européenne) et des « présupposés politiques » guidant cette action publique. Cet article se propose donc d’aborder ces questions.
Une analyse de la diversité des formes et de la gouvernance des circuits courts en Europe est tout d’abord présentée. Basée sur un inventaire réalisé à la demande du Comité des régions en 2010, elle montre une « omniprésence de l’acteur public », à l’inverse de la situation des États-Unis où les circuits courts sont le plus souvent vus comme « des systèmes alternatifs à caractère marginal ou militant ». 110 initiatives ou familles d’initiatives ont été identifiées dans 23 États membres. Apparaissent quatre types d’organisation (des consommateurs qui deviennent producteurs, un partenariat durable entre agriculteurs et consommateurs, de la vente directe sur les marchés locaux ou à la ferme, de la vente via des commerces locaux) et deux grands objectifs : l’instauration de relations stables ou de débouchés occasionnels. Les auteurs détaillent ensuite la variété des acteurs, moteurs et initiateurs, s’impliquant sous diverses formes (intervention dans la filière alimentaire, création d’un environnement favorable, soutien à la généralisation et à la dissémination, financement). Ces initiatives se caractérisent également par une utilisation des financements européens spécifiques (aux titres de la coopération territoriale et du développement local en zone rurale, et dans le cadre du réseau européen des zones de pêche), ainsi que par « l’importance accordée à l’intervention publique et à la dimension territoriale ».
L’article s’attache ensuite aux représentations politiques sous-jacentes aux interventions publiques en faveur des circuits courts alimentaires. Deux modèles sont distingués : « l’un plus territorial » (dimension culturelle et paysagère), « l’autre plus alternatif et écologiste ». Trois représentations politiques-types sont identifiées (néolibérale, traditionnelle-ruraliste, alternative-écologiste), porteuses de visions différentes « de la place et du rôle des circuits courts alimentaires dans l’économie, la société et le développement du territoire ». Enfin, les débats européens sur la réforme de la PAC (programmation 2014-2020) et le « Paquet Qualité » sont abordés au regard de ces représentations politiques-types.
Julia Gassie, Centre d’études et de prospective
Source : Sciences Eaux & Territoires
11:00 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : circuits courts | Imprimer | |
02/06/2014
Circuits courts aux États-Unis : l'essor des regional food hubs
La commercialisation locale des produits agricoles aux États-Unis ne représentait que 0,4% des ventes et 5,5% des exploitations en 2007, mais elle connaît une croissance exponentielle, notamment due à des politiques publiques favorables, d'après une récente présentation mise en ligne sur le site de l'USDA (United States Department of Agriculture).
Cette croissance est fortement tirée par la demande. De plus en plus de consommateurs cherchent à s'approvisionner localement, avec comme principales motivations la volonté de se procurer des produits meilleurs et plus sûrs, et le souhait de soutenir l'économie locale.
Le secteur de la restauration est fortement engagé : la National Restauration Association estime qu'en 2014, la principale tendance dans les restaurants américains est de proposer des plats faits à partir de matières premières locales. Les entreprises de la distribution sont également concernées, 87% des consommateurs considérant comme très important de pouvoir trouver des produits locaux sur les étals.
Parmi les producteurs engagés dans des circuits de distribution locale, seuls 18% commercialisent la totalité de leur production directement aux consommateurs. La moitié en revanche le font à travers des intermédiaires (restaurants, commerces, etc).
Source : USDA
Cette évolution est accompagnée par l'USDA à travers une politique de mise en place de regional food hubs. Il s'agit de plateformes logistiques locales, fournissant un service en amont aux producteurs souhaitant intégrer des circuits locaux, et en aval aux commerces, restaurants et institutions cherchant à s'approvisionner localement. En parallèle, la politique de l'État consiste également en la promotion de la demande en produits locaux à travers les écoles, les hôpitaux et les bases militaires.
Alexandre Martin, Centre d'études et de prospective
Source : USDA
16:10 Publié dans Agriculteurs, Alimentation et consommation, Mondialisation et international, Production et marchés, Territoires | Lien permanent | Tags : circuits courts, etats-unis | Imprimer | |
30/05/2014
Le développement des supermarchés en circuits courts
Dans un article du 24 avril dernier, La Voix du Nord annonce l'ouverture d'un nouveau supermarché O'Tera à proximité de Lille. Avec un développement jusqu'à présent limité (un premier magasin ouvert à Villeneuve-d'Ascq en 2006, un deuxième à Avelin en 2011), le concept d'O'Tera repose principalement sur des approvisionnements en produits alimentaires en circuits courts, privilégiant les filières locales.
Le magasin de Villeneuve-d'Ascq (O'Tera du Sart) est ainsi approvisionné par 120 fournisseurs, à 95% régionaux : 120 artisans (ex : boulanger, boucher, crémier, etc.) et 40 agriculteurs qui livrent directement leur production. Chaque produit référencé est fourni par un seul producteur et le magasin propose 500 références (10 000 en grande surface classique). Plus de 60% des produits vendus le sont en circuit court, pour un chiffre d'affaires de 14 millions d'euros.
Si les deux premiers magasins ont été développés en propre, le groupe souhaite accélérer ce mouvement par le biais de la franchise, et en capitalisant sur l'intérêt des Français pour les circuits courts. Cette volonté rejoint la démarche de Grand Frais, ainsi que l'annonce récente, par le groupe In Vivo, de l'ouverture prochaine d'un magasin pilote proposant des produits alimentaires de terroir, dans la banlieue de Toulouse. Un potentiel de développement de 250 magasins en France est évoqué dans ce dernier cas.
Julia Gassie, Centre d'études et de prospective
16:01 Publié dans Alimentation et consommation, Territoires | Lien permanent | Tags : circuits courts, gms | Imprimer | |
07/01/2014
Lancement d'un observatoire inter-régional des circuits de proximité
Le réseau rural Poitou-Charentes, en partenariat avec les universités de Poitiers et de Limoges, a consacré une journée au lancement d'un observatoire des circuits de proximité, le 14 janvier. Il s’agit de définir le mode de gouvernance, les implications de chacun des acteurs et les actions à mettre en place afin de répondre aux besoins concrets des collectivités et des professionnels pour favoriser la consommation de produits locaux. Il est probable que d'autres régions s'engagent à leur tour dans ce type de démarche.
Source : Réseau rural
15:30 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Territoires | Lien permanent | Tags : observatoire, circuits courts | Imprimer | |
Resalis : une plateforme dédiée aux circuits courts dans les Deux-Sèvres
Le département des Deux-Sèvres est à l'origine de RESALIS : réseau d'approvisionnement local innovant et solidaire. Ce dernier fédère des acteurs de la restauration collective locale : cuisiniers, producteurs, éleveurs, transformateurs, transporteurs, etc. Cette plateforme dédiée aux circuits courts vise à favoriser la production et la consommation d'aliments de qualité dans la restauration collective du département. Elle a été officiellement lancée le 18 décembre 2013.
Source : RESALIS
15:15 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir | Lien permanent | Tags : circuits courts, deux-sèvres | Imprimer | |
10/12/2013
Le premier drive laitier a ouvert ses portes à Grignon
La ferme de Grignon vient de mettre en service le premier drive laitier de France, s'inspirant du concept mis en place avec succès dans la grande distribution. Les clients peuvent désormais commander leurs produits sur Internet puis venir les retirer le vendredi entre 16h et 20h au point de livraison (camion frigorifique), situé à l'entrée de la ferme, proche d'un axe routier fréquenté des Yvelines. Les produits disponibles sont les suivants : lait frais, crème, beurre, faisselle, 19 sortes de yaourts au lait de vache ou au lait de chèvre. Les responsables du projet souhaitent prochainement élargir la gamme des produits avec des caissettes de viande d'agneau et une bière locale brassée sur place.
Source : http://www.grignon-drive.fr
10:56 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : circuits courts | Imprimer | |