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16/04/2013

Les coopératives agricoles dans l'Union européenne

Dans un contexte où le renforcement du pouvoir de marché des producteurs et de leur organisation a été fréquemment souligné comme enjeu majeur, notamment dans le cadre de la future PAC ou du Paquet lait, la Commission européenne vient de publier un rapport intitulé: EP pilot project: Support for Farmers' Cooperatives.

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07/04/2013

Scénarios pour l'agriculture méditerranéenne à horizon 2030

Le Centre d'étude des politiques européennes (CEPS) vient de mettre en ligne une réflexion prospective sur l'agriculture méditerranéenne à l'horizon 2030. Elle prend en compte, dans la limite des données disponibles, 11 pays du pourtour méditerranéen (SMEC's) : Algérie, Égypte, Israël, Jordanie, Liban, Libye, Maroc, Palestine, Syrie, Tunisie et Turquie.

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12:20 Publié dans 1. Prospective, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

05/04/2013

Agriculture et finances : quelles régulations pour une allocation optimale des capitaux ?

Le Club Demeter vient de publier un Cahier regroupant différentes analyses sur le thème des relations entre agriculture et sphère financière : Agriculture et finances, quelles régulations pour une allocation optimale des capitaux ?

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Crise et consommation responsable

Mes courses pour la planète, qui se veut un « laboratoire de la consommation responsable », a publié la sixième édition de son rapport Les chiffres de la consommation responsable. L'impact de la crise économique est perceptible : ainsi, l’augmentation des ventes des produits bio et équitables est moins rapide que les années précédentes. Toutefois, quand on regarde dans le détail, on s'aperçoit que certains produits continuent de bénéficier d'une forte progression : c’est le cas des œufs biologiques, dont les ventes ont augmenté de plus de 11% en 2012, du coton équitable (+33% sur un an en volume) ou encore du secteur de la jardinerie biologique (+7% en volume et +15% en valeur en 2012). En 2012, le nombre de produits portant le label MSC (Marine Stewardship Council, label qui garantit la qualité écologique des poissons) a cru de 30% en France, pour atteindre les 1020 références.

Les achats de volaille sont tirés par la hausse des achats de poulet entier Label Rouge (+4,5 %), alors que les achats de poulet entier standard ont reculé (- 4,2 %). Par ailleurs, les produits végétariens gagnent du terrain (les ventes de boissons au soja et les laits végétaux ont augmenté de 6% en 2012), et le marché des produits pour les personnes souffrant d’allergies ou d’intolérances alimentaires se développe également rapidement : +30% entre 2009 et 2012.

Enfin, d'après l'étude, les acheteurs s’organisent pour réduire leurs dépenses et inventent de nouveaux modes de consommation plus collaborative : location, troc, don, produits d’occasion, circuits courts, etc.

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

Source : Mes courses pour la planète 

 

 

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04/04/2013

Aide alimentaire et équilibre nutritionnel

Le rapport de la deuxième étude sur l'alimentation et l'état nutritionnel des bénéficiaires de l'aide alimentaire (ABENA) a été publié. Cette étude, fondée sur des enquêtes effectuées en 2011-2012, permet de constater les évolutions depuis la première étude ABENA de 2005. Elle a été effectuée, dans ce dessein, sur les mêmes zones urbaines que la précédente : Paris, Marseille, le grand Dijon et la Seine-Saint-Denis, avec l'ajout par rapport à la première étude de deux départements très urbanisés : les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne.

S'il y a une amélioration pour certaines maladies carentielles comme l'anémie, il y a en revanche aggravation des cas d'obésité et d'hypertension artérielle chez un nombre non négligeable de bénéficiaires. Ainsi l'obésité a-t-elle été constatée chez 28% des bénéficiaires de l'aide alimentaire, ce taux atteignant 35% chez les femmes.

II apparaît que l'adéquation de l'aide alimentaire avec les recommandations du Programme national nutrition santé (PNNS) n'est pas encore optimale, bien que des efforts aient été faits depuis la précédente enquête, notamment pour ce qui concerne les apports en fruits et légumes.

Le taux d'hypertension artérielle, particulièrement élevé (48,5% des hommes et 39% des femmes), peut également être lié aux conditions sociales des bénéficiaires de l'aide alimentaire. C'est pourquoi le renforcement du suivi médical des populations concernées est une des recommandations de l'étude.

Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective

Sources : Etude ABENA

12:07 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Un budget alimentaire sous pression

D'après une enquête réalisée par Opinion Way pour Sofinco, les Français disposeraient chaque mois en moyenne d'un budget de 396 euros pour l’alimentation, avec d'importantes disparités selon le revenu : les plus aisés (plus de 3500 euros de revenus mensuels) dépensent 539 euros et les plus modestes (moins de 1000 euros) dépensent 222 euros.

Les différences sont aussi fonction de l’âge : les 18-34 ans déclarent un budget moyen nettement moins important (291 euros) que celui de leurs aînés de plus de 35 ans (437 euros). Mais dans l'ensemble, le budget alimentation est jugé trop élevé par 61% des personnes interrogées, et notamment par les plus jeunes et par les foyers avec enfants.

De fait, la quasi-totalité des Français (98%) disent tenter de réduire leur budget alimentation et pour cela adoptent différents comportements : 87% disent cuisiner toujours leurs restes, 85% affirment comparer systématiquement les prix des produits selon les marques, 84% privilégient les produits en promotion, 81% utiliseraient les coupons de réduction et 66% achèteraient autant que possible des produits de distributeurs plutôt que des marques. Par ailleurs, trois Français sur quatre déclarent limiter leurs sorties au restaurant du fait de la crise.

 

Source : Sofinscope, Baromètre Opinion Way pour Sofinco


12:06 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

L'alimentation communautaire en France

Un récent Cahier de Recherche du CRÉDOC fait le point sur la consommation alimentaire communautaire halal et câchère en France. Depuis environ une décennie, ces produits connaissent des taux de croissance annuels particulièrement élevés dans la grande distribution. Mais cette évolution traduit d'abord le fait que l'offre s'est développée et a rendu cette consommation, jusque-là réservée au petit commerce, plus visible. Cependant, d'après l'enquête Consommation du CRÉDOC de 2012, d'autres facteurs peuvent également l'expliquer. En effet, les taux de pénétration des produits halal et câchère sont supérieurs à la proportion de musulmans ou de juifs dans la population française, ce qui démontre que leur consommation va au-delà de la pratique religieuse.

En 2012, 25% des Français déclarent avoir mangé au moins une fois au cours de l’année précédente des produits alimentaires halal et 7% des produits câchères. En revanche, un peu plus de 4% seulement déclarent consommer halal plus d’une fois par semaine, bien que la population de culture musulmane soit évaluée entre 5% et 8% de la population totale (selon que l’on considère ceux qui se déclarent musulmans ou le nombre de musulmans d’origine). Voir graphique (cliquer pour agrandir :)

credoc halal.jpg

 À la question « Pour quelles raisons avez-vous mangé des produits halal ? », en ajoutant le premier et le deuxième choix des personnes interrogées, 45% des consommateurs répondent « par hasard ou par indifférence », et 21% « pour des raisons religieuses ».

De même, ce sont 7% des consommateurs qui déclarent avoir mangé câchère au moins une fois au cours de l’année, alors que la population de religion ou de culture juive est évaluée à 0,6% de la population totale. Et parmi eux, 41% disent l’avoir fait par hasard ou par indifférence, et 26% pour des raisons religieuses.

Des entretiens qualitatifs ont complété l'étude, qui font dire aux chercheurs que la recherche accrue de produits communautaires relève davantage, pour une partie des consommateurs, d'une logique identitaire que strictement religieuse. En ce sens, elle s'inscrit selon eux dans la recherche de sens observée dans l’ensemble de la société française depuis plusieurs années (par exemple à travers le bio, le commerce équitable, la consommation durable, etc.).

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

Source : CRÉDOC

 

11:43 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

03/04/2013

Pratiques culinaires des ménages franciliens

Le laboratoire Alimentation et Sciences Sociales de l’INRA vient de publier les résultats d'une enquête sur les pratiques culinaires de plus de 800 ménages franciliens, région où la préparation des repas est sujette à des contraintes spécifiques liées à la durée des transports et aux rythmes de travail.

En se focalisant sur les repas du soir dans les ménages d’âge actif, cette enquête aborde différents aspects : répartition des tâches (approvisionnement, cuisine) dans le couple, mise en pratique des recommandations (nutritionnelles, sanitaires, techniques, etc.), usage du temps domestique, acquisition et renouvellement des savoir-faire, articulation entre préparation domestique et recours aux produits transformés, gestion des budgets, etc.

Il apparaît que les femmes occupent toujours une place centrale en cuisine, plus des deux tiers (68%) en étant chargées au quotidien, même si les hommes ne délaissent pas totalement la préparation des repas. Les savoir-faire culinaires semblent se perdre : les plus jeunes sont plus nombreux à déclarer qu'ils ne savent pas bien cuisiner.

En fonction d'une grille croisant auto-appréciation des compétences culinaires et temps de préparation, les chercheurs ont identifié six profils, regroupés en trois types de cuisines :

  • La cuisine « nature » : les ménages de ce groupe achètent plus de produits labellisés Bio, plus de fruits et légumes et consacrent une part importante de leur budget à l’alimentation. Beaucoup habitent Paris même.

  • La cuisine « élaborée » : ce sont les personnes qui apprécient le plus de préparer les repas. Elles achètent aussi beaucoup de fruits et légumes ainsi que des produits biologiques, cuisinent plus de 45mn le soir, fréquentent les marchés et font beaucoup de produits maison.

  • La cuisine « vite fait » : ces personnes se distinguent par une plus forte consommation de plats préparés et de sodas. Moins investies en cuisine, se déclarant peu compétentes en la matière, elles choisissent des produits faciles et rapides à préparer. Elles font moins souvent les courses et avec un budget plus faible. Ce sont souvent des hommes seuls, jeunes et très diplômés, ainsi que des familles monoparentales.

Cette typologie montre également des résultats moins attendus : les produits biologiques peuvent ainsi être utilisés aussi bien par des ménages où le cuisinier se juge compétent et passe du temps en cuisine que par d’autres moins investis, cuisinant rapidement mais avec des produits portant des labels de qualité.

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

Source : INRA -ALISS

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Bilan carbone des biocarburants

Le Commissariat général au développement durable a publié récemment, dans sa collection Etudes et documents, une note sur le bilan carbone des biocarburants. Elle est dédiée à la question controversée des « changements indirects d’affectation des sols » (CASi).

Synthétisant les résultats de plusieurs études récentes commanditées par l’ADEME, le CGDD rappelle ce que recouvrent ces concepts de changements directs et indirects d’affectation des sols induits par le développement des biocarburants, les principales méthodes mobilisées pour estimer ce phénomène (ACV conséquencielles versus modèles économiques) et les principaux résultats de ces travaux.

Sur la base de ces études, et en dépit des difficultés méthodologiques qui conduisent à des résultats très variables dans la littérature, le CGDD souligne l’intérêt de prendre en compte ce phénomène qui conduit à affaiblir, de fait, le bilan carbone direct et indirect des filières biocarburants.

Dans une seconde partie, le CGDD rappelle les propositions de la Commission européenne en la matière (publiées en octobre dernier) et formule une analyse synthétique (forces / faiblesses) des quatre grandes options politiques envisagées par cette Commission pour tenir compte des CASi.

 

Pierre Claquin, Centre d'études et de prospective

 Sources : CGDD

ADEME

http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?sort=-1&cid=96&m=3&id=83115&ref=&nocache=yes&p1=111

 

 

 

11:40 Publié dans Biomasse/Biocarburants, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

02/04/2013

Gestion quantitative de l'eau en France : perspectives d'adaptation à l'horizon 2030

Le Centre d'analyse stratégique (CAS) a récemment publié plusieurs notes sur la gestion durable de l'eau en France à l'horizon 2030, à partir d'une étude menée par la société BRL Ingénierie. L'une de ces notes est focalisée sur le bilan quantitatif en eau (équilibre entre les besoins et les ressources disponibles). Elle formule plusieurs recommandations afin de maintenir cet équilibre.

À l'horizon 2030, l'étude prévoit une stabilité du niveau de prélèvement en eau pour les différents usages (eau potable, agriculture, énergie, industrie), ainsi qu'un bilan globalement positif à l'échelle nationale de la disponibilité de la ressource en eau. Toutefois, d'importantes disparités régionales et saisonnières devraient apparaître et se renforcer. Les territoires les plus à risque en termes de pénurie d'eau à l'horizon 2030 devraient être ceux qui sont d'ores et déjà déficitaires en période estivale : les bassins Adour-Garonne, Seine-Normandie et Rhône-Méditerranée risquent ainsi d'être les plus touchés par les sécheresses, d'autant que ces régions pourraient connaître une hausse des demandes en eau.

Le changement climatique devrait en outre accentuer ces effets, avec une baisse globale du débit moyen annuel des cours d'eau sur toute la métropole et une modification du régime des précipitations. Le secteur agricole (48% des volumes d'eau consommés et 12,4% des prélèvements bruts) devrait être particulièrement concerné par les pénuries, d'autant qu'il « pourrait servir de variable d'ajustement dans certains régions face aux usages plus prioritaires tels que l'eau potable ».

Pour s'adapter à la double évolution d'une baisse des ressources et de la possible augmentation des demandes, les auteurs de l'étude préconisent une « amélioration du conseil et de l'accompagnement des agriculteurs afin de favoriser le développement de systèmes de culture plus résistants aux sécheresses, s'appuyant sur des techniques agricoles économes en eau ».

Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

Sources : Note du Centre d'analyse stratégique

Le rapport de BRL Ingénierie

 

11:35 Publié dans Climat, Environnement | Lien permanent | Tags : eau |  Imprimer | | | | |  Facebook

Biodiversité et nouvelle PAC

Un récent article de l'Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI) ) propose un nouvel éclairage sur la prise en compte de la biodiversité dans la réforme en cours de la Politique agricole commune. Dans ce domaine, le débat est partagé entre les acteurs mettant en avant le rôle positif du découplage des aides et de la conditionnalité, et ceux invoquant la nécessité d'instruments biens plus ciblés pour atteindre des résultats tangibles. Cette analyse critique ne peut toutefois s'affranchir, selon les auteurs, d'un examen plus large du contexte socio-économique dans lequel un signal politique est donné aux acteurs du monde agricole, prenant en compte en particulier les prix agricoles, la structure du secteur, etc.

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11:33 Publié dans Environnement, PAC | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Avantages environnementaux des produits locaux

L’achat de produits agroalimentaires locaux est en partie motivé par la recherche de moindres impacts environnementaux, et en particulier d’un bilan carbone plus favorable. Or, comme le rappelle une nouvelle publication du CGDD du ministère de l'Ecologie, cette association n'a rien d'évident. En effet, c'est la phase de production qui pèse le plus sur les impacts environnementaux des produits agroalimentaires et notamment sur leur bilan carbone : 57% des émissions de gaz à effet de serre de la chaîne alimentaire sont liés à la phase de production et seulement 17% aux phases de transport.

Et si les distances parcourues par les produits locaux sont plus courtes, cela ne garantit pas pour autant des émissions de gaz à effet de serre réduites : tout dépend du mode de transport et de l’optimisation logistique. De plus, le choix du moyen de transport utilisé par le consommateur pour aller s'approvisionner est déterminant

Il reste, comme le rappelle l'étude, que la commercialisation « locale » est un facteur de liens sociaux, qu'elle permet souvent une meilleure valorisation des produits par le producteur et qu'elle contribue au rapprochement entre l’agriculteur et le consommateur.

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

Source : CGDD


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Le distributeur Whole Foods prévoit l’étiquetage obligatoire des produits OGM vendus d’ici à 2018 aux Etats-Unis et au Canada

La chaîne de distribution Whole Foods a annoncé qu’à l’horizon 2018, tous les produits contenant des OGM vendus dans ses magasins, aux États-Unis et au Canada, devraient être étiquetés comme tels. Il s’agit de la première chaîne de distribution américaine à poser ainsi une échéance pour la labellisation des produits contenant des OGM.

Le directeur de Whole Foods souhaiterait pouvoir exiger l’étiquetage de la viande ou des produits laitiers issus d’animaux qui auraient été nourris avec des aliments OGM. Grâce à cet étiquetage, la marque espère créer une filière alimentaire entièrement « sans OGM », dans laquelle le distributeur voit un avenir prometteur : les ventes de certains produits ayant reçu le label «sans OGM » auraient augmenté de 15% à 30% depuis leur étiquetage. Pionnier dans le secteur biologique aux États-Unis, Whole foods vend déjà 3300 produits labellisés « sans OGM », sous le sigle « Non-GMO Project Verified ».

L’Association des fabricants de produits alimentaires (The Grocery Manufacturers Association), représentant les principales entreprises d’agroalimentaire et de distribution, ainsi que la Biotechnology Industry Organization, représentant les fabricants de semences OGM, ont fait connaître leur opposition au projet.

Marjolaine Chatin, Alexandra Fournier, DG Trésor, Service économique de Washington

Source : Flash Agri Zone ALENA, mars 2013

11:13 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : ogm |  Imprimer | | | | |  Facebook

01/04/2013

Un traitement de semences par faisceau d'électrons : une alternative aux pesticides ?

Après une vingtaine d'années de recherches, une équipe de scientifiques allemands de l'institut Fraunhofer a mis au point une méthode de traitement des semences basée sur des faisceaux d'électrons. Ce traitement permet de détruire l'ADN des agents pathogènes (champignons et bactéries) présents à la surface des semences, sans détruire l'embryon végétal et sans dégrader la capacité de la graine à germer. En remplaçant les traitements chimiques classiques, cette technique, qui d'après ses auteurs est également peu consommatrice en énergie, pourrait donc constituer une alternative aux pesticides.

Un prototype a été développé en 2010, en partenariat avec la société Nordkorn Saaten : lors des démonstrations effectuées, ce dernier pouvait traiter jusqu'à 30 tonnes de semences par heure. Un second modèle de traitement à vitesse industrielle devrait être lancé en juin 2013, au siège de Nordkorn Saaten, en Allemagne, en collaboration avec la société BayWa AG. Les scientifiques du projet souhaitent maintenant diffuser ce traitement de semences par faisceau d'électrons sur les marchés étrangers, en particulier en Inde et en Chine.

Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

Sources : ADITFraunhofer

 

 

11:12 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Enseignement et recherche, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

31/03/2013

Un pain spécial seniors

Le pôle de compétitivité Goût-Nutrition-Santé Vitagora, avec le Conseil régional de Bourgogne, a présenté le pain G-Nutrition, qui permet de lutter contre la dénutrition des seniors. Ce pain brioché augmenterait en effet les apports en vitamines, oligoéléments et protéines nécessaires à la préservation du capital osseux et musculaire de la personne âgée. Ce produit santé est le résultat du projet Farine +, labellisé par le Pôle Vitagora et développé par Dijon Céréales, l'INRA et Eurogerm.

Source : Vitagora