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13/06/2022

Corinne Legenne, Pierre-Marie Tricaud, Pays et paysages d’Île-de-France, Institut Paris Région, 2022, 212 pages

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Publié en mai 2022 par l'Institut Paris Région, cet ouvrage découpe l’Île-de-France en 19 « pays », 7 de vallées et 12 de plateaux et plaines. Chacun est finement décrit et illustré : repères géographiques et historiques, patrimoine bâti, motifs et valeurs du paysage. Dans ce « séquençage du génome du régional », l'agriculture et la forêt occupent une place importante, la moitié de la superficie de la région étant cultivée et le quart boisé. Retenons quelques exemples de pays. L'Oise se caractérise par une vallée bordée de plateaux agricoles et de grands massifs forestiers. Dans la Marne viticole, proche de la Champagne, les coteaux plantés de vignes sont très prégnants. Le Vexin français, marqué par de grands plateaux avec des champs ouverts et des buttes boisées, a conservé un caractère rural marqué. À l'inverse, alors qu'il approvisionnait Paris en céréales jusqu'au milieu du XXe siècle, le Pays de France a été fortement transformé par l'urbanisation et les infrastructures de transport (ex. aéroport Charles de Gaulle), avec un mitage généralisé du paysage.

Lien : Institut Paris Région

09:35 Publié dans Territoires | Lien permanent | Tags : ile de france, paysages, géographie |  Imprimer | | | | |  Facebook

07/12/2020

Grand Paris : les commerces du quotidien

L'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) a publié en décembre 2020 une note consacrée aux commerces du quotidien, notamment alimentaires, dans la métropole du Grand Paris. Il apparaît que 82 % de la population de la métropole sont en moyenne à moins de 5 minutes d'un des 8 commerces alimentaires considérés, et en particulier d'une boulangerie, d'une boucherie ou d'une supérette. Ce taux varie sur le territoire puisqu'il est de 97 % dans Paris et de 75 % en-dehors.

Source : Apur

08:51 Publié dans Alimentation et consommation, IAA, Société | Lien permanent | Tags : commerce alimentaire, ville, ile de france |  Imprimer | | | | |  Facebook

07/11/2018

Premier état des lieux des points de vente et sites de production parisiens autour de l'alimentation durable

En octobre, l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) a publié une première description des lieux de vente parisiens d'« alimentation durable » et des liens avec les sites de production en Île-de-France. L'alimentation durable est caractérisée ici par la labellisation (biologique, Label Rouge, MSC, etc.), l'origine (transparence accrue et réduction de l'empreinte carbone) et le caractère frais et brut des produits vendus. 245 points de vente sont dénombrés en 2018, leur forte augmentation par rapport à 2003 s'accompagnant d'une diversification : points de vente traditionnels (grandes enseignes bio, épiceries, halles), marchés, réseaux de vente aux paniers (plus de 120 réseaux de circuits courts). Cette offre est toutefois spatialement hétérogène, en lien avec les mutations sociales et commerciales de la capitale. Par ailleurs, à l'échelle de la région, ce sont 186 producteurs (4 % des exploitations franciliennes et 16 % de celles de fruits, légumes et élevages) et 122 transformateurs qui contribuent à ces circuits, localisés en moyenne à 44 km de Paris. Enfin, les auteurs dressent un premier inventaire des initiatives et dispositifs mis en place en la matière par divers acteurs, publics et privés.

Taux d'évolution des points de vente en alimentation durable entre 2003 et 2017 par arrondissement

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Source : Apur

Source : Apur

06/07/2017

Une métropole à ma table. L’Île-de-France face aux défis alimentaires, IAU Île-de-France

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L'Institut d'aménagement et d'urbanisme d’Île-de-France consacre le n°173 de ses Cahiers aux défis alimentaires de la région-capitale. Terre de paradoxes, elle dédie près de la moitié de sa superficie aux productions agricoles, mais doit importer une bonne partie des denrées alimentaires destinées à nourrir ses douze millions d'habitants. Par nature multidimensionnelle, l'alimentation contemporaine est reliée à de nombreuses problématiques dont ce Cahier donne une image d'ensemble riche et actuelle. Il s'appuie sur des textes courts d'auteurs avertis (chercheurs, décideurs publics et privés, société civile, etc.), agrémentés d'interviews et d'illustrations de qualité. Il permet ainsi de saisir les enjeux alimentaires de la région parisienne, en lien avec des échelles plus larges, une recette ponctuant chaque partie.

Dans la « mise en bouche », N. Bricas revient sur les enjeux de l'alimentation des villes : problèmes liés à l'urbanisation, à l'industrialisation et aux distanciations ; défis de la sécurisation de l'alimentation, des nouvelles pathologies nutritionnelles, de la création d'emplois résilients, du métabolisme urbain ; pistes pour de nouveaux modèles. Il s'agit ici d'« inventer des relations à distance qui garantissent une durabilité du système alimentaire », pour une gouvernance « locale et globale » ; la pression des métropoles, notamment, va ainsi amener les acteurs traditionnels à repenser leurs stratégies.

L'« entrée » est consacrée aux espaces, aux flux et à la sécurité alimentaire. Elle aborde en particulier les questions de logistique, de gaspillage ou encore d'insécurité et d'aide alimentaires. Le « plat » traite ensuite des défis sociétaux, économiques et environnementaux. C'est l'occasion, après un détour historique, de se pencher notamment sur la santé nutritionnelle, l'influence de la qualité des sols sur les aliments, les flux d'azote, la biodiversité, etc.

Le « fromage » s'intéresse aux réponses des acteurs, du champ à l'assiette : articles, portraits et interviews illustrent diverses innovations techniques au niveau de la production, de la distribution, de la logistique et en cuisine. Enfin, le « dessert » porte sur les territoires et gouvernances alimentaires, avec en particulier des éclairages à l'international (Amérique du Nord, Brésil, Éthiopie).

Julia Gassie, Centre d'études et de prospective

Lien : IAU Île-de-France