06/03/2018
Conférence au SIA sur l'avenir de la filière laitière néo-zélandaise
À l'occasion du Salon international de l'agriculture (SIA), l'Institut de l'élevage a organisé une conférence portant sur la production de lait en Nouvelle-Zélande (dont une vidéo est disponible en ligne). Il s'agissait de présenter les résultats d'un voyage d'étude auquel ont pris part une quinzaine de participants venus d'horizons divers (coopération, conseil, fédérations de producteurs et de transformateurs). Prenant la parole à tour de rôle, ces derniers ont dressé un état des lieux des défis auxquels la filière laitière néo-zélandaise est confrontée.
Pour les participants, cette dernière est aujourd'hui à un tournant. L'augmentation des coûts de production et du niveau d'endettement des éleveurs, ainsi que les contraintes environnementales de plus en plus prégnantes, interrogent quant à la capacité de la filière à poursuivre sa croissance. La question du Brexit et du futur accord de libre-échange Union européenne - Nouvelle-Zélande a également été évoquée. Si l'UE n'est pas un marché cible pour les Néo-Zélandais, ces derniers voient plutôt d'un bon œil le départ du Royaume-Uni. Ils espèrent pouvoir ainsi ré-investir ce marché aujourd'hui principalement alimenté par les Irlandais et les Néerlandais.
Source : Institut de l'élevage
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12/02/2018
Consommateurs américains : une étude sur leur degré d'acceptation du lait de vaches clonées
Ce travail, publié dans Food Policy en janvier 2018, s'inscrit dans le contexte du moratoire actuel sur la commercialisation de ce produit par le ministère américain de l'Agriculture (USDA). Ce moratoire a suivi, en 2008, l'avis de la Food and Drug Administration (FDA), considérant que la viande et le lait des vaches clonées étaient aussi sains que ceux des vaches élevées de façon conventionnelle, et ne justifiaient donc pas d'étiquetage particulier.
Pour caractériser le degré d'acceptation des consommateurs en la matière, une expérimentation a été menée en octobre 2012 sur un échantillon de 148 adultes, dans quatre sites de l’État du Delaware : un parc public, un magasin d'alimentation « naturelle », un marché fermier urbain et l'université du Delaware. Le texte de la FDA, sur l'innocuité du lait de vaches clonées, a été lu aux participants et des récipients de lait (issu ou non d'animaux clonés) leur ont été présentés. Chaque participant devait choisir la compensation minimale (entre 0 et 5 $) qu'il estimait juste pour échanger une tasse de lait « conventionnel » contre une tasse de lait issu de vaches clonées. Une compensation nulle signifiait une indifférence vis-à-vis du mode de production, une compensation de 5 $ signifiait une faible probabilité de consommer le deuxième type de lait.
La compensation moyenne demandée par les individus était de 2,65 $, avec des différences selon les sites : la plus élevée dans le magasin d'alimentation « naturelle » (3,18 $), la plus basse à l'université (1,44 $). Un quart de l'échantillon ne demandait pas de compensation, alors qu'un tiers demandait la compensation maximale de 5 $. Cette hétérogénéité des préférences pourrait conduire, lors d'une éventuelle mise sur le marché, à des étiquetages volontaires du lait garanti « conventionnel », comme cela s'est déjà produit avec le lait garanti sans Bst (somatotropine bovine, hormone augmentant la production laitière). Les consommateurs veulent pouvoir identifier ces produits pour faire leurs achats en connaissance de cause. L'article analyse aussi les possibles facteurs explicatifs de cette hétérogénéité, parmi lesquels les sensibilités et connaissances des répondants en matière d'éthique, de santé des animaux clonés, d'impacts environnementaux et de sécurité sanitaire des produits.
Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective
Source : Food Policy
10:59 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : clonage, vaches clonées, lait, acceptation | Imprimer | |
19/04/2017
Une analyse des opportunités des marchés à terme pour le secteur laitier
L'unité Analyse et Prévisions de la DG Agriculture de la Commission européenne a publié, en mars 2017, une analyse sur les opportunités des marchés à terme pour la gestion du risque dans le secteur laitier. Les auteurs rappellent de quelle façon, depuis 2007, les marchés laitiers européens ont été plus étroitement connectés à des marchés mondiaux devenus plus volatils. Le prix européen de la poudre de lait écrémé s'inscrit ainsi à des niveaux de volatilité inédits pour cette filière, désormais comparables à ceux des prix des céréales.
Volatilité annuelle moyenne : évolutions 1991-2016 pour différents produits
Source : Commission européenne – DG Agri
Dans ce contexte, les auteurs développent les usages et intérêts des marchés à terme dans la gestion de cette instabilité des prix. Ils reviennent, de manière pédagogique, sur les principes de ces marchés, avec des exemples d'utilisation concrète dans la gestion du risque prix pour un opérateur.
Différents marchés à terme sont aujourd'hui proposés dans le monde pour le secteur laitier, aux États-Unis, en Nouvelle-Zélande et en Europe. Si les marchés américains ont le plus d'antériorité et sont les plus diversifiés (avec des contrats sur le beurre, les poudres, le fromage, mais aussi le lait), ce sont également les seuls à couvrir une part significative de la production. De plus, les auteurs relèvent le fait que les contrats Euronext sont les seuls à reposer sur des livraisons physiques lors du débouclage à l'échéance (physically settled), les contrats américains et néo-zélandais ayant opté pour des débouclages financiers (cash settled) sans échange de marchandise.
Encore récents, les marchés européens se développent, mais restent très modestes et peinent à atteindre une liquidité suffisante. Parmi les freins à leur développement, les auteurs pointent ce choix de marchés à débouclages physiques, guère adaptés à des produits périssables et peu homogènes. Par ailleurs, une part significative de la production et de la transformation laitière européenne est faiblement corrélée aux marchés mondiaux (produits de grande consommation, comme les fromages, l'ultra-frais, etc.) et ne trouverait qu'un intérêt marginal dans l'utilisation de ces outils, d'autant plus qu'ils requièrent une technicité spécifique, encore peu développée dans la filière.
Jean-Noël Depeyrot, Centre d'études et de prospective
Source : Commission européenne
16:48 Publié dans Mondialisation et international, Production et marchés | Lien permanent | Tags : marchés à terme, lait, volatilité | Imprimer | |
14/12/2016
Lait : un rapport optimiste fait le point sur le potentiel à l'export des États-Unis
L'Economic Research Service de l'USDA a publié récemment un document faisant le point sur le secteur du lait et la place des États-Unis dans les marchés mondiaux des produits laitiers. Ce rapport commence par une synthèse réussie des politiques agricoles des différents pays et de la situation du secteur depuis une décennie. Puis sont rappelées les conditions de la montée en puissance récente des exportateurs américains (voir figure ci-dessous), laquelle fait suite à un accroissement important de la demande asiatique et à des accords commerciaux avec l'Union européenne. Les auteurs continuent par l'analyse du potentiel des différents pays concurrents dans les prochaines années.
Évolution en valeur des importations et exportations américaines de produits laitiers depuis 1995
Source : USDA
Dans la partie conclusive, les auteurs présentent des projections de l'USDA qui anticipent une poursuite de l'accroissement de la demande mondiale à moyen terme. Ces nouvelles parts de marché seraient en mesure d'absorber une augmentation régulière de la production américaine, dont le lait resterait compétitif grâce à une productivité par vache largement améliorée. En 2025, les exportations grimperaient de 55 % par rapport à 2015. Aussi, malgré une demande chinoise qui conserve une certaine imprévisibilité, et les concurrences néo-zélandaise et européenne, qui présentent des potentiels de croissance relativement importants, le lait américain aurait de beaux jours devant lui. Selon les auteurs, la concurrence serait limitée : en effet, les Européens devront composer avec de forts coûts de production, les Néo-Zélandais et leur système à l'herbe manqueront de terres, tandis que les Australiens seront limités par des sécheresses à répétition. Enfin, les accords commerciaux transpacifique et transatlantique négociés par les États-Unis seraient particulièrement bénéfiques à la compétitivité des éleveurs américains : les baisses des droits de douane permettraient un accès à des parts de marché très importantes.
Toutefois, il convient de préciser ici que le changement de président aux États-Unis pourrait remettre en question la signature de nombreux accords commerciaux, tant bilatéraux que régionaux.
Alexis Grandjean, Centre d'études et de prospective
Source : USDA
13:17 Publié dans Mondialisation et international, Production et marchés | Lien permanent | Tags : etats-unis, lait | Imprimer | |
09/12/2016
Des « crédits carbone » pour les petits producteurs de lait
La FAO a publié en novembre dernier une méthodologie pour permettre aux petites exploitations productrices de lait d'accéder aux crédits carbone. Elle a bénéficié, dans le cadre des mécanismes pour un développement propre de l'ONU, de la certification par l'organisme Gold Standard. Ce dernier, créé en 2003 à l'initiative d'ONG dont le WWF, regroupe plus 1 100 projets certifiés dans 70 pays.
L'objectif est double : donner accès à ces producteurs à des sources de financement (crédits carbone) et réduire l'empreinte carbone. La composition de l'alimentation ou les équipements bas-carbone (efficacité énergétique) font partie des actions retenues. Ce dispositif est actuellement en cours d'expérimentation au Kenya : « la méthodologie fait partie des efforts du pays visant à intensifier de manière durable son industrie laitière, et ce, dans le cadre du plan d'action national sur la climat ».
Sources : EurActiv, Gold Standard
11:44 Publié dans Exploitations agricoles, Production et marchés | Lien permanent | Tags : fao, crédits carbone, lait | Imprimer | |
07/01/2014
Création d'une usine chinoise Synutra de lait en poudre dans le Finistère
L'entreprise chinoise Synutra, spécialiste du lait infantile, vient de poser la première pierre de son usine de fabrication de lait en poudre à Carhaix, dans le Finistère. Cette usine devrait ouvrir en 2015 et être approvisionnée par le lait d'environ 1 000 producteurs laitiers bretons adhérents de Sodiaal. La poudre de lait sera destinée au marché chinois, en pleine expansion et de plus en plus soucieux de la qualité depuis de récents scandales sanitaires. Ce projet a nécessité un investissement de 90 millions d'euros de la part de l'industriel chinois. L'usine devrait employer 250 salariés, pour partie issus de l'actuelle usine de Sodiaal qui doit fermer en 2015.
Source : Les Échos
15:29 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, IAA, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : bretagne, chine, lait | Imprimer | |
25/10/2012
Avis du service de recherche du Congrès américain sur le volet « lait » du prochain Farm Bill
Le service de recherche du congrès des États-Unis (CRS) vient de publier un rapport sur les propositions « lait » du futur Farm Bill (2013-2018). Ce rapport souligne la convergence des propositions du Sénat et de la Chambre des représentants autour d'aides anticycliques (couplées au prix) associées à un programme de gestion dynamique des volumes. Il détaille les modalités de fonctionnement de ces outils avec des exemples chiffrés, et souligne certains points d'incertitude quant à leurs effets.
15:02 Publié dans 4. Politiques publiques, Biomasse/Biocarburants, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : lait | Imprimer | |
22/05/2012
Futur Farm Bill : les propositions de gestion de l'offre pour le secteur laitier progressent
Les propositions en faveur de la mise en place d'une gestion flexible des volumes dans le secteur laitier progressent aux États-Unis. C'est ce qui ressort du projet de future loi cadre agricole, Farm Bill 2013-2017, voté au comité agricole du Sénat le 26 avril dernier. Le contenu de la proposition relative au secteur laitier s'articule autour de deux grands volets :
15:38 Publié dans 4. Politiques publiques, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : lait | Imprimer | |
14/05/2012
Vers de très grandes exploitations laitières en Europe ?
Les débats se poursuivent autour du projet de création d'une exploitation de 1000 vaches laitières dans la Somme, projet porté par une société civile d'exploitation agricole (SCEA), dont le troupeau est actuellement de près de 200 vaches laitières.
Il s'agirait d'augmenter progressivement la taille du troupeau, et de développer la production d'énergie via le traitement des effluents d'élevage par méthanisation. Le plan d'épandage serait réalisé sur un ensemble de parcelles d'un total de 1200 hectares.
Après l'avis favorable du CODERST (conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques) rendu fin avril 2012, c'est à présent la décision préfectorale qui est attendue pour connaître le devenir du projet.
Ce projet de la SCEA n'est pas sans faire écho au projet « Nocton Dairies » de création d'une exploitation de plus de 8000 vaches laitières initialement, au Royaume-Uni dans un contexte de disponibilités de droits à produire. Ce projet a toutefois finalement avorté suite à la décision de l'Agence de l'environnement britannique.
Ces types de projets sont liés aux évolutions de la politique laitière communautaire. L'augmentation progressive des quotas laitiers jusqu'à leur suppression en avril 2015 lève en effet l'un des principaux freins à l'établissement de très grandes structures laitières en Europe.
Marie-Sophie Dedieu, Centre d'études et de prospective
15:04 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : lait | Imprimer | |
01/01/2012
Politique laitière américaine : nouvelles propositions en faveur de la gestion de l'offre
Une nouvelle proposition de loi, le Dairy Security Act, a été déposée en septembre 2011 à la Chambre des représentants par le député Peterson, pour une nouvelle politique laitière aux États-Unis. La proposition s'articule autour de deux programmes phares, avec une adhésion toutefois facultative des producteurs :
-
Soutien des marges des éleveurs laitiers lors de conjonctures défavorables, avec le versement d'aides non plafonnées (contrairement aux aides contra-cycliques actuelles) ;
-
Gestion dynamique des volumes produits avec un mécanisme incitatif en période de baisse des marges pour limiter les volumes produits : diminution des aides versées en cas de dépassement des recommandations d'évolution de la production.
La gestion dynamique de l'offre fait ainsi son chemin dans le secteur laitier depuis 2009 aux États-Unis. Elle était ressortie cet été comme l'une des recommandations du comité laitier nommé par le gouvernement suite à la crise laitière. Des avancées à suivre pour le prochain Farm Bill...
Marie-Sophie Dedieu, Centre d'études et de prospective
Voir aussi la note de veille du CEP de décembre 2010
10:41 Publié dans 4. Politiques publiques, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : etats-unis, lait | Imprimer | |
06/04/2011
23 recommandations pour l'évolution de la politique laitière américaine
En janvier 2010, le secrétaire américain à l'agriculture, Tom Vilsack constituait le Dairy Industry Advisory Committee afin de mener une réflexion relative à la politique agricole américaine. Ce comité avait à se pencher sur les questions de volatilité du prix du lait à la production et de rentabilité de l'élevage laitier, dans le but de formuler une série de recommandations en matière de politique laitière.
Après plus d'un an de travaux, experts et professionnels de ce comité ont remis leur rapport final au secrétaire à l'agriculture. Ce rapport contient 23 recommandations en matière de politiques laitière. Le DIAC plaide notamment en faveur de :
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la mise en œuvre d'un programme de gestion de la croissance de la production, sans que celui-ci n'entrave l'entrée de nouveaux producteurs dans le secteur ;
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l'évolution des aides contra-cycliques pour la production de lait, avec la prise en compte, pour leur activation, de seuils en matière de revenus et de coût des aliments. Ces aides étant aujourd'hui plafonnées, le comité préconise le développement de systèmes assurantiels au-delà du plafond permettant de couvrir le risque des grandes exploitations.
-
Des paiements plus incitatifs pour l'adoption de pratiques respectueuses de l'environnement,
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La fin des soutiens à l'éthanol conduisant au renchérissement du coût de l'alimentation des vaches laitières,
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La garantie d'obtention du statut de résident permanent pour les salariés immigrés employés dans les exploitations laitières
Au-delà de ces recommandations, ce rapport est riche d'informations relatives aux nombreux outils de la politique laitière américaine.
Marie-Sophie Dedieu, CEP
18:13 Publié dans 4. Politiques publiques, Filières agricoles, Travail et emploi | Lien permanent | Tags : etats-unis, lait | Imprimer | |
05/05/2010
Premier bilan climatique de l'industrie laitière mondiale
La FAO a publié le premier bilan climatique de l'industrie laitière mondiale. Au total, et en excluant la production de viande, le secteur a émis, en 2007, près de 2 milliards de tonnes équivalent CO2 (Mtéq.CO2), soit 4% des émissions anthropiques annuelles.
Pour parvenir à ce chiffre, les chercheurs ont utilisé la démarche de l'analyse du cycle de vie des produits laitiers.
Dans son étude (à laquelle ont participé l'Inra et le groupe Danone), la FAO estime que globalement, la production d'un litre de lait donne lieu, en moyenne, à l'émission de 2,4 kg équivalent CO2. Mais cela varie grandement selon les modes de production régionaux : en Afrique sub-saharienne, ce bilan dépasse les 7 kgéq.CO2/litre, soit 7 fois plus qu'en Amérique du Nord.
Avec 126 grammes éq.CO2 émis par kilogramme, le fromage est le produit laitier le moins émetteur, contrairement au lait fermenté qui culmine avec 304 grammes éq.CO2/kg.
Produit par le système digestif des ruminants, le méthane (dont le pouvoir de réchauffement global est 25 fois plus puissant que celui du CO2) est, de loin, le plus importants des gaz à effet de serre du secteur laitier (52% du bilan), devant le protoxyde d'azote et le gaz carbonique.
Dans un rapport de 2006, L'ombre portée de l'élevage, la FAO avait révélé que le secteur de l'élevage, dans sa globalité, est responsable de 18% des émissions anthropiques de gaz à effet de serre.
L'étude de la FAO (98 p.)
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18/09/2009
France laitière 2015
À quoi ressemblera la France laitière en 2015? Quelles sont les perspectives à plus long terme? Jusqu'où va se poursuivre la baisse du nombre des exploitations laitières? Comment les régions tireront-elles leur épingle du jeu ? Quelles stratégies d'exploitation se dessinent dans les différentes régions? Autant de questions sur lesquelles se penche une étude réalisée par l'Institut de l'élevage, qui propose un zonage de la France en trois grandes zones laitières : les zones de plaine à forte densité laitière, les zones de polyculture-élevage et les zones de montagne-piémonts.
La baisse des exploitations laitières devrait se poursuivre à l'horizon 2015, selon cette étude, tandis que les contrastes régionaux et la concurrence entre les bassins de production s'accentueraient.
11:51 Publié dans 3. Prévision, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : lait | Imprimer | |
06/08/2009
Lait : rebond des prix - sur internet
Fonterra, l’un des principaux acteurs du marché international des produits laitiers industriels, a mis en place depuis juillet 2008 un système d’enchères sur internet pour commercialiser une partie de sa production, comme l'expliquait la note de veille n°13.
Or, à l'issue de la dernière enchère sur internet de Fonterra le 4 aout 2009, le prix de la poudre de lait a augmenté de 25%. L'enchère a durée plus de 3h, il a fallu 15 rounds pour boucler la vente. Les volumes proposés étaient plus importants qu'à l'accoutumé (bien qu'ils restent tout de même assez marginaux). Fonterra avait annoncé qu'elle voulait faire passer une plus grande part de ses volumes par ce circuit. A-t-elle signifié à ces clients qu'ils devaient se positionner sur l'enchère ?
Ce premier rebond significatif des prix depuis la mise en place de l'enchère va-t-il se confirmer le mois prochain ? A 2300 $ la tonne de poudre de lait, on retrouve le niveau de prix de novembre 2008.
Frédéric Courleux
17:33 Publié dans Production et marchés | Lien permanent | Tags : lait | Imprimer | |
17/03/2009
Farmers Love Feeding Families
La New York Animal Agriculture Coalition s'est donné pour objectif de mieux faire comprendre et apprécier l'agriculture animale aux citoyens, à travers les médias, l'éducation, et en poursuivant une coopération avec les industriels.
Elle a récemment lancé une campagne d'affichage dans tout l'Etat de New York pour diffuser un message positif sur l'industrie laitière.
A noter, sur le site, la rubrique « mythes et réalités », qui tente de corriger certaines idées reçues sur l'agriculture.
Source : New York Animal Agriculture Coalition