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10/12/2020

L'Institute for Agriculture & Trade Policy (IATP)

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Basé dans le Minnesota, en bordure de la Corn Belt, l'Institute for Agriculture & Trade Policy (IATP) est un think tank étasunien qui promeut une agriculture familiale, au bénéfice des communautés rurales et des écosystèmes. La particularité de l'IATP tient au fait qu'il produit ses propres recherches et analyses, mais veille aussi à défendre ses positions auprès des décideurs publics, au travers d'activités de plaidoyer.

À sa création à la fin des années 1980, l'IATP travaillait essentiellement sur les questions relatives à la libéralisation des échanges de produits agricoles. Les accords de libre-échange étaient alors perçus comme l'une des principales causes des difficultés rencontrées par les agriculteurs familiaux, aux États-Unis comme ailleurs dans le monde. Si cet intérêt pour les questions commerciales est toujours présent dans les travaux de l'institut, d'autres thématiques ont émergé depuis : changement climatique, « industrialisation » de l'agriculture en général et de l'élevage en particulier, agriculture biologique, circuits alimentaires de proximité, etc.

Parmi les publications récentes de l'IATP figure un rapport sur l'empreinte carbone des principales entreprises laitières mondiales. Les auteurs montrent d'abord que celle-ci s'est accrue de 11 % entre 2015 et 2017. Ils analysent ensuite les éventuelles stratégies mises en place pour la réduire. Il en ressort que sur les 13 entreprises laitières étudiées, 6 n'ont pris aucun engagement en la matière. Par ailleurs, seulement 3 ont engagé une démarche de réduction intégrant non seulement leurs propres émissions, mais aussi celles de leur chaîne d'approvisionnement, laquelle représente 90 % de leur empreinte carbone totale.

Signalons enfin que l'IATP est membre de la National Sustainable Agriculture Coalition (NSAC), qui rassemble plusieurs organisations engagées en faveur d'une plus grande prise en compte des enjeux environnementaux dans la politique agricole étasunienne (Farm Bill). Dans ce cadre, il a participé à l'élaboration d'un document présenté au Congrès et proposant plusieurs ré-orientations : renforcement des fonds alloués aux programmes de conservation des sols, soutien à l'agriculture biologique, etc.

Mickaël Hugonnet, Centre d'études et de prospective

Lien : Institute for Agriculture & Trade Policy

03/07/2020

Bénéfices et obstacles pour l'agriculture familiale au sein d'un programme brésilien d'acquisition d'aliments

Un article du dernier numéro de la revue Mundo Agrario analyse l'insertion de l'agriculture familiale au sein du Programa de Aquisição de Alimentos (PAA) mis en place au Brésil en 2003. Ce plan, en favorisant les agriculteurs familiaux, marque une rupture avec les politiques agricoles qui privilégiaient jusqu’alors l'agriculture intensive d'exportation. Les auteurs soulignent les effets positifs du PAA pour les petits producteurs : de nouveaux marchés, des possibilités de diversification, des revenus prévisibles (par l'achat assuré de la production), le renforcement des organisations locales. Parmi les obstacles, le faible niveau de scolarisation des agriculteurs empêche souvent la compréhension des démarches administratives pour accéder au PAA, difficulté redoublée, selon les auteurs, par une lenteur bureaucratique qui affecte la livraison des produits ainsi que les paiements destinés aux producteurs.

Source : Mundo Agrario

10/09/2019

Faire science à part. Politiques d'inclusion sociale et agriculture familiale en Argentine, Frédéric Goulet

F. Goulet (Cirad) a mené en Argentine une enquête sur le volet scientifique des politiques d'inclusion sociale en faveur de la petite agriculture familiale. De 2003 à 2015, l'injonction du pouvoir péroniste de développer des savoirs, des agro-équipements et un appareil de conseil tournés vers les besoins spécifiques de ces agriculteurs, s'est trouvée en phase avec la mobilisation d'une fraction d'un monde scientifique et technique décrit comme « fortement politisé ». L'auteur décortique ce processus d'institutionnalisation, à l'interface entre politique et science, qui passe notamment par la création de nouveaux instruments d'objectivation, tel le Centre de Recherche pour la Petite Agriculture Familiale, ou la refonte de dispositif existants (statistique agricole), par des recrutements, mais aussi par un « travail de démarcation » avec les modes de production dominants de la connaissance. En dépit de vives contestations et des pressions du secteur agro-industriel, la redéfinition des frontières entre recherche et développement a permis d'ancrer de nouvelles modalités d'action publique, y compris sur la scène internationale, mais non sans une certaine fragilité. Au-delà de l'Argentine, F. Goulet contribue à une réflexion plus générale sur le « gouvernement des technosciences ». Son livre intéressera les lecteurs soucieux de comprendre les logiques de diffusion de l'innovation en agriculture.

Lien : Presses universitaires de Liège

13/02/2019

La résilience incertaine des agriculteurs familiaux dans un contexte d'aménagement hydraulique au Sénégal

Le dernier numéro de la Revue internationale des études du développement consacre un article à la résilience de l'agriculture familiale, sur des terres mises en valeur par des projets d'irrigation dans le bas delta du fleuve Sénégal. Le travail s’appuie sur plus de 80 enquêtes historiques et technico-économiques auprès d'agriculteurs et d'investisseurs. Divers profils de systèmes de production agricole familiaux sont documentés dans la zone étudiée (surface, main-d’œuvre, équipement, etc. – cf. tableau ci-dessous). La résilience est définie par les auteurs comme la capacité des ménages agricoles « à préserver les équilibres écologiques des écosystèmes cultivés et à dégager des revenus agricoles suffisants (autoconsommation incluse) pour assurer leur survie et la formation d’un surplus nécessaire à la pérennité de leur unité de production (à sa reproduction), ainsi qu’à la satisfaction d’autres groupes sociaux ».

Caractéristiques et résultats économiques des systèmes de production agricole familiaux du bas delta du fleuve Sénégal : l'exemple des villages des dunes

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Source : Revue internationale des études du développement

Les auteurs situent leur analyse dans un contexte de désengagement croissant de l’État, depuis les années 1980, accentué à partir de la crise financière de 2008. Auparavant, il intervenait directement dans le développement de l'irrigation, la gestion du foncier, la subvention des intrants et l'organisation des marchés agricoles. Par la suite, le retrait étatique de la gestion du foncier a amené les communautés locales à attribuer des droits pour la création de nouveaux périmètres irrigués privés, dont l'accès était plus facile pour les exploitations familiales et les investisseurs.

Selon les auteurs, dans ce cadre de concurrence entre des exploitations inégalement dotées en terres et en capital, sans régulation publique, les capacités de reproduction de la « petite » agriculture familiale (ayant en particulier moins de 1 ha) s’amenuisent : elle ne dispose pas des ressources nécessaires pour participer aux partenariats public-privé, condition d'accès à ces nouveaux périmètres irrigués. Afin de diversifier leurs revenus, tout en préservant autant qu'il est possible leurs activités, ces agriculteurs mettent donc en place des stratégies individuelles : travail hors exploitation, mise en location de terres, vente de produits de l'élevage, microcrédit, etc. Ils adoptent aussi des stratégies collectives : gestion du foncier (ex. mise en réserve de terres), recherche d'investisseurs extérieurs, maîtrise des prix dans l'accès aux marchés (initiatives collectives d'écoulement de la production), captation de valeur ajoutée par la transformation des produits agricoles.

Hugo Berman, Centre d'études et de prospective

Source : Revue internationale des études du développement

13:35 Publié dans Développement | Lien permanent | Tags : sénégal, résilience, agriculture familiale |  Imprimer | | | | |  Facebook

18/10/2017

Les TIC au service de la petite agriculture familiale : nouvelle version du recueil de la Banque mondiale

La Banque mondiale vient de publier une mise à jour de son recueil (sourcebook) sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) et les petites exploitations agricoles (smallholders). Le document est découpé en quinze chapitres et met en valeur de nombreux projets et pratiques innovantes à travers le monde.

Dans un premier temps, sont abordées des questions transversales telles que l’état des infrastructures dans les pays en développement, notamment en milieu rural, et le rôle des femmes. La seconde partie s’intéresse aux leviers d’amélioration de la productivité au niveau de l’exploitation (outils d’aide à la décision, R&D et conseil, assurances et services financiers). Sont ensuite discutés les enjeux pour les organisations de producteurs (partage des informations techniques et de marché, mise en place de comptabilités plus fiables) et pour la mise en marché (gestion des risques, traçabilité). Enfin, le recueil examine les questions de gouvernance (e-gouvernement et participation, politiques foncières, gestion forestière).

L’édition précédente datait de 2011 et les importantes avancées survenues depuis ont popularisé l’idée que les politiques de développement peuvent tirer parti des progrès en matière de téléphonie mobile, d’observation satellitaire et d’agriculture de précision. Parmi les quatre nouveaux chapitres, on retiendra celui consacré aux données agricoles, qui met en avant une nouvelle problématique transversale autour de l’accès à l'information et de la régulation du big data. Dans le cas des données climatiques par exemple, « les mêmes jeux de données peuvent être utilisés par une large palette d’acteurs, de façons très différentes », des producteurs au moment des semis aux pouvoirs publics pour les préconisations de traitements, en passant par les assureurs privés. Le scepticisme face à l'idée d'utiliser ces technologies de pointe au profit des pays les moins avancés et des producteurs les plus pauvres n'est donc plus de mise, et les auteurs peuvent « plaider fortement pour des investissements publics dans le big data comme bien public ».

Florent Bidaud, Centre d'études et de prospective

Source : Banque mondiale

09/05/2017

Comprendre le processus d'installation des jeunes en agriculture pour mieux l'accompagner

En considérant que l'insertion des jeunes, sous le modèle de l'agriculture familiale, constitue un enjeu pour le développement des pays du Sud, en particulier pour de nombreux pays africains, cette note technique, publiée en avril par l'AFD, propose une grille d'analyse des processus d'installation des jeunes en agriculture. Ayant la « recherche-action » comme cadre théorique et méthodologique, cette grille doit permettre d’établir un diagnostic, d'identifier les besoins d'accompagnement, de piloter les dispositifs d'accompagnement et d’analyser l'impact desdits dispositifs. Le résultat constituera un outil essentiel pour la réflexion en termes de politique publique.

La note illustre la démarche en comparant trois expériences de dispositifs de formation-insertion en agriculture, réalisées en 2015 au Cameroun (programme AFOP), à Madagascar (Collèges agricoles de Fekama) et au Togo (CIDAP).

Source : AFD

15/09/2016

Quel futur pour l'agriculture familiale au Royaume-Uni ?

Des chercheurs des universités de Nottingham et d'Exeter (Angleterre) ont publié une étude, à la demande du Fonds princier pour la ruralité. En se basant sur des entretiens, des sondages ciblés et les données statistiques disponibles, les experts ont établi un état des lieux de l'agriculture familiale au Royaume-Uni, définie comme se rapportant aux exploitations avec au plus deux travailleurs à plein temps. Les auteurs ont retenu cette définition en partant du constat que, dans une grande partie de ces exploitations, les travailleurs sont de la même famille. L'étude s'achève par une série de recommandations.

Parmi les principales conclusions, il est à noter les nombreuses difficultés économiques de ces exploitations, le rôle fondamental de la diversification et des activités non agricoles dans le revenu, ainsi qu’un vieillissement accéléré et un faible taux de renouvellement. L'importance de l'agriculture familiale semble avérée pour le maintien du tissu social en milieu rural. Sur le plan de l'impact environnemental, les chercheurs insistent sur le fait que petits agriculteurs et grandes exploitations ne devraient pas être systématiquement opposés. Par ailleurs, la diversité structurelle, associant petites et grandes exploitations, menacée par le déclin des petites, est identifiée comme devant être favorisée par les politiques publiques.

Un éventail de recommandations, dont beaucoup de mesures non contraignantes, est proposé. Elles ont pour but d'améliorer la résistance des petites exploitations et de favoriser l'installation de jeunes agriculteurs familiaux. On notera notamment l'intensification, la réorganisation et l'amélioration des services de conseil économique aux exploitants ; la promotion des « fermes exemples » pouvant jouer un rôle de « catalyseur » ; le développement d'outils d'assistance aux départs en retraite et à l'installation ; des conseils ciblés localement afin de proposer des activités de diversification aux exploitants ; et une politique ambitieuse de développement des circuits courts. Par ailleurs, à destination des concepteurs de politiques publiques, il est suggéré la mise en place de baux de 10 ans et l'aide à la reprise progressive des fermes, en facilitant le financement d'une maison d'habitation pour les futurs retraités, permettant la cohabitation avec les repreneurs. Enfin, des réductions d'impôts pour les jeunes agriculteurs devraient permettre des installations plus réussies.

Alexis Grandjean, Centre d'études et de prospective

Source : The Prince's Countryside Fund

15:16 Publié dans Agriculteurs, Exploitations agricoles | Lien permanent | Tags : royaume-uni, agriculture familiale |  Imprimer | | | | |  Facebook

13/09/2016

Interventions brésiliennes en Afrique : différentes interprétations de l'agriculture familiale au regard du programme MFI (More Food International)

Dans le cadre de sa coopération agricole avec l'Afrique, le Brésil met en avant son expérience de développement de l'agriculture familiale et la proximité des problématiques brésiliennes et africaines sur ce point. Un article de la revue World Development analyse comment évoluent les concepts et les politiques d'appui et de transfert entre le Brésil et trois pays (Ghana, Mozambique et Zimbabwe). Les auteurs retracent d'abord l'historique, présentent les acteurs en présence et explicitent les différentes interprétations du concept d'agriculture familiale au Brésil. Ils s'intéressent ensuite à l’utilisation de ce concept dans le cadre du More Food Program, programme d'appui à l'agriculture familiale au Brésil, puis à la traduction de ce même programme dans la politique extérieure brésilienne, avec le More Food International (MFI). Faisant une analyse de contenu des documentations existantes, et réalisant des enquêtes auprès des principaux acteurs, les auteurs mettent en lumière les concepts et jeux d'acteurs qui sous-tendent ces politiques au Brésil, ainsi que leurs ré-interprétations en Afrique.

Ils montrent que la pluralité des interprétations de l'agriculture familiale est le reflet de visions contrastées du développement agricole issues de l'histoire, de la géographie et des luttes de pouvoir au Brésil, et comment cette pluralité se traduit dans la mise en œuvre du programme MFI. En fonction de leurs origines (ministère du Développement Agraire, ministère des Affaires Étrangères, secteur industriel, mouvements agricoles et paysans, etc.), les acteurs brésiliens du MFI mettent en avant tantôt les opportunités commerciales, la modernisation agricole (technique) ou plutôt des revendications politiques (agriculture familiale par opposition à agro-industrie, agro-écologie, etc.).

L'étude souligne également que les idées et politiques associées au concept d'agriculture familiale, au Brésil, ne résistent pas à leur transfert dans d'autres pays. Le concept lui-même, au cœur du MFI, a été évacué par les acteurs (en particulier gouvernementaux) des trois pays étudiés (exception faite de certains mouvements sociaux au Mozambique). La partie « crédit et achat de matériels agricoles brésiliens » du programme MFI, déjà majoritaire dans la mise en œuvre par les Brésiliens eux-mêmes, est ainsi la seule retenue et connue dans les pays destinataires.

Claire Deram, Centre d’études et de prospective

Source : World Development

14:48 Publié dans 4. Politiques publiques, Développement | Lien permanent | Tags : brésil, afrique, agriculture familiale |  Imprimer | | | | |  Facebook

02/06/2016

Crise et fin de l'exploitation agricole familiale française, P. Jeanneaux

Dans un article paru dans la revue trimestrielle Pouvoirs Locaux, Philippe Jeanneaux (VetAgro Sup) dresse un tableau incisif du paysage agricole français, à la lumière de la récente crise en Europe. Selon lui, le développement des exploitations à deux unités de travail humain (UTH), depuis les années 1960, s'est accompagné d'une intensification et d'agrandissements au prix d'endettements massifs. Ce modèle serait à bout de souffle : l'exploitation indépendante à deux UTH serait aujourd'hui sur-endettée et intransmissible, dominée par l'aval et démunie de pouvoir de négociation, incomprise par la société, et inadaptée à la mondialisation. Il en résulterait un manque de compétitivité et de résilience, et une évolution rapide et forcée de la structure de ces exploitations serait à prévoir.

Source : Pouvoirs Locaux

14:29 Publié dans Exploitations agricoles | Lien permanent | Tags : agriculture familiale |  Imprimer | | | | |  Facebook

14/09/2015

Retour sur les « Rencontres internationales Agricultures familiales et Recherche »

Les actes des « Rencontres internationales Agricultures familiales et Recherche », qui se sont tenues en juin 2014, viennent d’être publiés. Cette parution s’attache à rendre compte des échanges formulés durant ces trois jours de travail collectif. Les rapports des sept ateliers thématiques y sont d’abord retranscrits, puis suivent deux notes de synthèse, la première reprenant les comptes rendus présentés en séance plénière, la seconde tirant des conclusions transversales susceptibles d’orienter la recherche sur les agricultures familiales. Cette dernière a également été présentée à l’occasion du Dialogue global sur l’Agriculture familiale, organisé par la FAO en octobre 2014 à Rome. Parmi les recommandations formulées pour la recherche, nous en retiendrons quelques-unes :

- ne pas s’en tenir aux étude académiques, les connaissances et savoir-faire des agricultures familiales devant être connus : il existe de nombreuses informations sur les cultures de rente, les marchés d’exportation mais moins sur les formes de marché et les structures d’échanges et de négoce des petits agriculteurs ;

- axer les efforts sur l’impact de différents modèles commerciaux (partenariats public-privé, agriculture sous contrat, filières courtes, etc.) sur l’agriculture familiale ;

- travailler sur les facteurs d’évolution de l’agriculture familiale, en s’intéressant à la nature des interactions entre facteurs économiques (qui favorisent des politiques axées sur les marchés) et facteurs sociaux et territoriaux. La recherche doit combiner des études et des évaluations sur la prise en compte des politiques agricoles dans un cadre plus vaste (santé, éducation, etc.) ;

- mieux documenter les liens entre l’agriculture familiale et le secteur privé, sachant que divers modèles existent et sont parfois promus (systèmes de producteurs indépendants installés autour de plantations appartenant à des multinationales, initiatives de commerce équitable, etc.). Les participants ont insisté sur l’intérêt de réaliser des études comparatives afin de comprendre les effets de différents modèles commerciaux.

Au-delà de ces orientations, ces rencontres ont été l’occasion de s’interroger sur la tendance des administrations, au niveau mondial, à établir des partenariats public-privé avec des agro-industries, y compris dans le domaine de la recherche. L’analyse du rôle de tous les acteurs et de leurs relations permettra de dire les avantages et les risques de ces partenariats pour la recherche et pour l’agriculture familiale.

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Céline Fabre, Centre d’études et de prospective

Source : Agropolis International Edition

 

12:22 Publié dans Enseignement et recherche, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : agriculture familiale |  Imprimer | | | | |  Facebook

03/02/2015

Des chantiers et des projets pour poursuivre les travaux autour de « l'agriculture familiale »

Dans un rapport remis par Henri Rouillé d'Orfeuil à Annick Girardin et Stéphane Le Foll, la mission d'animation et de coordination de l'Année internationale de l'agriculture familiale (AIAF) fait le bilan de la mobilisation autour de ce sujet en France, et développe des propositions pour poursuivre le travail, mais aussi pour promouvoir la conservation et le développement de l'agriculture familiale.

Après avoir tiré le bilan de l'année 2014 et des nombreuses initiatives à l'échelle française comme internationale, les auteurs mentionnent sept chantiers d'importance pour l'avenir de l'agriculture familiale, déclinés en quinze projets. Il s’agit notamment d’améliorer la connaissance des agricultures familiales dans leur diversité et de promouvoir ces modes de production, dans la coopération internationale, comme vecteur de développement durable des zones rurales. Il est également nécessaire de développer des politiques publiques adaptées, pour favoriser l'organisation des producteurs, l'accès à la terre des familles, le renouvellement des générations et le développement de systèmes alimentaires territorialisés.

Source : ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt

10:31 Publié dans Agriculteurs, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : agriculture familiale |  Imprimer | | | | |  Facebook